ILE-BIZARD— «Rien ne sert de courir, il faut savoir partir à temps», dit le proverbe.

Comme il m’était impossible d’être au club Royal Montréal avant l’heure du midi, j’ai raté une bonne partie du spectacle parce que les Furyk, DeLaet, Kuchar et McDowell avaient déjà «brulé le terrain» avec une kyrielle de birdies. Ainsi va la vie. Heureusement, les tournois de golf ne se gagnent pas le vendredi et j’aurai tout le week-end pour observer les magiciens de la PGA.

Graham Delaet a été une des vedettes de la deuxième ronde avec une carte de 63.

Après avoir installé mes trucs dans la grande tente qui sert de salle de presse, j’ai passé une couple d’heures sur le terrain et j’en ai profité pour jaser avec plein de gens qui partagent ma passion pour le golf. Voici donc les premiers échos en provenance du Royal Montréal:

• CONSTANT PRIONDOLO, nouveau président de la PGA du Canada, a eu le privilège d’assister au British Open et à l’Omnium des États-Unis durant les dernières semaines. Il a été impressionné par le jeu de MARTIN KAYMER et de RORY McILROY, mais encore plus par la puissance de DUSTIN JOHNSON. «C’est comme lui que je voudrais frapper la balle», dit l’ancien hockeyeur.
• Priondolo rêve du jour où le club de la VALLÉE DU RICHELIEU accueillera l’Omnium canadien, mais on doute que ce parcours soit suffisamment long pour les champions de la PGA.
• DAVE LÉVESQUE a ajouté un 70 à son 73 en première ronde, mais ce n’était pas suffisant pour éviter le couperet. «C’est un autre calibre, a-t-il fini par avouer. Je pense que j’aurais pu faire mieux si j’avais été parfaitement à l’aise». Le golfeur de 40 ans sera à VICTORIAVILLE pour participer au tournoi de la COUPE CANADA, la semaine prochaine.
• Le grand MATT KUCHAR a excellé sur les verts en route vers une ronde de 65. À 11 reprises, il n’a eu besoin que d’un seul coup roulé. Kuchar est un monsieur avec un grand M.
  

  Matt Kuchar: champion golfeur et parfait gentilhomme.

• En expliquant son pointage de 63, JIM FURYK a dit que les conditions de jeu étaient parfaites et les verts très réceptifs. Il y avait seulement le vent pour compliquer lui compliquer la vie.
• GRAHAM DELAET (63) en est un autre qui a brillé sur les verts. Il apprécie les encouragements de la foule et rien ne lui ferait plus plaisir que de gagner ce tournoi. Aucun Canadien n’a gagné ce tournoi depuis PAT FLETCHER en 1954.
• On attend la visite de P.K. SUBBAN, samedi après-midi.
• MIKE WEIR, champion du Masters 2003, s’est classé de justesse pour le week-end avec deux rondes de 70.
• Parmi  ceux qui n’ont pas réussi à se classer, il y a LUKE DONALD, Dustin Johnson, Aaron Baddeley, Chad Campbell, Chris DiMarco, Justin Leonard, Carl Pettersson, Jeff Maggert, Stuart Appleby, John Daly, David Duval, Stephen Ames, Camilo Villegas et le «vieux» MARK CALCAVECCHIA.
• ROGER LEGAULT, le long cogneur du club Venise, et MICHEL SAINT-LAURENT, le Tiger de Puerto Vallarta, se partagent la présentation des joueurs au premier tertre de départ. Ils ont apprécié la gentillesse de MATT KUCHAR, Jim Furyk et Graham DeLaet.
• JEAN MORIN, du club Les Légendes à Saint-Luc, a assisté au tournoi avec le vétéran HENRI CHÂTELAIN (Les Ruisseaux). Jean s’amuse (sans prétention) à collectionner les Ferraris. Il en a six dans son garage.
• CARL PETTERSSON était furieux après avoir commis un double-bogey très coûteux au 18e. Plusieurs autres joueurs ont connu des ennuis sur cette normale 4 très exigeante.
• TAYLOR PENDRITH, un golfeur de l’Ontario, a frappé huit bombes de plus de 300 verges en ronde initiale.
• BRAD FRITSCH, d’Ottawa, a évité le couperet avec un long roulé pour le birdie au 18e.
• Le tout petit BILL WALSH n’a pu faire mieux que «plus 7». Son père a déjà été l’adjoint de JACK BISSEGER à Val-Morin.
• CHANTAL GILBERT, de Magog, était folle de joie après avoir obtenu l’autographe de Jim Furyk.