McIlroy ne se voit pas comme le rival de Tiger

AUGUSTA, Georgie— «Je ne me vois pas du tout comme le rival de Tiger Woods. Il a gagné 77 tournois à travers le monde, y compris 14 victoires dans les épreuves du Grand Chelem, alors que je n’ai que six victoires en banque, dont deux dans les tournois majeurs. Comment est-ce que je pourrais me comparer à lui?»

C’est au jeune Rory McIlroy qu’on a confié la tâche d’amorcer la série d’entrevues dans la salle de presse, mardi matin. L’ex-numéro un mondial semblait très détendu et il a répondu aux questions des journalistes en vrai pro.

«J’ai grandi en regardant le tournoi des Maîtres à la télévision, a-t-il poursuivi. Je me considère chanceux et privilégié de participer à ce tournoi. La première fois que je suis venu ici, j’étais si impressionné que j’avais peur d’arracher le gazon avec mon bâton!

Rory McIlroy est tout feu tout flamme avant le tournoi des Maîtres, mais il refuse de se considérer comme le rival de Tiger Woods.

Rory McIlroy est tout feu tout flamme avant le tournoi des Maîtres, mais il refuse de se considérer comme le rival de Tiger Woods.

«C’est mon tournoi préféré et j’ai toujours des frissons lorsque je franchis la porte pour arriver au club. Chaque fois que tu reviens ici, tu apprends de nouvelles choses au sujet du terrain. La clé, c’est de savoir à quel endroit tu peux rater ton coup et récupérer. Il faut aussi savoir quand se montrer prudent et quand attaquer le fanion».

Golfeur par excellence en 2012, McIlroy a connu de nombreux ennuis après avoir signé un très riche contrat avec la compagnie Nike. Il a même quitté la Classique Honda en invoquant mal de dent, ce qui lui a valu des critiques. Il a plus tard reconnu son erreur. Aujourd’hui, sa dent de sagesse ne le fait plus souffrir, mais il se la fera arracher au mois de juin.

«J’ai connu des ennuis avec mon bois 1 et avec mes longs fers, mais je suis maintenant parfaitement à l’aise avec mes nouveaux bâtons, a-t-il ajouté. J’ai commencé à mieux frapper la balle au tournoi de Doral et j’ai très bien joué à San Antonio (Valero Open) en fin de semaine dernière. J’aurais peut-être gagné le tournoi si Martin Laird n’avait pas joué comme un dieu (63) en ronde finale. Mon rendement lors de ce tournoi m’a permis de faire le plein de confiance».

McIlroy n’a jamais fait mieux qu’une égalité en 15e place à Augusta. C’est arrivé il y a deux ans. Il était en tête le dimanche matin, mais il a commis un triple-bogey au 10e trou et il a joué une dernière ronde de 80. Quelques semaines plus tard, il s’est racheté de belle façon en gagnant l’Omnium des Etats-Unis au club Congesssional. Sa carrière était lancée.

Le champion d’Irlande du Nord aura 24 ans le mois prochain. Il a acquis beaucoup de maturité durant les cinq dernières années et il se croit maintenant capable de rivaliser avec n’importe qui. Cette semaine, il sera déçu s’il ne quitte pas les lieux avec le veston vert.

Chose certaine, il compte sur un allié fidèle en Graeme McDowell. «La saison est encore jeune et il se passe beaucoup de choses dans sa vie, dit-il. Rory est constamment sous les feux de la rampe depuis qu’il a été numéro un mondial. Il a connu une année phénoménale en 2012 et il a signé le plus riche contrat dans le monde du golf (avec Nike). Sa valeur marchande est la plus élevée après celle de Tiger Woods. Je ne suis pas inquiet pour lui».

Quoi qu’il en soit, McIlroy se dit prêt à faire feu. C’est la belle Caroline Wozniacki, son amie de coeur, qui portera son sac lors de la compétition Par 3, mercredi. Elle risque de faire tourner les têtes davantage que son ami golfeur!IMG_0171

N.B Ces reportages en direct du club Augusta National sont rendus possibles grâce à la générosité de: LES ÉDITIONS GRAND DUC, premier éditeur de documents scolaires numériques; BARWOOD-PILON, les planchers de bois franc de qualité supérieure; LES ANCIENS DE LA LIGUE DÉPRESSION.