Comme il fallait s’y attendre, le Canada a de nouveau vaincu les Américains en Coupe du Monde pour leur enlever toute chance de participer à la finale. Une victoire relativement facile de 4-2 où Carey Price n’a pas eu à se surpasser outre-mesure pour garder sa fiche intacte dans les rencontres internationales.

Après le match, le nom de John Tortorella était sur toutes les lèvres. On l’accuse de ne pas avoir choisi les bons joueurs et d’avoir mal préparé son équipe pour une compétition de cette envergure. Un peu à l’étroit dans ses souliers, Torto a déclaré: «Je sais que nous avons laissé tomber beaucoup de gens, mais je ne regrette pas les choix que nous avons faits. Nous n’avons pas assez bien joué pour gagner et nous avons accordé quelques buts faciles».

Il faisait allusion au fait que Jonathan Quick a cédé trois fois sur cinq lancers en première période. Ils sont plusieurs à croire que le grand Ben Bishop aurait mieux fait, mais on ne le saura jamais.

De toute évidence, les États-Unis ne faisaient pas le poids avec le Canada au niveau talent, spécialement à la position de centre. Il suffit de penser que Patrick Kane, meilleur joueur de la LNH l’hiver passé, doit se contenter de Derek Stepan comme pivot. Il y a aussi un gars comme Phil Kessel qui aurait bien aimé être invité au lieu de rester à la maison avec son chien!

Tout baigne dans l’huile pour le Canada, mais la bataille est loin d’être gagnée. L’équipe de M. Babcock devra notamment améliorer sa tenue sur les mises en jeu. Matt Duchene (2 buts), Patrice Bergeron et John Tavares ont mérité les trois étoiles du match. Le capitaine des Bruins est un athlète fantastique. On lui demande de jouer à l’aile et il continue de s’illustrer. C’est ça, un joueur d’équipe.

Jeu questionnaire

1. Quel était le numéro de Bobby Hull à ses débuts chez les Blackhawks de Chicago?
2. Quel joueur des Blackhawks a éliminé les Canadiens au printemps de 1961, mettant ainsi fin à leur série de cinq championnats?
3. Quel joueur a réussi à marquer du premier coussin sur un simple pour donner la victoire aux Cards de Saint-Louis dans le septième match de la Série mondiale de 1946?
   

   Bobby Hull: quel était son numéro à ses débuts chez les Blackhawks de Chicago?

4. Quel était le numéro de Moose Skowron, ancien joueur de premier but des Yankees?
5. Quel joueur réserviste a mérité une passe sur le 400e but de Maurice Richard en 1954?
6. À quel endroit la Ligue nationale de hockey a-t-elle été fondée en 1917?
7. Nommez les trois joueurs qui composaient la Production Line.
8. Mike Bossy a été le premier choix des Islanders à la séance de repêchage de 1977. À quel rang a-t-il été choisi?
9. Combien de fois Gordie Howe a-t-il remporté le championnat des marqueurs et le trophée Hart?
10. Dans quelle ville est né Auston Matthews, des Maple Leafs, est-il né?

Au Blainvillier

Olivier Daneau (club Continental), Céleste Dao (Summerlea), Jean-Guy Garnier (Lévis) et Lauraine Letarte (Boucherville) ont enlevé les honneurs du dernier tournoi de Golf Québec au club Le Blainvillier.

Olivier Daneau a disposé de Ryan Sévigny au 2e trou de prolongation. Céleste Dao a eu le meilleur sur Brigitte Thibault par un seul coup. Jean-Guy Garnier a devancé de justesse Adélard Collin (un coup) et Michel Roy (2 coups). Enfin, Lauraine Letarte a triomphé chez les Seniors, trois coups devant Collette Dubois, de la Vallée du Richelieu.

