Dustin ne compte pas les semaines

AUGUSTA, Georgie— Après les violents orages de la veille, il faisait un temps magnifique pour la ronde d’exercice du mardi sur les terres de Bobby Jones.

Sur la terrasse, Nancy Lopez dégustait une salade en jasant avec des amis. Un peu plus loin, Craig Stadler me demandait de saluer Jean-Guy Talbot, son copain de Trois-Rivières, et Marc Villeneuve (CIBC Wood-Gundy) me racontait ses souffrances après un accident de ski au Colorado.

Dustin Johnson a toujours cru qu’il pouvait devenir le meilleur de sa profession.

Au 18e trou, Phil Mickelson s’amusait à tester le vert sous tous les angles en compagnie de Jon Rahm, un Espagnol de 22 ans qui rêve de suivre les traces de son idole Severiano Ballesteros après avoir fait ses études à l’Université Arizona State.

Vers 14h., je suis rentré doucement au Centre de presse pour aller voir ce que Dustin Johnson avait de bon à raconter.

Le grand golfeur de la Caroline du Sud, gendre de Wayne Gretzky, a été établi favori pour gagner le 81e tournoi des Maîtres, mais il serait étonnant que ça l’empêche de dormir. S’il est en avance après 54 trous, ce sera une autre histoire.

Concernant son titre de numéro un mondial, il a déclaré: «J’ai commencé à y croire le jour où Tiger Woods a cessé de jouer! C’est plaisant à entendre, mais je ne compte pas le nombre de semaines où j’occupe le premier rang. Un jour, si je vis jusque là, je pourrai en parler à mes petits-enfants».

Le jeu court

À six pieds quatre pouces, 190 livres, Johnson est reconnu mondialement pour la puissance et la précision de ses coups de départ. Ses coups de canon lui confèrent un net avantage sur la majorité des autres joueurs. Pas besoin d’être un génie pour savoir qu’il est plus facile d’atteindre le vert avec un fer 9 qu’avec un long fer.

«J’ai commencé à frapper la balle à mon goût après le tournoi de Doral l’an passé, dit-il. J’ai de plus en plus confiance en mes moyens. Malgré certaines défaites qui ont été dures à avaler, j’ai toujours cru que je pouvais atteindre le sommet. Toutefois, il ne suffit pas de frapper loin pour gagner un tournoi majeur.

«Il faut aussi que tu excelles sur le jeu court, particulièrement ici à Augusta. J’ai toujours aimé ce parcours et j’ai obtenu de meilleurs résultats durant les trois ou quatre dernières années. Tout ce que je souhaite, c’est de jouer assez bien pour être parmi les meneurs dimanche après-midi».

Johnson a été peu bavard au sujet de son fameux beau-père. L’ancien joueur étoile des Oilers ne peut certainement pas améliorer son élan, mais il lui aurait conseillé fortement de travailler fort et de se consacrer entièrement à son métier.

Durant les 14 derniers mois, le grand Dustin a mis les bouchées doubles pour perfectionner ses coups d’approche. «Je peux maintenant jouer de trois façons différentes avec chaque wedge et je contrôle mieux mes distances, dit-il. Par exemple, je peux cogner la balle entre 85 et 105 verges avec le lob wedge, selon l’élan que je choisis».

On a dit et écrit toutes sortes de choses au sujet de Dustin Johnson, souvent pas très gentilles, mais le colosse de 32 ans est en train de «fermer le clapet» de ses dénigreurs. Il revendique 13 victoires sur le circuit de la PGA, y compris son éclatant triomphe à Oakmont dans l’Omnium des États-Unis, l’été dernier. Le temps nous dira s’il peut devenir un des grands champions de sa génération.

RORY ET JACK

En fin d’après-midi, Rory McIlroy et le vénérable Jack Nicklaus, six fois champion à Augusta, ont rendu visite aux journalistes dans la nouvelle salle de presse Hi-Tech.

