Bob Lemieux donnera son cerveau à la science

Sans doute que le nom de Bob Lemieux ne vous dit pas grand chose. Originaire du Nouveau-Brunswick, ce solide gaillard a porté les couleurs du Canadien Junior au début des années 1960 avant de connaître une courte carrière chez les professionnels, notamment à Seattle, Muskegon, Vancouver et Oakland.

En tout et partout, l’ex-défenseur n’a joué que 19 parties dans la Ligue nationale, toutes avec les Seals d’Oakland. Peu rapide sur ses patins, il était surtout reconnu pour ses talents pugilistiques. Si on parle encore de lui aujourd’hui, c’est parce qu’il a subi sept commotions cérébrales durant sa carrière et qu’il a décidé de donner son cerveau à la science le jour de sa mort.

Bob Lemieux à l'époque où il portait les couleurs des Canucks de Vancouver dans l'Association mondiale de hockey.

Bob Lemieux à l’époque où il portait les couleurs des Seals de la Californie.

En agissant ainsi, Lemieux souhaite qu’on apprenne des choses nouvelles concernant les effets à long terme des commotions cérébrales: dépression nerveuse, abus d’alcool et de nourriture, tendances suicidaires, etc…

Âgé de 68 ans, Lemieux partage son temps entre Kalamazoo et le Nouveau-Brunswick avec sa femme Mariette. Peut-être vivra-t-il encore longtemps, mais il n’a pas hésité à remplir le formulaire qui lui a été présenté par l’Institut de recherche de Morgantown, en Virginie de l’Ouest.

Cet institut a été fondé par Garrett Webster, fils de Mike Webster, ancien joueur étoile des Steelers de Pittsburgh. Ce dernier est mort à l’âge de 50 ans après avoir souffert de dépression et de démence, résultat de blessures subies en jouant au football. Webster est devenu le premier joueur de la NFL dont la mort est attribuée à une maladie dégénérative du cerveau.

L’an passé, Junior Seau, membre du Panthéon du football américain, s’est enlevé la vie après avoir vécu des problèmes du même genre. Il avait seulement 43 ans.

Au hockey, les commotions cérébrales sont devenues un véritable fléau depuis quelques années. Il suffit penser à Pat LaFontaine, Eric Lindros, Derek Boogaard ou Sidney Crosby. Chose certaine, il faut applaudir le geste de Bob Lemieux. Il n’a pas été un grand joueur de hockey, mais il est conscient du grave danger que représentent les blessures à la tête.

(Source: Globe & Mail).

LES ENFANTS ROIS

Entraîneur et directeur général des Huskies de Rouyn-Noranda depuis 10 ans, André Tourigny ne cache pas qu’il doit parfois mettre de l’eau dans son vin pour négocier avec la nouvelle génération de patineurs.

«Le hockey a changé et les jeunes aussi, a-t-il confié au journal La Frontière. Il faut maintenant composer avec la génération des enfants rois. Les joueurs sont de plus en plus indivualistes. Ils demandent souvent ce que l’équipe peut faire pour eux et non l’inverse. L’entraîneur doit donc s’adapter aux situations et pas toujours pour le mieux. En revanche, je dois dire que les jeunes travaillent plus fort qu’avant et qu’ils sont plus professionnels dans leur démarche».

On est loin de l’époque où il suffisait de brasser les poubelles et de crier à tue-tête pour obtenir un meilleur rendement de ses joueurs. En 2013, il faut leur expliquer le comment et le pourquoi de telle ou telle décision. Il faut être à la fois bon professeur, fin stratège et psychologue.

Il y a quelque chose qui me dit que Pat Burns, Michel Bergeron, Ron Racette et Yves Nadon auraient du mal à «coacher» de nos jours!

POT-POURRI DU MERCREDI

  • YVON MICHEL sur les ondes de TVA Sports: «JEAN PASCAL a beaucoup de caractère, mais j’aimerais avoir 10 boxeurs comme lui dans mon écurie».
  • À TORONTO, on cherche un coupable pour expliquer l’effondrement des Maple Leafs dans le septième match contre Boston. Le fait est que les Leafs ne se seraient jamais rendus aussi loin si JAMES REIMER n’avait pas été aussi solide devant sa cage. On devrait davantage pointer du doigt un gars comme DION PHANEUF, incapable de nettoyer le devant du filet.
  • Les PENGUINS n’ont pas eu à pousser trop fort pour gagner le premier match contre les Sénateurs. Le talent leur sort par les oreilles. Le fait saillant: une violente collision entre ERIC GRYBA et Brooks Orpik.
  • JOEL QUENNEVILLE sait que son équipe devra mieux jouer en deuxième ronde pour éliminer les RED WINGS.
  • BENOÎT BRUNET se demande pourquoi Patrick Kane et JONATHAN TOEWS ne sont pas en nomination pour le trophée Hart.
  • Les RANGERS affronteront les Bruins dans les séries pour la première fois en 40 ans.
  • Fier de dire que j’ai frappé pour ,750 dans mes PRÉDICTIONS sur le hockey en première ronde. J’ai fendu l’air avec Vancouver et Washington. Au deuxième tour, je choisis: PITTSBURGH, Boston, Chicago et Los Angeles.
  • MARIO PLOURDE, nouveau président de Cascsades, est un adepte du vélo.
  • L’increvable MARIANO RIVERA a déjà préservé 15 victoires pour les Yankees.

