Au temps de citrouilles et des feuilles mortes, c’est un plaisir renouvelé que de surveiller la SÉRIE MONDIALE. Depuis 1957, je n’en ai pas raté une seule même si, pour toutes sortes de raisons, les matchs s’étirent trop souvent après minuit.

Le commissaire a promis d’y voir, mais ce n’est pas si simple à cause des exigeances des réseaux de télévision et de certains lanceurs pas trop sûrs de leurs moyens. Si au moins, on instaurait une limite de temps entre chaque tir. Enfin…

• Toujours est-il que mes premiers héros, en noir et blanc, s’appelaient MICKEY MANTLE, Yogi Berra, Moose Skowron, Elston Howard, Tony Kubek, Bobby Richardson, Bob Turley et Whitey Ford. Les Yankees des années 1950, descendants directs de Babe Ruth et de Joe DiMaggio, avaient du panache sous la gouverne de CASEY STENGEL, un personnage venu d’une autre planète. La crème de la crème. La fierté d’une métropole qui dominait alors le monde entier.
  

  Mickey Mantle, plus grand frappeur ambidextre de toute l’histoire du baseball. 18 circuits en Série mondiale. Le Mick était unique!

• Les années 1960 appartiennent indiscutablement à SANDY KOUFAX et à BOB GIBSON, deux artilleurs exceptionnels. Il y en a eu de très bons par la suite, mais ces deux-là demeurent dans une classe à part tellement ils ont dominé «quand ça comptait vraiment». Frapper contre eux, c’est un peu comme essayer de manger du jello avec une fourchette.
• Avant d’aller plus loin, je ne voudrais pas passer sous silence le
  

  Sandy Koufax, Tom Seaver et Bob Gibson: 3 géants des Séries mondiales.

  fameux circuit de BILL MAZEROSKI, des Pirates, dans le septième match contre les Yankees, en 1960. Ces derniers ont perdu la série malgré des victoires écrasantes de 12-0, 10-0 et 16-3. JERRY TRUDEL a failli en mourir de chagrin.

• Lorsque les Orioles de Baltimore prennent le plancher au milieu des années 1960, ils misent sur trois ou quatre lanceurs capables de gagner 20 parties. Il y a aussi FRANK ROBINSON dans la droite, Boog Powell au premier coussin, Paul Blair au champ centre, Brooks Robinson et Mark Belanger du côté gauche de l’avant-champ. Une équipe quasiment parfaite et un gérant «pas reposant pour les arbitres»: EARL WEAVER.
• Comment oublier le «one man show» de BROOKS ROBINSON en 1970 et celui de ROBERTO CLEMENTE l’automne suivant?
  

  Carlton Fisk: on parle encore de son dramatique circuit dans la Série mondiale de 1975.

• On voit alors arriver la BIG RED MACHINE avec Johnny Bench, Pete Rose, Little Joe Morgan, Tony Perez et Capitaine Crochet (Sparky Anderson). Un soir, ils se sont présentés au stade Jarry avec huit frappeurs de ,300. Leur série contre Boston en 1975 a été la plus palpitante de toute l’histoire du baseball. Les Red Sox avaient eux aussi de joyeux pistolets: LUIS TIANT, YAZ, Jim Rice, The Spaceman, Fred Lynn, Carlton Fisk…
• Les MIRACLE METS de Gil Hodges sont passés à l’histoire en devenant la première équipe d’expansion à tout balayer sur son passage. Donn Clendenon, Tommie Agee, Ron Swoboda, Tom Seaver, Jerry Koosman et Tug McGraw, ça vous dit quelque chose? You gotta believe!
  

  Reggie Jackson: ses exploits à Oakland et à New York lui ont valu le sobriquet de Monsieur Octobre.

• Les ATHLETICS d’Oakland, champions de 1972 à 1974, regorgent de talent: REGGIE JACKSON, Sal Bando, Bert Campaneris, Catfish Hunter, Vida Blue, Gene Tenace, Joe Rudi et Rollie Fingers. Les moustachus de DICK WILLIAMS se chamaillent dans le vestiaire, mais sont imbattables une fois rendus entre les lignes blanches. Ils ont aussi un propriétaire excentrique: CHARLIE O. FINLEY, ennemi juré du commissaire BOWIE KUHN.
• À l’automne 1977, REGGIE se déguise en Babe Ruth et il entre dans la légende. Il frappe 3 circuits dans le même match contre trois lanceurs différents pour permettre au Yankees de retourner enfin au sommet de la pyramide. Un show digne de Broadway.
• Durant les années 1980, aucune équipe ne domine vraiment,
  

  George Brett a mené les Royals aux grand honneurs en 1985.

  mais on voit arriver de nouveaux héros: GEORGE BRETT, Ozzie Smith, Kirk Gibson, Jack Morris, Dave Stewart, Orel Hershiser et j’en passe.

