Sergio réalise son rêve

Il gagne un duel de titans contre Justin Rose en finale du Masters

AUGUSTA, Géorgie— Le jour où son idole Seve Ballesteros aurait célébré son 60e anniversaire de naissance, Sergio Garcia a finalement réalisé son rêve en enlevant les honneurs du 81e tournoi des Maîtres.

Sergio Garcia devient le 3e Espagnol à gagner le Masters après Seve Ballesteros et Jose Maria Olazabal.

Le golfeur de 37 ans a calé un roulé d’une quinzaine de pieds au premier trou de prolongation pour vaincre son ami Justin Rose (victime d’un bogey). Il devient ainsi le troisième Espagnol à gagner le Masters après Ballesteros et Jose Maria Olazabal. Fou de joie, il a sauté dans les bras de sa belle Angela avant de se rendre dans la Butler Cabin pour recevoir le veston vert.

Garcia et Rose, qui ont souvent été coéquipiers en coupe Ryder, ont offert tout un spectacle par une journée bénie des dieux. Rose semblait se diriger allègrement vers la victoire au début du deuxième neuf, mais Garcia s’est battu courageusement pour rester dans le match et il a finalement eu le dernier mot.

Le point tournant est survenu au 13e trou. Sergio a raté son coup de départ à gauche de Rae’s Creek et il a dû accepter une pénalité d’un coup, mais il a réussi à sauver la normale. Il a ensuite réussi un oiselet au 14e trou et un aigle au 15e.

Rose a repris les devants avec un birdie au 16e, mais il a ouvert la porte à son rival avec un bogey au 17e. Les deux joueurs ont raté de belles chances de birdie au 18e et il a fallu rejouer le trou pour déterminer un vainqueur.

«J’ai dû attendre si longtemps pour vivre ce moment, a dit Garcia. Je n’ai pas lâché prise après mes bogeys au 10e et au 11e trou. Je suis resté positif et la chance a fini par me sourire. C’est vraiment spécial de devenir le 3e Espagnol à gagner le Masters. Seve et Jose Maria sont mes idoles de jeunesse».

À plus.

 

SOUVENIRS D’AUGUSTA

D’aussi loin que je me souvienne, mon amour du Masters est né dans un hôtel de Chicago au printemps 1978.

Nous étions réunis dans la suite de Jim Fanning, ancien directeur général des Expos, pour regarder la fin du tournoi. Ce jour-là, Gary Player, tout vêtu de noir, a réussi sept birdies dans les 10 derniers trous pour se sauver avec son troisième veston vert.

Tiger Woods manifeste sa joie après son coup miracle au 16e trou, en 2005.

Par la suite, mon amour du tournoi des Maîtres n’a jamais cessé de grandir en surveillant les exploits des Seve Ballesteros, Jack Nicklaus, Nick Faldo, Jose Maria Olazabal, Tiger Woods et Phil Mickelson.

Cet après-midi, j’assisterai en personne à ma 15e finale. C’est un bonheur et un privilège que j’apprécie au plus haut point. Plusieurs de mes amis seraient parfaitement heureux s’ils mettaient les pieds ici une seule fois.

En fouillant dans mes souvenirs, je retiens ceci:

  • La dernière ronde d’Arnold Palmer en 2004. Un moment magique. Jamais vu un golfeur autant adulé par son public.
  • Le coup miracle de Tiger Woods en 2005. Au 16e trou, sa balle a disparu très lentement dans la coupe sous un tonnerre d’applaudissements. La plus belle pub pour Nike qui, aujourd’hui, ne fabrique plus de balles.
  • La joie sur le visage de Phil Mickelson après son premier triomphe (2004) et son fameux coup de fer 6 dans les aiguilles de pin, six ans plus tard.
  • Le «comeback de Jack» en 1986. Un des plus grands moments dans toute l’histoire du golf.
  • Les conférences de presse du trio Palmer-Nicklaus-Player. Du bonbon.

