- GRANT FUHR, ex-gardien des Oilers, 54 ans.
- SE RI PAK, ex-championne de la LPGA, 39 ans.
- BRIGITTE BARDOT, ex-actrice française, 82 ans.
- SANDRA SASSINE, championne d’escrime, 37 ans.
- MARIELLE GOÏTSCHEL, ski alpin, 71 ans.
- GHYSLAIN ARSENAULT, joyeux pistolet du Village olympique, 81 ans.
- BRUCE CRAMPTON, as golfeur australien, 81 ans.
- STEVE KASPER, ancien des Bruins, 55 ans.
- RYAN ZIMMERMAN, des Nationals de Washington, 32 ans.
- TODD WORRELL, ex-lanceur des Dodgers, 57 ans.
- NOÉMI LEBEL, jolie blonde de Gatineau, 25 ans.
- BRIAN RAFALSKI, ex-défenseur des Devils et des Red Wings, 43 ans.
- DON EDWARDS, ex-gardien des Sabres, 61 ans.
- MARCO ANGRIGNON, as golfeur de Valleyfield.
- GHYSLAIN ARSENAULT Jr., président de Truck & Roll, 55 ans.
- GARY DAIGNEAULT, de Saint-Hyacinthe, 59 ans.
- BERNARD PELLETIER, de Gatineau.
- CHARLIE KERFELD, ex-lanceur des Astros, 53 ans.
- STÉPHANE DION, ministre dans le cabinet Trudeau, 61 ans.
- DUSTIN PENNER, ancien des Kings et des Oilers, 34 ans.
- DENIS FORTIER, golfeur de Princeville, 58 ans.
- ÉRIC LAPOINTE, rocker, 47 ans.
- JEAN-CLAUDE CAMPEAU, de Valleyfield, 57 ans.
- DANIEL CHAMPAGNE, de Vaudreuil, 55 ans.
- LAURIE RINKER, ex-golfeuse de la LPGA, 54 ans.
- GRANT JACKSON, ex-lanceur des Phillies, 74 ans.
- DENIS VOYER, de Richelieu-Yamaska.
- JOHANNE BARRIÈRE, de Sherbrooke.
- CLAUDE LALONDE, de Saint-Sauveur, quatre fois 20 ans.
- DONALD DUPONT, trot et amble, 65 ans.
- SYLVIE TREMBLAY, de Montréal, 53 ans.
- WILLIE JARJOUR, du Journal de Montréal.
Archives de l’auteur : André Rousseau
Des fleurs pour le roi
Ce matin, voici quelques-uns des commentaires recueillis suite à la mort d’Arnold Palmer:
Tiger Woods: «Arnold a été tellement important pour le golf et pour moi personnellement. Je savais que je pouvais l’appeler en tout temps pour obtenir son avis. J’avais toujours hâte d’aller le voir à Bay Hill ou à Augusta. Ce fut un honneur et un privilège de le connaître. Je lui dis merci pour son amitié. Sans lui, le golf ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. On n’oubliera jamais son flair, son enthousiasme et sa manière de jouer».
Gary Player: «Arnold a marqué la vie de tellement de gens et c’est lui qui a rendu le golf si populaire. Pour moi, il a été un ami pendant plus de 60 ans. Nous avons eu nos accrochage, mais notre amitié n’a jamais été remise en question. Il me manquera beaucoup. Il pouvait être exigeant, mais il avait tellement de charisme, de charme et de patience. Je lève mon verre à sa mémoire en espérant le revoir un jour sur un autre parcours».
Lee Trevino: «Il ne disparaîtra jamais de nos esprits. Nous fermerons les yeux et nous reverrons son élan charismatique. Arnie traitait tout le monde de la même manière, du plus petit au plus grand. Il était l’idole de tous. Il était en quelque sorte notre Mère Teresa. Qui n’aimait pas Arnold Palmer?»
Phil Mickelson: «Il a été un modèle sur le parcours comme à l’extérieur du parcours. J’ai joué ma toute première ronde à Augusta en sa compagnie. J’ai vu tout de suite comment il se comportait avec les gens et avec les journalistes. Il a fait de moi un meilleur joueur et une meilleure personne».
