Columbus et Minnesota sont imbattables

Après trois jours de congé, les patineurs de la Ligue nationale étaient de retour dans le feu de l’action, mardi soir. Voici les faits saillants:

  • À Columbus, les Blue Jackets ont laissé filer une avance de trois buts, mais ils ont finalement battu les

    Ex-vainqueur du trophée Vézina, Sergei Bobrovsky joue un rôle majeur dans les succès des surprenants Blue Jackets de Columbus.

    Bruins 4-3 pour enregistrer une 13e victoire de suite. Nick Foligno a sauté sur son propre retour de lancer pour marquer le but gagnant en milieu de troisième période. Sergei Bobrobsky a stoppé 37 rondelles pour mériter la première étoile. C’était la première fois qu’il l’emportait contre Boston.

  • À Nashville, le défenseur Jared Spurgeon a marqué en prolongation pour procurer un fain de 3-2 au Wild du Minnesota. 11e victoire de suite pour la troupe de Bruce Boudreau. P.K. Subban ne jouait pas. On dit qu’il souffre d’une hernie discale.
  • Au New Jersey, Sidney Crosby a inscrit son 25e but et il a récolté deux passes dans une victoire de 5-2 sur les Devils. Le grand Evgeni Malkin a aussi retenu l’attention avec son 800e point dans la LNH. Marc-André Fleury était devant le filet des visiteurs. Les Penguins montrent une fiche de 10-1-2 depuis le début du mois. C’est moins drôle pour les Devils qui n’ont gagné que 4 de leurs 19 dernières parties.

    Sidney Crosby a réussi son 25e but de la saison et il a récolté deux passes dans une victoire de 5-2 contre les Devils. Les Penguins ont subi une seule défaite en décembre.

  • À Brooklyn, Andrew Ladd a marqué deux fois pour mener les Islanders à un gain de 4-3 sur Washington. Jaroslav Halak a été l’autre étoile de la rencontre en stoppant 31 lancers. Alex Ovechkin a réussi son 16e pour les Capitals.
  • Au Madison Square Garden, Derek Stepan et Nick Holden ont réussi le doublé et les Rangers ont vaincu les Sénateurs 4-3. C’est Holden qui a marqué le but gagnant au début de la 3e période.
  • À Détroit, Evander Kane a marqué deux buts pour les Sabres, dont le filet gagnant, dans une victoire de 4-3. Robin Lehner a aussi fait sa part en repoussant 40 rondelles. Les Red Wings connaissent une saison difficile. Ils montrent un dossier pitoyable de 3-10-3 dans leurs 16 dernières parties à domicile.
  • À Chicago, les Jets de Winnipeg ont surpris les Blackhawks 3-1. Mark Scheifele a réussi son 15e but pour les visiteurs et Artem Anisimov a fait de même pour les Hawks.
  • Au Colorado, les Flames ont doublé l’Avalanche 6-3. Johnny Gaudreau et Mikael Backlund ont réussi deux buts chacun pour les visiteurs. Joe Sakic doit se poser de sérieuses questions…

    Bruce Boudreau: une déclaration étonnante.

  • Le Canadien joue à Tampa, mercredi soir. Michaël Bournival, ancien capitaine des Cataractes de Shawinigan, en sera à son premier match contre son ancien club. Alexei Emelin sera de retour dans l’alignement après avoir assisté son épouse dans la naissance d’un troisième enfant. Andrei Markov (blessé à l’aine) n’est pas encore en mesure de revenir au jeu
  • Le Lightning devra se débrouiller sans Stamkos, Bishop et Callahan.

    Claude Fortin et l’ancien boxeur Pierre Gauthier ont rendu un dernier hommage à Roger Fortin à Joliette.

  • Les funérailles de l’ancien boxeur Roger Fortin ont eu lieu ce matin à Joliette. Parmi ceux qui lui ont rendu un dernier hommage, il y avait son frère Claude, l’ancien boxeur Pierre Gauthier et le photographe Pierre-Yvon Pelletier. Fortin a gagné la médaille d’or aux Jeux du Commonwealth à Edmonton, en 1978. Il a aussi participé aux Jeux olympique de Montréal. Il a été emporté par une crise cardiaque à l’âge de 64 ans.
  • Bruce Boudreau a déclaré récemment: «Si Devan Dubnyk jouait pour Toronto, on ne parlerait plus de Carey Price!» Voilà un commentaire qui devrait faire jaser.

