Les anniversaires du lundi 9 avril

En passant

  • JACQUES VILLENEUVE, ex-champion mondial de Formule Un, 41 ans.
  • JIM ROBERTS, ancien du Canadien et des Blues, 72 ans.
  • SERGE THIVIERGE, champion golfeur, 56 ans.
  • RICK TOCCHET, ancien des Flyers, 48 ans.
  • NATE COLBERT, ex-voltigeur des Padres, 67 ans.
  • CHUCK LEFLEY, ancien du Tricolore, 62 ans.
  • DANIEL DORÉ, ancien des Nordiques, 42 ans.
  • BRIAN ELLIOTT, des Blues de Saint-Louis, 27 ans.
  • HUGH HEFNER, Monsieur Playboy, 86 ans.
  • MICHEL PARIZEAU, ancien des Nordiques, 64 ans.
  • NORMAND AINSLIE, retraité de Guillevin International, 73 ans.
  • HAL MORRIS, ancien des Reds de Cincinnati, 47 ans.
  • MARC-HUGO DUPRÉ, animateur de radio du Bas-Saint-Laurent.
  • ALEX PONIKAROVSKY, des Kings de Los Angeles, 32 ans.
  • GASTON LEBLANC Jr., notaire de Windsor, 25 ans.
  • HENRI HERBINIA, sportif de l’Outaouais.
  • KIRK McCASKILL, ex-lanceur des White Sox, 51 ans.
  • MICHELINE HOULE, épouse de Réjean Houle.
  • MARCEL (Lefty) PÉPIN, ancien de la Ligue Snowdon, 87 ans.
  • MICHEL BRIEN, de Montréal.
  • JEAN-PAUL BELMONDO, acteur français, 79 ans.
  • ROBERT LEGAULT, des JSH.

Bubba Watson gagne le Masters en prolongation

AUGUSTA, Georgie— Une erreur magistrale de Phil Mickelson au quatrième trou a ouvert la porte aux autres finalistes et c’est finalement l’imprévisible Bubba Watson qui a gagné le 76e tournoi des Maîtres.

Affichant le style et la fougue qu’on lui connaît, Watson a vaincu le Sud-Africain Louis Oosthuizen au deuxième trou de prolongation. Fou de joie et pleurant à chaudes larmes, il a embrassé tous ses proches sur le vert du 11e trou avant de remonter au chalet pour recevoir le veston vert.

«C’est le plus beau jour de ma vie, a dit Watson dans le Butler Cabin. Dans mes rêves les plus fous, je n’ai jamais cru que je pouvais gagner le Masters».

bubba watson

Bubba Watson a réalisé le rêve de sa vie en gagnant le Masters en prolongation devant Louis Oosthuizen.

Il est bon de signaler que Bubba n’est pas un champion comme les autres. Plus long frappeur de la PGA, il n’a jamais pris de leçons et il se fie à son talent naturel pour gagner sa vie parmi les stars du golf.

Il est le troisième golfeur gaucher à triompher à Augusta depuis 2003. Phil Mickelson (trois fois) et Mike Weir l’ont précédé dans le cercle des vainqueurs.

Bon perdant, Louis Oosthuizen a déclaré: «J’ai eu une très belle journée. J’avais la victoire au bout du bâton au premier trou supplémentaire, mais la balle a refusé de tomber. J’ai bien joué et je n’ai rien à me reprocher. Chapeau à Bubba. Il a réussi un coup incroyable au dernier trou».

Capable du meilleur comme du pire, Mickelson était bien placé pour remporter son quatrième titre à Augusta quand il a poussé son coup de départ à la gauche du vert sur cette normale 3 très difficile. La balle a ricoché contre la rampe métallique qui protège les spectateurs et elle a dévié dans un sous-bois. Il a tenté tant bien que mal de se sortir de ce bourbier, mais il lui a fallu quatre coups pour atteindre le vert et il a finalement commis un triple-bogey dont il se souviendra jusqu’à sa mort.

