Les anniversaires du mardi 17 avril

En passant

  • BORJE SALMING, ex-défenseur étoile des Maple Leafs, 61 ans.
  • PHIL GIROUX, ex-champion de la PGA du Québec, 76 ans.
  • BRAD BOYES, des Sabres de Buffalo, 30 ans.
  • ERIC BREWER, du Lightning de Tampa Bay, 33 ans.
  • ROBERT CREVIER, pionnier de la Ligue Dépression, 79 ans.
  • KEN DANEYKO, ex-défenseur des Devils, 48 ans.
  • DARY LAFLAMME, président de Boscus, 59 ans.
  • JIMMY MANN, ancien des Castors de Sherbrooke et des Jets de Winnipeg, 53 ans.
  • SKIP DION, as golfeur de Sherbrooke, 66 ans.
  • CHUCK KOBASEW, des Bruins de Boston, 30 ans.
  • PENNY et VICKY VILAGOS, ex-championnes de nage synchro, 49 ans.
  • TOM RUNNELS, ex-gérant des Expos, 57 ans.
  • PAT HARRINGTON, soccer, 47 ans.
  • PETER McLEOD, humoriste, 43 ans.
  • GENTLEMAN JIM KELLY, ancien lutteur, 82 ans.
  • MICHÈLE GENDRON, de Sports-Québec.
  • BOOMER ESIASON, ex-vedette des Bengals de Cincinnati, 51 ans.
  • MARQUIS GRISSOM ex-voltigeur des Expos, 45 ans.
  • DENNIS HEXTALL, ancien des Red Wings, 69 ans.
  • ANDRÉ BLAIS, ex-adepte du kick-boxing, 44 ans.
  • SOLLY HEMUS, ancien boxeur, 89 ans.
  • LÉON McNICOLL, retraité de Domtar-Windsor, quatre fois 20 ans.
  • RÉAL FORCIER, des JSH, 79 ans.

La fricassée du lundi

En passant

  • Ceux qui ont choisi les PENGUINS pour faire longue route au printemps peuvent aller se rhabiller, moi le premier. Rarement a-t-on vu un si bonne équipe s’éffondrer de la sorte. Les Penguins sont tombés dans le panneau. Ils jouent le jeu des FLYERS depuis le début de la série. SIDNEY CROSBY n’est pas plus fin que les autres et MARC-ANDRÉ FLEURY connaît une mauvaise passe à un très mauvais moment.
  • Le GONG SHOW est de retour dans la Ligue nationale depuis le début des séries. Les exemples sont nombreux (Hagelin, Carkner, Burns…) et ce n’est pas  très édifiant.

    gilles Tremblay

    Gilles Tremblay a été notre premier «journaliste» et un formidable compagnon de voyage à l'époque de La Soirée du Hockey.

  • Quand on pense que le Canadien aurait pu repêcher CLAUDE GIROUX à la place de David Fischer en 2006, ça donne la nausée. Fischer est un défenseur dont on n’a plus jamais entendu parler par la suite tandis que Giroux est devenue une pièce maîtresse chez les Flyers. En plus d’avoir beaucoup de talent, il est un travailleur infatiguable. Dimanche, il a réussi un tour du chapeau à la GORDIE HOWE: un but, une passe et un combat de boxe (contre Crosby).
  • Il y a 30 ans cette semaine, DALE HUNTER marquait en prolongation pour éliminer le Canadien. C’était le début d’un rivalité extraordinaire, souventes fois exagérée.
  • Ça me désole de voir GILLES TREMBLAY vieillir de la sorte. En plus d’avoir été un excellent ailier gauche, Gilles a été notre premier «joueurnaliste» et un formidable compagnon de voyage. Je me joins à tous les Québécois pour lui souhaiter bon courage face à la maladie.
  • Les Predators de NASHVILLE ne sont pas excitants à voir jouer, mais ils peuvent causer des surprises avec un gardien de but du calibre de PEKKA RINNE.
  • JEAN-PAUL CHARTRAND, le dinosaure de RDS: «Butch Bouchard n’était pas du genre à commencer les bagarres, mais il savait comment les finir!»
  • DENIS CASAVANT fait de l’excellent boulot comme descripteur à RDS. Il est aussi bon au hockey qu’au baseball ou au football. Un vrai pro.
  • ROLLAND GODIN, un grand nom du tennis québécois, a passé un bel hiver sous les palmiers avec sa douce moitié. Ils étaient les invités de leur fils ÉRIC, pro de tennis au Woodfield Country Club de Boca Raton.
  • ÉMILE (Butch) BOUCHARD est mort 100 ans, jour pour jour, après le naufrage du TITANIC. Son décès survient aussi deux semaines avant son 65e anniversaire de mariage. Les funérailles auront lieu samedi (11h.) en la cathédrale Saint-Antoine-de-Padoue à LONGUEUIL.
  • RONALD COREY verrait très bien PATRICK ROY derrière le banc du Canadien. «Patrick est un gagnant», a-t-il déclaré lors de son récent passage à Trois-Rivières. L’ex-président du Canadien pense aussi que GEOFF MOLSON a agi sagement en faisant appel à un homme de hockey de la trempe de SERGE SAVARD. On se souviendra que Corey a pris la décision la plus difficile de sa vie le jour où il a congédié Savard. C’était à l’automne 1995.

