Dimanche soir, le Golf Channel (une création du regretté Arnold Palmer) nous fera revivre les 4 victoires consécutives de TIGER WOODS dans les tournois du Grand Chelem entre le mois de juin 2000 et avril 2001.

Une belle occasion de revoir Tiger à son apogée alors qu’il dominait outrageusement le circuit de la PGA. Durant cette période bien précise, le nouveau roi du golf a gagné l’Omnium des États-Unis par 15 coups à Pebble Beach avant

de l’emporter facilement à St. Andrews (par 8 coups), de battre BOB MAY en prolongation après une lutte endiabliée au championnat de la PGA à Louisville et de triompher à Augusta pour la deuxième fois de sa jeune carrière, 2 coups devant David Duval. Durant cette séquence de quatre tournois, il a retranché 63 coups à la normale sur des parcours difficiles.

Tant et si bien qu’il s’est retrouvé avec les 4 plus gros trophées sur le manteau de sa cheminée. On a baptisé son exploit le Tiger Slam parce qu’il n’a pas été réalisé durant la même année de calendrier, ce qui ne change absolument rien. À ce moment-là, Woods était carrément dans une classe à part et il n’avait que 25 ans.

TALENT ET CONFIANCE EN SOI

Au risque de me répéter ou d’avoir l’air prétentieux (ce que je n’ai jamais été et ne veux jamais devenir), j’ai eu le bonheur et le privilège d’assister aux exploits de Tiger à de multiples endroits. Je l’ai vu gagner à Augusta (2 fois), à St.Andrews, à Liverpool et à Toronto. Je l’ai aussi vu jouer avec brio en Irlande, à Oakmont et au club Royal Montréal. Partout où il se présentait, c’est lui qui faisait courir les foules. Comme BOBBY JONES, Ben Hogan, Arnold Palmer, Jack Nicklaus et Seve

Ballesteros avant lui. À la différence que les athlètes sont beaucoup plus médiatisés depuis l’arrivée du nouveau millénaire.

Même qu’à un certain moment, Woods ressemblait davantage à une «rock star» qu’à un golfeur. On peut d’ailleurs l’accuser d’avoir gardé une trop grande distance entre lui et ses partisans. Comme s’il était dans une tour d’ivoire. Avec le temps, ses ennuis physiques et personnels lui ont fait comprendre bien des choses. Depuis quatre ou cinq ans, on le voit beaucoup plus souriant et gentil avec tout le monde. Un champion plus humain, comme on les aime.

Mercredi soir, je surveillais les faits saillants de ses 82 victoires. C’était amusant de le voir attaquer les fanions de tous les angles imaginables et caler des roulés de toutes les longueurs. Nicklaus a dit de lui qu’il était le meilleur «joueur de fers» de tous les temps. Si Jack le dit, ça doit être vrai. J’ajouterai humblement que le meilleur bâton dans son sac a toujours été

son fer droit, spécialement dans les situations critiques.

Certains athlètes ont du mal à supporter la pression. Ça n’a jamais été un problème pour Tiger. Il est à son mieux quand «ça chauffe dans la cuisine». Au lieu de lui faire peur, la pression l’incite à se surpasser pour atteindre un autre niveau. C’est la marque des plus grands. Quand il s’inscrit dans un tournoi, il a une seule idée en tête: GAGNER. Terminer deuxième ne l’intéresse pas du tout. «Runner-up is worth no shit!»

Bon. Je ne m’éterniserai pas sur le sujet… bien qu’il soit inépuisable. J’ai toujours cru inutile de comparer des joueurs qui ont évolué à des époques différentes. HARRY VARDON était le meilleur avec des tiges en bois, puis les Bobby Jones, Hogan, Snead, Palmer, Nicklaus, Watson, Ballesteros et Faldo ont pris la relève dans des contextes différents.

Il ne faut pas croire, non plus, qu’ils sont les seuls maîtres de l’histoire du golf. Faudrait pas oublier les BYRON NELSON, Walter Hagen, Gary Player, Lee Trevino, Johnny Miller, Billy Casper, Ray Floyd, Bernhard Langer et Phil Mickelson, pour ne nommer que ceux-là. Ils ont tous contribué, chacun à sa façon, à populariser leur sport.

Ceux qui considèrent Tiger comme le meilleur de TOUS LES TEMPS ont de très bons arguments en leur faveur. Il suffit de regarder les chiffres pour comprendre sa durabilité et son étonnante domination. Non seulement a-t-il éclaboussé ses adversaires sur une longue période, mais il a réussi un des plus beaux retours de l’histoire du sport après de multiples opérations au dos et aux genoux.

Si vous n’avez rien au programme dimanche soir, ne ratez pas TIGER SLAM.

EN BREF

• BROOKS KOEPKA, Rory McIlroy, Jon Rahm, Dustin
  

  ALBUM SOUVENIR: Le photographe Jacques Bourdon avec le Géant Ferré à la fin des années 1970.

  Johnson et Patrick Reed participeront au premier tournoi de la saison au club COLONIAL de Fort Worth, le mois prochain.

• PIERRE CHEVALIER a trouvé une jolie façon de décrire les EXPOS de1994: la symphonie inachevée.
• LUCIEN DEBLOIS pense lui aussi que le jeune ALEXIS LAFRENIÈRE deviendra un joueur étoile dans la LNH. Lafrenière est le joueur par excellence du circuit Courteau pour une 2e année consécutive.
• Les joueurs de la LNH se prononcent actuellement sur un possible RETOUR AU JEU avec un tournoi impliquant 24 équipes. Si la formule est acceptée, le CANADIEN jouera contre les PENGUINS en première ronde. Série 3 de 5. Parmi les autres séries à surveiller au premier tour, il y aurait TORONTO-COLUMBUS, Calgary-Winnipeg et Oilers-Chicago. Les meneurs dans chaque division profiteraient d’un laissez-passer.
• L’ex-hockeyeur YVAN LEBUIS a célébré l’arrivée du printemps avec un trou d’un coup au club BASE DE ROC, près de Joliette. Un bon coup de fer 5 avec un vent de face.
• Les 9 équipes de la Ligue SENIOR AAA ont confirmé leur retour la saison prochaine.
• C’est bien la première fois qu’un truc fabriqué en Chine dure aussi longtemps!

