Si on riait un peu

David Feherty, commentateur et analyste à CBS, et Lee Trevino, ancien champion de la PGA, sont peut-être les deux personnes les plus drôles dans l’histoire du golf.
Au fil des ans, ils nous ont servi plein de déclarations savoureuses. En voici quelques-unes. D’abord, Feherty:

  • «Luke Donald est comme une machine ATM. L’autre jour, j’ai glissé ma carte American Express entre ses fesses et j’ai reçu 500 piastres».

    Analyste au réseau CBS, David Feherty n'a pas la langue dans sa poche.

    Analyste au réseau CBS, David Feherty n’a pas la langue dans sa poche.

  • «Désolé, mais Nick Faldo n’est pas ici cette semaine. Il assiste à la naissance de sa prochaine femme».
  • «Ce gars-là frappe tellement à gauche que Lassie ne réussirait pas à trouver sa balle même si on l’enrobait de bacon».
  • «L’élan de Jim Furyk ressemble à un pieuvre qui tombe d’un arbre».
  • «La meilleure façon de ruiner un beau parcours, c’est de jouer dessus».
  • «On ne joue pas la comédie à Augusta. Le Masters, c’est très sérieux. C’est comme si je me serrais les fesses durant toute la semaine avant de m’en aller à Hilton Head».
  • «Voir jouer Phil Mickelson, c’est comme regarder un ivrogne chasser un ballon sur le bord d’un précipice».
  • «Vijay Singh est un bourreau de travail. Il frappe plus de balles qu’Elton John peut en avoir frappées avec son menton».
  • «Ça serait un très beau coup… si on avait placé le drapeau à cet endroit».
  • «Ce gars-là passe plus de temps dans le sable qu’un chameau dans le désert».

VOICI TREVINO

  • J’ai été frappé par la foudre et j’ai été membre des Marines pendant quatre ans. J’ai fait le tour du monde et j’ai visité les endroits les plus reculés, mais rien ne me fait plus peur que ma femme».
  • «Tu ne sais pas ce qu’est la pression tant que tu n’as pas joué à cinq piastres du trou avec seulement 2$ dans les poches».

    Lee Trevino avait toujours des choses amusantes à raconter aux journalistes.

    Lee Trevino a toujours des choses amusantes à raconter aux journalistes.

  • «Ce que j’aime du circuit Senior, c’est que tu peux rouler en voiturette électrique et traîner un petit «cooler». Si ça ne va pas bien cette journée-là, tu peux toujours organiser un pique-nique».
  • «Si tu te bats sans cesse pour réussir la normale, tu deviens comme un chien qui court après l’autobus».
  • «Tu peux gagner beaucoup d’argent à jouer au golf. Vous n’avez qu’à le demander à mes anciennes femmes».
  • «Si la tempête se lève et si tu vois des éclairs dans le ciel, sors ton fer 1. Même le Bon Dieu n’est pas capable de frapper un fer 1».
  • «Tu peux parler à un «fade», mais le «hook» ne t’écoutera jamais».
  • «Plus je vieillis et meilleur je pense que j’étais auparavant».
  • «La touche naturelle n’existe pas. La seule manière d’avoir du succès, c’est de frapper des millions de balles».
  • «Je suis golf-aholic et ça ne se guérit pas».

 

Une saison de hockey qui promet beaucoup d’action

STANSTEAD– Les premières feuilles mortes jonchent le sol pendant que les mastodontes de la NFL s’introduisent dans le petit écran. Cela signifie, qu’on le veuille ou non, que la saison de hockey frappe à nos portes.

D’ici quelques semaines, il faudra ranger les bâtons de golf, fermer la piscine et le gazebo, sortir ses gilets de laine et affronter les longs mois d’hiver. Ainsi va la vie. Si vous aimez le ski de fond, la raquette et les marches à 30 degrés sous zéro, tant mieux pour vous!

Fort heureusement, la prochaine saison de hockey promet beaucoup d’action à la suite des nombreux changements survenus depuis que les Blackhawks de Chicago sont allé gagner leur deuxième coupe Stanley en quatre ans sur la patinoire des Bruins.

Voici quelques-unes des choses à surveiller:

  1. Après avoir fait ses classes à Québec, PATRICK ROY réalisera un vieux rêve derrière le banc de l’Avalanche du Colorado. Avec l’aide de son ami JOE SAKIC, il travaillera fort pour redonner à cette concession son lustre d’antan.
  2. MICHEL THERRIEN et Marc Bergevin poursuivront leur travail de reconstruction dans une ville qui vit au rythme de son équipe de hockey. Le CH pourra-t-il faire aussi bien que l’an passé dans un calendrier de 82 parties? Les points d’interrogation sont nombreux (Markov, Desharnais, Gionta, Bourque et j’en passe). Les regards sont encore tournés vers le COWBOY!
  3. Après un court passage à Pittsburgh, JAROME IGINLA tentera d’aider les Bruins à gagner la coupe Stanley. À son âge (37 ans), le temps presse.