    Ronald Corey

    Ronald Corey verrait très bien Patrick Roy derrière le banc du Canadien.

  • CLAUDE RAYMOND et sa belle Rita sont de retour à Saint-Jean après avoir passé une couple de mois au soleil dans la région de COCOA BEACH.
  • Les MARQUIS DE JONQUIÈRE sont les nouveaux Flyers de la Ligue nord-américaine. Ils sont gros et il adorent le brasse-camarade.
  • Le dialogue de sourds entre NOS ÉTUDIANTS et le gouvernement Charest est triste à voir. Ça me rappelle un certain lock-out!
  • MICHEL CHAMPAGNE, retraité de Domtar et ancien joueur des Papetiers de Windsor, est un fan du joueur de centre EVGENI MALKIN, du moins avant le début de la série contre les Flyers. Malkin serait son premier choix pour bâtir une nouvelle équipe, avant Sidney Crosby.
  • ROBERT CADIEUX, chef de pupitre à la retraite, souhaite de tout coeur que la future direction du Canadien se tourne davantage vers le talent québécois même s’il est plus rare qu’avant.
  • Réponse au QUIZ de la semaine: l’ailier gauche DOUG MOHNS, ancien joueur des Bruins de Boston, a succédé à Ted Lindsay et à Ab McDonald comme membre de la «Scooter Line» chez les Blackhawks de Chicago. Mohns a évolu au sein de ce trio de 1964 à 1969.

LE MOT D’HUMOUR

Les pharmacies ne sont rien de moins que des confiseries pour personnes âgées.

Les anniversaires du lundi 16 avril

En passant

  • BILL BELICHICK, entraîneur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, 60 ans.
  • JIM LONBORG, ex-lanceur étoile des Red Sox, 69 ans.
  • KAREEM ABDUL-JABBAR, ex-vedette des Lakers, 65 ans.
  • KYLE OKPOSO, des Islanders, 24 ans.
  • VIC THÉRIAULT, ex-promoteur de kick-boxing, 56 ans.
  • MATTHIEU PROULX, ancien joueur des Alouettes, 31 ans.
  • CONCHITA MARTINEZ, tennis, 40 ans.
  • GARRY GALLEY, ancien des Kings de Los Angeles, 49 ans.
  • ALDO DiCHIARO, ancien arbitre, 82 ans.
  • ISABELLE C. BELLIVEAU, de Saint-Jérôme, 24 ans.
  • FRANCIS OUELLETTE, ex-gardien de but de la LHJMQ, 42 ans.
  • MAX BRADETTE, trot et amble.
  • JOHANNE GUERTIN, des JSH.
  • OTMANE IBRIR et MODESTE MUKAMUSANA, soccer.

Butch et le Rocket se sont battus pour 500$

«La mort de papa n’est pas une grande surprise. Toutefois, il n’est pas mort à la suite d’une longue maladie comme on l’a laissé entendre. Je dirai plutôt qu’il est mort à la suite d’une très longue vie», déclarait Pierre Bouchard, quelques heures après le décès de son père.

«Il s’est cassé une hanche il y a trois ans et il avait besoin de soins particuliers. Il vivait donc seul dans une résidence pour personnes âgées sur la Rive-Sud, mais il a été conscient jusqu’à la fin. Il regardait la télévision et lisait ses journaux pour avoir toutes les nouvelles».