    Greg Norman aurait probablement gagné en 1996 s’il n’avait pas eu Nick Faldo à ses trousses.

  • La déconfiture de Greg Norman en 1996. Il aurait probablement gagné s’il n’avait pas eu dans les jambes un adversaire aussi redoutable que Nick Faldo.
  • La victoire inattendue de Mike Weir en 2003. Rarement un golfeur a-t-il été aussi bien servi par son fer droit.
  • La tristesse sur les visages de Len Mattiace (2003), Chris DiMarco (2005) et Kenny Perry (2009). On oublie trop facilement ceux qui se font battre en prolongation. So close and yet so far!
  • Le coup de wedge victorieux de Bubba Watson en prolongation, en 2012. Il fallait beaucoup de culot et de la chance.
  • L’entrée en scène de Jordan Spieth, meilleur joueur ici depuis 2014.

    Jordan Spieth: comme un poisson dans l’eau à Augusta.

  • Mes deux rondes du lundi matin (2007 et 2015). Jamais été humilié de la sorte par un terrain de golf!
  • La nouveau Centre de presse. Un château pour les journalistes du monde entier.
  • La résidence de Frank Valentine dans la campagne de la Géorgie. C’est là que j’habite durant le tournoi avec mes copains Labbé et Messier. C’est devenu notre chez-nous.
  • Nos détours par Latrobe et Myrtle Beach. On a pu visiter le musée du roi du golf et les plus beaux parcours du Grand Strand.
  • Je pourrais continuer encore longtemps. Bonne fin de tournoi à tous. Ça promet!

TROU D’UN COUP DE KUCHAR

Un peu après 17h., le vétéran Matt Kuchar a soulevé la foule avec un as au 16e trou. Il a frappé sa balle à droite du fanion, puis elle a glissé lentement dans le trou.

Matt Kuchar a soulevé la foule avec un trou d’un coup au 16e.

Visiblement très heureux, le golfeur de 38 ans a tapé dans les mains de plusieurs spectateurs, puis il s’est dirigé vers le vert pour récupérer sa balle. Il l’a ensuite autographiée et l’a remise à un jeune garçon qui avait du mal à croire ce qui lui arrivait. Toute une pièce de collection!

Il s’agit du 19e as au 16e trou dans l’histoire du Masters. Il y en avait eu trois l’an passé et ils avaient été réussis par Shane Lowry, Davis Love et Louis Oosthuizen.

SOUS LES GRANDS PINS

  • Le Canadien Adam Hadwin a joué une dernière ronde de 70. Il termine le tournoi en 37e position avec un total de 294.
  • Stewart Hagestad, de Newport Beach, a été le meilleur golfeur amateur, ce qui lui vaut la la médaille d’argent. Comme Hadwin, il a fini à «plus 6».
  • Le gagnant du Masters touche un bourse de 1,98

    Ces reportages en direct du club Augusta National sont une commandite de BARWOOD-PILON.

    million. La deuxième place vaut 1,18MS et la troisième 748 000$.

  • La quarantaine de joueurs qui ont raté la coupure recevront quand même un chèque de 27 060$.
  • Dan Jenkins, qui couvre le tournoi depuis le début des années 1950, aurait bien aimé que son ami Ben Hogan voit le nouveau Centre de presse. Le Hawk en aurait eu plein la vue!
  • Rickie Fowler, le favori des jeunes: «J’adore jouer ici même si les embûches sont nombreuses».
  • Golf Channel présentera trois émissions sur Jack Nicklaus à partir de dimanche soir. Parmi les intervenants, il y a Wayne Gretzky, Jerry Rice et Richard Petty.

    Golf Channel vous offre trois émissions sur le Golden Bear. Ça commence dimanche soir.