    Vincent Lecavalier tentera de relancer sa carrière à Philadelphie pendant que

    Vincent Lecavalier tentera de relancer sa carrière à Philadelphie pendant que Daniel Brière relèvera un nouveau défi à Montréal.

  4. VINCENT LECAVALIER, courtisé par le Canadien et deux ou trois autres formations, aura pour objectif de relancer sa carrière dans l’uniforme des Flyers. Un simple changement de décor suffira-t-il à lui donner des ailes?
  5. BOBBY RYAN, un marquer de 30 buts à Anaheim, fera de son mieux pour faire oublier DANIEL ALFREDSSON aux partisans des Sénateurs pendant que le vieux «Alfie» ira finir sa carrière au Michigan.
  6. À Edmonton, CRAIG MacTAVISH et le jeune entraîneur DALLAS EAKINS pousseront dans le dos des jeunes Oilers avec la bénédiction de KEVIN LOWE. Ils auront l’aide du vétéran ANDREW FERENCE, obtenu des Bruins sur le marché des joueurs autonomes.
  7. Le diminutif DANIEL BRIÈRE, de Gatineau, voudra prouver qu’il a encore le compas dans l’oeil et qu’il a fait le bon choix en décidant (finalement) de tenter sa chance à Montréal.
  8. Dans le jeu de la chaise musicale, le controversé JOHN TORTORELLA dirigera les Canucks pendant qu’ALAIN VIGNEAULT s’installera derrière le banc des Rangers. Pour réussir, «Torto» aura besoin de l’aide de ROBERTO LUONGO, renié par sa propre organisation. Quant à Vigneault, il se dit d’attaque pour un marché aussi exigeant que celui du Big Apple après avoir oeuvré à Montréal et à Vancouver.
  9. BRIAN BURKE, nouveau patron des Flames de Calgary, sera-t-il patient avec Jay Feaster et Bob Hartley ou voudra-t-il prendre rapidement le contrôle de la situation?
  10. JONATHAN TOEWS et les Blackhawks auront-ils aussi soif de victoires? Aucune équipe n’a gagné deux ans de suite depuis les Red Wings de SCOTTY BOWMAN à la fin des années 1990.
  11. JONATHAN BERNIER pourra-t-il à s’imposer comme gardien numéro un à Toronto ou devra-t-il partager le boulot avec James Reimer?
  12. Après deux ou trois commotions cérébrales, SIDNEY CROSBY pourra-t-il redevenir le joueur par excellence de la ligue?
  13. Les JETS de Winnipeg feront-ils mieux que l’an passé avec Michal Frolik et Devin Setoguchi?
  14. Les COYOTES de Dave Tippett seront-ils plus fringants maintenant que leurs problèmes financiers semblent réglés?
  15. ALEXANDER OVECHKIN deviendra-t-il un joueur complet sous la gouverne d’Adam Oates?
  16. MARTIN BRODEUR a-t-il encore quelques jeux blancs dans le réservoir?
  17. Qui sera devant le filet du Canada à SOTCHI?

    Le Canadien fonde de grands espoirs en Alex Galchenyuk.

    Le Canadien fonde de grands espoirs en Alex Galchenyuk.

  18. ALEX GALCHENYUK sera-t-il converti rapidement en joueur de centre?
  19. Comment diable DALE TALLON fera-t-il pour boucher les trous à Miami?
  20. DONALD BEAUCHAMP et Dominick Saillant auront-ils suffisamment d’espace sur la galerie de presse pour satisfaire tous les Ti-Clin qui voudront assister aux matchs du Canadien?

 

Jojo, Gilles et Mario

SAINTE-JULIE— Il était environ 9h.50, vendredi matin, lorsque Jocelyne Bourassa a frappé la première balle du Championnat de Montréal.

Une magnifique coup de bois-1 à plus de 200 verges, en plein centre de l’allée, avec un léger crochet de droite à gauche. Comme à ses belles années au sein de la LPGA. Les mauvaises langues disent même qu’elle a frappé plus loin que Mike Veilleux l’an passé!

Gagnante du tournoi La Canadienne il y a 40 ans, notre Jojo nationale était accompagnée de son ancien caddie Mario Brisebois qui lui a remis un tee plus court pour éviter de passer dans le vide. L’important, c’était de souligner un exploit qui n’a pas été répété depuis 1973.

