«Emmenez-en des sapins pis d’lépinette, emmenez-en des pitounes de quatre pieds, pis des billots de douze pieds, mon Ti-Paul est arrivé!
«C’est à boire, à boire, mesdames, c’est à boire qu’il nous faut… Lance la bouteille par en-arrière, tire le bouchon tant qu’tu pourras… Ah! c’est la fête à mon grand-pére, Ah! c’est la tarte à ma grand-mére… J’aime pas qu’on m’chatouille la bizoune, j’aime pas qu’on m’chatouille comme ça… Dondaine, laridaine, matantalou malimatou…. Pour boire, il faut vendre, pour boire il faut vendre… C’est aujourd’hui le jour du jour, c’est aujourd’hui le Jour de l’An».
Entre deux ou trois partys, permettez-moi de vous offrir mes meilleurs voeux pour 2015. En ces temps plutôt difficiles, les méchantes langues se plaisent à dire: «Santé, bonheur et austérité». Moi, je vous souhaite juste de la SANTÉ et assez d’argent pour vivre convenablement. Pour le reste, arrangez-vous avec vos troubles!
Il serait faux de prétendre que «ça marche comme sur des roulettes» dans notre Belle Province, mais dites-vous bien que la situation est pire dans plusieurs coins de la planète. Bien pire qu’ici.
Entre vous et moi pis la boîte à bois, la majorité de mes amis sont maintenant âgés et je traîne pas très loin derrière en faisant de sérieux efforts pour rester jeune. Même si ma vieille mère, avec son coeur grand comme le Saint-Laurent, m’appelle encore «son p’tit gars» à 65 ans!
Durant les douze derniers mois, plusieurs nous ont quittés pour toujours: Jean-Pierre Roy, Carol Vadnais, Gilles Tremblay, Connie Dion, Picolo, Gilles Latulippe, l’abbé Raymond Gravel, Marjolaine Hébert, Michelle Tisseyre, Muriel Millard, Marcel Masse, Jean Garon, Angèle Arsenault, le grand Jean Béliveau et j’en passe. La liste est déjà trop longue et elle n’a malheureusement pas fini de s’allonger.
Chaque jour ou presque, on me téléphone ou on m’envoie un courriel pour m’informer que telle ou telle personne souffre de la maladie du siècle. Je pense par exemple à mon ami Edgar Théorêt, fondateur du Panthéon des sports du Québec, qui est rendu à bout de souffle.
La morale de cette courte histoire, vous la connaissez aussi bien que moi. Le temps est un cadeau du ciel. Vivons donc chaque journée comme si c’était la dernière parce qu’on ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez.
«C’t’aujourd’hui l’Jour de l’An, gai-lon-la mon Joe ma lurette. Y faut changer d’maîtresse mon Joe, y faut changer d’maîtresse».
Le mot d’humour
Savez-vous la différence entre l’Enfant Jésus et la femme au foyer?
L’Enfant Jésus n’a dormi qu’une seule nuit avec l’âne!