  • Champions du Masters après 40 ans: Jack, Crenshaw, Player, O’Meara et Hogan.
  • Nicklaus: «Les très longs parcours ne favorisent que les longs cogneurs. Ce n’est pas juste pour tout le monde. Je pense toujours à cela lorsque je dessine un terrain».
  • J’apprends que le club de golf Victoriaville ouvrira ses portes mercredi matin. Aux armes, citoyens!
  • François-Étienne Corbin, de RDS, a gagné à la loterie des journalistes et il foulera les allées du club Augusta National, lundi matin. Même chose pour Dave Feschuk, du Toronto Star, mon voisin dans la salle de presse.
  • Phil Mickelson a réussi son 2e eagle de la semaine en début de ronde, mais il a enchaîné avec un double-bogey, son deuxième en autant de jours sur la normale 4 la plus courte du parcours. Malheur de malheur!
  • Ernie Els a joué une dernière ronde de 78 et il a terminé bon dernier. C’était peut-être son dernier tournoi ici.
  • Diane Barabé, de Granby, a adoré sa première expérience comme arbitre à Augusta. Elle sera de retour lors des trois prochains tournois.
  • À plus.

 

 

 

Rose et Spieth entrent dans la danse

Toute une finale en vue à Augusta!

AUGUSTA, Géorgie— Justin Rose a joué 31 sur le deuxième neuf et il partage le premier rang avec son ami Sergio Garcia avant la ronde finale du 81e tournoi des Maîtres. Ils ne sont toutefois pas les seuls à rêver à la victoire.

Rickie Fowler (71), Jordan Spieth (68), Ryan Moore (69), Charlie Hoffman (72) et Adam Scott (69) sont tout près de la tête et on devrait assister à une fin de tournoi électrisante sous les grands pins de la Géorgie, dimanche après-midi.

Justin Rose a joué 31 sur le deuxième neuf et il partage le premier rang avec Sergio Garcia avant la ronde finale du 81e tournoi des Maîtres.

LES COMMENTAIRES

  • JUSTIN ROSE: «C’est mon 12e tournoi à Augusta et je connais le tabac. J’ai fait preuve de patience sur le premier neuf et j’ai su profiter de mes chances par la suite. C’est ce qu’il faut faire ici. Je joue très bien depuis le début de la semaine et je suis de plus en plus à l’aise sur les verts. Je présume que je serai dans le dernier duo (dimanche) et j’aimerais bien partir d’ici avec le veston vert». Rose a gagné l’Omnium des États-Unis à Merion en 2013 et la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2016 à Rio.
  • SERGIO GARCIA: «J’ai fait preuve de patience et j’ai été sauvé par mon putter une couple de fois. J’espère que Seve (Ballesteros) me donnera un coup de pouce. Je serais heureux de gagner en sa mémoire». Seve aurait 60 ans demain s’il était encore avec nous.
  • JORDAN SPIETH: «J’ai trimé du pour revenir parmi les meneurs et j’en suis fier. Je vivrai une nouvelle expérience en tentant de venir de l’arrière pour l’emporter, dimanche. J’ai l’intention d’être agressif dès le début du match. La deuxième place ne m’intéresse pas. Je me considère chanceux d’être dans la course une quatrième année de suite».

    Jordan Spieth n’a pas dit son dernier mot.

  • RICKIE FOWLER: «Il sera important de bien jouer sur le premier neuf pour rester dans la course. Nous sommes plusieurs dans le peloton de tête et il ne sera pas facile de se sauver avec les honneurs. Je m’attends à une grosse journée d’ouvrage. J’ai déjà hâte de prendre le départ».

