Ces gars-là savent réellement quoi faire avec un ballon et leurs salaires, qui n’ont rien à voir avec ceux de nos étoiles du baseball, du football ou du hockey, nous les rendent déjà beaucoup plus sympathiques.
C’est peut-être pour cela qu’il y avait 58 912 spectateurs dans les gradins du Stade olympique en ce troisième samedi de mars. La plupart d’entre eux étaient probablement des amateurs de «foot» tandis que les autres ne voulaient pas rater ce happening, ce moment historique dans le stade maudit de Roger Taillibert.
Allez, allez-a-lez, allez Montréal!
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’étais très content pour Joey Saputo, pour Richard Legendre et pour tous ceux et celles qui gravitent autour de l’Impact. Ils se battent fort pour vendre leur produit et ils ont été largement récompensés lors du match inaugural.
Même si le soleil nous chauffait la couenne pour la première fois depuis longtemps, je me suis installé devant le téléviseur pour regarder la deuxième moitié de la rencontre. J’ai trouvé la partie très intéressante et j’ai beaucoup aimé la description faite par Claudine Douville.
Pour les gens de ma génération qui ont grandi avec une paire de patins et un gant de balle, le soccer est une drôle d’invention. Nous avons bien joué au ballon durant notre jeunesse, quand il n’y avait rien d’autre à faire, mais ce n’est pas dans notre culture et dans nos gênes. Il faut faire un effort pour nous intéresser à un sport où les exploits offensifs sont plutôt rares.
Quoi qu’il en soit, bravo au capitaine Davie Arnaud et à toute l’équipe. La partie était gagnée avant le premier coup de pied. Le pointage final n’est pas 1-1, mais bien 58, 912.
C’est le début d’une longue aventure. Si on parvient à nous trouver un Gary Carter du ballon rond, tous les espoirs seront permis.