«Je ne suis pas le favori cette année et ça fait bien mon affaire, a dit McIlroy. J’ai joué 98 trous ici durant les deux dernières semaines pour me sentir en confiance. Je suis heureux lorsque je passe 5 heures à l’intérieur des câbles. Je

Rory McIlroy soit ce qu’il doit faire s’il veut remporter sa première victoire à Augusta. C’est la seule épreuve du Grand Chelem qu’il n’a pas encore gagnée.

sais mieux que quiconque qu’il ne faut pas jouer du golf de rattrapage à Augusta. J’espère donc être en mesure d’avoir de bons résultats dès le départ. Si je peux mieux jouer au 4e trou et au 11e trou, ça devrait bien aller. L’an passé, j’ai joué 9 coups au-dessus de la normale sur ces deux seuls trous».

Du haut de ses 77 ans, Nicklaus a répondu aux questions des scribes pendant une bonne demi-heure. Voici en gros ce qu’il a dit:

  • «Je pense que les chances de Phil Mickelson sont meilleures que les miennes à 46 ans. Il est mieux préparé que je l’étais, il frappe encore la longue balle et il est un magicien autour des verts».
  • «Jordan Spieth est un jeune homme intelligent, talentueux et très fort mentalement. Il se servira de sa mésaventure de l’an passé (au 12e trou) pour revenir en force. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de lui».
  • «Lexi Thompson a commis une erreur, sans doute involontaire, et ça lui servira de leçon. C’est une bonne personne. Je pense aussi qu’il n’y a plus rien à faire une fois que la carte est signée. Les gens de la USGA font de leur mieux. Toutefois, si un joueur est pris en défaut, il faut l’aviser sur-le-champ et ne pas attendre au lendemain. Ils ont mal agi envers Dustin Johnson à Oakmont. J’ai eu une vive discussion avec Mike Davis à ce sujet. Il m’a téléphoné le lendemain pour me dire que j’avais raison. J’ai apprécié son geste».

LES ANNIVERSAIRES DU 5 AVRIL

  • HENRIK STENSON, champion golfeur de la Suède, 41 ans.
  • ALAIN CHOQUETTE, magicien et grand amateur de baseball, 55 ans.
  • GORD DONNELLY, recruteur des Blackhawks, 55 ans.

    Henrik Stenson a joué 63 en ronde finale pour gagner l’Open de Grande-Bretagne, trois coups devant Phil Mickelson.

  • DOUG FAVELL, ex-gardien des Flyers, 72 ans.
  • GILLES PROULX, animateur et semi-historien, 77 ans.
  • RENNIE STENNETT, ancien des Pirates, 66 ans.
  • COLIN POWELL, général de l’armée américaine, 80 ans.
  • LUCE GRÉGOIRE, de Sorel.
  • YVES DESCHAMPS, de Valleyfield, 71 ans.
  • YVON LAPRADE, retraité du Journal de Montréal, 61 ans.
  • JOHAN KRIEK, tennis, 59 ans.
  • GUY ARSENAULT, balle molle, trois fois 20 ans.
  • BILLY RAY BROWN, vétéran de la PGA, 54 ans.
  • ALAIN GRENACHE, sportif de Windsor.
  • GÉRALD RENÉ, ami FB.
  • CHRISTIANE PAQUET, des JSH.

 

 

Palmer est encore présent à Augusta

AUGUSTA, Géorgie— Pour la première fois depuis 1955, Arnold Palmer n’est pas à Augusta pour le tournoi des Maîtres, mais son nom est encore sur toutes les lèvres.

Décédé l’automne dernier à l’âge de 87 ans, le roi du golf a marqué l’histoire du Masters comme aucun autre joueur avant ou après lui. Il avait un attachement très profond pour le tournoi qui en a fait une vedette internationale et on le lui rendait bien.

Arnold Palmer ne sera pas oublié de sitôt à Augusta. Le «roi du golf» est encore présent dans l’esprit de tous les amateurs de golf.

