Les anniversaires du mercredi 29 mai

En passant

  • AL UNSER, quatre fois champion du Indy 500, 74 ans.
  • ÉRIC LUCAS, champion boxeur, 42 ans.
  • MIKE KEANE, ancien capitaine du Canadien, 46 ans.
  • ALEX ANDRÉ, président de la firme de transport Alexcalibur, 50 ans.
  • ERIC DAVIS, ancien voltigeur des Reds, 51 ans.
  • BLUE MOON ODOM, ex-lanceur des Athletics, 68 ans.
  • PIERRE BOURQUE, ancien maire de Montréal, 71 ans.
  • CLAUDE LOISELLE, ancien des Nordiques, 50 ans.
  • STEVE MASON, des Blue Jackets de Columbus, 25 ans.
  • CLYDE MASHORE, ancien voltigeur des Expos, 66 ans.
  • SÉBASTIEN GROSJEAN, tennis, 35 ans.
  • YVES BERGERON, de Saint-Hyacinthe, 59 ans.
  • BRIAN NOONAN, ex-hockeyeur, 48 ans.
  • CHANTAL GOLDING, soccer, 42 ans.
  • EMILIO SANCHEZ, tennis, 48 ans.
  • PIERRE PRUD’HOMME, golfeur, 69 ans.
  • BRUCE FRY, du club Adirondack, 71 ans.
  • CHARLIE HAYES, ancien des Yankees, 48 ans.
  • RODOLPHE GROSSO, golfeur et chanteur, 82 ans.
  • RÉAL MORISSETTE, de Windsor.
  • DENIS LÉVESQUE, de Saint-Hyacinthe, 70 ans.
  • RICHARD AUBRY, de Montréal, 45 ans.
  • MIKE STEINHOUSE, ancien des Expos, 55 ans.
  • KAREN KROEGER, trot et amble, 50 ans.
  • CAROLINE et VÉRONIQUE BOUGIE, des JSH.

Patrick veut voir jusqu’où il peut aller

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis l’époque où Patrick Roy se faisait mitrailler de toutes parts devant le filet des pauvres Bisons de Granby.

Le petit-fils de Bona Arsenault, une légende en Gaspésie, appartient à cette race d’athlètes au destin particulier. Il n’avait pas encore 21 ans quand il a mené le Canadien à la conquête de la coupe Stanley au printemps 1986, donnant ainsi raison à Jean Perron de lui avoir fait confiance.

Le jeune homme a paradé torse nu sur la rue Sainte-Catherine, puis il a vécu des années extraordinaires dans le vieux Forum jusqu’au soir d’octobre 1995 où, frustré d’être laissé à lui-même devant la mitraille des Red Wings, il a levé les bras au ciel avant de retourner au banc et d’aviser Ronald Corey qu’il venait de disputer son dernier match dans l’uniforme du Canadien.

Patrick Roy n'avait plus rien à prouver dans les rangs juniors. Il veut maintenant se frotter aux meilleurs entraîneurs de la LNH.

Patrick Roy n’avait plus rien à prouver dans les rangs juniors. Il veut maintenant se frotter aux meilleurs entraîneurs de la LNH.

Ce dossier a été très mal géré, mais une chose est certaine: le Canadien n’a pas obtenu suffisamment en retour de son joueur étoile et cette transaction a marqué le début de la chute aux enfers pour l’organisation la plus prestigieuse du hockey. Certains n’ont jamais pardonné à Roy d’avoir exigé un échange tandis que d’autres pleurent encore son départ.

Au Colorado, Roy s’est retrouvé dans une équipe en pleine ascension et il a aidé l’Avalanche à gagner deux coupes Stanley en six ans. Il a aussi gonflé ses statistiques personnelles et il avait 702 victoires en banque le jour où il a décidé de rentrer à la maison. Il était également le seul joueur de l’histoire du hockey avec trois trophées Conn Smythe sur son foyer.

UN GRAND DÉFI

Une fois à la retraite, Roy n’a pas voulu rester inactif. Il a choisi d’en redonner à son sport en devenant entraîneur et directeur général des Remparts de Québec. Il a non seulement gagné la coupe Memorial à sa première saison à la tête des Remparts, mais il est devenu une grande attraction partout à travers la ligue.

Il a commis quelques erreurs et il s’est fait de nombreux ennemis au Saguenay, mais il a été bon pour le circuit Courteau. Sa seule présence faisait courir les foules.

À 47 ans, il a décidé que le moment était venu de tenter la grande aventure. Il l’a dit clairement hier: «Je veux voir jusqu’où je peux aller». En d’autres termes, il veut se frotter aux meilleurs entraîneurs de la LNH.