Greg Norman: «Il a changé le visage du golf par son charisme et sa personnalité. Chaque joueur a une dette envers lui. Il avait le don de nous ouvrir les yeux sur la beauté du golf. Il a joué avec les présidents, les célébrités et les chefs d’entreprise. C’est lui qui a commercialisé le golf».
John Daly: «La légende de toutes les légendes».
David Duval: «Je remercie le ciel de l’avoir connu».
Rickie Fowler: «Les légendes ne meurent jamais. Je n’oublierai jamais son accolade à Augusta et le temps passé avec lui à Bay Hill».
(Sources: Golf Channel)
LASORDA DEVANT SCULLY
Durant les derniers jours, on a lancé aussi des bouquets de fleurs bien mérités à l’inimitable Vin Scully pour ses 67 années au micro des Dodgers, mais saviez-vous qu’il y a un homme qui fait partie de l’organisation depuis plus longtemps que lui?
En effet, Tom Lasorda, ex-lanceur étoile des Royaux de Montréal et ancien gérant des Dodgers, en est à sa 68e année dans une des plus grandes familles du baseball et il répète encore à qui veut l’entendre qu’il a du sang bleu dans les veines.

Tom Lasorda est dans l’organisation des Dodgers depuis 68 ans. L’ancien gérant pose ici avec le grand Sandy Koufax et le commentateur Vin Scully à Vero Beach.
Lasorda, qui vient de fêter ses 89 ans, a souvent été accusé de «beurrer plus épais» que le client en demande, mais personne ne peut nier son allégeance aux Dodgers. On en a eu la plus belle preuve en 1976 lorsque John McHale lui a offert un contrat de trois ans pour succéder à Gene Mauch comme gérant des Expos. Lasorda avait le goût de revenir à Montréal, mais il a changé d’idée quand Walter O’Malley lui a proposé de succéder au légendaire Walter Alston. C’est une décision qu’il n’a jamais eu à regretter.
Partisan du CH
Lasorda a remporté plus de victoires (98) que tout autre lanceur de l’histoire des Royaux. Il n’était pas gros, mais il avait du coeur au ventre. Malheureusement pour lui, il n’avait pas assez de talent pour faire sa marque dans les grandes ligues. Il a lancé quelques parties à Brooklyn et à Kansas City, mais n’a remporté aucune victoire. Comme tant d’autres, il était une star dans le AAA et un «nobody» dans les majeures.
Originaire de la Pennsylvanie, Lasorda n’a jamais oublié ses années à Montréal. Au petit stade de la rue de Lorimier, il s’est lié d’amitié avec plusieurs joueurs des Glorieux, dont Maurice Richard, Butch Bouchard, Jean Béliveau, Bernard Geoffrion, Jacques Plante et Doug Harvey. Il s’est rendu souvent au Forum pour les voir jouer et il se souvient de l’émeute de 1955, un événement qui a servi de prélude à la Révolution tranquille.
«Montréal est un des plus belles villes au monde, disait-il récemment. Les églises sont très belles et les gens sont merveilleux. Il y a aussi de très bons restaurants italiens. Ça m’a brisé le coeur quand j’ai appris que les Expos devaient déménager à Washington».
Une fois à la retraite, Lasorda a d’abord été recruteur pour les Dodgers, puis il a dirigé leurs clubs-écoles avec beaucoup de succès, notamment à Spokane et à Albuquerque. Il a ensuite été promu instructeur avec le grand club (1973) avant de remplacer Alston à l’automne 1976.
Avec l’aide de plusieurs joueurs qu’il avait dirigés dans les mineures (Garvey, Russell, Baker, Cey, Yeager…), Lasorda a participé à quatre Séries mondiales. Il a perdu deux fois contre les Yankees (1977-78) avant de l’emporter contre ces Damned Yankees (1981) et contre les Athletics d’Oakland (1988).
En tout et partout, Lasorda a dirigé les Dodgers pendant 21 ans et il a été élu au Panthéon du baseball par le comité des Vétérans en 1997. Depuis plusieurs années, il agit à titre de conseiller spécial et conférencier. Il ne rate jamais une occasion d’aller encourager son équipe à Chavez Ravine.