AU 19E TROU

  • Rory McIlroy tourne en rond comme une toupie. Il a beau frapper très loin, il n’arrive pas à se mettre en marche. Une troisième ronde de 71 le laisse loin des meneurs. On s’attendait à mieux de sa part.
  • Le jeune Thomas Pieters a connu une journée plus difficile et il se retrouve à 5 coups de la tête.
  • Fred Couples aurait aimé rester dans la course jusqu’à la fin du tournoi, mais il a eu des ennuis sur le neuf de retour et il n’a pu faire mieux que 74. La commande était trop lourde.
  • J’ai passé une partie de l’après-midi au trou numéro 5 avant de rentrer au château qui sert maintenant de Centre de presse. Le fanion était placé sur un monticule et j’ai vu seulement 2 birdies. Ils ont été réussis par Sergio Garcia et William McGirt. Les «3 putts» étaient monnaie courante.
  • On se demande pourquoi les responsables du tournoi voudraient allonger le 5e trou. Il est déjà extrêmement difficile. Il s’agit d’une normale 4 de 455 verges (en montant) qui exige un long coup de départ et une approche d’une grande précision.
  • Phil Mickelson a amorcé la journée en lion avec des birdies sur les deux premiers trous, mais il a suivi avec un affreux double-bogey au 3e trou et trois bogeys avant la fin du premier neuf. Fin des émissions!
  • Après deux journées difficiles à cause du vent, les magiciens de la PGA ont profité de conditions de jeu idéales samedi. Le mercure indiquait environ 75 degrés Farenheit et «le vent était immobile», aurait dit Jean-Pierre Roy.
  • Le Canadien Adam Hadwin a joué 75, ce qui le place à 224, très loin du sommet. C’est son premier tournoi ici.
  • Il y a un policier en uniforme avec chaque groupe. Dans le monde d’aujourd’hui…
  • Bon dernier avant la 3e ronde, Jason Day a joué 69 en compagnie d’un marqueur (un membre du club local).

Les anniversaires du 9 avril

  • JACQUES VILLENEUVE, nouveau chroniqueur automobile, 46 ans.
  • BRIAN ELLIOTT, gardien des Flames, 32 ans.
  • SERGE THIVIERGE, le p’tit tigre d’Alma, 61 ans.
  • RICK TOCCHET, ancien des Flyers, 53 ans.

    Jean-Paul Belmondo: un géant du cinéma français.

  • CHUCK LEFLEY, ancien du CH, 67 ans.
  • MICHEL PARIZEAU, ancien des Nordiques, 69 ans.
  • MICHELINE HOULE, épouse de Réjean Houle.
  • JEAN-PAUL BELMONDO, une légende du cinéma français, 84 ans.
  • DANIEL DORÉ, ancien des Nordiques, 47 ans.
  • GASTON LEBLANC Jr., notaire de Windsor, 30 ans.
  • KIRK McCASKILL, ex-lanceur des White Sox, 56 ans.
  • NORMAND AINSLIE, champion quilleur de Sherbrooke, 78 ans.
  • MICHEL BRIEN, retraité du Journal de Montréal, 77 ans.
  • DAVID ROBERTSON, des White Sox, 32 ans.
  • ROBERT LEGAULT, des Expos de Sherbrooke.
  • HUGH HEFNER, fondateur de la revue Playboy, 91 ans.
  • NATE COLBERT, ancien des Padres, 72 ans.
  • HAL MORRIS, ancien des Reds, 52 ans.
  • ALEX PONIKAROVSKY, ancien des Kings, 37 ans.
  • DIANE DESGROSEILLIERS, retraitée du Journal de Montréal.
  • HENRI HERBINIA, sportif de l’Outaouais.
  • MARC-HUGO DUPRÉ, de CFNJ.

Bonne chance, Freddie

AUGUSTA, Géorgie— Qui n’a pas rêvé de faire reculer la grande horloge? C’est en plein ce que Fred Couples tente de faire en fin de semaine à Augusta.

Le golfeur de 57 ans a fait plaisir à ses millions d’admirateurs en jouant une ronde de 70 vendredi, ce qui lui permet d’être parmi les meneurs avant le début de la troisième ronde. Malgré son âge vénérable, il n’est qu’à 3 coups du sommet.

Fred Couples est encore tout un golfeur à 57 ans.

