Christian Bordeleau pense chaque jour à son ami J.C.

Christian Bordeleau, qui a porté fièrement les couleurs du Canadien et des Nordiques en plus d’avoir été le coéquipier de Bobby Hull à Winnipeg, prendra sa retraite comme recruteur à la fin de la présente campagne.

Après avoir sillonné l’Amérique de long en large pendant 21 ans pour le compte de la Ligue nationale, il souhaite profiter des prochaines années en compagnie de sa belle Jocelyne.

L'heure de la retraite approche pour Christian Bordeleau.

L’heure de la retraite approche pour Christian Bordeleau.

Bordeleau était dans le Vieux-Montréal, lundi soir, pour assister au lancement du livre de son ami Jean-Paul Veilleux, ex-défenseur étoile des Castors d’Amos. J’en ai profité pour lui demander ce qu’il pensait des trop nombreux EXCÈS DE VIOLENCE dans le hockey d’aujourd’hui.

«Je pense qu’on éliminerait bien des folies si on réduisait le nombre de joueurs à 17 par équipe, m’a-t-il répondu. Trois lignes d’attaque, cinq défenseurs, un réserviste et deux gardiens de but. Ça serait amplement suffisant et on pourrait tasser les «goons». Il y a tellement de pauses commerciales pour permettre aux joueurs de reprendre leur souffle. De plus, les gars sont dix fois plus en forme que dans mon temps».

Encore faudrait-il que l’Association des joueurs accepte la réduction des effectifs.

Son ami J.C.

Christian Bordeleau avait seulement 15 ans lorsqu’il a quitté Rouyn-Noranda pour faire carrière au hockey. Il était dans la mire de Sam Pollock qui contrôlait à peu près tous les joueurs de la province. C’est toutefois à Saint-Louis, à Winnipeg et à Québec qu’il a connu ses meilleurs moments.

Dans la Vieille capitale, il a aidé les Nordiques à gagner la coupe Avco et il s’est lié d’amitié avec Jean-Claude Tremblay, un des défenseurs les plus intelligents de toute l’histoire du hockey.

«Je pense encore à lui chaque jour, dit-il. J.C. et moi n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard suffisait. J’imagine que deux bougonneux sont faits pour s’entendre!»

En rafales

  • CHRISTIAN BORDELEAU est d’avis que plusieurs joueurs se font blesser parce qu’ils jouent LA TÊTE BASSE. Il croit aussi que notre hockey mineur aurait besoin de MEILLEURS ENTRAÎNEURS pour préparer la relève.

    Réjean Houle signe la préface du livre de son ami Jean-Paul Veilleux, d'Amos. L'Abitibi est chanceuse d'avoir un ambassadeur de son calibre.

    Réjean Houle signe la préface du livre de son ami Jean-Paul Veilleux, d’Amos. L’Abitibi est chanceuse d’avoir un ambassadeur de son calibre.

  • RÉJEAN HOULE et YVON LAMBERT ont également assisté au lancement du livre de JEAN-PAUL VEILLEUX chez Bob Communications. Réjean est toujours là pour aider ses amis de l’Abitibi. C’est lui qui signe la préface du livre.
  • YVON LAMBERT, natif de Saint-Germain-de-Grantham, sera président d’honneur du 50e tournoi international midget de DRUMMONDVILLE du 8 au 19 janvier. L’ancien ailier gauche du Canadien croit que la mise en échec de BROOKS ORPIK à l’endroit de LOUI ERIKSSON était tout à fait légale.
  • MARC GIROUARD, originaire d’Amos, a profité de la conférence de presse pour discuter de golf avec deux longs cogneurs: JEAN-PIERRE JUTRAS, du club Le Mirage, et MARIO BRISEBOIS. Marc vient de signer un nouveau contrat d’un an comme pro au club Le Diamant.
  • PATRICK BIBEAU, président de Bob Communications, est lui aussi natif d’Amos.
  • JEAN-PAUL VEILLEUX, fier comme un paon, était accompagné de son épouse DANIELLE et de ses deux filles. «Mon livre est intitulé «Jamais comme les autres», mais le titre aurait pu être «Je ne fais jamais les choses seul». J’espère que vous aurez du plaisir à le lire», a-t-il déclaré.