Les Blues éliminent les Blackhawks
Les Blues de Saint-Louis ont remporté une des plus belles victoires de leur histoire quand ils ont battu leurs grands rivaux de Chicago 3-2 dans le septième match, lundi soir.
C’est un but de Troy Brouwer, un ancien des Hawks, qui a fait la différence dans une rencontre chaudement disputée. Vers le milieu de la troisième période, Brouwer a poussé la rondelle dans le filet comme s’il avait eu une pelle entre les mains, mais c’est le résultat qui compte.
Les Hawks ont bataillé jusqu’à la fin avec l’énergie du désespoir, mais il n’y avait plus aucun lapin dans leur chapeau. Ils doivent ainsi renoncer à leur rêve de gagner une quatrième coupe Stanley en sept ans.
Tel que prévu, on a eu droit à un excellent spectacle avec de très solides mises en échec et des chances de marquer des deux côtés. Les deux gardiens, Brian Elliott et Corey Crawford, ont été excellents.
En deuxième période, Patrick Kane, champion marqueur de la ligue, a réussi une pièce d’anthologie. Tel un artiste, il a contrôlé la rondelle pendant 17 secondes en zone adverse, virevoltant dans tous les sens. C’était magnifique à regarder. On ne voit plus ce genre de jeu dans le hockey d’aujourd’hui.
Si les Blues avaient subi la défaite, l’entraîneur Ken Hitchcock aurait sans doute perdu son poste. Le directeur général Doug Armstrong également. Au lieu de cela, les Blues affronteront Dallas au deuxième tour.
À Nashville, les Predators ont évité l’élimination en battant les Ducks 3-1. Pekka Rinne a sauvé la mise quand il a stoppé un tir de Corey Perry en fin de rencontre, puis Shea Weber a inscrit le but d’assurance. Le match décisif aura lieu mercredi soir à Anaheim.
En bref
- GERARD GALLANT aurait aimé aller plus loin avec ses Panthers, mais il n’a pas le moral dans les talons. «La chance n’était pas de notre bord, mais nous avons lutté avec acharnement. Cette jeune équipe est bourrée de talent. Il faut apprendre à marcher avant d courir», a-t-il dit après le dernier match à Brooklyn.
- Plusieurs grands joueurs n’ont JAMAIS gagné la coupe Stanley. Parmi eux: MARCEL DIONNE, Gilbert Perreault, Brad Park, Jean Ratelle, Rod Gilbert, Dale Hawerchuk, PAVEL BURE, Pat LaFontaine, Cam Neely, Bill Gadsby et Harry Howell.
- MARCEL GUILBAULT, ancien lanceur dans l’organisation des Phillies, a passé une couple de mois sous les palmiers avec sa belle Diane. Il en a profité pour assister à une quinzaine de parties de baseball, dont le match inaugural des Rays de Tampa à TROPICANA FIELD. À son retour au Québec, il a été déçu d’apprendre le décès d’HENRI CORBEIL, son ancien rival dans la Ligue Senior provinciale.
- Serge Savard verrait très bien STEVEN STAMKOS dans l’uniforme du Canadien. Moi aussi!
- LUCIAN BUTE dit qu’il se sent comme un boxeur de 26 ou 27 ans. On verra s’il dit vrai, samedi, à Washington.
- Vingt-trois ans après sa mort, on vend encore des bagues et des trophées ayant appartenu à DON DRYSDALE, ex-lanceur étoile des Dodgers. Drysdale est mort d’une crise cardiaque dans un hôtel de MONTRÉAL à l’été 1993.
- Tel que prévu, DUSTY BAKER effectue de l’excellent travail à la barre des Nationals de WASHINGTON. Baker est un ancien protégé d’HANK AARON à Atlanta et un ancien joueur étoile chez les Dodgers.
- Les RANGERS s’attendaient à beaucoup plus de la part du grand ERIC STAAL.
- JEFF FILLION? Ce n’est pas vrai que tu peux aller à la radio et dire tout ce qui te passe par la tête.
- RORY McILROY a décidé de participer à la Classique de FRANCE en banlieue de Paris, à la fin juin, plutôt que de jouer dans la Classique Bridgestone. Il pense que le tournoi de Paris sera une meilleure préparation pour l’Omnium de GRANDE-BRETAGNE qui aura lieu une couple de semaines plus tard. McIlroy a déçu à Augusta avec un 77 en troisième parcours.
- Au brunch d’ouverture du club DUFFERIN HEIGHTS, j’étais content de revoir GILLES POULIOT, ex-agent O’Keefe en Estrie. Il y avait aussi PATRICK DUBÉ, de Taylor Made, et ROBERT SÉVIGNY.
- Le Blizzard de TROIS-RIVIÈRES (hockey senior) a conservé une moyenne de 775 spectateurs. Nettement insuffisant pour boucler le budget.
Le mot d’humour
Un gars aux soins intensifs: «Je me suis paqueté la fraise hier soir et je me suis réveillé à côté d’un gros oiseau qui ronflait à tue-tête. Au moins, j’avais la bonne adresse!»