• Les années 1990, après deux triomphes inattendus des Blue Jays de Toronto, appartiennent aux Yankees de JOE TORRE. Ils ont de grands leaders: DEREK JETER, Bernie Williams, Andy Pettite, Paul O’Neill, Jorge Posada et MARIANO RIVERA, meilleur pompier de tous les temps. Mariano fait passer Torre pour un génie.
• Cette décennie est aussi celle des BRAVES D’ATLANTA. Grâce à un formidable trio de lanceurs (Maddux, Glavine et Smoltz), ils participent cinq fois à la Série mondiale, mais n’en gagnent qu’une seule (1995). Faut croire que leurs tomahawks n’étaient pas assez bien aiguisés.
• En 2004, les RED SOX éclipsent les Cards pour rafler leur premier championnnat en 86 ans, mais c’est leur incroyable remontée face aux Yankees après avoir tiré de l’arrière 0-3 qui soulève le monde du baseball. En vedette: BIG PAPI, Pedro, Schilling, Cabrera, Foulke, Derek Lowe, Johnny Damon et MANNY RAMIREZ, le meilleur de tous avec deux prises contre lui.
  

  David Ortiz a mené les Red Sox à trois championnats entre 2004 et 2013.

• Comme si ça ne suffisait pas à guérir les plaies profondes de leurs fidèles partisans, les Red Sox remportent deux autres championnats (2007 et 2013) avec de nouveaux héros et le même leader: DAVID ORTIZ.

• Finalement, il ne faut pas oublier les 3 victoires des Giants entre 2010 et 2015. Une belle équipe avec des leaders de la trempe de MADISON BUMGARNER, Buster Posey, Pablo Sandoval et Tim Lincecum.
• P.S. J’espère que ça vous a rappelé de bons moments.

GROSSE VICTOIRE DES ASTROS

Après avoir subi deux défaites devant leurs partisans, dont un cuisant revers de 12-3, les ASTROS DE HOUSTON ont rebondi de belle façon, vendredi soir, l’emportant 4-1 devant une foule très déçue à Washington.

Les hommes d’A.J. HINCH ont finalement joué comme l’équipe

Michael Brantley a produit deux points pour les Astros et la relève s’est occupé du reste.

qui a dominé les majeures avec 107 victoires durant la saison régulière. Ils ont été opportunistes au bâton dans les premières manches et leurs RELEVEURS ont été très efficaces, limitant les Nationals à deux petits coups sûrs en quatre manches et un tiers. Washington a ainsi vu sa série de victoires s’arrêter à 8.

WILL HARRIS, Joe Smith et Roberto Osuna ont tour à tour étouffé les espoirs de l’équipe locale. Il faut aussi souligner les deux points produits de MICHAEL BRANTLEY (avec des simples), le circuit en solo de ROBINSON CHIRINOS et les efforts du partant ZACH GREINKE qui a tenu Washington en échec pendant presque 5 manches. Une seule ombre au tableau: la partie a duré plus que 4 heures.

JUAN SOTO, qui fêtait ses 21 ans, a été blanchi en quatre visites au bâton et il a commis un mauvais jeu au champ gauche. Il aura la chance de se reprendre.

Le match de ce soir nous en dira davantage sur la suite des choses. Les Astros ont besoin d’une autre victoire à Washington s’ils veulent finir la série devant leurs partisans.

L’AVALANCHE NE LÂCHE PAS

• NAZEM KADRI (2 buts) et PIERRE-ÉDOUARD BELLEMARE
  

  Nazem Kadri semble se plaire au sein de l’Avalanche.

  (1-2) ont mené l’Avalanche à une victoire décisive de 6-1 à Vegas. Colorado n’a subi qu’une défaite en 10 parties.

• Les Capitals ont effacé un déficit de 4 buts et ils ont remporté une victoire de 6-5 à Vancouver. NICKLAS BACKSTROM a réussi le but gagnant en tirs de barrage. Kuznetsov et Kempny ont marqué 2 fois pour Washington et TIM SCHALLER a fait de même pour les Canucks.
• Les Maple Leafs ont défait San Jose 4-1. MORGAN RIELLY a réussi le but gagnant et AUSTON MATTHEWS a ajouté son 9e en fin de rencontre. PATRICK MARLEAU a eu droit à une belle ovation de la part des amateurs de hockey de Toronto.
• Les Sabres ont gagné 2-0 à Détroit. LINUS ULLMARK a stoppé 41 tirs pour mériter le jeu blanc. Un but et une passe pour SAM REINHART.
• Les Devils ont encaissé un revers de 5-3 face aux Coyotes. BARRETT HAYTON a rompu l’égalité avec son premier but dans la LNH.
• Les Islanders ont doublé Ottawa 4-2. NICK LEDDY a été le meilleur avec 2 buts et une passe.

