- DOUG GILMOUR, ancien joueur du Canadien et des Maple Leafs, 50 ans.
- KEN HODGE, ancien joueur des Bruins, 69 ans.
- BRIAN HAYWARD, ex-gardien de but du Canadien, 53 ans.
- RENÉ CORBET, ancien joueur des Nordiques, 40 ans.
- CLAY KIRBY, ex-lanceur des Expos, 65 ans.
- BOB FISHER, photographe du Canadien, 69 an.
- DENYS ARCAND, réalisateur de films, 72 ans.
- SONIA DENONCOURT, arbitre de soccer, 49 ans.
- MAURICE SAINT-JACQUES, ex-hockeyeur de Rouyn-Noranda, 65 ans.
- MARIO LESSARD, ex-gardien de but des Kings, 59 ans.
- GILLES ROUSSEAU, ancien pro au club Granby-St-Paul, 75 ans.
- CARLOS DELGADO, ancien des Mets et des Blue Jays, 41 ans.
- NICKOLAS MORIN-SOUCY, football, 29 ans.
- AARON SELE, ex-lanceur des Mariners, 43 ans.
- MICHEL CÔTÉ, comédien, 63 ans.
- MICHEL DAIGNEAULT, ex-champion patineur de vitesse, 47 ans.
- RICHARD B. LAVALLÉE, sportif de Montréal, 54 ans.
- ROBERT REICHEL, ancien des Coyotes, 42 ans.
- DICK DRAGO, ex-lanceur des Red Sox, 68 ans.
- MICHEL TREMBLAY, écrivain québécois de grand talent, 71 ans.
- ROBERT CHARLEBOIS, chanteur, 69 ans.
- GREG MILLEN, ex-gardien des Blues, 56 ans.
- GLEN METROPOLIT, ancien joueur du Canadien, 39 ans.
- ALEJANDRO PENA, ex-lanceur des Braves, 54 ans.
- MIKE STANLEY, ancien des Red Sox, 50 ans.
- MICHEL LAMY, ancien joueur des Alouettes, 46 ans.
- CHARLES DeMELO, des JSH.
- MICHAEL TUCKER, ancien des Braves, 42 ans.
Archives annuelles : 2013
Talbot et son ami Scotty
Au début des années 1950, Jean-Guy Talbot a atteint accidentellement Scotty Bowman à la tête avec son bâton lors d’un match présenté au Forum de Montréal.
Talbot jouait alors pour les Reds de Trois-Rivières tandis que Scotty portait les couleurs du Canadien Junior. Le coup a été si violent qu’on a dû insérer une plaque de métal dans la tête de Bowman, ce qui a mis fin à ses espoirs (très minimes) de faire carrière au hockey.
Après l’opération, Talbot s’est rendu à l’hôpital et Scotty l’a excusé pour son geste accidentel. Toutefois, l’organisation du Canadien a ordonné à Bowman de témoigner contre son adversaire et Talbot a été suspendu pour un an. Quand il est revenu au jeu, il a aidé les Cataractes de Shawinigan à remporter le championnat de la Ligue Senior du Québec, puis il a gradué avec le Canadien où il a gagné sept coupes Stanley en 12 ans.
En 1967, le sort a voulu que Talbot soit échangé aux Blues de Saint-Louis, alors dirigés par un jeune entraîneur du nom de Scotty Bowman. Sachant très bien que Jean-Guy était le boute-en-train du Canadien, il lui a dit: «Fais exactement comme à Montréal. Mets de l’action dans le vestiaire».
Talbot l’a pris au mot. La première chose qu’il a faite a été de se rendre secrètement dans le bureau de Bowman pour couper ses bas en petits morceaux avec une paire de ciseaux. Scotty n’a pas trop rouspété, mais il lui a suggéré de s’attaquer plutôt aux autres joueurs de l’équipe.
Les Blues formaient alors une équipe d’expansion, ce qui ne les a pas empêchés d’atteindre la finale de la coupe Stanley trois fois de suite avec des vétérans comme Doug Harvey, Jacques Plante, Glenn Hall, les frères Plager, Dickie Moore et Talbot.
Les Blues ont perdu deux fois en finale contre le Canadien avant de subir le même sort contre Boston en 1970. Ils étaient négligés des parieurs, mais ils parvenaient quand même à faire la vie dure à leurs adversaires. C’est là que Bowman a gagné ses galons avant d’être embauché par Sam Pollock pour diriger le Canadien.
«Nous étions traités comme des rois par Sid Salomon, rappelle Talbot. Comme il faisait souvent très chaud dans la vieille patinoire de Saint-Louis, je suis allé le voir pour lui demander de faire installer l’air climatisé dans notre vestiaire, mais pas dans celui du club visiteur. À Noël, il a fait cadeau d’un téléviseur à chaque joueur. À Montréal, on nous donnait une dinde!»
Mon ami Talbot est intarissable et il possède une mémoire d’éléphant. Toujours un plaisir que de le revoir pour discuter de hockey.
L’Express de Québec
- Après 42 ans, GERRY DUPLAIN, membre du club Royal Québec, a décidé de mettre fin au tournoi annuel qui porte son nom. Pendant les 22 premières années, ce tournoi était destiné exclusivement à la section féminine, puis il a été ouvert à tous les membres. L’ami Gerry se démenait corps et âme pour garnir sa table de cadeaux. Comme il dit, à l’âge de 85 ans et deux tiers, il peut se permettre de prendre un peu de repos.
