Assis dans son vieux Jeep en ce bel après-midi de juillet, PIERRE BOUCHARD me fait faire le tour du propriétaire à sa ferme de Verchères.
Je savais que mon ami Pierre possédait une mine d’or le long
du grand fleuve, mais je ne savais pas que c’était aussi beau et aussi vaste. Des champs de soya et de maïs à perte de vue et cultivés avec amour par Butch et ses trois fidèles employés.
«Lorsque j’ai terminé ma carrière à Washington, j’ai décidé de prendre tout mon argent pour acheter des terres. Ce fut la meilleure décision de toute ma vie, dit-il. Je suis fier de ce que nous avons accompli durant les 40 dernières années».
En voyant tout cela, BEN HOGAN lui même aurait dit: «The secret is in the dirt!»
Fils de l’ancien capitaine des Glorieux, PIERRE BOUCHARD
est un homme fier, intelligent, drôle et bon. Bon comme du bonbon. Je suis content de le compter parmi mes amis. J’aimerais seulement avoir son calme et sa patience. Rien ne semble l’énerver. Il possède aussi le sens de l’humour de ses parents.
Émile (Butch) Bouchard, ex-coéquipier du Rocket, et son fils Pierre ont aidé le Canadien à gagner 9 coupes Stanley. Un exploit remarquable. Quatre coupes pour le paternel et cinq pour fiston.
J’ai bien connu Émile au salon des Anciens Canadiens et à
son steak-house du boulevard de Maisonneuve. Il avait une excellente mémoire et m’a raconté plein d’histoires et d’anecdotes sur les équipes des années 1940 et 1950. Il a été le premier joueur à tenir tête à la direction du CH et à se lancer en affaires. À l’époque, on ne voulait pas que les joueurs fassent de l’argent en-dehors du hockey. On voulait les contrôler à 100%.
AVEC SEULEMENT DEUX MILLIONS
Pierre Bouchard est à la retraite depuis 40 ans, mais son nom
reste associé au CH pour le reste de ses jours. Il souffre de voir son ancien club traverser une des pires périodes de son histoire, mais garde espoir de voir la nouvelle direction poser les bons gestes pour rallumer la flamme. Pas facile à faire dans une ligue à 32 équipes.
En roulant à travers champs, il me parle de GUY LAFLEUR,
son ancien voisin à Verchères, de Pointu et de ses tours pendables, de Coco, du grand Serge et de tous les autres. Ils ont eu tant de plaisir ensemble avec une équipe qui, au beau milieu des années 1970, n’a subi que 29 défaites en trois ans!
«Notre masse salariale n’a jamais dépassé les 2 millions de dollars, dit-il. Ça coûterait combien pour avoir un tel club en 2022? Je me souviens que Sam Pollock a laissé partir MARC TARDIF pour sauver 30 000$. Incroyable, mais vrai.
Sam était un homme des années 1940, mais plus rusé que les autres directeurs-gérants de la ligue. Il n’aurait probablement pas autant de succès de nos jours».
Nous avons ensuite quitté la ferme pour aller fêter les 75 ans de notre ami Mimo à Montréal. Quand on commence à avoir des amis aussi âgés, c’est le signal qu’il faut apprécier tout ce qu’on a vécu ainsi que chaque minute qui passe. N’est-ce pas, Monsieur Pierre?
P.S. Je pense encore que Pierre, victime d’un «lucky punch», aurait battu STAN JONATHAN 95 fois sur 100. Il semble penser la même chose.
DOUBLE DÉFAITE DES YANKEES: À la reprise des activités dans le baseball majeur, les ASTROS ont balayé les honneurs du programme double contre les Yankees, l’emportant 3-2 et
7-5 devant près de 40 000 partisans. ALVAREZ, Bregman et McCormick ont frappé la longue balle pour Houston dans le deuxième match. AARON JUDGE a réduit la marge à 2 points avec une claque de 3 points en début de 9e manche, mais RAFAEL MONTERO s’est présenté au monticule pour mettre fin au ralliement. Les Astros ont 61 victoires, seulement 3 de moins que les Yankees.
- BETTS BAT LES GIANTS: Les Dodgers ont marqué 4
points en fin de 8e manche, dont 3 sur le circuit de MOOKIE BETTS, et ils ont amorcé leur série de quatre parties contre les Giants par une victoire de 9-6 devant plus de 53 000 spectateurs à L.A. DARIN RUF avait créé l’égalité avec un grand chelem en début de 7e manche. FREDDIE FREEMAN et EVAN LONGORIA ont aussi frappé la longue balle.
- À Oakland, les Athletics ont blanchi Détroit 5-0 pour diviser les honneurs du double. Circuit de 3 points pour SEAN MURPHY. Les Tigers ont gagné la première partie 7-2. ROBBIE GROSSMAN a produit 3 points et TARIK SKUBAL a réussi 9K. Il n’y avait que 7282 spectateurs au vieux Colisée.
- Les Rangers du Texas ont gagné 8-0 à Miami. ADOLIS GARCIA a produit 3 points pour aider JON GRAY à signer sa 7e victoire.
- Les GIANTS ont embauché le vétéran lanceur TREVOR ROSENTHAL. Le droitier de 32 ans n’a pas lancé depuis 2020. Il touchera 4,5M$.