En bref

  • Officiellement à la retraite, David Ortiz se la coule douce sur son bateau au large de la République Dominicaine (son pays natal).
  • Depuis 2009, Tiger Woods n’a détenu le titre de numéro un mondial qu’une seule fois, soit en 2013 où il a remporté cinq victoires. Lee Westwood, Luke Donald, Rory McIlroy, Jordan Spieth et Jason Day ont pris la relève, mais personne n’a réussi à rester au sommet très longtemps. Comme on dit souvent: «C’est une chose que d’arriver en-haut. C’en est une autre que d’y rester».

    Jack Nicklaus: «Il faut que Tiger joue le plus souvent possible».

  • Au sujet du retour au jeu de Tiger, Jack Nicklaus disait récemment: «Il faut qu’il joue très souvent. C’est en se frottant aux autres joueurs qu’il saura véritablement s’il peut revenir en force oui ou non».
  • Jason Pitt (Saint-Léonard-d’Aston) et le gardien de but Joël Quirion (Louiseville) sont les joueurs du mois Sher-Wood dans la Ligue de hockey Senior de la Mauricie.
  • Martin Saint-Louis au sujet de son ancien patron John Tortorella: «Il est très compétent. Tout ce qu’il demande à ses joueurs, c’est de travailler sans relâche. Si tu le fais, tu n’auras aucun problème avec lui».
  • Dick Williams a été promu président et directeur des opérations baseball chez les Reds de Cincinnati. Aucun lien de parenté avec l’ancien gérant des Expos et des Athletics. Durant les dernières années, les Reds ont échangé Johnny Cueto, Aroldis Chapman, Todd Frazier et Jay Bruce pour une flopée de jeunes joueurs.
  • L’Assurancia de Thetford-Mines a fait un beau cadeau à ses partisans en blanchissant le Cool FM de Saint-Georges 4-0. Jean-Philippe Levasseur a stoppé 37 rondelles pour mériter le jeu blanc et Sébastien Courcelles a dirigé l’attaque avec un doublé.
  • J’ai revu la finale du British Open entre Henrik Stenson (63) et Phil Mickelson (65) à Royal Troon. Tout un spectacle!
  • Il y a 120 ans aujourd’hui, le journal Le Soleil était publié pour la première fois.
  • Le jeune Jérémy Séguin, de Beauport, porte fièrement son chandail de Phillip Danault, du Canadien. Il est le petit-fils de Jerry Séguin, du club de golf Victoriaville.

Le mot d’humour

-Dis, grand-papa, est-ce que tu as fait la guerre?

-Oui.

-Et qui a gagné?

-Ta grand-mère!

Publié dans LNH

Les anniversaires du 28 décembre

En passant

  • BILL LEE, le seul et unique Spaceman, 70 ans.
  • RAYMOND BOURQUE, cinq fois vainqueur du trophée Norris, 56 ans.
  • ADAM VINATIERI, champion botteur de la NFL, 44 ans.
  • MARTIN KAYMER, champion de la PGA, 32 ans.

    Harry Howell, l’homme fort de Hamilton, a porté les couleurs des Rangers de 1952 à 1969. Il a aussi joué pour les Kings de Los Angeles et les Seals d’Oakland. Il a joué plus de 1400 parties dans la LNH et il a gagné le trophée Norris en 1967, juste avant que Bobby Orr s’en empare.

  • HARRY HOWELL, ex-défenseur des Rangers, 84 ans.
  • Le docteur ANDRÉ TRAHAN, de Saint-Maurice, 78 ans.
  • RAY KNIGHT, ancien des Reds et des Mets, 64 ans.
  • FRANCIS MILLIEN, expert en soccer.
  • GENEVIÈVE TREMBLAY, du Cirque du Soleil.
  • GUY BOISCLAIR, de l’Auberge Godefroy.
  • VICTOR MARTINEZ, des Tigers de Détroit, 38 ans.
  • RÉAL LAJOIE, sportif de Trois-Rivières, 61 ans.
  • JONATHAN BEAULIEU, des magasins Sports-Experts, 36 ans.
  • DENZEL WASHINGTON, acteur américain, 62 ans.
  • B.J. RYAN, ancien des Blue Jays, 41 ans.
  • ROGER BÉLANGER, de Thetford-Mines, 74 ans.
  • ZANE SMITH, ex-lanceur des Expos, 56 ans.
  • ROB NIEDERMAYER, ancien des Devils, 42 ans.
  • PAT LABRIE et MARCELLIN LEBLANC, de Windsor.
  • BENOÎT GRATTON, ex-hockeyeur en Autriche, 45 ans.
  • JEAN-GUY BOULANGER, de Val-Joli.
  • ÉRIC BOURGAULT, de Mascouche.
  • RENÉ BOUCHARD, des JSH, 84 ans.

Presque jaloux de Seve

Un de mes meilleurs souvenirs de 2016, c’est l’heure magnifique que nous avons passée en compagnie de Tom Watson dans une vieille auberge d’Augusta, trois jours avant le tournoi des Maîtres.

