- LOU FONTINATO, ex-défenseur du Canadien et des Rangers, 81 ans.
- TONY OLIVA, ex-vedette des Twins du Minnesota, 73 ans.
- STEVE SAX, ancien joueur des Dodgers, 53 ans.
- PIERRE LALONDE, chanteur de charme et grand amateur de golf, 72 ans.
- JOHN BROPHY, ex-entraîneur des Maple Leafs, 80 ans.
- FRANÇOIS CARIGNAN, de Radio-Canada, 62 ans.
- BOB DION, as golfeur de Drummondville, 55 ans.
- INGE HAMMARSTROM, ex-défenseur des Leafs, 65 ans.
- BILL BRAZEAU, journaliste de la Rive-Sud, 67 ans.
- CAMILIO PASCUAL, ex-lanceur des White Sox, 82 ans.
- JOHN NABER, ex-nageur olympique, 57 ans.
- RICHARD LIBOIRON, professeur au Cegep Bois-de-Boulogne, 62 ans.
- ROGER RICARD, du club de golf Cowansville, 67 ans.
- FLEUR-ANGE BOULANGER, ex-réceptionniste au Journal de Montréal.
- JEAN VAUTIER, des Élites de Montréal, 60 ans.
- ANDREW PHILLIPS, du club de golf Elm Ridge, 64 ans.
- CHUCK LEFLEY, ancien joueur du Canadien, 63 ans.
- RAYMOND RICHARD, ex-gardien de but à Rosemont, 75 ans.
- RICHARD B. LAVOIE, ancien joueur des Maroons de Lachine, 65 ans.
- NORMAND LAVIGNE, Éric Simard et André Potvin, des JSH.
- MARIE ROSSY, ex-partisane des Chiefs de Laval, 33 ans.
- MALCOLM CORCORAN, sportif de l’Outaouais.
- MAMAN DION, mère de Céline Dion.
Archives annuelles : 2013
Décès d’Earl Weaver + Échos du week-end
En passant
Earl Weaver, meilleur gérant de l’histoire des Orioles de Baltimore, est mort dans la nuit de vendredi à samedi alors qu’il participait à une croisière dans la Caraïbes avec son épouse Marianna. Il avait 82 ans.
Weaver a joué dans l’organisation des Cards de Saint-Louis pendant 13 ans, mais il n’avait pas assez de talent au bâton pour atteindre les ligues majeures. Il est cependant devenu un des meilleurs gérants de sa génération. Il connaissait son baseball sur le bout des doigts et il savait tous les trucs pour remporter la victoire. Honnêtement, il faut aussi ajouter qu’il a dirigé de grands athlètes comme Brooks Robinson, Boog Powell, Paul Blair, Mark Belanger, Jim Palmer, Dave McNally, Mike Cuellar et Mike Flanagan.
Je l’ai interviewé une fois pendant le camp d’entraînement des Expos à Daytona Beach et je l’ai trouvé absolument charmant. Dans le feu de l’action, il devenait un autre homme et ne se gênait pas pour engueuler les arbitres lorsqu’ils rendaient une décision qui ne faisait pas son affaire. Il a été expulsé du match plus de 90 fois durant sa carrière.
Natif de Saint-Louis, Weaver portait le numéro 4 et fumait comme une cheminée. Il a connu ses plus grands succès entre 1969 et 1979. Il a alors conduit son équipe à six saisons de 100 victoires et à quatre championnats de la Ligue américaine. Sa fiche est de 1-3 en Série mondiale parce qu’il a été battu deux fois en sept matchs par les Pirates de Pittsburgh (1971 et 1979).
En apprenant le décès de son ancien patron, Davey Johnson a déclaré: «Earl jappait fort, mais il n’était pas tellement dangereux. Il fallait apprendre à le connaître. Il était très intelligent et il utilisait tous les trucs pour battre l’adversaire. Avec le temps, on en venait à le prendre pour notre père».
Jim Palmer, avec qui il a eu de sérieuses engueulades, s’amusait à dire: «La seule chose qu’Earl connaît à propos de la balle courbe, c’est qu’il n’est pas capable de la frapper!»
Weaver se défendait en disant: «J’ai donné plus de chances à Jim Palmer qu’à ma première femme!»
À l’époque où il jouait dans les ligues mineures, Weaver était vendeur d’autos usagées durant la saison morte. Ça l’a aidé à devenir bon vendeur auprès de ses joueurs. Il a mérité trois fois le titre de gérant de l’année dans la Ligue américaine et il a terminé sa carrière avec une excellente moyenne de ,583. Il est évidemment membre du Panthéon du baseball depuis plusieurs années. À sa façon, Earl Weaver a marqué son époque.
