CHARLOTTETOWN, Ile-du-Prince-Édouard— Je rentre ce matin au Québec après un voyage mouvementé de quatre jours au pays du homard et de la pomme de terre.

Je n’avais pas participé à un «fam trip» depuis belle lurette et celui-ci était particulièrement intéressant. Voici en gros ce que je retiens de mon passage à Charlottetown:

• L’hospitalité des gens de l’île et leur joie de vivre. Les choses vont moins vite ici et les gens savent apprécier chaque moment. En hiver, c’est sûrement plus difficile. Il y a deux ans, ils ont reçu 13 pieds de neige!
  

  Mark McLane (à droite) est l’homme de confiance de «GolfPEI». Il pose ici avec Terry Hamilton, professionnel de golf à Crowbush Cove. (Photo Daniel Caza)

• Mark McLane et ses amis de golfpei. La douzaine de journalistes que nous étions avons été reçus comme des rois. Ni plus, ni moins.
• Glasgow Hills, Crowbush Cove et Dudarave, trois parcours du tonnerre.
• Terry Hamilton, Gary Sheehan, Ryan Garrett et Anne Chouinard. Quatre pros qui connaissent leur affaire et qui savent vendre leur produit.
• Ma visite dans le havre de paix de Gary Connelly, ex-défenseur du Canadien Junior. J’y reviendrai dans une prochaine chronique.
• Notre souper au Sim’s Steakhouse avec le lieutenant-gouverneur Frank Lewis.
• Les coups de canon de mon compagnon de voyage Daniel Caza. Ce que j’aimerais frapper la balle aussi loin que lui! Je ne savais pas que Daniel avait été un dur-à-cuire dans hockey Junior B. Durant sa jeunesse, il a joué sous les ordres de Roger Picard dans l’est de la métropole.
• Mes discussions avec Mike Williams (Washington), Mike Bailey (Golf Channel), Donna Carter (Cobourg) et plusieurs autres.
• Les histoires de Mark McLane et de son ami Steve Stewart. Quel sens de l’humour! Mark est le «Golden Boy of PEI». Il connaît tout le monde et vice-versa.
• Ma ronde de 77 à Glasgow Hills. Je l’aurai dans la mémoire longtemps.
• Le chauffeur d’autobus Clifford Affleck. Un vrai de vrai.
• Je manque de temps car je dois me rendre à l’aéroport dans quelques minutes. D’autres échos dans quelques heures.

Les échos du baseball

• Les Blue Jays sont sur une lancée. Ils ont gagné trois parties sur quatre à Houston et ils partagent le premier rang de leur section avec Baltimore. Dans le dernier match, J.A. Happ a atteint le cap des 15 victoires et Edwin Encarnacion a frappé son 30e circuit. C’est la cinquième année de suite qu’il rejoint ce plateau. Les lanceurs des Jays ont limité les Astros à cinq points en quatre matchs.
• Les Red Sox ont gagné 3-2 à Seattle sur un coup sûr de Brock Holt en 11e manche. Drew Pomeranz, acquis des Padres, a connu son premier bon départ dans l’uniforme des Bostonnais. Il a limité les Mariners à deux points en six manches.
• Les Dodgers ont gagné 4-2 au Colorado. Le lanceur-recrue Kenta Maeda a récolté sa 10e victoire et Chris Seager a aidé sa cause avec son 19e circuit. Il égale ainsi le record de circuits par un joueur d’arrêt-court des Dodgers.
• Les Indians de Terry Francona ont cogné quatre longues balles pour vaincre les Twins 9-2. Carlos Santana a réussi son 24e et Kevin Kipnis son 18e.
• Les Mets ont gagné 4-1 au Yankee Stadium pour diviser les honneurs de la série de quatre parties. Le nouveau venu Jay Bruce a joué les héros avec un circuit de trois points, son 26e de la campagne. 10e victoire de Colon et 38e sauvetage de Jeurys Familia.
• À Philadelphie, Denard Span a frappé un circuit en 10e manche pour procurer un gain de 3-2 aux Giants.
• Les Rangers du Texas ont défait les Orioles 5-3. Jonathan Lucroy a frappé son premier circuit avec sa nouvelle équipe. 23e sauvetage de Sam Dyson.
• Les White Sox ont doublé les Tigers 6-3 derrière Jose Quintana. Ian Kinsler et Miguel Cabrera (25e) ont frappé la longue balle dans une cause perdante.
• Les Reds ont blanchi les Cards 7-0. Brandon Finnegan a été solide pendant six manches pour mériter la victoire.

Le mot d’humour

C’est l’histoire du gars qui, après une couple de bières, envoie un texto à son épouse: «Je suis arrêté au pub pour prendre une bière avec les amis. Si je ne suis pas de retour dans une demi-heure, lis mon texto une autre fois!»