Après avoir assisté son mari dans les dernières semaines de sa vie et avoir serré des milliers de mains à l’occasion des funérailles nationales, Élise Béliveau profite d’un repos bien mérité à son condo de Longueuil.
Des amis lui ont offert d’aller passer quelques semaines sous le ciel de la Barbade, mais elle préfère rester à la maison et mettre de l’ordre dans ses affaires.
«Ça n’a pas été une période facile, avoue-t-elle, mais je n’étais pas fatiguée. J’avais juste mal aux pieds parce que je suis restée debout très longtemps pour accueillir tout le monde».
Quand il a quitté l’hôpital pour la dernière fois, Jean Béliveau était prêt pour le «grand voyage». À bout de forces, il ne voulait plus se battre contre la maladie et il demandait au Seigneur de venir le chercher. Avec amour, Élise lui disait d’être patient, qu’il fallait d’abord lui faire une place au ciel!
À cause de la notoriété de son mari, Mme Béliveau craignait les débordements, mais il n’y en a eu aucun. «Tout le monde a été smatte et les journalistes ont été très respectueux. Je ne pouvais pas demander mieux», dit-elle.
Elle a aussi apprécié le support de Réjean Houle, président des Anciens Canadiens, et des autres membres de l’organisation. En plus de rendre visite à leur ancien capitaine, ils ont fait de leur mieux pour faciliter la tâche à Mme Béliveau, une femme forte et courageuse s’il en est une.
Et la vie reprend son cours…