Jocelyne Bourassa a frappé la première balle du Championnat de Montréal. Elle était accompagnée de son ancien caddie Mario Brisebois.

Jocelyne Bourassa a frappé la première balle du Championnat de Montréal. Elle était accompagnée de son ancien caddie Mario Brisebois.

Le maître de cérémonies a commis un impair quand il a présenté «Mario Bourassa», mais tout le monde a compris qu’il voulait parler de Mario Brisebois, vétéran chroniqueur de golf, de ski et de tennis. Le même Mario avec qui j’ai joué des centaines de rondes et calé des milliers de bières!

Une couple d’heures plus tard, Mario, Jojo et son frère Gilles cassaient la croûte sur la terrasse du club de la Vallée du Richelieu avec Gilles Terroux et Marie-Thérèse Torti. C’était le plus beau moment de la journée.

Souvenirs, souvenirs

Mario a parlé de sa jeunesse à Shawinigan-Sud alors qu’il courait les balles dans le champ d’exercice et apprenait le métier avec les René Noël, Roger Bouchard et Gilles Yergeau. Son professeur Gilles Bourassa l’a interrompu en lui montrant une photo des années 1960 où on voit Mario s’élancer sur la balle à la Johnny Miller avant de participer à un tournoi à Philadelphie.

Il faut savoir que l’ami Mario a déjà eu une marge d’erreur de 1, ce qui en faisait un des meilleurs juniors de la province. Il a cependant trouvé chaussure à son pied le jour où Daniel Talbot, de Beloeil, l’a battu 9 et 8 dans un tournoi match play.

«Daniel était déjà champion à l’âge de 17 ans, dit Brisebois. Avec tout le respect que je dois à Adrien Bigras, je maintiens que Daniel Talbot avait beaucoup plus de coups dans son sac. Il pouvait frapper la balle de toutes les manières. Encore aujourd’hui, à 60 ans, il peut réussir des «shots» incroyables».

«Doggy» nous a aussi appris qu’il s’était retrouvé un soir sur le plancher de danse de la Sex Machine (à Montréal) en compagnie d’Althea Gibson, une des plus grandes athlètes de son époque. On ne savait même pas qu’il avait déjà eu des souliers de danse!

Père du golf en Mauricie, Gilles Bourassa joue encore trois ou quatre rondes par semaine sur le vieux parcours de Shawinigan-Sud. L’hiver, il est régistraire d’un tournoi de hockey junior et midget qui obtient beaucoup de succès dans son patelin. Il a subi sept pontages il y a trois ans, mais il se porte mieux que jamais.

Quant à Jojo, pionnière du sport féminin au Québec, elle profite d’une retraite bien méritée après avoir été longtemps directrice de la Classique du Maurier. Chaque fois qu’elle le peut, elle vient en aide à la relève à titre de bénévole.

À Maude de se prendre en mains

De son propre aveu, la première saison de Maude-Aimée Leblanc sur le circuit de la LPGA a été un véritable fiasco et elle devra maintenant se battre avec acharnement pour récupérer sa carte de membre. Non, ce n’est pas drôle!

Je connais Maude depuis l’époque où elle faisait ses classes chez les Juniors en compagnie de mon fils Alexandre. Leur professeur était Pierre Lallier, de Sherbrooke. Par un beau dimanche de l’été 2005 ou 2006, je les ai vus offrir un spectacle du tonnerre lors d’un tournoi présenté à Joliette. Une journée que je n’oublierai jamais.

La première saison de Maude-Aimée Leblanc sur le circuit de la LPGA est un véritable fiasco.

La première saison de Maude-Aimée Leblanc sur le circuit de la LPGA est un véritable fiasco.

Alex a choisi de devenir professeur de golf, adjoint-pro, puis directeur de club dans la magnifique région de l’Outaouais. Dotée d’un talent exceptionnel, Maude a pris un autre chemin. Elle a décidé de tenter sa chance sur la scène internationale, avec tous les efforts et tous les risques que cela implique.

Je n’ai surtout pas l’intention de faire son procès, mais il me semble évident qu’elle n’a pas mis toutes les chances de son côté après avoir mérité sa carte de la LPGA. On l’a vue congédier son caddie, perdre son commanditaire majeur et changer d’entraîneur après quelques mois. On l’a aussi vue rater coupure après coupure pour finalement perdre confiance en ses moyens. C’est regrettable.

Dans une ligue aussi forte, il ne faut rien laisser au hasard. Si Maude désire vraiment réussir parmi les meilleures joueuses de la planète, elle devra prendre les bouchées doubles, travailler plus fort et mieux s’entourer. Si elle n’est pas d’accord, elle sait où me trouver. Moi, je ne souhaite que son succès.