À Denver, il aura quasiment carte blanche et l’appui inconditionnel de son ancien coéquipier Joe Sakic. Avec son passé victorieux et son sytle flamboyant, il sera le meilleur outil de marketing d’une équipe qui a vécu des moments très difficiles durant les dernières années.

Son premier objectif sera d’implanter une attitude gagnante au sein de l’Avalanche et de pousser ses jeunes joueurs à offrir leur maximum soir après soir. Il part avec une équipe de 15e place et il ne peut faire autrement que d’aller plus haut. À quel rythme? Le temps nous le dira.

«Patrick est bien préparé pour faire face à la musique, dit Guy Carbonneau, son ancien voisin dans le vestiaire du Canadien. Il va commettre des erreurs et ce sera à lui d’apprendre de ses erreurs». Très bien dit.

Bonne chance, mon cher Casseau!

 

Détroit dans les câbles

En passant

De retour devant leurs partisans, les Red Wings avaient une occasion en or d’achever les champions du calendrier régulier, mais ils ne l’ont pas fait.

Ils doivent maintenant retourner à Chicago pour affronter une équipe gonflée à bloc dans le match décisif. Honnêtement, leurs chances de réussite ne sont pas très élevées, mais on devrait assister à un excellent spectacle mercredi soir.

Dans la dernière victoire des Blackhawks, c’est un but de Michael Frolik sur un tir de pénalité qui a fait la différence en bout de ligne. Il faut aussi souligner le travail de Jonathan Toews (deux passes) et deux joueurs de soutien:  Michal Handzus et Bryan Bickell.

Dans les séries de championnat, ce sont souvent les «no-names» qui se distinguent dans les moments critiques.

LE TIGRE S’EMPORTE

Michel Bergeron fait une montée de lait quand on lui parle de la saga des Coyotes de Phoenix, un dossier qui traîne en longueur depuis trop longtemps.

Michel Bergeron en a marre de la sage des Coyotes et de l'attitude du commissaire Gary Bettman.

Michel Bergeron en a marre de la sage des Coyotes et de l’attitude du commissaire Gary Bettman.

«Chaque fois que le cheval est mort, on lui donne une potion magique pour qu’il se relève, dit-il. Il semble évident que Gary Bettman veut le moins d’équipes possible au Canada. Pendant ce temps, les gens de Québec n’ont pas le droit de parler, de crainte de nuire à leurs chances d’obtenir une équipe».

Le monsieur n’a pas complètement tort!

LE RAPIDO DU MARDI

  • DOMINIQUE DUCHARME, qui vient de mener les Mooseheads à la conquête de la coupe Memorial, est sans contrat et il pourra faire monter les enchères, d’autant que les REMPARTS, Shawinigan et Moncton sont à la recherche d’un nouveau coach. Si BOBBY SMITH veut le garder à son emploi, il devra y mettre le prix.

    Dominique Ducharme est en position de force pour signer un nouveau contrat avec les Mooseheads.

    Dominique Ducharme est en position de force pour signer un nouveau contrat avec les Mooseheads.

