COWANSVILLE— Yvan Lécuyer a fondu en larmes lorsque les gens se sont levés debout pour lui accorder une longue ovation, dimanche après-midi, au club de golf Cowansville.

C’était son 10e et dernier tournoi au profit de la Sclérose en plaques, une maladie qu’il combat courageusement depuis la fin des années 1990. Son état de santé se détériore «lentement mais sûrement» et il souhaite profiter des prochaines années avec sa belle Nancy. Parfaitement mérité.

«Je suis content d’avoir amassé près de 100 000$ pour aider les recherches sur cette terrible maladie, m’a-t-il confié. Je n’aurais jamais réussi sans l’aide de Mario Leclerc (Uniprix), de Denis Forget (Distribution PharmaPlus) et de Michel Normand (retraité de McKesson). Je remercie aussi ma femme Nancy qui n’a jamais cessé de me supporter durant les 39 dernières années. Le temps est venu de passer le flambeau à quelqu’un d’autre».

Le dernier tournoi Yvan Lécuyer avait lieu dimanche à Cowansville. Yvan (au centre) pose ici avec les professionnels Maxime Paiement, Mathieu Rivard, Greg Cuthill, Duke Doucet, Mike Veilleux, Alain Trudeau, Michel Lemay et Serge Picard.

Au risque de me répéter, Yvan est un exemple de générosité, de courage et de résignation. Ses multiples tournois de golf à Bromont et à Cowansville ont toujours été couronnés de succès parce qu’il a toujours traité ses invités avec beaucoup de classe.

Au 19e trou

• ROGER BÉLISLE, ancien joueur des Alouettes de Saint-Jérôme, en est déjà à sa 21e année comme président du club COWANSVILLE. Il avoue que l’industrie du golf traverse une période très difficile. «Il y a trop de parcours dans la région et la GUERRE DES PRIX ne sert pas notre cause. Il y a aussi la distance et le prix de l’essence qui joue contre nous, mais nous ne baissons pas les bras», dit-il.
• DUKE DOUCET, du club Summerlea, était de la fête avec sa belle France. «Le parcours de Cowansville est dessiné de telle façon que je jouerais ici à tous les jours», a-t-il déclaré. L’ami Duke a gagné un de ses premiers tournois amateurs à Cowansville, au milieu des années 1960.
• Si les parcours est toujours aussi bien entretenu, c’est grâce aux efforts du surintendant DEREK VOKEY qui réussit à composer avec un budget restreint. Quand le besoin s’en fait sentir, on organise une CORVÉE pour lui venir en aide. À noter que le club de Cowansville fête ses 50 ans.
• GILLES LAROCHELLE, ex-champion de la PGA du Québec, obtient un succès monstre dans le monde de l’immobilier avec la compagnie INVESTMOD. Il a son bureau à Granby et sa résidence sur les rives du Lac Brome. Un ancien élève de RAYMOND HUOT à Sorel-Tracy, Gilles n’a pas touché à un bâton de golf depuis huit ou neuf ans et ça ne lui manque pas.
• JEAN LUSSIER travaille à la boutique à temps partiel. Ancien joueur de centre, il a connu une belle carrière en SUISSE, plus précisément à Fribourg et à Lausanne.
• GREG CUTHILL, du club Whitlock, a renoué avec plusieurs amis de la région.
• ROGER RICARD, qui a longtemps été directeur général à Bromont et à Waterloo, ne travaille plus dans le monde du golf. Il est maintenant «Jack of all trades» pour la compagnie DJL Construction. Il était accompagné de sa conjointe BENJAMINE.
• Mon ancien directeur des sports FRANÇOIS LEBLOND faisait équipe avec son frère Robert, sa belle-soeur et Maryse Sabetta. Frank est directeur de l’information au COURRIER LAVAL tandis que Bob participe à la création de la nouvelle chaîne de télévision CANAL 50+.
• CHRISTIANE THOUIN, de CommunicAction Marketing, a démontré ses talents de golfeuse à Louise et BERTRAND RAYMOND. Christiane souffre de la SP, mais elle ne se plaint jamais de son sort.
• C’est le vétéran PIERRE DUGAS qui dirige l’Académie de golf de COWANSVILLE. Pierre a mérité le titre d’enseignant par excellence au Québec pas plus tard que l’an passé.
• Parmi les invités, il y avait aussi MIKE VEILLEUX, Michel Lemay, Maxime Paiement, Alain Trudeau, Serge Picard et Mathieu Rivard.

Le mot d’humour

Plus on vieillit et plus on ressemble à un ordinateur: On manque de mémoire et on manque d’énergie. On gèle souvent. On «bug» pour un rien. On attrape toutes sortes de virus. À tous les six mois, on a besoin d’un réglage.