    Mariano Rivera: déjà 15 parties sauvées. Quel retour au jeu pour l'artilleur de 43 ans!

    Mariano Rivera: déjà 15 parties sauvées cette saison . Quel retour au jeu pour l’artilleur de 43 ans!

  • JAROMIR JAGR jouera bientôt avec une barbe blanche!
  • Les BOIS-FRANCS n’existent plus. On dit maintenant: VICTORIAVILLE et sa région. Ainsi en a décidé la MRC d’Arthabaska.
  • En vieillissant, RANDY CARLYLE ressemble de plus en plus à RED KELLY, ancien joueur étoile des Maple Leafs.
  • FRED COUPLES était l’idole d’enfance du jeune RICKIE FOWLER.
  • DANIEL BERNIER, jeune retraité d’East-Angus, fait ses débuts comme préposé aux départs au club de golf MILBY. Il peut lui-même frapper la longue balle!
  • Le tournoi annuel du TOURNESOL aura lieu le 1er juin au club Royal Estrie. MATHIEU VIENS est à la tête du comité organisateur.

Le mot d’humour

Gary Connelly, ex-défenseur du Canadien Junior, se proclame le Elvis Gratton de l’Ile-du-Prince-Édouard. «Je suis un Irlandais Québécois, un Irish Quebecer qui parle français, un Canadien du Québec de descendance irlandaise qui enseigne le français aux Anglais de PEI!», dit-il en riant de bon coeur.

 

 

Les anniversaires du mercredi 15 mai

En passant

  • RAY LEWIS, ex-joueur étoile des Ravens de Baltimore devenu analyste à ESPN, 38 ans.
  • GEORGE BRETT, ancienne star des Royals de Kansas City, 60 ans.
  • YVAN BEAUCHEMIN, vétéran de la PGA du Québec, 55 ans.
  • JUSTIN MORNEAU, des Twins du Minnesota, 32 ans.
  • JOHN SMOLTZ, ex-lanceur des Braves d’Atlanta, 46 ans.
  • DANIEL CAZA, rédacteur en chef chez Golf International.
  • RICHARD AREL, fondateur du resto Madrid, 66 ans.
  • KEN VENTURI, ex-champion de la PGA, 82 ans.
  • JOSH BECKETT, lanceur des Dodgers, 33 ans.
  • RED HAY, ancien joueur des Blackhawks, 82 ans.
  • IAN CLYDE, ancien boxeur, 57 ans.
  • WES WALZ, ancien joueur du Wild du Minnesota, 43 ans.
  • FRANÇOIS PINARD, de Drummondville, 49 ans.
  • JEAN-PHILIPPE PERREAULT, de Cascades, 35 ans.
  • TOM LAPOINTE, ancien journaliste sportif, 61 ans.
  • CLAUDE MICHAUD, comédien et partisan du Canadien, 75 ans.
  • JEFF DESLAURIERS, des Ducks d’Anaheim, 29 ans.
  • ANDRÉ BOUCHER, trot et amble, 77 ans.
  • PAT HICKEY, ancien joueur des Rangers, 60 ans.
  • DAVE LANGEVIN, ex-défenseur des Islanders, 59 ans.
  • ROCK DUCHESNEAU, du club de golf Le Mirage, 75 ans.
  • BILL NORTH, ex-voltigeur des Athletics, 65 ans.
  • CHRISTIAN LARUE, ex-entraîneur à Moncton, 42 ans.
  • ROBERT GANACHE, soccer.
  • DANIEL CHARBONNEAU, employé du Centre Bell.
  • DANIEL VIAU, de Saint-Constant, 63 ans.
  • ALINE DUPUIS, retraitée du Journal de Montréal.
  • CHRYSTINE QUENALT, de Montréal-Concordia.
  • TREVOR STIENBURG, ancien des Nordiques, 47 ans.
  • ANDRÉ MOREAU, de Montréal, 68 ans.
  • CARMEN SENÉCAL, des JSH.

C’est l’histoire du gars au bar…

C’est l’histoire du pauvre diable qui est assis au bar et qui se fait voler son verre par un mastodonte qui, l’air baveux, cale le drink d’un seul coup.