EN BREF

• Jason Day, qui soigne une blessure au dos, fera de son mieux pour participer à la grande finale de la coupe FedEx, en fin de semaine, à East Lake (Atlanta).
• Les Blue Sox de Thetford-Mines, quadruples champions de la LBMQ, faisaient face à l’élimination hier soir, mais ils ont gagné 3-0 à Sherbrooke et pourront disputer le match décisif devant leurs partisans, mercredi soir. Le gaucher Brian Bardis s’est moqué des frappeurs des Expos pendant sept manche pour mériter la victoire face à Jacob Gosselin-Deschênes. Manuel Bouffard et Benoît Émond ont produit un point chacun et le troisième a été le résultat d’une erreur des Expos.
  

  Daniel Alfredsson est maintenant citoyen canadien.

• Daniel Alfredsson, meilleur joueur de l’histoire des Sénateurs, a obtenu sa citoyenneté canadienne.
• Le tournoi de golf du Canadien avait lieu hier au club Laval-sur-le-Lac. Il a produit une recette de 512 000$ pour la Fondation du CH pour l’Enfance.
• Big Papi a frappé un circuit de trois points, son 36e de la campagne, pour mener les Red Sox à un gain de 5-2 à Baltimore.
• Gary Sanchez a fait de même pour les Yankees dans une victoire de 5-3 contre Tampa. Le receveur recrue a réussi 17 circuits en 44 parties, égalant ainsi l’exploit de Wally Berger en 1930.
• Les Marlins ont blanchi Washington 1-0. Jose Fernandez a réussi 12 retraits au bâton et Giancarlo Stanton a produit le seul point de la rencontre avec son 27e circuit.
• Les Cubs ont battu les Reds 6-1 derrière Jon Lester (18-4).
• Je suis sur la route toute la journée. Je vous reviens en fin de soirée. Ciao!

LA BEAUCE déclare la guerre aux États-Unis

Celle-là me vient de Claude Bédard, ancien chroniqueur vedette au Journal de Québec:

Quand on vous dit que les Beaucerons n’ont peur de rien.

Le président Barack Obama est assis calmement dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Il réfléchit et se demande quel pays il va envahir lorsque le téléphone se met à sonner.

– «Bonjour, M. le président. Ici Gédéon, le jarret noir de la taverne Chez Willie à Saint-Éphrem-de-Beauce. Je vous appelle pour vous dire que nous avons décidé de déclarer la guerre aux États-Unis».

– «Mon cher Gédéon, c’est toute une nouvelle que vous m’apprenez là. Puis-je savoir combien de soldats vous avez dans votre armée?»

– «Présentement, il y a moi, mon cousin Gérard, mon voisin Philémon et toute l’équipe de grosses quilles de la paroisse. Au total, nous sommes une bonne quinzaine».

– «Je dois te dire, Gédéon, que j’ai plus d’un million de soldats qui n’attendent qu’un signe de ma part pour passer à l’attaque».

– «Batinse, M. le président. Je devrai vous rappeler».

À la même heure le lendemain matin, Gédéon rappelle Obama pour lui dire: «La déclaration de guerre tient toujours. Nous nous sommes consultés et nous avons commencé à nous équiper en matériel de guerre».

– «Et de quel équipement parlez-vous?»

– «Nous avons deux Jeeps tout-terrain, un bulldozer, trois quatre-roues et le tracteur de la ferme de mon cousin Gérard sur lequel nous avons installé un GPS».

– «Je dois te dire, Gédéon, que j’ai à ma disposition 800o tanks, 12 000 Hummers et 15 000 véhicules de transport de troupes. J’ai aussi accru mon armée à 1,2 million de soldats depuis notre dernière conversation».

– «Tabaslak, ça commence à être impressionnant votre affaire. Laissez-moi vous rappeler».

Le lendemain, le téléphone sonne au bureau du président Obama. Cette fois, Gédéon lui dit: «M. le président, je suis obligé de vous annoncer que nous avons décidé de mettre fin à cette guerre».

– «Et pourquoi ça? Qu’est-ce qui vous a fait changer d’idée?»

– «Voici. Nous avons tenu une réunion spéciale autour d’un baril de bière et nous avons conclu que nous étions tout à fait incapables de nourrir 1,2 million de prisonniers!»