TIGER: DEUX FOIS 64

TIGER WOODS a joué une deuxième ronde de 64 et il détient une avance de 2 coups sur GARY WOODLAND, champion du U.S. Open, après 36 trous en banlieue de TOKYO. Ce diable d’homme n’a pas fini de nous étonner. Il aura 44 ans à la fin décembre.

ÉPHÉMÉRIDES du 26 octobre: En 1997, JACQUES VILLENEUVE est champion mondial de F-1…. En 1995, MARIO LEMIEUX devient le 20e marqueur de 500 buts…. En 1990, WAYNE GRETZKY atteint le

Doug Harvey a été échangé aux Rangers à cause de ses activités syndicales.

cap des 2000 points… En 1985, le Canadien retire le numéro 2 de DOUG HARVEY… En 1978, ANNE MURRAY triomphe avec la chanson You Needed Me…. En 1968, dissolution du RIN…. En 1958, BILL HALEY donne le premier concert rock à Berlin Ouest… En 1994, le journaliste PIERRE NADEAU est nommé délégué du Québec à BOSTON… En 1978, MARIO LESSARD réussit un jeu blanc à son premier match avec les Kings… En 1995, Colorado échange OWEN NOLAN aux Sharks en retour de SANDIS OZOLINSH…. En 2005, les WHITE SOX balayent les Astros et sont champions de la Série mondiale pour la première fois en 87 ans… En 1986, MARTINE SAINT-CLAIR rafle 4 trophées au gala de l’ADISQ…. En 1980, DON MARCOTTE, des Bruins, marque son 200e but…. En 1992, l’Accord de CHARLOTTETOWN meurt de

Don Marcotte, d’Asbestos, a porté fièrement les couleurs des Bruins pendant 13 ans. Il a marqué 230 buts en saison régulière et 34 dans les séries de la coupe Stanley. Un vrai de vrai.

sa belle mort… En 2000, les Yankees disposent des Mets et sont champions pour la 4e fois en 5 ans… En 2010, les CAPITALES DE QUÉBEC sont vendus (1 million) au GROUPE VERTDURE… En 2004, le boxeur LEONARD DORIN accroche ses gants… Nous ont quittés le 26 octobre: CÉSAR RITZ, hôtelier suisse; CHARLES COMISKEY, légende du baseball; JOHN LABATT, brasseur; BOBBY AVILA, ancien joueur des Indians.

Une création de MM. Goulet et Champoux.

LE MOT D’HUMOUR

André Gagnon, d’Asbestos: «Il y a des gens qui pensent que le hockey est une question de vie ou de mort. Je peux vous assurer que c’est bien plus sérieux que ça!»

ANNIVERSAIRES du 26 octobre

• STEVE ROGERS, ex-lanceur des Expos, 70 ans.
  

  Steve Rogers fête ses 70 ans.

• CHRIS ARCHER, lanceur des Pirates, 31 ans.
• BOB PLANTE, pionnier de la Ligue Dépression, 84 ans.
• CLAUDE POIRIER, vieux partisan des Bruins, 81 ans.
• JEAN-LUC PHANEUF, ancien du Canadien Junior, 64 ans.
• ROLAND HEMOND, ex-patron des White Sox, 90 ans.
• MIKKA KIPRUSOFF, ex-gardien des Flames, 43 ans.
• FABIENNE LAROUCHE, auteure de téléséries, trois fois 20 ans.
• TED DUMAINE, sportif des Laurentides.
• SERGE GOUGEON, ancien du National Junior, 59 ans.
  

  Claude Poirier: fidèle aux Bruins.

• MIKE HARGROVE, ancien des Orioles, 70 ans.
• GILLES ROY, de Laval, 74 ans.
• LOÏCK LARAMÉE, de B2-Golf, 25 ans.
• MICHEL SPÉNARD et YVAN MASSÉ, de Windsor.
• BERTRAND FOURNIER, de Lanoraie, 90 ans.
• TOBY HARRAH, baseball, 71 ans.
• LUIGI TADDEO, de Montréal-Nord, 53 ans.
• WAYNE GARLAND, ex-lanceur des Orioles, 69 ans.
• MARC CAMIRAND, trot et amble, 70 ans.
• CHARLIE MARTEL, de Longueuil, 83 ans.
• GILLES LAVOIE, de Sherbrooke.
• JENNY SCHULTZ, de Laval.
• MARCEL LEFEBVRE, trot et amble, 78 ans.