Après avoir fendu mon p’tit bois pour l’hiver (oui, vous avez bien lu!), je m’installe devant l’ordi pour vous parler de la saison de hockey qui débute mercredi soir dans la Ville reine.

• Est-ce que le Canadien connaîtra une autre saison de 100 points?
• Est-ce qu’il atteindra de nouveau la troisième ronde des séries?
• Est-ce que P.K. parviendra à justifier son salaire exorbitant?
• Est-ce que Michel Therrien sera mieux vêtu et moins bourru?
• P.A. Parenteau est-il une valeur sûre?
• Est-ce que Galchenyuk deviendra un joueur vedette et Pacioretty un marqueur de 50 buts?
  

  Ce n’est pas un secret de Polichinelle. Les succès du CH sont basés sur un homme: Carey Price.

• Est-ce que Tinordi et Beaulieu tiendront le coup lorqu’il fera chaud dans la cuisine?
• Est-ce que Markov a encore du jus dans ses vieilles jambes?
• Est-ce que nos chers commentateurs seront plus objectifs?
• Est-ce que Ginette reviendra?
• Est-ce que la bière coûtera moins cher?
• Tokarski sera-t-il meilleur que Budaj? Et cetera, et cetera…

Honnêtement, ni moi ni personne ne peut répondre à toutes ces questions. Si on savait ça d’avance, on ne se taperait pas un interminable calendrier de 82 matchs.

Ce qu’on sait, c’est que Marc Bergevin mène très bien sa barque jusqu’à maintenant et qu’il respecte son plan de match en faisant graduellement confiance à la relève. En ce sens, les départs de Gionta, Gorges, Bouillon, Parros et Budaj sont significatifs.

Dans une ligue de plus en plus jeune, il faut bâtir avec des jeunes. Le meilleur exemple nous vient du Colorado. Évidemment, cela comporte son lot de risques car les jeunes ont l’habitude d’apprendre de leurs erreurs. Il faut vivre avec.

Et pis au diable les analyses à n’en plus finir! Tout le monde sait très bien que les succès du Canadien sont basés sur le rendement de Carey Price, un des meilleurs de sa profession. S’il joue à la hauteur de son talent, les partisans seront contents.

Comme dirait Doris Day: «Que sera, sera. Whatever will be, will be».

Ailleurs dans la ligue

• BOSTON: Patrice Bergeron est un formidable leader, mais le grand Chara est rendu vieux.
• TORONTO: Randy Carlyle est acculé au pied du mur. Bernier à son secours?
• OTTAWA: Bobby Ryan et «Kapitaine Karlsson» peuvent-ils faire oublier Alfie et Spezza?
  

  Erik Karlsson, 24 ans, est le nouveau capitaine des Sénateurs.

• TAMPA BAY: Plusieurs voient Jonathan Drouin dans la course au trophée Calder.
• PITTSBURGH: Crosby et Malkin ont besoin d’aide. Fleury aura encore beaucoup de pression sur les épaules.
• RANGERS: C’est maintenant l’équipe de Ryan McDonagh. Vigneault a l’habitude d’appuyer sur les bons boutons.
• ISLANDERS: Halak va les aider. Ils ont plusieurs bons jeunes joueurs.
• WASHINGTON: Duel Trotz-Ovechkin?
• DÉTROIT: Datsyuk et Zetterberg vieillissent. Babcock est un maître dans son domaine.
• PHILADELPHIE: Lecavalier peut-il rebondir et faire amende honorable?
• DEVILS: La ligue du Vieux Poêle. Nouvelle époque avec le départ de Brodeur.
• CAROLINE: Nascar et le basket collégial n’ont pas à s’inquiéter.
• BUFFALO: Éternel recommencement. On s’ennuie encore de la French Connection!
• MIAMI: Patience, Dale et Gérard!
• COLUMBUS: Un club en pleine ascension. Johansen a un potentiel illimité.
  

  Patrick Kane donne tout un spectacle quand il se présente en zone adverse. Jonathan Toews également.

• CHICAGO: Quel spectacle! À lui seul, Patrick Kane vaut le prix d’admission.
• LOS ANGELES: Ils ont tout ce qu’il faut pour répéter et un très bon coach.
• SAINT-LOUIS: Peuvent-ils aller très loin avec Elliott et Allen devant le filet?
• SAN JOSE: La dernière chance du duo Thornton-Marleau?
• ANAHEIM: Kesler les aidera. Saku et Teemu sont partis.
• COLORADO: La perte de Stastny pourrait faire mal. MacKinnon est déjà une super étoile. Casseau déteste la défaite.
• VANCOUVER: Personne ne s’ennuiera de Tortorella.
• WINNIPEG: Petite équipe dans un petit marché.
• NASHVILLE: Ne perdez pas Pekka Rinne.
• PHOENIX: Heureusement qu’ils sont Mike Smith et Dave Tippett.
• CALGARY: Bonne chance, M. Hartley.
• EDMONTON: J’en compte quatre et j’en donne cinq.