Entre autres choses, Watson nous a parlé de sa tristesse de vieillir et de ne plus être capable de frapper la balle comme avant. Comme j’ai exactement le même âge que lui, je n’avais aucun mal à comprendre sa frustration, mais disons que la comparaison s’arrête là!

Tom Watson: un très grand champion.

L’autre soir, j’ai revu Watson en entrevue avec le coloré David Feherty. La discussion avait lieu sur le ranch de Watson en banlieue de Kansas City et le quintuple champion du British Open a fait quelques déclarations intéressantes. Il a notamment parlé de sa quasi-victoire à Turnberry en 2009, de sa bataille avec l’alcool, de ses victoires contre Nicklaus et de son admiration pour le regretté Severiano Ballesteros.

«La première fois que j’ai joué en Écosse, je n’ai pas aimé ça du tout, avoue-t-il franchement. J’ai frappé ma première balle d’aplomb et en plein centre de l’allée. Pourtant, je n’arrivais pas à la trouver. Elle avait roulé 50 verges plus loin dans un «pot bunker». Il m’a fallu deux ou trois ans avant de comprendre que je ne pouvais pas me battre contre les parcours de type links. Il fallait que je les accepte tels qu’ils sont et que je joue en conséquence».

Il a si bien compris qu’il a gagné cinq fois ce que les gens du Royaume-Uni appellent The Open. Un tournoi pas comme les autres où il faut vaincre les éléments et éviter les nombreux pièges avant de mettre la main sur la fameuse Claret Jug.

Un magicien

À force de jouer en Écosse et en Angleterre, Watson a appris à connaître un des plus grands magiciens de l’histoire du golf et le favori de Mario Brisebois: l’Espagnol Severiano Ballesteros.

Seve Ballesteros: un magicien comme il ne s’en fait plus.

«Seve avait tellement de talent qu’il pouvait réussir un birdie depuis le terrain de stationnement. Il avait des trucs que les autres n’avaient pas. Il était aussi un beau grand jeune homme et le favori des dames. Il m’a servi d’inspiration par sa façon de «manoeuvrer» la balle».

32 ans plus tard

En 1977, Watson est devenu un des géants de son sport en battant Jack Nicklaus à deux reprises. D’abord à Augusta en avril, puis à Turnberry en juillet, dans ce qu’on a appelé «Le duel sous le soleil».

Au dernier trou, Nicklaus a calé un roulé d’une trentaine de pieds pour un birdie, puis il a levé les bras au ciel pour demander à la foule de garder silence pendant que Watson s’exécutait. Ce dernier a alors «enterré» le birdie de Nicklaus pour se sauver avec la victoire. Il n’y avait plus rien pour l’arrêter dans son ascension vers la gloire.

Trente-deux ans plus tard, Watson est retourné à Turnberry et il a bien failli gagner l’Open quelques semaines avant de fêter ses 60 ans, mais il a joué de malchance au 18e trou et il a finalement perdu contre Stewart Cink en prolongation.

«Tout le monde me parle encore de ce tournoi, de dire Watson. C’est à la fois la beauté et la tragédie du golf. Parfois, tu frappes bien la balle et elle aboutit au mauvais endroit. D’autres fois, tu rates ton coup et tu joues de chance. Tu ne peux rien contre les dieux du golf. Le pire, c’est que je me croyais parfaitement capable de gagner ce tournoi malgré mon âge avancé. Je jouais très bien et c’était mon sixième tournoi majeur à Turnberry. Je connaissais mieux le parcours que la majorité des autres joueurs».

L’élan parfait

Watson avait seulement 13 ans quand il a commencé à se frotter aux meilleurs joueurs du Kansas City Country Club où son père était membre. Au début des années, on lui a prêté 18 000$ pour qu’il tente sa chance sur le circuit de la PGA. Il était plutôt gêné, mais il possédait un tel talent qu’il n’a pas tardé à s’imposer.

Sam Snead: un élan à faire rêver.

«Quand je suis arrivé chez les pros, il n’y avait pas quatre ou cinq conseillers pour chaque golfeur, précise-t-il. Je me débrouillais seul avec mon caddie. J’ai beaucoup appris en surveillant Sam Snead. Il possédait un tel élan et un tel rythme. C’est de cette façon que je voulais jouer au golf. J’ai aussi profité des précieux conseils de Byron Nelson».

Watson a terminé sa carrière avec 39 victoires sur le circuit de la PGA, dont 8 dans les tournois majeurs. Il a aussi gagné 6 tournois majeurs chez les Seniors. On se rappelle surtout de son coup miracle au 17e trou, à Pebble Beach, en 1982. Un coup qui lui a permis de vaincre son ami Nicklaus et d’enlever les honneurs du U.S Open.