«Pour le moment, je ne songe pas à gagner le tournoi, a dit Boom-Boom. Il peut se passer bien des choses d’ici dimanche soir. Tout ce que je souhaite, c’est de continuer à bien jouer et voir ce qui va arriver. Je suis un compétiteur et j’ai confiance en moi. J’ai eu beaucoup de succès ici et j’ai la ferme intention de me battre jusqu’à la fin». Why not?

Couples est comme un poisson dans l’eau à Augusta. Il a gagné ici en 1992 et il a terminé 17 fois parmi les 15 premiers. Ce n’est pas rien. Il fait en quelque sorte partie des meubles et les amateurs lui vouent un grand respect.

«Pour vous dire la vérité, je me souviens très peu des coups que j’ai joués en 1992, avoue-t-il. Ça fait si longtemps. Toutefois, je me souviens d’une balle qui a refusé de tomber à l’eau au 12e trou!»

Comme Watson

Couples a déjà dit que son dos ne lui permettait plus de faire face à la musique quatre jours de suite dans un tournoi d’une telle envergure. On verra samedi et dimanche s’il y a encore de l’essence dans le réservoir. Chose certaine, l’élan est toujours aussi gracieux.

Jack Nicklaus est le plus vieux champion à Augusta. Il avait 46 ans quand il a remporté sa dernière victoire (en 1986). Il y a quand même une grande différence entre 46 et 57 ans…

Ces reportages en direct du club Auguta National sont une commandite de Barwood-Pilon.

Si jamais Couples était dans la course dimanche après-midi, ça nous rappellerait l’exploit de Tom Watson à Turnberry en 2009. À l’âge de 59 ans, il était venu à un cheveu de gagner l’Open de Grande-Bretagne pour la 6e fois. Il avait joué de malchance au 72e trou avant de se faire battre par Stewart Cink en prolongation.

En 1998, à l’âge de 58 ans, Nicklaus avait joué une dernière ronde de 68 pour terminer au 6e rang. À peu près au même âge, Ben Hogan a joué 30 sur le dernier neuf avant de rentrer à la maison pour de bon.

Tout le monde sait qu’il est impossible de faire reculer la grande horloge du temps. Toutefois, durant quelques jours, il est possible de faire des miracles. Bonne chance, Freddie.

SOUS LES GRANDS PINS DE LA GÉORGIE

  • Plusieurs bons joueurs ont raté la coupure, dont le champion en titre Danny Willett. Parmi les autres joueurs éliminés, il y a Bubba Watson, Henrik Stenson, Patrick Reed, Trevor Immelman, Zach Johnson, Angel Cabrera, Jim Furyk, Mike Weir et Rafa Cabrera-Bello.
  • Rory McIlroy dit avoir besoin d’une ronde de 66 ou 67, samedi, pour revenir dans la course.

    Le double champion Bubba Watson est parmi les joueurs éliminés.

  • C’est la deuxième fois que Sergio Garcia est en tête d’un tournoi majeur après 36 trous. En 2007, à Carnoustie, il était venu un cheveu de l’emporter avant de se faire battre par Padraig Harrington.
  • Garcia en est à son 71e tournoi majeur d’affilée. À 37 ans, il semble avoir finalement compris qu’il faut rester calme sur un parcours aussi exigeant que celui d’Augusta et accepter les revers de fortune. Tout le monde vante sa nouvelle attitude. On verra.

    Diane Dunlop-Hébert (à droite) assiste aux finales du Masters. Elle pose ici avec Charlie Beaulieu et Diane Barabé, arbitre de golf.