L’EXPRESS DE MINUIT
- Jaroslav Halak peut-il battre Carey Price dans un 2 de 3? Ce n’est pas si simple que ça. En principe, c’est la meilleure équipe qui triomphera.
- Brad Marchand n’a plus à s’inquiéter pour son avenir financier. Les Bruins viennent de lui consentir un contrat de huit ans d’une valeur de 49M$. Il devrait en donner une partie à Patrice Bergeron!
- Le Canadien a perdu 3-2 contre les Devils en match préparatoire. Le Finlandais Artturi Lehkonen, 21 ans, a obtenu 9 tirs au but pour le CH. Un nom à retenir?
- Les Yankees ont marqué cinq points en 9e manche pour infliger un revers de 7-5 aux Blue Jays. Le releveur Jason Grilli a failli à la tâche en accordant des circuits à Teixeira et Hicks. Les Jays ont tenté un ralliement en fin de 9e, mais Tommy Layne a réussi à fermer les livres. Les bancs se sont vidés deux fois suite à des tirs à l’intérieur et le gérant Joe Girardi a été expulsé du match.
- À Miami, les Marlins ont honoré la mémoire de José Fernandez en battant Bartolo Colon et les Mets 7-3. Dee Gordon a dirigé l’attaque avec quatre coups sûrs, dont son premier circuit de la campagne. Tous les joueurs des Marlins portaient le nom de Fernandez sur leur chandail. On sait que le jeune lanceur étoile a perdu la vie dans un tragique accident de bateau près de Miami Beach dans la nuit de samedi à dimanche.
- Les Cubs ont malmené les Pirates 12-2 pour atteindre le cap des 100 victoires. Javier Baez a réussi un grand chelem et produit 6 points. Kris Bryant a atteint le plateau des 100 «pp» avec son 39e circuit et Kyle Hendricks a baissé sa moyenne de points mérités à 1,99.
- Les Reds ont massacré les Cards 15-2 au stade Busch. Adam Duvall a cogné deux circuits et produit cinq points. Le Canadien Joey Votto a ajouté son 27e.
- Les Indians de Terry Francona sont champions de leur section pour la première fois depuis 2007 suite à un gain de 7-4 à Détroit.
- Yasmany Tomas (30e circuit) a produit cinq points dans la victoire de 14-4 des D’Backs contre Washington. Deux circuits pour Jean Segura.
- Pascal Rhéaume quitte l’organisation du Wild du Minnesota (il travaillait en Iowa) pour devenir l’adjoint de Stéphane Julien chez le Phoenix de Sherbrooke.
- Boby Fugère, du Blizzard de Trois-Rivières, sera opéré au genou et à la jambe, jeudi, à Québec. Il s’est blessé sérieusement dans un combat contre Dave Hamel, du 3L de Rivière-du-Loup.
- Claude Lavoie, ancien responsable du vestiaire du club visiteur au parc Jarry et au Stade olympique, conserve un merveilleux souvenir de Vin Scully, des Dodgers. «Un homme avec beaucoup de classe», dit-il.
- Mike Babcock au sujet de son capitaine Sidney Crosby: «Il sait à quel point il est bon et il est devenu plus patient avec la rondelle».
- Viktor Alexi, de Sherbrooke, et Jessica Couture, de Québec, ont enlevé les honneurs de l’épreuve X-Man à Lac-Beauport. Des mentions honorables à Marc-André Bédard, Sébastien Brien, Émilie Savard et Marie-Élaine Fleury. Il y avait plus de 3600 participants.
- Aurélie Rivard et Benoît Huot ont bien fait les choses sur le plateau de Tout le monde en parle.
- Le jeune Tim Alarie, de Saint-Jérôme, a gagné le dernier tournoi Canada Pro Tour à Beloeil. Son père Sylvain lui servait de caddie.
- En apprenant la mort de son idole, André Maltais a dit: «C’est l’étoile de nos vies qui passe sous nos yeux. Je conserve précieusement une photo où Palmer affiche son plus beau sourire après avoir joué une ronde de 61. La veille, il avait joué 79. Le sous-titre disait: «Arnie’s happy again». Ça m’a toujours servi d’inspiration».