C’est sur ce même trou que Nicklaus a réussi ce que Watson considère comme le meilleur coup de golf de tous les temps. C’était en 1972. Avec un vent de face, le Golden Bear a frappé son fer 1 à la perfection et la balle a donné contre la tige avant de s’immobiliser à un ou deux pouces du trou.

Personne ne pouvait frapper un fer 1 aussi bien que Nicklaus et la majorité des golfeurs n’en ont jamais eu un dans leur sac. Pas moi, en tout cas.

(Sources: Golf Channel et notes personnelles).

LES DERNIERS ÉCHOS DANS LE MONDE DU SPORT

  • Avec l’acquisition du puissant Edwin Encarnacion, les Indians de Cleveland sont déjà favoris pour atteindre la Série mondiale en 2017. Ils pourront aussi miser sur le retour en santé du voltigeur Michael Bradley et des lanceurs Carlos Carrasco et Danny Salazar. Ajoutez l’excellent Corey Kluber et l’arrêt-court Francisco Lindor et ça donne donne toute une équipe!

    P.K. Subban: les enfants de Nashville ont profité de sa générosité.

  • P.K. Subban avait de belles surprises pour les enfants malades de Nashville à l’occasion de la fête de Noël. Il les a invités dans la boutique des Predators et leur a dit de prendre tout ce qu’ils voulaient. Il a aussi impliqué ses jeunes amis de l’Hôpital pour enfants de Montréal dans cette activité. Personne ne doute que P.K. a grand coeur… et il ne déteste pas qu’on le sache!
  • Danny Geoffrion, fils du Boomer, a offert une Mercedes à sa reine pour Noël.
  • Il y a 97 ans cette semaine, plus précisément le 26 décembre 1919, Harry Frazee, propriétaire des Red Sox, vendait le lanceur-voltigeur Babe Ruth aux

    Babe Ruth: une vraie légende du baseball.

    Yankees pour la somme de 100 000$, une fortune à l’époque. Ainsi débutait la malédiction du Bambino. Durant les 15 années suivantes, Ruth a frappé pour ,349 avec 659 coups de circuit!

  • Le quart-arrière Derek Carr, des Raiders d’Oakland, ne reviendra pas au jeu avant six ou huit semaines. Ses chances de participer au Super Bowl sont presque nulles.

Le mot d’humour

Roger à son ami Jean-Claude: «J’ai passé Noël comme un cadeau».

-«Comment ça?»

-«Je me suis couché complètement saoul et je me suis réveillé sous le sapin!»

 

 

 

 

Publié dans PGA

Les anniversaires du 27 décembre

En passant

  • RICK PORCELLO, gagnant du Cy Young avec les Red Sox, 28 ans.
  • MILOS RAONIC, champion de tennis, 26 ans.
  • PATRICK SHARP, de Stars de Dallas, 35 ans.

    Rick Porcello vient de connaître la saison de sa carrière (22-4) avec les Red Sox de Boston.

  • MICKEY REDMOND, ancien du CH et des Red Wings, 69 ans.
  • DON CLARK, ex-vedette des Alouettes, 80 ans.
  • MATTHEW HILTON, champion boxeur, 51 ans.
  • COLE HAMELS, lanceur des Rangers du Texas, 33 ans.
  • GÉRARD DEPARDIEU, un géant du cinéma français, 68 ans.
  • THOMAS GRANDI, ski alpin, 44 ans.
  • PAUL STASTNY, des Blues de Saint-Louis, 31 ans.
  • KEVIN CONSTANTINE, ancien coach des Penguins, 58 ans.
  • ROY WHITE, ancien des Yankees, 73 ans.
  • ROLAND LEMIEUX, ancien des Alouettes du Centre Immaculée-Conception, 58 ans.
  • BEN MORIN, employé du Château Bromont et lanceur des 4 Chevaliers Toyota.
  • BRAD BROWN, ancien du Tricolore, 41 ans.
  • YVAN GALIPEAU, sportif de Granby, 58 ans.
  • JAMAAL CHARLES, des Chiefs de K.C., 30 ans.
  • CARSON PALMER, des Cardinals de l’Arizona, 37 ans.
  • JACQUES SÉVIGNY, de Fabreville, 78 ans.
  • ANDRÉ PELLETIER, skieur de Québec.
  • MIKE BOURN, des D’Backs de l’Arizona, 36 ans.
  • ROBERT TANGUAY, des Étoiles de l’Est, 62 ans.
  • RAYMOND ROUSSE, de Valleyfield, 89 ans.