  • Diane Dunlop-Hébert, ex-présidente de Golf-Québec et de Golf-Canada, assiste aux rondes du week-end. Il y a aussi Daniel Pesant, de Royal Palm Beach, et son fils Carl. Ancien pro à Saint-Jean, Dan a roulé sa bosse en République Dominicaine (Casa de Campo), en France (Saint-Nom-La-Bretèche) et dans plusieurs clubs de la Floride (Doral, Weston et The Village).
  • Il faut faire la queue durant cinq ou 10 minutes avant de pénétrer à l’intérieur du grand magasin du Masters. C’est noir de monde. Et il suffit de quelques minutes pour dépenser 200$ ou 300$. Une vraie mine d’or pour les organisateurs. Dans les prochains mois, le magasin sera transformé en petit village pour satisfaire davantage les besoins des clients du monde entier.
  • Larry Mize, 59e ans, célèbre le 30e anniversaire de sa victoire à Augusta en participant aux rondes du week-end. Chapeau!
  • «Je suis épuisé, a dit Phil Mickelson en quittant le terrain vendredi. J’ai très mal joué sur les cinq derniers trous, mais je suis encore dans le peloton de tête».
  • À plus.

Congestion au sommet

Fowler, Garcia et Pieters rejoignent Hoffman en tête après 36 trous à Augusta

AUGUSTA, Géorgie—Après son 65 de la veille, le vétéran Charley Hoffman n’a pu faire mieux que 75 en deuxième parcours et il y a congestion au sommet à mi-chemin du 81e tournoi des Maîtres.

Hoffman, qui a commencé la journée avec une avance de 4 coups, partage maintenant le premier rang avec SERGIO GARCIA, Rickie Fowler et le jeune Belge Thomas Pieters. Ils sont tous à 140, quatre coups sous la normale.

Le jeune Thomas Pieters a joué 68 et il partage le premier rang avec Rickie Fowler, Sergio Garcia et Charley Hoffman.

En quête de son premier titre majeur, Fowler a été le meilleur joueur de la journée avec un 67. Il a été particulièrement brillant sur le premier neuf. Il a réussi un aigle au 2e trou et il a joué 32.

Pieters, qui s’est fait remarquer en coupe Ryder l’automne passé, a été tout aussi brillant avec un 68. Son aigle au 13e trou lui a permis de jouer 33 sur le neuf de retour. «Je suis très content, a dit le golfeur de 25 ans. Le parcours d’Augusta est très spécial, mais j’essaye de ne pas trop réfléchir dans le feu de l’action. Ça reste du golf. Le secret, c’est de ne pas avoir de coups roulés en pente descendante». On s’en doutait un peu.

Garcia a réussi six oiselets contre trois bogeys pour ramener une carte de 69. Il a déjà dit qu’il n’était pas assez bon pour gagner un tournoi majeur, mais il continue de pourchasser son rêve 18 ans après son entrée sur le grand circuit. Pourquoi pas?

Phil Mickelson était près de la tête, mais il a commis quatre bogeys sur le neuf de retour et il commencera la troisième ronde avec un recul de 4 coups. On ne sait jamais à quoi s’attendre de la part de Lefty, mais il ne faut pas le compter pour battu à Augusta où il a remporté trois victoires et terminé 15 fois parmi les 10 premiers.

Jordan Spieth a effacé son 75 de la veille avec un 69. Il est lui aussi dans la course avec les Justin Rose, William McGirt, Jon Rahm, Adam Scott, Matt Kuchar et Fred Couples (57 ans). Boom-Boom a réussi un birdie au 18e pour jouer 70.

Rory McIlroy n’a pu faire mieux que 73, ce qui le laisse à 5 coups du sommet.

La journée de samedi (moins venteuse) servira à placer les «chevaux» avant l’épreuve principale. Ce tournoi ne fait que commencer!

Une autre gifle pour Spieth

À chaque fois qu’on suit un tournoi de golf, il y a quelque chose qui nous échappe.

Jeudi, il m’a fallu quelques heures pour réaliser que Jordan Spieth, un des favoris ici, avait commis un quadruple-bogey (9) au 15e trou en route vers une ronde décevante de 75.