Le pauvre type se met à pleurer à chaudes larmes, puis il dit à son voisin: «Quelle journée épouvantable! Je suis arrivé en retard à une réunion et mon patron m’a congédié. Ensuite, je me suis fait voler mon auto dans le terrain de stationnement. Je n’ai pas d’assurances et j’ai oublié mon portefeuille dans l’auto.

«Plus tard, j’ai trouvé ma femme dans les bras d’un autre homme et mon chien m’a mordu. Je suis donc venu au bar pour noyer mon chagrin avant de mettre fin à mes jours. J’ai laissé tomber une capsule de cyanure dans mon drink et voilà que le voisin me vole mon verre. Bon, j’ai assez parlé de moi. Toi, comment ça va?

Bruins, Rangers et Carey Price

Les Maple Leafs filaient vers une victoire facile sur la patinoire du TD Garden et leurs partisans étaient au bord du délire lorsque Nathan Horton a trompé la vigilance de James Reimer avec un peu plus de 10 minutes à jouer dans la partie.

C’était tout ce qu’il fallait pour réveiller les Bruins. Le vent dans les voiles, les joueurs de Claude Julien ont attaqué furieusement pour provoquer l’égalité sur des buts de Milan Lucic et de Patrice Bergeron, semant la frénésie dans la foule. Il n’y avait plus rien pour les arrêter. En prolongation, le numéro 37 a trouvé de nouveau le fond du filet pour mettre fin à une série super enlevante.

Patrice Bergeron a marqué les deux derniers buts dans Bruins dans une victoire de 5-4 en prolongation. Son équipe se frottera aux Rangers en deuxième ronde.

Patrice Bergeron a marqué les deux derniers buts dans Bruins dans une victoire de 5-4 en prolongation. Son équipe se frottera aux Rangers en deuxième ronde.

«Nous aurions dû jouer comme ça pendant trois périodes, mais nous avons trouvé une façon de l’emporter et c’est tout ce qui compte, a déclaré Bergeron sur les ondes de CBC. Je suis fier d’avoir contribué offensivement. Je devais bien ça à mes coéquipiers».

C’est évidemment une défaite crève-coeur pour les Torontois, mais ils peuvent marcher la tête haute. Tirant de l’arrière 1-3 dans la série, ils n’ont jamais baissé les bras et ils ont failli éliminer une équipe beaucoup plus expérimentée. Après des années de misère, les Leafs peuvent enfin envisager l’avenir avec optimisme.

En deuxième ronde, les Bruins se frotteront aux Rangers de New York dans une série qui promet du jeu très physique. Inspiré par Henrik Lundqvist, les «Blue Shirts» ont prolongé leur saison en allant battre les Capitals 5-0 à Washington. L’as gardien des Rangers a bloqué 35 rondelles en route vers son huitième jeu blanc dans les séries de la coupe Stanley.

C’est une autre fin de campagne en queue de poisson pour Alex Ovechkin, un joueur super talentueux qui, comme le faisait Eric Lindros, dépense trop d’énergie à vouloir frapper ses adversaires.

Dans les autres séries, Craig Anderson et les Sénateurs d’Ottawa tenteront de rivaliser avec les puissants Penguins de Pittsburgh, les Sharks de San Jose auront pour mission de détrôner les Kings de Los Angeles et les Red Wings de Détroit se mesureront aux Blackhawks de Chicago, bons premiers dans le calendrier de 48 matchs.

Fait à signaler, il y aura deux séries impliquant des équipes du «Original Six»: Boston-Rangers et Détroit-Chicago.

BERGEVIN ET SON GARDIEN

En faisant le bilan de la dernière saison du Canadien, Marc Bergevin a répété son intention de bâtir une équipe championne sans jamais sacrifier les meilleurs espoirs de l’organisation. «Les postes sont ouverts à tout le monde et il appartient aux jeunes de nous forcer la main», a-t-il dit en substance.

En d’autres mots, les jeunes joueurs de l’organisation sont invités à suivre les traces des Gallagher, Galchenyuk et Tinordi.

En nomination pour le titre de meilleur directeur général de la ligue, Bergevin a aussi réitéré sa confiance à Carey Price. Il veut l’aider à «aller plus loin» et à devenir le gardien de but qu’on voit en lui depuis quatre ou cinq ans. À la blague, il se dit même prêt à «faire son épicerie» s’il le faut!

Après lui avoir consenti un contrat de 39 millions (pour six ans), Bergevin n’a sûrement pas l’intention de larguer son jeune protégé au bout de quelques mois. Cela dit, si Price s’ennuie de l’anonymat, il ne joue pas dans la bonne ville.

L’athlète de la Colombie-Britannique aura 26 ans au mois d’août. Personne ne doute de ses attributs physiques, mais ses commentaires et son langage corporel sont parfois inquiétants. Est-il oui ou non capable de vivre avec la pression qui accompagne le poste de gardien numéro un à Montréal? A-t-il besoin d’un nouveau professeur? La prochaine saison devrait nous en dire davantage à ce sujet.