- MICHEL CAYER, retraité de la SQ, n’a pas oublié
l’époque où il jouait à la balle molle pour le MICHEL TRANSPORT avec l’as lanceur JEAN-MARC LEMAY.
- À LA PHARMACIE: Ghislaine se présente à la pharmacie et dit: «Madame, je voudrais des pastilles pour la gorge. Depuis que Charles est mort, je n’ai plus rien à sucer!»
- PENSÉE DU JOUR: Un bon coach peut changer la partie. Un grand coach peut changer ta vie.
- TOURNOI DE REGROUPEMENT PAR: Le tournoi annuel de REGROUPEMENT PAR aura lieu le 24 août sur le parcours Élite du club GLENDALE. Une grande fête sous la direction de PATRICE FORCIER et ses amis. Pour s’inscrire, on communique avec NICOLE LAPOINTE au 514.990.8392.
- Le BIG BILL de Coaticook a remporté une victoire de 5-3 contre les Expos de Sherbrooke, hier soir, au stade Julien-Morin. En vedette: JÉRÉMIE CHALIFOUR, Alexandre Guay et Xavier Langlois.
- À LA POMPE, tu tiens le pistolet, mais c’est toi qui se fait braquer…
SOUVENIRS, SOUVENIRS: En 2020, MOOKIE BETTS signe un contrat de 12 ans avec les DODGERS. Il touchera la jolie
somme de 325M$… En 2005, les PENGUINS gagnent la loterie SIDNEY CROSBY. Ça leur vaudra 3 conquêtes de la coupe Stanley… En 1981, les FEMMES sont finalement admises dans les TAVERNES du Québec… En 2017, BRYAN ADAMS fait la fête avec 20 000 personnes à RIMOUSKI… En 1997, SAM POLLOCK est nommé directeur administratif des BLUE JAYS… En 2012, BARRY LARKIN, des Reds, fait son entrée au Panthéon du baseball… En 2006, le feu détruit le garage municipal de CAP-
DE-LA-MADELEINE… En 1990, l’Américain GREG LeMOND gagne le TOUR DE FRANCE pour la 3e fois… En 2013, le pape FRANÇOIS visite RIO DE JANEIRO… En 1943, les troupes du GÉNÉRAL PATTON s’emparent de PALERME… En 1934, le gangster JOHN DILLINGER est abattu par des agents du FBI à sortie
d’un cinéma de CHICAGO… Nous ont quittés un 22 juillet: SACHA DISTEL, chanteur; ANDRÉ RUFIANGE, chroniqueur au Journal de Montréal et pour les Joyeux Troubadours; WILLIAM LYON MACKENZIE KING, longtemps PM du Canada; EUGENE RECORD, chanteur américain; ADOLPHE PROULX, évêque de Hull; MICHÈLE LALONDE, poète de dramaturge; JOHN DILLINGER, braqueur de banques; CASSIUS MARCELLUS CLAY, leader anti-esclavagiste.
Recherches: MM. Goulet et Champoux.
ANNIVERSAIRES du 22 juillet
- ROLLAND GODIN, légende du tennis québécois, 90 ans.
- SPARKY LYLE, ex-releveur des Yankees, 78 ans.
- MICHAEL SPINKS, champion boxeur, 66 ans.
- KEVIN FIALA, des Predators, 26 ans.
- GERRY DESJARDINS, ex-gardien des Sabres, 78 ans.
- ÉRIC VILLIARD, as skieur, 52 ans.
- JEAN-MARC DONAHUE, de Sherbrooke, quatre fois 20 ans.
- RON TURCOTTE, célèbre jockey du Nouveau-Brunswick, 81 ans.
- LASSE VIREN, grand nom de l’athlétisme, 73 ans.
- DENYSE JULIEN, championne de badminton, 62 ans.
- CÉLINE GINGRAS, veuve de Toto Gingras.
- EZEKIEL ELLIOTT, joueur étoile des Cowboys de Dallas, 27 ans.
- PATRICK CHARBONNEAU, recruteur des Maple Leafs, 47 ans.
- DAVE STIEB, ex-lanceur des Blue Jays, 65 ans.
- CLAUDE (Suitcase) PRONOVOST, ex-gardien de but, 87 ans.
- CLIFF JOHNSON, ancien des Blue Jays, 75 ans.
- LUC OUELLETTE, trot et amble, 57 ans.
- SERGEI ZUBOV, ex-défenseur à Dallas, 52 ans.
- JOS MARTINO, de St-Léonard, 51 ans.
- JOHN F. CARTAGENA, de St-Lambert, 56 ans.
- DIANE GAUTHIER, de Montréal.
- JASON ROBERTSON, des Stars de Dallas, 23 ans.
- KEYSHAWN JOHNSON, ancien des Jets de N.Y., 50 ans.
- ANDRÉ (Kid) MILLETTE, ancien boxeur de Sorel, 86 ans.
- PHILIPPE PLASSE, de Drummondville, 33 ans.
- SUZANNE McKENNA, de Montréal.
- GILLES DUCEPPE, ancien chef du Bloc Québécois, 75 ans.
- MICHÈLE DIONNE, épouse de Jean Charest.
- ROBERT DEMERS, des JSH, 69 ans.
- MARTIAL ABRAN, de Montréal, 88 ans.