- La bonne forme demeure une priorité pour GERRY DUPLAIN. Il joue encore trois rondes de golf par semaine, presque toujours à pied. Le secret de sa longévité, et ne le dites à personne: il n’a jamais mangé de homard, n’est jamais allé aux danseuses, n’a jamais touché à la poutine et ne possède pas de ligne Internet. Un saint homme que ce Gerry!
- ÉRIC SYLVAIN, directeur général du club de golf ST-MICHEL ,organise le 10e tournoi «Invitation Mixte» le 20 juillet. Le tournoi est ouvert aux meilleurs golfeurs et golfeuses de la région et on limite les inscriptions à 144. En soirée, on remet des cadeaux d’une valeur de plus de 10 000$. On s’informe au 418-884-3672 ou à «www.golfstaint-michel.com».
- Il est encore temps de s’inscrire à l’Omnium MARIE-MICHÈLE GAGNON qui aura lieu le 6 juillet au club LAC-ETCHEMIN. Les profits vont au hockey mineur de cette municipalité, à l’équipe junior de golf, à l’équipe junior de ski alpin du Mont-Orignal et au club de soccer de Sainte-Justine. Marie-Michèle est membre de l’équipe canadienne de ski alpin sur le circuit de la Coupe du Monde. On s’inscrit au 418-625-2711.
(Sources: RÉAL LABBÉ)
L’Abitibi et moi
ROUYN-NORANDA— La première fois que j’ai mis les pieds en Abitibi, c’était à l’automne 1969, il y a bientôt 44 ans. J’étais alors un jeune journaliste assigné à la couverture du Canadien Junior. Mon Dieu que le temps passe!
Gilbert Perreault, qui patinait aussi vite que le vent, était la grande étoile d’une jeune équipe dirigée par Roger Bédard, ancien joueur des Reds de Providence. Même si nous étions en matchs pré-saison, Perreault en avait mis plein la vue aux amateurs de hockey d’Amos et de Rouyn. Je me rappelle aussi qu’un jeune gardien de but du nom de Michel Dion tentait de se tailler une place au sein du club. Il a plus tard porté les couleurs des Nordiques dans l’Association mondiale, puis il a disparu dans la brume.
Après le match à Rouyn (plusieurs années avant la fusion avec Noranda), je me suis retrouvé à la résidence de Gilles Laperrière avec Roger Bédard et Norm Connelly, alors agent Labatt en Abitibi. Les trois hommes sont vite devenus des amis pour la vie. Chaque fois que je retourne en Abitibi, je pense à cette soirée chez le grand Lap.

Gilles Laperrière (à gauche) a longtemps été Monsieur Hockey à Rouyn-Noranda. Il pose ici avec son grand ami Norm Connelly, de Kirkland Lake.
Gilles Laperrière, qui fêtera bientôt ses 80 ans, a longtemps été «Monsieur Hockey» à Rouyn-Noranda. En plus de superviser les patinoires de la ville et les ligues de toutes sortes, il était le lien direct entre le Canadien de Montréal et les patineurs du Nord-Ouest. Ex-défenseur des Citadelles de Québec, il connaissait bien Sam Pollock, Scotty Bowman, Claude Ruel et le Prof Caron. C’est ainsi qu’il a aidé plusieurs jeunes à faire carrière au hockey, dont Réjean Houle, les frères Bordeleau, Pierre Turgeon, Éric Desjardins et Stéphane Matteau.
Histoire d’amour
Avec son ami Pit Laflamme, le grand Lap aussi fondé l’École de hockey du Nord-Ouest, un camp d’été qui a connu un immense succès grâce à l’implication de nombreux joueurs de la Ligue nationale. C’est à cette époque que s’est développée mon histoire d’amour avec l’Abitibi, tant et si bien que j’en suis venu à signer une chronique pour l’hebdomadaire régional à la demande du regretté Jacques Bibeau, le même homme qui a procédé à la fusion des villes de Rouyn et de Noranda.
Je pourrais vous parler de la capitale du cuivre pendant des heures et des heures. Je suis chez-moi ici. Sans doute parce que j’y ai tissé des amitiés sincères avec des gens chaleureux et de fidèles lecteurs.
C’est ici que l’hôtelier Gilles Coutu et l’ancien sénateur Normand Grimard m’ont enseigné la chanson du chauffeur de taxi, qu’on a célébré le 500e but de Pierre Turgeon, joué au hockey dans la taverne de Ghislain Beaulieu, fait la pêche sur le lac Kanasuta, mangé de la poutine chez Morasse à 3h. du matin et bien d’autres choses encore.
Je profite de cette bréve chronique pour saluer Ghislain Beaulieu, Gerry Piette, la famille Coutu, André Renaud, Michel Lemire, Yvan Héroux, Wallace Bradley, Jean-Luc Racicot, Louis-Charles Bélanger, Jean-Guy Rivard, Norm Connelly, Réjean Houle et Bernard Duchesneau, ainsi que tous ceux et celles qui m’ont fait aimer ce coin de pays. Sans oublier Pit et le grand Lap, évidemment!