Les échos du week-end
- Mon ex-confrère de travail SERGE VLEMINCKX s’intéresse encore beaucoup au sport universitaire et il me vante le travail KELLY NOBES, entraîneur de l’équipe de hockey des Redmen de McGill. Avant de venir travailler à Montréal, Nobes a dirigé l’équipe du Collège Militaire Royal à Kingston et celle de l’Université Wilfrid-Laurier. Durant les trois dernières années à McGill, il a compilé une impressionnante moyenne de ,713. Selon l’ami Vlem, Nobes pourrait bien suivre les traces des MIKE BABCOCK, Guy Boucher, Martin Raymond et Jamie Kompton.
- CHARLES THIFFAULT, ancien adjoint de Michel Bergeron et de Pat Burns, a fêté ses 75 ans à la TAVERNE ALEXANDRE de Sherbrooke avec ses amis golfeurs. Parmi les gais lurons, il y avait YVON LAMARCHE, Jean Perrault, Bob Dandurand, Guy Choinière, Denis Messier, Jacques Boudreau, Pierre Massé, Raymond Bussières et le grand PAUL DESHAIES. L’ami Charlie est un monsieur avec un grand M.
- HENRI RICHARD a donné son accord pour qu’on lui rende hommage à LAVAL, probablement devant la future Place Bell.
- La LIGUE NATIONALE de hockey a posé un geste très louable en augmentant de 2M$ à 3M$ sa contribution annuelle au Fonds de pension des ANCIENS JOUEURS âgés de 65 ans et plus.
- L’état de santé de RICHARD GARNEAU continue d’inquiéter ses proches et ses milliers d’admirateurs. Il est encore aux soins intensifs au Royal Vic.
- L’ancien cycliste LOUIS GARNEAU se sent trahi par son idole LANCE ARMSTRONG. Il n’est pas le seul. Il se demande aussi si le champion tricheur ne tentera pas de se transformer en vedette de l’antidopage.
- Dimanche dans la NFL: Brady vs Flacco et Kaepernick vs Ryan. Ça promet. Les Patriots et les 49ers sont mes choix pour atteindre le Super Bowl, mais ne pariez pas votre maison là-dessus.
- PATRICK ROY devait être «bleu marin» après avoir vu ses Rempart se faire rosser 11-2 par les Mooseheads au Colisée de Québec.
- Le HC Carvena de Sorel-Tracy a embauché le défenseur russe EVGENI NOURISLAMOV. Âgé de 30 ans, il est un ancien protégé de FRANCIS BREAULT à Drummondville.
- La saison du gardien de but CARL HODJAN, des Huskies de Rouyn-Noranda, est terminée à cause d’une blessure à un genou. Il est remplacé par le jeune ALEXANDRE BÉLANGER, de Sherbrooke.
- Les Patriotes de SAINT-EUSTACHE (Junior AA) ont retiré les chandails de trois anciens joueurs: PHILIPPE ÉTHIER, Francis Bazinet et Kevin Lepage. Ils ont été accueillis au centre de la patinoire par YVON RICHARD, président et directeur général des Patriotes.
- On dit le plus grand bien de ZACHARY FUCALE, jeune gardien de but des Mooseheads de Halifax. Il pourrait fort bien être repêché en première ronde.
- Vous ne trouvez pas que MARC TRESTMAN a les allures d’un professeur de mathématiques?
- JEAN AREL, de Radio-Canada Estrie, et la joueuse de volleyball de plage ANNIE MARTIN, de Sherbrooke, ont mérité le Prix Leadership La Nouvelle pour leur engagement exceptionnel dans la communauté. Bravo.
- Mes condoléances au notaire LOUIS PANNETON, de Sherbrooke, en deuil de sa maman. Louis est membre du club de golf LongChamp depuis de nombreuses années.
- AL PACINO jouera le rôle de l’ex-entraîneur JOE PATERNO au grand écran.
- Il y aura une exposition sur LA PETITE VIE au Musée québécois de culture populaire du 21 juin au 7 septembre.
Le mot d’humour
En primeur, nous apprenons que le Capitaine Crochet est mort en se grattant les couilles!
Les anniversaires du samedi 19 janvier
En passant
- THOMAS VANEK, as marqueur des Sabres de Buffalo, 29 ans.
- IAN LAPERRIÈRE, ancien joueur des Kings, de l’Avalanche et des Flyers, 39 ans.
- MIKE KOMISAREK, défenseur des Maple Leafs, 31 ans.
- ALEXANDER FROLOV, des Kings de Los Angeles, 31 ans.
- STEFAN HEDBERG, ex-champion de tennis, 47 ans.
- RICHARD LEGENDRE, vice-président de l’Impact de Montréal, trois fois 20 ans.
- SYLVAIN CÔTÉ, ex-défenseur des Capitals, 47 ans.
- JON MATLACK, ex-lanceur des Mets de New York, 63 ans.
- PAT PATTERSON, ancien lutteur professionnel, 75 ans.
- DAN REEVES, ex-entraîneur de la NFL, 69 ans.
