Si on se fie à ce qui émane de New York, l’interminable bataille entre Gary Bettman et Donald Fehr, deux avocats retors et ambitieux, tire à sa fin. Ce n’est pas trop tôt!
Depuis une couple de jours, on se bat à grands coups de propositions et de contre-propositions dans l’espoir d’en arriver à un compromis. Il me semble qu’on aurait pu faire ça l’automne dernier au lieu de nous faire chier pendant trois mois avec toutes sortes de sornettes et de balivernes.
Quand on aura finalement mis les points sur les «i» et les barres sur les «t», les seuls vainqueurs dans cette histoire seront les avocats des deux clans qui s’en seront mis plein les poches à 500$ et 600$ de l’heure.
Les joueurs auront évidemment perdu beaucoup d’argent. Les propriétaires aussi, mais ils nous expliqueront que c’était le prix à payer pour avoir un bon contrat de travail durant les dix prochaines années. Foutaise!
Hier matin, un ancien joueur du Canadien me disait: «Donald Fehr me fait penser à Alan Eagleson. Plus le lock-out s’étire et plus ça fait son affaire».
On peut lui répondre que Bettman n’est guère mieux. Avec son arrogance et sa soif de pouvoir, il a foutu son sport dans la merde trois fois en 18 ans. Qui dit mieux? Il serait à peu près temps que les gouverneurs de la ligue se penchent sérieusement sur son cas.
Je suis de ceux qui pensent que les activités reprendront d’ici le 20 janvier, pour le meilleur et pour le pire. Il y aura encore beaucoup de haine entre les deux clans, mais «business is business».
On vous proposera un calendrier de 48 matchs et une bataille endiablée pour une place dans les séries. Approchez, les caves, on a besoin de votre argent pour faire tourner la roue. Si j’étais dans la peau du spectateur moyen, je prendrais bien mon temps avant de retourner dans les gradins. Le respect, ça marche des deux bords!