Antoine et Nathalie reçoivent le trophée Gilles-Villeneuve

Antoine L’Estage et sa copilote Nathalie Richard, champions incontestés des courses de rallye automobile, sont récipiendaires du trophée Gilles-Villeneuve 2012. Ce prix, qui symbolise l’excellence et la combativité en piste, leur a été remis par Auto Sport Québec avant le rallye Perce-Neige à Maniwaki.

inconnu

Antoine et Nathalie font équipe depuis sept ans et ils ont remporté de très nombreuses victoires à travers le Canada et les Etats-Unis. Ils revendiquent cinq championnats canadiens, cinq coupes nord-américaines et un championnat Rally America. Ils ont aussi mérité la Triple Couronne en 2010.

«C’est pour nous un grand honneur, a dit Antoine L’Estage en acceptant le trophée. Le nom de Gilles Villeneuve est très respecté dans le milieu du sport automobile. Nous sommes fiers de remporter le trophée qui porte son nom. Il s’agit d’une belle marque de reconnaissance pour le travail que nous avons accompli durant les dernières années».

Chapeau aux Ravens et merci à l’arbitre

LAVAL— Comme dans le bon vieux temps, j’ai écouté le match du Canadien à la radio en route vers Laval où j’étais invité à regarder le Super Bowl avec quelques amis.

De toute évidence, le Canadien a profité de la générosité de l’arbitre pour battre les Sénateurs dans un match à caractère défensif. Sinon, Dany Dubé et Martin McGuire n’en auraient pas parlé aussi longtemps après la partie. Même que Dubé suggère fortement qu’on adopte un règlement pour permettre aux entraîneurs de «challenger» l’arbitre au moins une fois par rencontre. Ça serait sans doute une bonne idée étant donné que l’arbitrage n’a jamais été le point fort de la LNH.

Toujours est-il que les succès du Canadien en début de campagne dépassent largement nos espérances et c’est tant mieux. Comme je l’ai écrit samedi, la nouvelle direction fait du bon boulot et les joueurs semblent avoir accepté la nouvelle philosophie du tous pour un. «So far so good», comme disent les Anglais, mais il y a de l’espoir dans l’air pour les prochains mois.

Trop peu trop tard

Pour ce qui est du 47e Super Bowl, on se dirigeait vers un fiasco à sens unique. Heureusement, la deuxième demie a sauvé le spectacle. Après la panne d’électricité, les 49ers ont connu un très beau regain de vie et ils ont flanqué une méchante frousse aux nouveaux champions de la NFL.

Joe Flacco a lancé trois

Joe Flacco a lancé trois passes de touché en première demie pour mener les Ravens de Baltimore à la conquête du Super Bowl contre les 49ers.

Complètement dominé par Joe Flacco durant la première moitié du match, le jeune Colin Kaepernick a affiché tout son talent pour ramener son club dans la partie, mais il a manqué de temps pour inscrire le touché de la victoire. Ça fait partie du processus d’apprentissage.

Donnons aux Ravens tout le mérite qui leur revient. Ils ont trimé dur et ils ont confondu des milliers d’experts en route vers le championnat. Les analyses se poursuivront durant quelques jours. Chose certaine, le retour de botté de 108 verges de Jacoby Jones a pesé lourd dans la balance, tout comme le talent d’Anquan Boldin (81) pour capter le ballon dans les positions les plus difficiles.

C’est une défaite très dure à avaler pour les 49ers, mais on devrait les revoir au Super Bowl d’ici peu. Ils ont beaucoup de talent et Kapernick est appelé à réussir de grandes choses.

Quant au sympatique Joe Flacco, il a bien joué ses cartes et il pourra maintenant faire sauter la banque. Why not?

Un vent d’optimisme balaye le Bleu Blanc Rouge

Pendant que Phil Mickelson et les champions de la PGA faisaient chanter les spectateurs dans le désert de l’Arizona, samedi après-midi, les joueurs du Canadien soulevaient la foule du Centre Bell avec une très belle performance contre les Sabres de Buffalo.

La saison vient à peine de débuter, mais un vent d’optimisme balaye le Bleu Blanc Rouge depuis la reprise des activités. Ça commence avec le leadership de Marc Bergevin au deuxième étage et les bonnes décisions de Michel Therrien qui ne veut surtout pas rater son retour derrière le banc des Glorieux.

Alex Galchenyuk

Alex Galchenyuk: le meilleur jeune joueur du Canadien depuis Stéphane Richer? (photo Ottawa Citizen)

Après avoir connu un match plutôt difficile à Ottawa, le Canadien est revenu plus fort devant ses partisans. C’est de bon augure, d’autant que les joueurs semblent avoir adopté la nouvelle philosophie de l’équipe. Oublions le passé et repartons à zéro… tous ensemble.