- Hillary 1, Donald 0.
Le mot d’humour
Le gars dit à sa blonde: «Ça serait une bonne idée qu’on change de position, ce soir».
Et la fille de répondre: «Excellente idée, mon chéri. Tu fais la vaisselle et je prends le sofa!»
Les anniversaires du 27 septembre
En passant
- MIKE SCHMIDT, ancien joueur étoile des Phillies, 67 ans.
- JAY BOUWMEESTER, défenseur des Blues, 33 ans.
- KATHY WHITWORTH, un grand nom du golf féminin, 77 ans.
- JULIE SAUVÉ, nage synchro.
- CLARA HUGHES, championne olympique, 44 ans.
- CHRIS KUNITZ, des Penguins, 37 ans.
- AL MacNEIL, ex-entraîneur du CH et des Voyageurs, 81 ans.
- ELLIOTTE FRIEDMAN, analyste de hockey pour le réseau Sportsnet, 46 ans.
- SYLVIE GLADU, des Légendes du Hockey.
- SERGE DION, homme d’affaires de Mirabel, 57 ans.
- DAYMOND LANGKOW, ancien des Flames et des Coyotes, 40 ans.
- VANESSA THIBAULT, avocate de Coaticook, 27 ans.
- MICHEL RIVARD, de Beau Dommage, 65 ans.
- ROBERT PAGÉ, ancien joueur des Patriotes, 49 ans.
- GARY SUTHERLAND, ancien des Expos, 72 ans.
- PIT ARCHAMBAULT, ex-vedette des Rangers de D’Ville, 66 ans.
- CONSTANT HOTTE, de Beauharnois, 78 ans.
- MARC DUVAL, ancien patron du club de golf Deux-Montagnes.
- MYROSLAV FRYCER, ancien des Maple Leafs, 57 ans.
- SUZANNE GODBOUT et ANNIE LÉPINE, de Sherbrooke.
- GWYNETH PALTROW, actrice américaine, 44 ans.
- FABIEN DESCHAMPS, ancien de la Ligue Dépression, 57 ans.
- NICOLAS LESSARD, d’Iberville, 43 ans.
- MICHEL CAREAU, sportif de l’Outaouais.
- WALLY BOYER, ancien joueur de la Ligue américaine, 79 ans.
- VICENTE PADILLA, ex-lanceur des Red Sox, 39 ans.
- JACQUES VINCENT, ex-président de la Ligue Ambiance, 73 ans.
- MARTIN DUPUIS, de Laval, 47 ans.
Le roi du golf est mort
Arnold Palmer s’éteint à 87 ans
J’ai failli échapper le téléphone lorsque mon fils Alexandre m’a appris le décès d’Arnold Palmer, dimanche soir. Je n’osais le croire, mais c’est bien vrai: le roi du golf vient de nous quitter pour un monde supposément meilleur.
Palmer est mort au Centre hospitalier de l’Université de Pittsburgh. Il avait 87 ans et devait subir une opération au coeur.
En vitesse, je tente de rassembler mes idées et de fouiller dans mes souvenirs. Très peu d’athlètes ont obtenu autant de succès, gagné autant d’argent et influencé autant de vies que le champion golfeur de Latrobe, une petite ville de la Pennsylvanie.
Arnold Palmer était plus grand que nature. En plus d’avoir des mains immenses et un talent exceptionnel pour jouer au golf, il possédait une personnalité unique et beaucoup beaucoup de charisme. Il lui suffisait d’entrer dans la salle ou de se présenter au tertre de départ en retroussant son pantalon pour attirer vers lui tous les regards. Il était aussi connu que tous les rois et tous les présidents.
Arnold Palmer aimait les gens et ces derniers le lui rendaient bien. Ambassadeur extraordinaire, il était particulièrement fier quand il retournait au club Augusta National, théâtre de ses plus grandes victoires entre 1958 et 1964. L’air de la Georgie lui faisait grand bien.
Au printemps 2004, j’ai eu le bonheur de voir Palmer disputer sa dernière ronde sur les terres de Bobby Jones. À 74 ans, il était encore solide sur ses jambes, mais savait bien que le moment était venu de tirer sa révérence. Même s’il ne pouvait plus frapper la balle comme à ses belles années, les gens l’ont applaudi à tout rompre du début à la fin de la journée. C’était magique.