Impossible de parler du Masters sans parler de Palmer, de son style explosif, de ses exploits, de son charisme et de sa relation avec les amateurs de golf. Il restera présent dans l’esprit de tout le monde pendant de nombreuses années, comme ce fut le cas pour Ben Hogan, Sam Snead ou Byron Nelson.

Mardi soir, les champions du tournoi se réuniront dans le salon Bobby Jones pour honorer la mémoire de Palmer. «Je pense que nous aurons un souper mémorable, a dit Nick Faldo. Je suis sûr que les gars auront plein d’histoires à raconter au sujet d’Arnie. Il y aura beaucoup d’émotion dans l’air. Nous allons célébrer tout ce qu’il a fait pour le golf».

L’an passé, Palmer s’est adressé à ses amis pour la dernière fois au dîner des Champions. Il leur a répété ce que ce tournoi signifiait pour lui et leur a dit de profiter de chaque année qui passe. Il savait qu’il n’en avait plus pour très longtemps sur cette terre. Les rois aussi sont mortels.

ON SYMPATHISE AVEC LEXI

  • La plupart des golfeurs qui sont ici ont manifesté leur sympathie à l’endroit de la golfeuse Lexi Thompson. On sait que la jeune championne a perdu le tournoi majeur de Rancho Mirage après avoir encaissé une pénalité de 4 coups avec… une journée de retard.

    Lexi Thompson a accepté sa pénalité avec beaucoup de classe. Une règle à revoir…

  • «Ça n’a aucun sens, a dit Gary Player. C’est comme si, pendant une partie de football, quelqu’un téléphonait pour faire changer une décision prise plus tôt dans le match. On rirait de lui. Au golf, durant la fin de semaine, il y a seulement une douzaine de joueurs qui sont suivis par les caméras. Est-ce que c’est équitable pour tout le monde? Non. Cette procédure devrait être interdite».
  • Lorsque les règles du golf ont été établies, on ne savait pas qu’il y aurait un jour des gens capables de revoir les images plusieurs fois avant de téléphoner aux organisateurs pour les aviser que tel ou tel joueur a commis une infraction.
  • Karrie Webb, membre du Temple de la renommée de la LPGA, a déclaré: «Nous faisons nous-mêmes la police depuis plus de 200 ans. Nous n’avons pas besoin de ces coups de téléphone».

    Reportages en direct du club Augusta National grâce à Barwood-Pilon.

  • LE CANADA a 3 représentants à Augusta: ADAM HADWIN (Moose Jaw), Mackenzie Hughes (Hamilton) et le vétéran Mike Weir (Sarnia). Champion en 2003, Weir n’a gagné aucun tournoi de la PGA depuis 10 ans.
  • Il se peut que le grand Ernie Els en soit à son dernier tournoi des Maîtres. Il a connu ses meilleures années et son exemption de 5 ans se termine cette semaine.
  • Jack Nicklaus et son vieux pote Gary Player frapperont la première balle, jeudi matin. Ils auront évidemment une pensée pour leur ami Arnie.
  • L’an passé, l’Anglais Danny Willett a gagné le veston vert avec une dernière ronde de 67. Il a devancé Lee Westwood et Jordan Spieth par trois coups.
  • Le tournoi 2017 marque le 30e anniversaire de la victoire de Larry Mize. Il avait battu Seve Ballesteros et Greg Norman en prolongation. Natif d’Augusta, Mize participe au tournoi pour la 34e fois.
  • Un loustic: «Dire que Lexi Thompson n’a pas gagné le tournoi de Rancho Mirage, c’est comme dire que Donald Trump n’a pas gagné la dernière élection!»

Méli-mélo

  • La décision de la LNH de ne pas participer aux JEUX OLYMPIQUES: l’argent avant tout le reste!
  • Sandy Koufax, une de mes idoles de jeunesse, a assisté au match inaugural des Dodgers. Il fait partie du fan club de Clayton Kershaw.
  • Rob Gronkowski s’est présenté à Fenway Park avec le chandail de son ami Tom Brady et le jeune Adam Benintendi s’est déguisé en Big Papi pour mener les Red Sox à la victoire.
  • Artturi Lehkonen semble avoir un bel avenir avec le CH.
  • À plus.