René Bourque, méconnaissable, et David Desharnais, soulagé, ont sonné la charge avec deux buts chacun. P.K. Subban, plus discret, s’est très bien défendu à son premier match en neuf mois et le jeune Alex Galchenyuk a poursuivi sur sa lancée.

Le jeune homme a vraiment beaucoup de talent. Ça crève les yeux. Sept points en autant de matchs et des mains incroyables. Entre la première et la deuxième période, Benoît Brunet a soulevé un très bon point quand il a déclaré: «À mon avis, Galchenyuk est le meilleur jeune joueur du Canadien depuis Stéphane Richer». Le temps nous le dira, mais il se pourrait bien qu’il ait raison.

La bataille n’est pas encore gagnée. Il y aura encore des hauts et des bas, mais il y a maintenant de l’espoir dans l’air. C’est tout ce qu’on demande.

49ers favoris, mais…

Des dizaines, voire des centaines de millions de personnes assisteront dimanche au 47e match du Super Bowl par la magie de la télévision et de l’Internet. Un spectacle grandiose dont seuls les Américains semblent connaître la recette.

«Biggest Show on Earth»? Je ne sais pas, mais sûrement le plus gros show de la planète en février.

Après avoir éliminé Green Bay et Atlanta, les 49ers sont favoris par trois points et demi pour quitter la capitale du jazz avec le trophée Vince Lombardi, mais ils devront être à leur mieux pour venir à bout d’une équipe qui «joue très dur» et qui a véritablement le vent dans les voiles.

Colin Kaepernick: les Ravens vont tenter

Colin Kaepernick: les Ravens vont tenter de l’empêcher de courir avec le ballon.

San Francisco mise sur une attaque diversifiée et un quart-arrière (Colin Kaepernick) très mobile. Il faut donc s’attendre à ce que les «Corbeaux» multiplient les efforts pour empêcher le joueur-recrue de courir avec le ballon. Pensez-vous qu’il n’est pas au courant et qu’il n’a pas une couple de stratégies en réserve?

Les Ravens ont un autre atout en leur faveur. En bousculant l’adversaire à qui mieux mieux, il leur arrive souvent de provoquer des revirements qui changent l’allure du match. Leur chef de file en défense est évidemment le vieux Ray Lewis, mais il faudra aussi surveiller de près Bernard Pollard.

En principe, l’attaque des Ravens est moins dangereuse. Les 49ers devront quand même se méfier du grand Joe Flacco. Il a lancé huit passes de touché depuis le début des séries et n’a pas été intercepté une seule fois. «Joe Cool» a aussi prouvé qu’il était capable de gagner les gros matchs.

Les 49ers devront également accorder une attention particulière à Anquan Boldin, un gars capable d’attraper le ballon à 10 pieds dans les airs.

Finalement, les Ravens ont l’avantage d’avoir une botteur de précision (Justin Tucker) supérieur à celui des 49ers (David Akers). Dans un match serré, cela pourrait faire toute la différence et faire rager des millions de parieurs.

Joe Flacco a prouvé qu'il était capable de gagner les gros matchs.

Joe Flacco a prouvé qu’il était capable de gagner les gros matchs.

Pour ce qui est de la bataile des entraîneurs, il faut prendre ça avec un grain de sel. C’est quasiment un miracle que deux frères s’affrontent dans le Super Bowl. Jim semble plus fougueux, plus intense, tandis que John (Baltimore) paraît plus en contrôle de ses émotions, mais ça ne devrait pas changer grand chose dans le déroulement de la rencontre. C’est juste de la bonne copie pour les journalistes.

Pierre Vercheval, qui connaît le football 100 fois plus que moi, est d’avis que les 49ers l’emporteraient haut-la-main dans une série 4 de 7. Seulement voilà, au football, tout se décide en l’espace 60 minutes.

Puisque les Ravens lui rappellent les Giants de New York l’an passé, il leur prédit une victoire de 27-24. Il ajoute même que Joe Flacco héritera du titre de joueur par excellence.

Pour le plaisir de la chose, je choisis donc les 49ers par un pointage semblable. Ils n’ont jamais perdu le Super Bowl (fiche de 5-0), mais ça ne veut plus rien dire. De toute façon, le plus grand gagnant du Super Bowl est déjà connu. Il s’agit de la ville de La Nouvelle-Orléans qui avait grandement besoin de cette visibilité et de cet apport économique.

Bon match, bonne bouffe, bonne bière et bonnes pubs! It’s party time in New Orleans!