Pierre et Butch Bouchard

Pierre Bouchard en compagnie de son illustre papa. Ils ont tous les deux porté fièrement les couleurs du Canadien. Ensemble, ils ont gagné neuf coupes Stanley.

Émile «Butch» Bouchard était le plus vieux capitaine du Canadien encore vivant. Des joueurs de son époque, il ne reste plus qu’Elmer Lach, fêté en même temps que lui lors des cérémonies du 100e anniversaire, et Bob Fillion, un ancien ailier droit qui fréquente souvent le salon des Anciens Canadiens.

On pense aussi à  Milt Schmidt, un ancien joueur étoile des Bruins qui vit toujours dans la région de Boston.

LES ÉTUDES D’ABORD

Pierre Bouchard a vu jouer son célèbre papa au début des années 1950, mais il était alors trop jeune pour s’en rappeler.

«J’allais souvent dans le vestiaire avec lui, précise-t-il. Tous les joueurs du Canadien étaient mes idoles, même Callum McKay! C’est évident que papa a été pour moi une source d’inspiration même s’il ne m’a jamais poussé à devenir joueur de hockey.

«Il insistait beaucoup sur les études, sans doute parce qu’il n’avait pas eu la chance de fréquenter l’école très longtemps. C’est ainsi que je me suis retrouvé au Collège Laval où j’ai commencé à jouer au hockey sous les ordres de Roland Bleau. Nous avions une très bonne équipe junior B. Tellement que quatre de nos joueurs (Marc Tardif, Pierre Jarry, Jean-Guy Lagacé et moi-même) ont fini par jouer dans la Ligue nationale».

Gros Pierre a ensuite porté les couleurs du National Junior et il a joué pour le Canadien Junior pendant deux ans avant d’être réclamé par le grand club. Il a plus tard connu une belle carrière avec le Tricolore et il a participé à cinq conquêtes de la coupe Stanley sous la gouverne d’Al MacNeil et de l’unique William (Scotty) Bowman.

LA GRÈVE AVEC LE ROCKET

Parfaitement conscient du fait que le hockey était un business et qu’il devait préparer son après-carrière, Butch Bouchard a ouvert un restaurant sur le boulevard de Maisonneuve en 1948. L’aventure a duré 32 ans.

«À sa façon, papa a été avant-gardiste, note Pierre Bouchard. Il s’est blessé sérieusement à un genou en 1948 et ça l’a incité à se lancer en affaires. Peut-être que ça ne faisait pas l’affaire des dirigeants du Canadien, mais il a tenu son bout. Il a vendu son auto, il a emprunté de l’argent et il a foncé.

«Si je me souviens bien, son plus gros salaire avec le Canadien a été de 15 000$. Une fois, il a fait la grève durant quelques heures avec Maurice Richard pour obtenir une augmentation de salaire de 500 dollars. Ils ont dû se battre avec Tom Gorman et avec le sénateur Donat Raymond avant d’obtenir gain de cause. Les joueurs étaient alors à la merci des propriétaires.

«Après sa dernière saison avec le Canadien, papa est allé voir Frank Selke pour obtenir son boni de 1000$. Ce dernier lui a répondu que l’équipe venait de connaître une excellente saison, mais pas lui! Mon père a donc quitté l’équipe en mauvais termes. Il est resté partisan du Canadien jusqu’à sa mort, mais il ne portait pas M. Selke dans son coeur».

LA DÉCHIRURE

En 1978, quelques mois après avoir perdu son fameux combat contre Stan Jonathan au Garden de Boston, Pierre Bouchard a été laissé sans protection par le Canadien et il a été réclamé par les Capitals de Washington où il a terminé sa carrière dans la LNH.

«J’ai failli être échangé aux Kings de Los Angeles en compagnie de Murray Wilson, mais ça n’a pas marché et j’ai finalement été réclamé par les Capitals, précise-t-il. Ce que je n’ai pas aimé dans cette histoire, c’est qu’on ait manqué de respect à mon endroit. Si on m’avait fait venir dans le bureau pour m’expliquer la situation, j’aurais compris. Il y a eu un gros manque de communications dans cette affaire».

Son père en a voulu à la direction du Canadien. Il y a même eu un froid entre lui et Jean Béliveau, alors vice-président du club. Toutefois, le temps arrange les choses et Butch a toujours eu le plus grand respect pour celui qui allait suivre ses traces dans le rôle de capitaine.