 

Un château extraordinaire!

AUGUSTA, Géorgie— Si Charles Trenet était encore de ce monde et qu’il mettait les pieds dans le nouveau centre de presse du club Augusta National, il se mettrait à chanter: «Un château extraordinaire!»

La nouvelle salle de presse du club Augusta National: tout simplement extraordinaire!

J’aimais beaucoup l’ancienne bâtisse. Elle répondait parfaitement à nos besoins, mais vous devriez voir ce que Bill Payne et ses amis avaient en tête pour les journalistes qui viennent de partout à travers le monde pour «couvrir» le prestigieux tournoi des Maîtres.

Ici, «money is no object» et on fait toujours les choses avec beaucoup de classe.

Honnêtement, je trouve difficilement les mots pour décrire le château qu’ils ont fait construire durant les 12 derniers mois. Ça dépasse l’entendement.

En plus de l’immense salle de presse de 350 places avec vue imprenable sur le terrain d’exercice et deux écrans géants pour suivre l’action, on a fait fait construire un restaurant-lounge de toute beauté pouvant accueillir 160 personnes et une salle d’entrevue haute technologie où chaque journaliste aura son propre micro s’il désire poser une question.

Ce n’est pas tout. Le hall d’entrée nous rappelle le décor des plus grands châteaux de la Géorgie. En mettant les pieds dans la bâtisse, j’avais peur de voir apparaître Rhett Butler et les autres vedettes du film «Autant en emporte le vent»!

L’ancien tableau qui était géré à la main n’existe plus. Place à la nouvelle technologie. On aura les résultats plus vite que jamais.

Mes reportages en direct du club Augusta National sont une commandite de BARWOOD-PILON.

Les travaux de construction ont commencé dès le lendemain du Masters 2016. Durant les six premiers mois, les ouvriers ont travaillé 20 heures par jour afin de respecter l’échéancier. L’ancienne bâtisse est encore debout, mais sera détruite la semaine prochaine.

Le but de l’opération est de donner plus d’espace aux visiteurs du monde entier. Étant donné que le tournoi est de plus en plus populaire, il y avait congestion dans ce secteur et les gens avaient du mal à se déplacer.

Rory McIlroy a été tellement impressionné en visitant le nouveau building des médias qu’il a déclaré: «Si je ne jouais pas dans le tournoi, je passerais la semaine ici».

Franchement, je suis assommé, éberlué. «Flabergasted», diraient mes amis anglophones. Dans toute ma carrière de journaliste, je n’ai jamais rien vu de tel. On ne saura jamais le coût de construction d’un tel château, mais les dirigeants du club Augusta National ont de quoi se péter les bretelles.

Ne reste plus qu’à souhaiter que nos articles soient à la hauteur d’un tel chef-d’oeuvre. Ça ne sera pas facile!

UNE DOUZAINE D’ASPIRANTS

Le 81e tournoi des Maîtres ne débutera que jeudi matin, mais on connaît déjà les joueurs les plus susceptibles de l’emporter. Les voici:

  • DUSTIN JOHNSON. Indiscutablement le meilleur golfeur de la planète depuis sa victoire à Oakmont l’été passé.
  • RORY McILROY. Il a tous les atouts pour gagner ici et il ne lui manque que le veston vert pour compléter le Grand Chelem.