C’était son deuxième triple-bogey de la semaine. Jeudi, il a commis une erreur semblable au 10e trou et il a dû travailler d’arrache-pied pour jouer 74. On peut donc affirmer qu’il s’est battu lui-même avec deux erreurs impardonnables. Il lui faudra maintenant attendre à l’an prochain pour avoir la chance d’égaler Arnold Palmer et Tiger Woods, quatre fois champions à Augusta.

«J’ai joué de malchance au 4e trou, a dit Mickelson devant la caméra. Je visais le côté gauche du vert, mais ma balle a ricoché contre les estrades et je me suis retrouvé en fâcheuse position. Je savais qu’il me fallait jouer 10 sous la normale pour l’emporter. J’ai fait de mon mieux par la suite, mais je n’ai pas été capable de rejoindre les meneurs».

Il aurait fallu que Mickelson soit aussi brillant que la veille. Il avait alors joué 30 sur le deuxième neuf pour s’approcher à un coup de la tête. Ce n’est pas tous les jours fête!

SOUS LES GRANDS PINS

  • L’albatros réussi par LOUIS OOSTHUIZEN en début de ronde était le premier de l’histoire du Masters au 2e trou. BRUCE DEVLIN en a réussi un au 8e trou en 1967. JEFF MAGGERT a réalisé l’exploit au 13e trou en 1993. Finalement, GENE SARAZEN a réussi le premier exploit du genre au 15e trou en 1935. Le lendemain, il a battu Craig Wood par cinq coups dans une prolongation de 36 trous pour enlever la victoire.
  • Oosthuizen a réussi son exploit avec un fer 4 sur une distance de 253 verges. Le genre de coup à faire rêver tous les golfeurs.
  • Dans une cause perdue, le vétéran BO VAN PELT a joué 30 sur le dernier neuf. Il a d’abord calé un aigle au 13e, puis il est revenu à la charge avec un TROU D’UN COUP au 16e. Sa ronde de 64 lui a permis de toucher une bien meilleure bourse.
  • ADAM SCOTT, deuxième l’an passé, a également réussi un trou d’un coup au 16e. Sa ronde de 66 lui a permis de finir le tournoi à «moins 4».
  • TIGER WOODS a joué une dernière ronde de 74 pour un total de 293. C’était la première fois depuis 1995 qu’il affichait un pointage aussi élevé. À l’époque, il était champion amateur des Etats-Unis et n’avait pas encore fêté ses 20 ans. Tiger n’a réussi que neuf birdies durant toute la semaine et il a commis 14 bogeys. Qui aurait pu prédire une telle chose?
  • Le jeune RORY McILROY a ajouté un 76 à son 77 de la veille et il a terminé loin des meneurs avec un total de 293. Une semaine à oublier pour le kid d’Irlande du Nord.
  • PHIL MICKELSON a retranché 64 coups à la normale au 13e trou depuis qu’il participe au Masters.
  • DIANE DUPONT-HÉBERT, nouvelle présidente de Golf-Canada, a été invitée à assister à la remise du trophée au vainqueur.
  • Le très coloré IAN POULTER, un de mes favoris, portait des souliers jaune serin. Les mitaines de ses bâtons avaient la même couleur.

N.B. Ces reportages en direct d’Augusta ont été rendus possibles grâce à la générosité de: PORTES & FENÊTRES CONCERTO, Granite Lacroix de Laval, Transport Alexcalibur, Barwood-Pilon et Les Anciens de la Ligue Dépression. Merci beaucoup.

Tiger et Sergio font jaser

AUGUSTA, Georgie— Les déboires de Tiger Woods cette semaine et le rendement décevant de Sergio Garcia dans les tournois majeurs étaient le sujet de discussion quelques heures avant la ronde finale du 76e tournoi des Maîtres.

Tiger Woods

Tiger Woods: plus de bogeys que de birdies après 54 trous.

On s’explique mal que Woods ait connu tant d’ennuis, deux semaines après avoir gagné le tournoi de Bay Hill. Il respirait la confiance en arrivant à Augusta, mais il n’a jamais réussi à se mettre en marche. Avant la ronde finale, il totalisait plus de bogeys (10) que de birdies (7) et il n’avait retranché qu’un seul coup à la normale sur les pars 5.

