La nuit dernière, j’ai fait un drôle de rêve. Je marchais au centre-ville de Burlington lorsque j’ai croisé le seul et unique Bill Lee. Voici le résumé de notre conversation:
– Salut, Bill. Veux-tu bien me dire ce que tu fais ici?
– «À 68 ans, je joue encore au baseball pour une équipe Senior du Vermont. Puisque nous sommes en congé aujourd’hui, j’ai décidé de venir en ville pour voir les boys et caler une couple de Rolling Rock».
– À Montréal, on parle de plus en plus du retour possible des Expos. Qu’est-ce que tu en penses?
– «Ils devraient bâtir un stade qui ressemblerait au Fenway Park avec plein de restos, de bars et de boutiques aux alentours. Pour l’ouverture officielle, ils peuvent compter sur moi. Je serai très content de revoir Ellis, le Hawk, Cro, Raines et tous mes anciens coéquipiers. De plus, j’en profiterai pour visiter les bars de la rue Crescent».
– Est-ce qu’on te parle souvent du coup de circuit que tu as accordé à Tony Perez dans le 7e match de la Série mondiale de 1975?
– «À chaque jour. Je ne sais pas encore ce qui m’a pris de lui servir un baloune en plein coeur du marbre. Je menais 3-0 après six manches et je n’avais aucune raison de faire ça. Une crampe au cerveau, je suppose». (Les Red Sox ont finalement perdu la partie et la série).
– Qu’est-ce que tu penses de Donald Trump et de sa volonté de devenir président des États-Unis?
– «Je ne comprends rien là-dedans. Plus fou que ça, tu meurs! Si jamais il est élu à la Maison Blanche, on en verra des vertes et des pas mûres. Moi, pour m’amuser, j’ai déjà été candidat du parti Rhinocéros. Mon slogan était: «Pas de fusil et pas de beurre. Les deux peuvent vous tuer».
– Est-ce que tu t’intéresses encore au hockey et au Canadien de Montréal?
– «Je m’ennuie de Lafleur, Lemaire et Cournoyer. Eux autres, ils savaient jouer».
– Pourquoi est-ce qu’on t’appelle Spaceman?
– «Parce que je viens d’une autre planète et j’en suis fier. Don Zimmer et la plupart de mes gérants n’ont jamais compris que j’étais dans une classe à part. Bowie Kuhn non plus. Il était tout énervé parce que je mettais un peu de marijuana sur mes crêpes».
– As-tu pleuré en apprenant la mort de Jim Fanning?
– «Pas du tout. J’ai fait la paix avec Jim il y a quelques années, mais je ne lui pardonnerai jamais d’avoir échangé mon ami Rodney Scott».
– Que se passe-t-il avec les Red Sox cette année?
– «Ils ont quelques bons frappeurs, mais ils n’ont pas de lanceurs. Vous connaissez le dicton: the name of the game is pitching. S’ils ont besoin de moi, ils savent où me trouver».
– Qu’est-ce que tu penses de l’État islamique?
– «Ça fait longtemps que ces gens-là me font peur. Même avant la tragédie du 11 septembre. Si on ne se réveille pas bientôt, les Musulmans vont prendre le contrôle de l’Occident».
– Est-ce que tu voyages encore autant?
– «Je vais partout où on m’invite et je ne refuse jamais un bon party. J’ai des amis dans tous les coins de l’Amérique. Je n’étais ni Koufax ni Gibson, mais j’avais du coeur au ventre. Les gens ne l’ont pas oublié».
– Merci, Bill, et bonne fin de saison au monticule. Après tout, tu es encore dans la fleur de l’âge!
Hurricanes à Québec?
- La dernière RUMEUR émane des États-Unis et elle veut que les Hurricanes de la Caroline déménagent à QUÉBEC d’ici un an un deux. RIEN N’EST IMPOSSIBLE dans le monde du sport-spectacle.
PETER KARMANOS est sans doute écoeuré de perdre de l’argent à Raleigh avec une équipe qui tourne en rond depuis la conquête de la coupe Stanley, en 2006. Les Hurricanes ont maintenu une pauvre moyenne de 12 500 spectateurs l’hiver dernier. À sa place, j’aurais envie de déménager dans une «vraie ville de hockey». Il est bien connu que le le football de la NFL, le basketball collégial et les courses de NASCAR sont beaucoup plus populaires que le hockey au pays des Rednecks.
- D’autre part, on peut facilement imaginer que GARY BETTMAN préférerait accueillir deux équipes d’expansion à 500 millions la copie. Si jamais il accepte le déménagement des Hurricanes, ce sera à contre-coeur.
- Enfin, notre ami PKP n’écarte pas la possibilité que la CAISSE DE DÉPÔT et de placement du Québec s’implique dans l’achat d’une équipe de la Ligue nationale. Peut-être aussi le Fonds de solidarité de la FTQ. Ce dossier n’a pas fini de faire jaser.
Partisan des Bruins?
Celle-là est de Gary Daigneault, sur Facebook. Ça se passe dans une école secondaire de la région de Boston.
Le professeur demande à ses élèves s’ils sont des partisans des Bruins de Boston. Ils lèvent tous la main, sauf le petit Frank.
«Moi, monsieur, je suis un partisan du Canadien de Montréal. Mon père, ma mère, toute la famille aime le CH».
En colère, le professeur réplique: «Si ton père était un idiot, si ta mère était une vache et si tes frères et soeurs étaient des épais, qu’est-ce que tu serais?»
– «Un partisan des Bruins, monsieur!»