Dans les années suivantes, il est revenu souvent nous voir dans la salle de presse pour raconter ses aventures et donner son opinion sur l’avenir du golf. Il le faisait avec simplicité et humour, comme le font les plus grands champions. Il était particulièrement émouvant quand il parlait de son père (Deacon) pour qui il avait beaucoup de respect et une admiration sans bornes.
Le nom de Palmer sera toujours associé à celui de Jack Nicklaus, son grand rival des années 1960. Les deux hommes se sont fait la guerre sur le terrain, mais avaient un grand respect l’un envers l’autre. Ils ont souvent voyagé ensemble et partout à travers la planète. Nicklaus aura été le meilleur des deux, mais Arnie avait plus de charisme et il était infiniment plus populaire.
Je me souviens aussi d’un grand détour par les montagnes de la Pennsylvanie pour aller voir le terrain de golf de son enfance, visiter son bureau et le hangar où on a entassé des milliers d’objets lui ayant appartenu. J’ai même pu m’asseoir sur le vieux tracteur qu’il utilisait dans le temps pour tondre le gazon. Quelques jours plus tard, nous avons croisé Palmer à Augusta et il nous a dit simplement: «J’espère que mon frère Jerry s’est bien occupé de vous». C’était ça, Arnold Palmer.
Je pourrais vous parler de Palmer pendant des heures et des heures: son armée de partisans, son audace et ses charges à l’emporte-pièce, son amitié avec le président Eisenhower, ses efforts pour relancer le British Open, ses 62 victoires et ses défaites crève-coeur, le petit parapluie qui est devenu sa marque de commerce, son tour du monde dans un Lear-Jet, la création de Golf Channel, son sex-appeal, son tournoi à Bay Hill et son hôpital pour enfants à Orlando et quoi encore. Arnold a vécu à 100 milles à l’heure. Il a tout fait ou presque. Il était tout simplement dans une classe à part.
Reposez en paix, M. Palmer. Vous nous avez fait vivre de très beaux moments en plus de nous enseigner l’amour du golf. Vous avez aussi montré aux autres golfeurs de la PGA comment se comporte un champion.
COMMENTAIRES DE NICKLAUS
En apprenant la mort de Palmer, Jack Nicklaus a déclaré (en gros): «Nous venons de perdre une des figures les plus importantes de l’histoire du sport. Arnold et moi adorions jouer l’un contre l’autre. Nous étions des adversaires coriaces sur le terrain, mais aussi de grands amis. Comme je le connais, je suis convaincu qu’il s’est battu jusqu’à la fin. Arnold transcendait son sport. Il est le roi du golf et le restera toujours».
McILROY GAGNE LA COUPE FEDEX
Rory McIlroy, qui n’a jamais eu de chance dans l’État de la Georgie, a calé un roulé de 14 pieds au quatrième trou de prolongation pour vaincre le tenace Ryan Moore et enlever les honneurs de la coupe FedEx, dimanche soir, à East Lake (Atlanta).

Rory McIlroy a gagné deux des trois derniers tournois pour enlever les honneurs de la coupe FedEx. La journée de dimanche lui rapporte la jolie somme de 11,5 millions.
Après avoir raté de peu un roulé de six pieds pour un aigle au premier trou de prolongation, le golfeur de 27 ans s’est repris de belle façon pour gagner le tournoi et devancer Dustin Johnson au total des points. Sa journée de travail lui a rapporté la jolie somme de 11,5 millions de dollars américains. Même s’il est déjà riche, ça se prend bien!
McIlroy n’aurait pas pris part à la prolongation s’il n’avait pas réussi un aigle avec un coup magique au 16e trou. Cet exploit lui a permis de jouer 64 et de rattraper Kevin Chappell et Ryan Moore en tête du classement. C’est sur ce même 16e trou qu’il devait triompher en supplémentaire.
Kevin Chappell aurait dû l’emporter, mais il a failli à la tâche en fin de parcours. «Pas facile de gagner dans cette ligue-là», a-t-il déclaré au sujet de ses bévues au 17e et au 18e trou.