    Dustin Johnson sera le point de mire à Augusta en tant que numéro un mondial. Ça dépendra de son fer droit…

  • JORDAN SPIETH. Il lui a fallu quelques mois pour digérer sa défaite de l’an passé et le jeune Texan n’a qu’une idée en tête: corriger cette erreur de parcours.
  • JASON DAY. Il a dû interrompre son calendrier parce que sa mère était très malade, mais il sera à surveiller cette semaine. Un des meilleurs de sa profession.
  • RICKIE FOWLER. Un autre jeune joueur bourré de talent et de charisme. Une bonne partie de la foule se rangera derrière lui.
  • JON RAHM. Le jeune Espagnol frappe aussi loin que Dustin Johnson et il a une très grande confiance en ses moyens. Plusieurs voient en lui un futur Seve Ballesteros.
  • JUSTIN ROSE. Il est toujours à son mieux dans les épreuves du Grand Chelem ou en coupe Ryder. Il a terminé deuxième en 2015.
  • HIDEKI MATSUYAMA. Ses succès des derniers mois lui ont valu une place dans le Top-5.

    Rickie Fowler sera un des favoris de la foule.

  • LOUIS OOSTHUIZEN. Un élan à faire rêver. Il aurait dû gagner en 2012, mais Bubba Watson l’a battu avec un coup miracle.
  • PHIL MICKELSON. Trois fois champion à Augusta, Lefty rêve d’égaler la marque de Tiger Woods et d’Arnold Palmer. S’il parvenait à l’emporter, il deviendrait le plus vieux joueur à gagner le Masters.
  • HENRIK STENSON. De la façon dont il a gagné l’Open de Grande-Bretagne l’an passé, il a droit au plus grand respect. Toutefois, il n’a jamais pu faire mieux qu’une 14e place à Augusta.
  • JUSTIN THOMAS. Il a gagné trois des cinq premiers tournois en 2017. Aussi talentueux que Jordan Spieth, son ancien coéquipier à l’université.

    NOUVEAU PRÉSIDENT: Bob Bissonnette, du club Rivermead, est le nouveau président de Golf Québec. ll pose ici entre son prédécesseur Marcel-Paul Raymond et le directeur général J.P. Beaulieu, de même que les autres membres du bureau de direction.

  • DANNY WILLETT. Très difficile de gagner deux fois de suite à Augusta. Nicklaus, Faldo et Woods sont les seuls à l’avoir fait. Il faut quand même respecter le champion en titre.
  • BUBBA WATSON. Deux fois champion ici, mais son jeu laisse à désirer depuis un an ou deux. On ne sait pas encore s’il jouera avec des balles roses ou vertes!
  • LEE WESTWOOD. Il a terminé deuxième l’an passé. Si seulement son fer droit était plus fiable.
  • PATRICK REED. Il a été extraordinaire en coupe Ryder l’automne passé et ne manque surtout pas d’ambition. Son meilleur résultat à Augusta est une 22e place.
  • N.B. Le grand absent sera évidemment TIGER WOODS. Il voudrait bien se frotter aux jeunes loups de la PGA, mais son mal de dos semble incurable.

LES ANNIVERSAIRES DU 4 AVRIL

  • DALE HAWERCHUK, ancien joueur étoile des Jets, des Sabres et des Flyers, 54 ans.
  • ROBERTO LUONGO, gardien de but des Panthers, 38 ans.
  • YANIC PERREAULT, ancien centre du CH et des Maple Leafs, 46 ans.

    Dale Hawerchuk a marqué 518 buts avec Winnipeg, Buffalo, Saint-Louis et Philadelphie. Il a été élu au panthéon en 2001 et il est aujourd’hui entraîneur des Colts de Barrie.

  • SCOTT ROLEN, ancien des Cards et des Phillies, 42 ans.
  • JOANNE CARNER, ex-championne de la LPGA, 78 ans.
  • ROBERT DOWNEY Jr., acteur américain, 52 ans.
  • RAY FOSSE, ex-receveur des Athletics, 70 ans.
  • MARIE-CLAUDE BIBEAU, députée de Sherbrooke, 47 ans.
  • JOHNNY GRUBB, ancien des Padres, 69 ans.
  • TOMMY HERR, ancien des Cards, 61 ans.
  • ÉGIDE AUBÉ, golfeur de Val-d’Or et champion du 19e trou, 73 ans.
  • BRAD AUSMUS, gérant des Tigers de Détroit, 48 ans.
  • CAROLINE LEMIRE, de Rouyn-Noranda.
  • VINCENT PARADIS, gardien de but, 38 ans.