SOUVENIRS, SOUVENIRS: En 1994, PINK FLOYD attire plus de 60 000 personnes au STADE OLYMPIQUE… En 2009, XAVIER DOLAN rafle 3 prix au Festival de CANNES avec son

film J’ai tué ma mère…. En 1972, BERNARD GEOFFRION est choisi pour diriger la nouvelle équipe d’ATLANTA… En 1992, JOHNNY CARSON anime le Tonight Show pour la dernière fois. BETTE MIDLER est la dernière vedette à visiter son plateau de télévision… En 1973, les North Stars cèdent le gardien GILLES GILBERT aux Bruins en retour du joueur de centre FRED STANFIELD… En 1987, RICK HANSEN rentre à Vancouver après avoir parcouru 40 000 km en fauteuil roulant. Il a visité 34 pays et amassé près de 15M$ pour la recherche sur la moelle épinière…. En 1981, FLORENT CANTIN est condamné à 8 ans de prison pour avoir allumé le feu qui a coûté la vie à 48 personne à CHAPAIS… En 1998, les Reds de Cincinnati retirent le numéro 20 de FRANK ROBINSON… En 2003, ANNIKA SORENSTAM participe au tournoi Colonial à FORT WORTH. Elle devient la

première femme en 58 ans à jouer dans un tournoi de la PGA…. En 1948, première de TIT-COQ au Monument national… En 2002, on annonce la construction d’une nouvelle salle au CAESARS PALACE pour accueillir le spectacle de CÉLINE DION…. En 2008, le rapport de la Commission BOUCHARD-TAYLOR est rendu public… En 1970, BUFFALO et VANCOUVER font leur entrée dans la LNH…. En 1958, JERRY LEE LEWIS avoue avoir épousé sa cousine de 13 ans. Ça lui causera un tort irréparable… En 2018, LOU LAMORIELLO est le nouveau patron des ISLANDERS…. En 2004, les Athletics retirent le numéro 9 de REGGIE JACKSON… En 1998, un accord est conclu entre les deux sections de L’IRLANDE… En 1992, les

EXPOS ont un nouveau gérant: FELIPE ALOU… En 2001, rupture entre VÉRO et PATRICK HUARD après 3 ans de vie commune…. En 2008, CÉLINE reçoit la médaille de la Légion d’honneur des mains de NICOLAS SARKOZY…. En 1941, le premier char d’assaut canadien sort des usines ANGUS à Montréal… En 1946, fondation de l’Associated Press… Nous ont quittés le 22 mai: LEFTY GROVE, légende du baseball; LUIS DE CESPEDES, comédien; VICTOR HUGO, géant de la littérature française; ALCIDE COURCY, politicien; REINE FRANCE, actrice; JULES RENARD, écrivain français.

LE MOT D’HUMOUR

Discussion musclée entre Diane et Gérard durant une balade en automobile. En passant devant une ferme où on peut voir des ânes, des vaches et des cochons, Gérard lui dit: «Tiens! De la famille à toi?»

Et Diane lui répond: «Oui, par alliance!»

ANNIVERSAIRES du 22 mai

• NOVAK DJOKOVIC, champion de tennis, 33 ans.
• TOMMY JOHN, ex-lanceur des Dodgers et des Yankees,
  

  Une paire de 7 pour mon ami Jean-Guy Blanchette. C’est lui qui m’a poussé à créer cette chronique virtuelle en 2012.

  77 ans.

• JEAN-GUY BLANCHETTE, président des Éditions Grand Duc, 77 ans.
• MICHEL ROBITAILLE, retraité de la Brasserie Molson, 70 ans.
• JULIAN EDELMAN, joueur étoile des Patriots, 34 ans.
• STÉPHANE L’ÉCUYER, professionel de golf, 49 ans.
• RICH PRESTON, ancien des Blackhaws, 68 ans.
• SHAWN LANGLOIS, as golfeur de D’Ville, 31 ans.
• NAOMI CAMPBELL, mannequin, 50 ans.
• ANDREW MAGEE, vétéran de la PGA, 58 ans.
• YVES TASSÉ, de Radio-Canada.
• CAROLE BERNIER, de Ville Mont-Royal.
  

  Michel Robitaille (à gauche) fête ses 70 ans. On le voit ici avec Pierre Duc, Monique Dépatie, Gerry Frappier et Réjean Bergeron.

• LINE BEAUDOIN, de Windsor.
• BERNARD BIGRAS, de Montréal, 70 ans.
• MIREILLE JALBERT, retraitée du Journal de Montréal.
• GILLES BUREAU, as guitariste de Sherbrooke, 75 ans.
• WALT HRINIAK, baseball, 77 ans.
• LÉONARD LEMIEUX, de Deux-Montagnes, 73 ans.
• NICK FILIPPONE, soccer.
• MAYA SPANO, sportive du Lac Saint-Louis.
• FRANÇOIS PHILIBERT, du club L’Épiphanie, 46 ans.
• GILLES FISETTE, de Sherbrooke.
• YVAN COURTEMANCHE, de Saint-Jérôme, 80 ans.