Le bonnet d’âne revient à Dustin Johnson. Le champion du U.S. Open a joué un misérable 73 en ronde finale pour se sortir de la course et échapper le gros lot. Une journée à oublier pour le grand golfeur de Myrtle Beach.
BASEBALL MAJEUR
- Les Red Sox ont battu Tampa 3-2 en 10 manches pour enregistrer une 11e victoire de suite. Dustin Pedroia a marqué le point gagnant en dansant autour du receveur Luke Maile. Les lanceurs de Boston ont réussi 23 retraits au bâton, dont 11 par le partant Eduardo Rodriguez.
- Les Blue Jays sont venus de l’arrière pour balayer la série contre les Yankees. En fin de 9e, Ezequiel Carrera a produit un point avec un coup retenu parfait, puis Edwin Encarnacion a brisé l’égalité (4-3) avec un coup sûr au champ intérieur. Jose Bautista (2pp) et le lanceur Marco Estrada ont aussi brillé dans la victoire des Torontois. Les Yankees terminent leur voyage avec un dossier pitoyable de 2-8.
- Un circuit de deux points de Hyn Soo Kim a permis aux Orioles de vaincre les D’Backs 2-1. Zach Britton a mérité son 46e sauvetage en autant de tentatives.
- Les Dodgers ont battu Colorado 4-3 sur le circuit de Charlie Culberson en fin de 10e manche. Les Dodgers sont champions de leur division pour une 4e année de suite. Corey Seager a frappé son 28e circuit et produit deux points. C’était le dernier match de Vin Scully au Dodger Stadium. Il terminera sa carrière San Francisco en fin de semaine prochaine.
- Les Cubs ont vaincu les Cards 3-1 derrière l’excellent Jon Lester (19-4). Aroldis Chapman a fermé les livres en 9e.
- Les Mets ont massacré les Phillies 17-0. Asdrubal Cabrera et Jose Reyes ont produit 4 points chacun. 30e circuit de Curtis Granderson.
- Les Royals ont frappé 4 circuits pour vaincre Détroit 12-9. Alex Gordon a produit trois points pour K.C. Victor Martinez a été le meilleur pour les Tigers (4pp).
- Seattle a gagné 4-3 au Minnesota. C’était la 100e défaite des Twins. Nelson Cruz a frappé deux circuits (40e et 41e) et Jesus Sucre a ajouté une claque de deux points.
- Les White Sox ont blanchi Cleveland 3-0. Carlos Rodon a été l’étoile du match avec 11 retraits sur des prises. 36e sauvetage de David Robertson.
RAPIDO DU LUNDI
- En Coupe du Monde, on aura droit à une finale entre le Canada et Équipe Europe. Mats Sundin et Daniel Alfredsson ont assisté impuissants à la défaite des Suédois, dimanche après-midi. Tomas Tatar, rapide patineur des Red Wings, a marqué en prolongation pour donner la victoire à l’Europe. Jaroslav Halak, un ancien du CH, a de nouveau gagné son duel contre Henrik Lundqvist.
- Il y avait 35 000 coureurs au Marathon de Montréal, dont Josée Tremblay, jolie conjointe de Michel Therrien.
- Les Penguins devront se passer du gardien de but Matt Murray durant au moins un mois.
- Les Blue Sox de Thetford-Mines ont vaincu les Pirates de Saint-Jean 14-8 pour niveler les chances dans la série. En vedette: Marc-André Charbonneau et Benoît Émond. Le troisième match aura lieu à Saint-Jean mardi soir.
- Vincent Lecavalier sera fêté par le Lightning, le 18 octobre. Pour le moment, on ne parle pas de retirer son chandail.
- Jacques Chapdelaine appellera dorénavant les jeux chez les Alouettes et Anthony Calvillo semble d’accord.
- L’attaquant Alexandre Fortin, de Laval, a signé un contrat de 3 ans avec les Blackhawks.
Le mot d’humour
Aroldis Chapman, des Cubs, lance une balle radio. Tu peux l’entendre, mais tu ne la vois pas!











