Pacioretty: sage décision

S’il y a un joueur autour duquel Marc Bergevin peut rebâtir son équipe, c’est bien l’ailier gauche Max Pacioretty. Il était donc tout à fait normal qu’il tente de lui faire signer un contrat à long terme.

L’athlète du Connecticut est une valeur sûre au sein du premier trio. La saison dernière, il a marqué 33 buts et accumulé 65 points avec une équipe en chute libre, mais il faut surtout retenir qu’il est «revenu plus fort» après avoir encaissé une violente mise en échec de Zdeno Chara dans les séries de la coupe Stanley, quelques mois auparavant. Une mise en échec qui aurait pu mettre fin à sa carrière, ni plus ni moins.

Max Pacioretty

Max Pacioretty, vainqueur du trophée Bill Masterton, fait partie du noyau autour duquel Marc Bergevin veut rebâtir son équipe. Il était donc normal qu’il lui fasse signer un contrat à long terme. Il a marqué 33 buts et accumulé 65 points la saison dernière. (Photo USA Today)

La persévérance de Pacioretty et son esprit d’équipe lui ont valu de recevoir le trophée Bill Masterton à l’âge de 23 ans. Ce n’est pas banal.

Pacioretty est donc sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2018-2019. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les partisans du Canadien. Si on se fie à ce qu’il nous a démontré jusqu’ici, il n’aura aucun mal à justifier son salaire moyen de 4,5 millions par année.

LES JEUX DE LONDRES

Pierre Houde, qui fait la description des matchs du Canadien depuis plusieurs années, est revenu enchanté de Londres où il a participé à la couverture des Jeux olympiques pour le réseau RDS.

L’ami Pierre a été non seulement impressionné par la gentillesse et la générosité des Londoniens, mais aussi par la qualité de l’organisation et le dévouement des quelque 70 000 bénévoles.

Ces Jeux ont coûté une fortune à la Grande-Bretagne (on parle de 15 milliards de dollars), mais on peut dire qu’ils ont été couronnés d’un immense succès, tant en ce qui concerne les compétitions que les cérémonies de clôture.

Pour ce qui est de la performance du Canada, on pourrait en débattre longtemps. Il est évident que nous sommes beaucoup plus performants dans les sports d’hiver. Il faudra continuer d’investir beaucoup d’argent et embaucher de meilleurs entraîneurs si on veut aller de l’avant. C’est le défi de Marcel Aubut et de ses collaborateurs.