Il fut un temps où il s’imposait tellement sur les normales 5 qu’il avait un net avantage sur ses adversaires.

Lors de sa dernière victoire ici en 2005, il a réussi sept oiselets en l’espace de 10 trous. C’était à l’époque où il dominait tout le monde, ce qui n’est visiblement plus le cas aujourd’hui.

«J’éprouve certains problèmes avec mon élan. C’est l’accumulation d’une foule de petites choses qui font que je me retrouve aussi loin de la tête», dit Tiger, peu bavard dans les circonstances.

L’ex-numéro un mondial s’est excusé pour avoir donné un coup de pied à son fer 9  après avoir expédié sa balle dans une fosse de sable vendredi après-midi. Il a expliqué qu’il était frustré, mais qu’il n’aurait pas dû agir de la sorte. Le vétéran journaliste Dan Jenkins en a fait une blague en disant: «Ce coup de pied de Tiger a été son meilleur contact cette semaine!»

Il serait étonnant que les déboires de Tiger soient dûs seulement à sa technique ou aux changements qu’il a apportés à son élan. Il semble évident qu’il n’a plus cette belle assurance qui en faisait le meilleur golfeur de la planète. Il y a des doutes dans sa tête quand il s’installe pour effectuer un coup roulé de quatre ou cinq pieds. Il y en a plusieurs qui croient qu’il ne redeviendra jamais le champion qu’il était entre 1997 et 2008. Time will tell!

PAS ASSEZ BON

Après avoir joué 75 en troisième ronde, Sergio Garcia était inconsolable. À 32 ans, il semble avoir perdu tout espoir de gagner un tournoi majeur.

«Je ne suis pas assez bon. Je n’ai pas ce qu’il faut pour y arriver, a-t-il confié à des journalistes espagnols. Je viens ici depuis 13 ans et j’en suis venu que je ne peux viser plus que la deuxième ou la troisième place. C’est la même chose dans les autres tournois majeurs».

Son meilleur résultat à Augusta est une égalité en quatrième place, en 2004.

Au début des années 2000, El Nino était considéré comme le dauphin de Seve Ballesteros et de Jose Maria Olazabal. On le voyait aussi comme le plus sérieux rival de Tiger Woods. Il a très bien fait dans les matchs de la coupe Ryder, mais il n’a jamais réussi à s’imposer dans les tournois majeurs.

En 2007, il avait la victoire au bout du bâton à Carnoustie, mais il a raté son roulé d’une dizaine de pieds avant de s’incliner devant Padraig Harrington en prolongation. Il faut croire qu’il n’a jamais réussi à s’en remettre.

SOUS LES GRANDS PINS

  • Le Suédois PETER HANSON, meneur après 54 trous, rêvait de devenir un joueur de tennis professionnel, mais il n’était pas assez bon pour réussir dans cette discipline. Vers l’âge de 14 ou 15 ans, il a quitté le tennis pour se tourner vers le golf. Père de deux enfants, il s’est installé dans la région d’Orlando avec sa famille.
  • Jamais un Suédois n’a gagné un tournoi majeur, mais ANNIKA SORENSTAM a longtemps été la reine de la LPGA.
  • C’est la 17e fois que la finale est présenté le dimanche de Pâques.
  • PADRAIG HARRINGTON: «Je n’ai rien à prouver cette semaine. J’ai déjà gagné trois tournois majeurs et j’en gagnerai d’autres».

LE MOT D’HUMOUR

Le collègue Réal Labbé: «Si le maire Labeaume était ici à Augusta, il dirait sûrement: «Ça nous prend un tournoi de même à Québec!»

N.B. Ces reportages en direct d’Augusta sont rendus possibles grâce à la générosité de: BARWOOD-PILON, Transport Alexcalibur, Granite Lacroix de Laval, Portes & Fenêtres Concerto et Les Anciens de la Ligue Dépression.