La direction du Canadien de Montréal a profité de son tournoi de golf annuel à Laval-sur-le-Lac pour annoncer que l’équipe amorcerait la prochaine campagne sans capitaine.
Malheur de malheur! Ô sacrilège! Une équipe avec une si grande tradition peut-elle vivre sans capitaine? Bien sûr que oui!
On pourra accuser Marc Bergevin et Michel Therrien de jouer à Ponce Pilate, mais je ne suis pas d’accord. J’estime plutôt qu’ils ont pris une sage décision dans les circonstances. Au lieu de confier le «C» à un joueur sans être parfaitement certains de leur choix, ils ont préféré jouer la carte de la prudence.
Durant les prochains mois, les quatre joueurs désignés comme assistant-capitaine (Markov, Plekanec, P.K. et Pacioretty) auront l’occasion de démontrer leur leadership. Et celui qui sortira du lot aura le privilège de succéder à Brian Gionta.
À moins que ce soit un gars comme Brendan Gallagher qui s’impose… comme le suggère José Théodore.
De toute manière, croyez-vous que l’équipe sera meilleure ou pire parce qu’elle n’aura pas de capitaine? Pour que le Canadien connaisse autant de succès que l’an passé, il faudra simplement que tout le monde pousse dans la même direction et que Carey Price (capitaine à sa manière) soit solide devant le filet.
De nombreux partisans sont déçus que P.K. Subban n’ait pas été élu immédiatement. Ce n’est pas grave. Si P.K. veut vraiment devenir capitaine du Canadien, il n’a qu’à démontrer à tout le monde, surtout à ses compagnons de jeu, qu’il a les qualités requises pour remplir une telle fonction.
De toute façon, il en aura plein les mains à tenter de justifier un contrat aussi généreux.