 

Augusta, here I come!

MYRTLE BEACH, Caroline du Sud— Je ne vivrai pas assez vieux pour oublier mes voyages à Myrtle Beach depuis 40 ans. Chaque fois que je viens ici, j’ai l’impression de retourner chez nous.

En fin de semaine, avec la complicité de Jean-Thomas Kobelt, Réal, Denis et moi avons eu trois journées de rêve sur les allées des clubs Crown Park, Glen Dornoch et Barefoot Resort. La journée de samedi était particulièrement magique le long du Waterways.

Le club Glen Dornoch: un endroit d’une rare beauté.

Comme vous pouvez le deviner, les mauvais élans étaient plus nombreux que les éclairs de génie, mais ça n’a aucune espèce d’importance.

Aller à Myrtle Beach, c’est fêter le début ou la fin de la saison de golf dans un coin de pays tout à fait spécial. Du vent, du sable, des lacs et toutes sortes d’embûches qui font du golf un sport pas comme les autres.

En ce sens, je peux vous dire que Tom Fazio est le champion des champions. On dirait que le célèbre architecte est venu au monde pour faire rager les golfeurs du monde entier. Si jamais je le rencontre, j’aurai deux ou trois choses à lui dire. Heureusement, il y a toujours le 19e trou pour «calmer le bonhomme»!

Quoi qu’il en soit, le temps est venu de refaire la valise et de prendre la route en direction d’Augusta pour assister au tournoi des Maîtres. Je serai là lundi après-midi pour vous refiler les premiers échos. J’espère que vous serez fidèles au rendez-vous.

DERNIERS ÉCHOS DU HOCKEY

  • Les BRUINS ont remporté une grosse victoire de 3-2 sur la patinoire de Chicago. Le gardien ANTON KHUDOBIN a été l’étoile du match avec une quarantaine d’arrêts. KEVAN MILLER a réussi le but gagnant et PATRICE BERGERON a ajouté son 21e. Cinq de suite pour les Bruins.
  • À Tampa, le LIGHTNING a marqué quatre buts en 3e période pour doubler Dallas 6-3 et conserver ses chances de participer aux séries. Tampa est à 3 points de Toronto et Ottawa, mais n’a plus que 4 parties à jouer.

    Mats Zuccarello a aidé les Rangers à mettre fin à une série de 8 défaites devant leurs partisans.

  • Au Madison Square Garden, les RANGERS ont mis fin à une série de 8 défaites à domicile (0-5-3) en battant les Flyers 4-3. MATS ZUCCARELLO a récolté trois passes et CHRIS KREIDER a marqué le but gagnant. C’était la première victoire des Rangers devant leurs partisans depuis le 19 février.
  • Les Penguins ont gagné 3-2 en Caroline. CONOR SHEARY a marqué le but de la victoire. 29e de JEFF SKINNER dans une cause perdante.
  • Victoire de 4-2 des Islanders à Buffalo. ANDERS LEE a inscrit le but gagnant et le but d’assurance.
  • Les Capitals ont pris une avance de trois buts et ils ont remporté une victoire de 3-2 à Columbus. T.J. Oshie a sonné la charge avec son 33e filet.
  • Les Sharks ont gagné 3-1 à Vncouver. TOMAS HERTL a été le meilleur avec deux buts. PATRICK MARLEAU a ajouté son 27e. C’était seulement la 2e victoire des Sharks dans leurs 10 dernières parties.
  • Les Predators ont perdu 4-1 à Saint-Louis, mais ils sont assurés de participer aux séries. 37e de Tarasenko et 17e de DAVID PERRON.
  • Victoire des Coyotes (2-1) à Los Angeles. Le but gagnant appartient au jeune ANTHONY DUCLAIR.
  • À Calgary, les Flames ont encaissé un revers de 4-3 contre les Ducks. PATRICK EAVES a réussi son 30e de la saison pour les visiteurs.
  • À plus.