La mort de Muhammad Ali n’a pas fini de faire jaser et pour toutes sortes de raisons.
Ali était un homme avec du panache, du style et beaucoup de charisme. Très intelligent, il a su mixer son talent de comédien et son amitié avec le commentateur Howard Cosell pour devenir le visage le plus connu de la planète.
Plusieurs de ses combats nous reviennent en mémoire, notamment ceux contre Sonny Liston, Joe Frazier, George Foreman et Ken Nortan. On doit aussi se souvenir qu’il ne se gênait pas pour défendre sa religion et ses principes. En ce sens, il nous rappelle Jackie Robinson, premier Afro-Américain à évoluer dans les grandes ligues.
Ali avait une belle tribune à sa disposition. Il s’en servait pour défendre les gens de sa race, les pauvres et les opprimés. Il ne craignait pas de se «mettre au blanc», ce que n’a jamais fait son compatriote Michael Jordan pour ne pas nuire à ses commandites et à ses intérêts personnels.
Vers la fin des années 1960, Ali a refusé d’aller faire la guerre au Vietnam, une décision qui lui a coûté cher: presque trois ans et demi loin des feux de la rampe alors qu’il était au sommet de sa forme. Plusieurs ont critiqué son refus d’entrer dans l’armée. D’autres ont salué son courage face à une guerre perdue d’avance.
Dan Shaughnessy, vétéran chroniqueur de Boston, se souvient de l’ouverture officielle du Musée Ted Williams quelque part en Floride, au milieu des années 1990. Il y avait là une trentaine de légendes du baseball, dont Bob Feller, Stan Musial, Joe DiMaggio et Teddy Ballgame.
Ce soir-là, tous les yeux étaient rivés sur Ali. C’était lui, la plus grande star dans la salle. Il le savait et tout le monde le savait. Quand un gars est encore plus populaire que DiMaggio et Williams, cela signifie qu’il a atteint la plus haute marche du podium.
Champion olympique à Rome en 1960, Ali a été proclamé «sportif du siècle» par le magazine Sports Illustrated et la BBC.
Très agile pour un homme de sa stature, il dansait autour de ses adversaires, les narguait et les étourdissait avant de leur passer le K.-O. Souvent, il s’amusait à prédire à quel round il mettrait fin au combat. Et il ne se trompait pas trop.
On estime qu’il a quand même encaissé quelque chose comme 29 000 coups de poing durant sa carrière. Comme tant d’autres boxeurs, il a attendu trop longtemps pour annoncer sa retraite et il a été victime des séquelles.
Ses funérailles auront lieu vendredi à Louisville, Kentucky. Parmi ceux qui lui rendront un dernier hommage, il y aura l’ancien président Bill Clinton, le comédien Billy Crystal et le commentateur sportif Bryant Gumbel.
DJOKOVIC ENTRE DANS LA LÉGENDE
- NOVAK DJOKOVIC, vainqueur à Paris face à Andy Murray, est actuellement dans une classe à part. Quatre victoires de suite dans
les tournois du Grand Chelem, ce n’est pas un exploit banal. Le Djoker est la première raquette depuis ROD LAVER (1969) à détenir en même temps les quatre plus gros trophées de son sport. Il a remercié le public français en dessinant un COEUR sur le court central. Pour Murray, c’est une autre défaite dure à encaisser. Il a maintenant un dossier de 2-8 dans les finales du Grand Chelem.
Rapido du lundi
- BILL McGIRT, un golfeur de 36 ans de la Caroline du Nord, a gagné le tournoi MEMORIAL en Ohio. Il a eu raison de JON CURRAN au deuxième trou de prolongation. DUSTIN JOHNSON a fini troisième, devant RORY McILROY, Matt Kuchar et Gary Woodland. Ce tournoi est le p’tit bébé de JACK NICKLAUS.
- Une dernière ronde de 64 a permis à la Suédoise ANNA NORDQVIST d’enlever les honneurs de la Classique Shoprite au New Jersey. MAUDE-AIMÉE LEBLANC a mérité une égalité en 31e place et un chèque de 9021$. SAMANTHA RICHDALE a été la meilleure Canadienne avec une égalité en 14e position.
- ANNE-CATHERINE TANGUAY, de Québec, a terminé en 55e place.
- MARIO VA DE MIEUX EN MIEUX: Dimanche, j’ai rendu visite à mon ami MARIO BRISEBOIS dans la campagne de North Hatley. Mario va de mieux en mieux après avoir éprouvé des problèmes de santé et son moral est excellent. Ses amis ont tous hâte de le revoir sur le parcours de golf.
- BASEBALL MAJEUR: À Pittsburgh, le vétéran ALBERT PUJOLS a cogné un circuit de deux points pour procurer une victoire de 5-4 aux Angels. C’était son 12e circuit de la saison et le 572e de sa carrière. Il rejoint ainsi HARMON KILLEBREW au 11e rang dans le livre des records… MARCO ESTRADA a été parfait pendant sept manches et un tiers et les BLUE JAYS ont finalement gagné 5-4 à Boston. Encarnacion, Martin, Bautista et Barney ont frappé la longue balle pour les visiteurs. Les Red Sox ont marqué trois fois en fin de 9e manche, mais c’était trop peu trop tard… COREY SEAGER, joueur-recrue des Dodgers, a frappé deux autres circuits et produit quatre points dans un gain facile de 12-6 sur les Braves. Seager termine la série de trois matchs avec cinq circuits et sept PP… MATT WIETERS a produit deux points dans un gain de 3-1 des Orioles contre les Yankees… JUSTIN VERLANDER, des Tigers, a battu les White Sox 5-2 pour porter à fiche à 5-5… JOSE FERNANDEZ, l’as des Marlins, a été sans pitié pour les Mets dans un gain de 1-0 à Miami. Il a réussi 14 retraits sur des prises pour enregistrer sa 8e victoire de suite. MATT HARVEY, moins chanceux, a encaissé son 8e revers… Les Indians ont blanchi les Royals 7-0. FRANCISCO LINDOR a produit trois points pour Cleveland… Les DIAMOND’BACKS ont gagné 3-2 à Chicago. Premier revers de JAKE ARRIETA après neuf victoires.
- GEORGES DUBOIS, ex-maire de Boisbriand, a participé à un tournoi amical au club LE CHAMPÊTRE de Sainte-Anne-des-Plaines. Il en a profité pour discuter de sport avec les RONALD FORTIN, P.A. Senécal, Mario Proulx, Sylvain Beaulne, Alain Carrière, Richard Marr et André Roy.
- JACQUES BÉRUBÉ, un ancien de La Soirée du Hockey, se souvient d’avoir assisté au combat entre MUHAMMAD ALI et GEORGE CHUVALO au Maple Leaf Gardens de Toronto, en 1966. Chuvalo n’était pas de taille, mais il avait tenu le coup pendant 15 rounds, s’attirant les éloges du champion. Parmi les spectateurs, il y avait un certain ROBERT KENNEDY.
Le mot d’humour
Un vieux monsieur à la maison de retraite: «Parfois, je ris si fort que les larmes me coulent le long de mes cuisses!»