- BRAD MILLS, ancien joueur des Expos, 56 ans.
- SIMON GERVAIS, ancien joueur du Collège Français, 30 ans.
- MARTINE CHARTRAND, comptable du quartier Ahuntsic, 50 ans.
- CHRIS SABO, ancien joueur des Reds de Cincinnati, 51 ans.
- ANGELA CUTRONE, ex-championne de patinage de vitesse.
- FRANÇOIS BERTRAND, hockeyeur de Lachine, 50 ans.
- ANDRÉ FRÉCHETTE, de Drummondville, 58 ans.
- BILLY CARROLL, ancien joueur des Islanders, 54 ans.
- LISA BARTOLOZZI, du quartier Ahuntsic, 40 ans.
- DANIEL MARTIN, trot et amble.
Le Canadien: une équipe porteuse d’espoir?
Sortez clairons et trompettes, alertez les pompiers et faites sonner tous les clochers du Québec! La vie reprend samedi soir au Centre Bell alors que l’équipe la plus auréolée de l’histoire du hockey amorce une nouvelle étape de son existence face à une formation tout aussi prestigieuse qui n’a pas gagné la coupe Stanley depuis 45 ans.
Après un lock-out de quatre mois qui a fait rager autant les joueurs que les amateurs, le Canadien retrouve enfin ses fidèles partisans et on ne doute pas un seul instant qu’il y aura de l’électricité dans l’air avant même que les deux équipes ne sautent sur la patinoire. Le hockey à Montréal, faut-il le répéter, n’est pas un sport, mais une religion qui rejoint toutes les couches de la société.
Durant les 15 ou 20 dernières années, le Canadien a raflé beaucoup plus de concours de marketing que de championnats. En fait, les Glorieux n’ont gagné que deux petites coupes Stanley depuis le départ de Ken Dryden, Jacques Lemaire et Scotty Bowman, au printemps 1979. Pour les gens de mon âge, c’est difficile à croire. C’est pourtant la triste réalité.
Avec le temps, le Canadien est devenu une équipe comme tant d’autres. Il a même glissé dans les bas-fonds de la Ligue nationale, une chose longtemps impensable, mais la flamme demeure bien vivante dans le coeur des partisans.
Malgré les déboires des dernières années, on a réussi une belle chose: rajeunir la clientèle et faire de chaque match un happening. Gagne ou perd, on parle du Canadien huit jours par semaine.
Une place dans les séries?
«Porteur d’espoir», tel est le nouveau slogan du Bleu Blanc Rouge. En effet, il y a lieu d’espérer depuis qu’on a décidé de confier l’équipe à Marc Bergevin et à Michel Therrien, mais ça va prendre plus qu’un slogan et de beaux discours pour gravir les échelons.
Ça va surtout prendre des athlètes qui ont du talent et du coeur au ventre. Des gars qui ont le CH étampé sur la poitrine, qui veulent suivre les traces de Howie Morenz, des frères Richard, du Gros Bill, de Boom-Boom et de Flower. Des joueurs qui comprennent la tradition du Canadien et l’importance de l’équipe dans la communauté. Ces joueurs-là existent-ils encore?
Le Canadien nous revient sensiblement avec la même formation que l’an passé, plus l’addition de Brandon Prust, Colby Armstrong et Francis Bouillon. Sans oublier la soustraction de Scott Gomez. Ce n’est pas le Pérou. Si on se fie à l’opinion de la majorité des experts, l’équipe aura grand mal à se tailler une place dans les séries. Même que Mario Tremblay les voit au 10e rang.
On s’entend généralement pour dire que Boston, Pittsburgh, les Rangers, Washington et Philadelphie sont les cinq meilleurs clubs de l’Association de l’Est. Après, c’est le «free for all».
Dans un calendrier écourté de 48 parties, il y aura sans doute des surprises de taille, des pleurs et des grincements de dents. Pour que le Canadien tienne son bout dans la course aux séries, il devra mettre tous ses oeufs dans le même panier. Voici quelques conditions à respecter:
- Michel Therrien devra obtenir le support de ses vétérans et faire respecter son plan de match à la lettre.
- Carey Price devra rester en santé et faire preuve d’une meilleure concentration, soir après soir.
- Brian Gionta, Andrei Markov, Tomas Plekanec, Rene Bourque et Tomas Kaberle devront en donner davantage.
- Lars Eller devra poursuivre son ascension.
- Le trio Cole-Desharnais-Pacioretty devra produire au même rythme.
- Les unités spéciales devront être plus efficaces.
- On devra agir avec prudence avec Alex Galchenyuk, plus bel espoir de l’organisation.
- Il faudra que P.K Subban soit satisfait de son contrat, qu’il se moule à l’équipe et se défonce chaque fois qu’il saute sur la patinoire.
Méchant contrat!