  • GILLES COURTEAU est sûrement l’homme le plus heureux au pays à l’heure actuelle. TROIS COUPES MEMORIAL de suite pour sa ligue: y’a rien de mieux pour le moral.
  • Lundi, j’ai fait un saut à CFLX (La radio communautaire en Estrie) afin de participer à l’émission de ROBERT LEGAULT, grand amateur de sport et de musique folklorique. La station est située à deux pas du théâtre GRANADA. C’est dans ce vieux théâtre, il y a bien des lunes, que j’ai vu mes premiers films étrangers avec des vedettes comme SOPHIA LOREN, Marcello Mastroianni et Claudia Cardinale.
  • Il y a 45 ans cette semaine, MONTRÉAL obtenait une concession dans la Ligue nationale de baseball grâce aux efforts de GERRY SNYDER et du maire Drapeau.
  • TINO ROSSI dévoilera ses plans pour la prochaine saison des MARDIS CYCLISTES, mercredi midi, au restaurant Andrea de LACHINE (3194, boulevard Saint-Joseph). Cette année, la compétition aura lieu sous la présidence d’honneur du commandant ROBERT PICHÉ, un résident de Lachine.
  • VINCENT DAMPHOUSSE a un p’tit faible pour les Sharks de San Jose, son anciennne équipe. Il souhaite à JOE THORNTON et à Patrick Marleau de gagner le match décisif contre les Kings de Los Angeles.
  • NICOLAS BOULAY et son frère Mathieu tentent leur chance au camp d’entraînement des ALOUETTES au campus de l’Université Bishop’s. Mathieu a déjà joué dans la LCF.
  • L’ex-gardien de but MAXIME OUELLET a été nommé directeur du recrutement chez les FOREURS de Val-d’Or.
  • DON SUTTON, ex-lanceur étoile des Dodgers, est d’avis que le grand STEPHEN STASBURG, des Nationals de Washington doit d’abord apprendre à gagner. Sutton précise qu’il a eu la chance d’avoir des professeurs comme SANDY KOUFAX et Don Drysdale à ses débuts chez les Dodgers.
  • L’ancien collègue SERGE VLEMINCKX me fait remarquer que ses deux grands succès comme chanteur étaient: «Je sais» de JEAN GABIN et «L’été indien» de JOE DASSIN. Quelle femme aurait pu lui résister?
  • Le 93e Omnium printanier des Cantons de l’Est aura lieu dimanche au CHÂTEAU BROMONT.
  • Depuis le début des séries de la coupe Stanley, on a décerné 22 punitions à des joueurs qui ont lancé la rondelle par-dessus la baie vitrée.
  • RAFAEL NADAL présente une fiche de 37-2 depuis son retour au jeu. L’Espagnol est à la recherche d’un huitième sacre sur la terre rouge de Roland-Garros.
  • SEAN STEINWALD, David Garfield et Alexandre Hamel, des Patriotes de Longueuil (crosse senior), ont amassé 31 points dans une victoire de 18-12 contre les Aigles de Windsor. Les joueurs de la semaine sont FRANCIS CÔTÉ (Windsor) et ZACHARIE WINQUIST (Sherbrooke).
  • SERGE LANGLOIS, président de L’Éveil et de Nord Info, parrainera la Classique des maires de la région de Saint-Eustache, jeudi, au club de golf LE DIAMANT de Sainte-Monique.
  • Avez-vous vu les pubs de RICKIE FOWLER pour la chaîne d’hôtels Crowne Plaza? Le jeune homme a du talent.

Le mot d’humour

Dean Martin, quelques années avant sa mort. «J’ai finalement trouvé la femme idéale pour moi. Elle fume comme une cheminée, adore le sexe et possède sa propre cave à vin!»

Les anniversaires du mardi 28 mai

En passant

  • DAVID PERRON, des Blues de Saint-Louis, 25 ans.
  • KIRK GIBSON, ancien joueur des Tigers et des Dodgers, 56 ans.
  • TONY DUNN, directeur de golf au club The Marshes à Ottawa, 52 ans.
  • TERRY CRISP, ex-entraîneur des Flames et ancien joueur des Blues, 70 ans.
  • PIERRE GAUTHIER, ancien patron du Canadien, 60 ans.
  • MARK HOWE, ex-défenseur des Flyers, 58 ans.
  • JEAN PERRAULT, golfeur, skieur et ancien maire de Sherbrooke, 68 ans.
  • JERRY WEST, ex-vedette des Lakers, 75 ans.
  • BOBBY BOULANGER, ex-employé du Canadien, 47 ans.
  • JEAN-PIERRE JUTRAS, as golfeur de Rosemère, 66 ans.
  • RON WILSON, ex-entraîneur des Sharks et des Maple Leafs, 58 ans.
  • FRANCINE MALTAIS, du club Le Champêtre.
  • BILL DORAN, ancien joueur des Astros, 55 ans.
  • BOBBY COUSINEAU, de Saint-Jérôme, 65 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS QUINTIN, ancien joueur des Cataractes, 44 ans.
  • JACQUES VAILLANCOURT, dentiste de Windsor, 55 ans.
  • JOHNNY PERALTA, des Indians de Cleveland, 31 ans.
  • SHELLY HAMLIN, ex-présidente de la LPGA, 64 ans.
  • DUANE WARD, ancien des Blue Jays, 49 ans.
  • MARIO JEAN, d’Outaouais Affaires.
  • ALEXANDRE DA ROCHA, soccer.
  • MARJOLAINE DALLAIRE, golfeuse de Valleyfield.
  • ERROL THOMPSON, ancien des Red Wings, 63 ans.
  • TONY MASSARELLI, «Pour t’aimer, j’ai menti».
  • GIGI GAUTHIER, des JSH.
  • PIERRE LOIGNON, de Boucherville, 72 ans.
  • ROGER MIRON, chanteur, 84 ans.
  • RAFAEL LANDESTOY, ancien des Dodgers, 60 ans.
  • MARCEL FOREST, de Gatineau.