C’est la deuxième année de suite que le jeune champion

Jordan Spieth: un malheur n’attend pas l’autre.

commet un quadruple-bogey au Masters. L’an passé, il avait expédié deux balles à l’eau au 12e trou pour perdre le tournoi aux mains de Danny Willett.

Cette fois, Spieth a raté son coup d’approche et sa balle a abouti dans le ruisseau qui longe le 15e trou. Il a ensuite frappé de l’autre côté du vert (très étroit), puis il a eu besoin de trois coups roulés avant de mettre fin à son calvaire.

«Pas facile à accepter, a reconnu le golfeur de 23 ans. Je visais le birdie au 15e et je me retrouve avec un compte de 9. J’ai choisi le mauvais bâton pour mon coup d’approche. Il faut croire que je n’ai pas encore saisi le message. Cependant, le tournoi est encore jeune et j’aurai l’occasion de me racheter».

JACK ET ARNIE

  • Bill Payne, président du club Augusta National t champion des relations publiques, a fait les choses en grand lors des cérémonies protocolaires, jeudi matin. En rendant hommage à Arnold Palmer, il a déclaré: «Notre tristesse n’est égalée que par notre amour pour lui. Arnold Palmer n’était pas seulement le roi du golf. Il était mon ami, il était votre ami à tous».

    Jack Nicklaus et Arnold Palmer au début des années 1960. Deux noms indissociables.

  • En conférence de presse, Jack Nicklaus a déclaré: «Je n’oublierai jamais ce qu’Arnold a fait pour moi à mes débuts sur le circuit. J’avais 22 ans et il en avait 32. Il m’a plus ou moins pris sous son aile. Arnold est arrivé en même temps que la télévision. À cause de sa personnalité , il était le gars parfait pour populariser notre sport et il l’a fait à merveille».
  • «Le tournoi des Maîtres a été très bon pour Arnold, mais l’inverse est également vrai, a ajouté le Golden Bear. C’est lui qui a mis le tournoi sur la mappe. Palmer et le Masters ne font qu’un».
  • À cause des vents violents, les magiciens de la PGA ont conservé une moyenne de 74,9 coups en première ronde. Il y a eu 407 bogeys et 44 double-bogeys ou plus. «Je n’ai jamais vu de telles conditions», a dit Fred Couples qui en est à son 32e tournoi.
  • Avant de frapper sa balle au 12e trou, Brandt Snedeker s’est tourné vers la foule et il a dit: «Est-ce qu’il y a quelqu’un ici qui veut frapper à ma place?»

    Lee Westwood: un des meilleurs golfeurs de sa génération. Encore solide à 43 ans.

  • On a beaucoup parlé des 5 birdies consécutifs de Charley Hoffman sur le deuxième neuf (jeudi), mais Lee Westwood en a fait autant pour jouer 70. L’Anglais de 43 ans est définitivement un des meilleurs golfeurs de sa génération même s’il n’a jamais gagné un tournoi majeur. Westwood a souvent été dans la course dans les événements du Grand Chelem, mais il a surtout fait sa marque en coupe Ryder, notamment avec l’Irlandais Darren Clarke.
  • Le jeune Rickie Fowler a assisté au lancement du tournoi en compagnie de Barbara Nicklaus, épouse de Jack Nicklaus. «Je n’oublierai jamais cette cérémonie en l’honneur de M. Palmer», a-t-il dit.

    Ces reportages en direct du club Augusta National sont une commandite de Barwood-Pilon.

  • En première ronde, aucun des 10 meilleurs joueurs au monde n’a réussi à jouer sous la normale. Bien sûr, on ne saura jamais ce que Dustin Johnson (blessé au dos) aurait pu faire.
  • Le tournoi marque aussi le 25e anniversaire de la victoire de Fred Couples. Vous vous rappelez de sa balle qui avait refusé de reculer dans l’étang au 12e trou? Il y a tellement d’anniversaires ici qu’on va finir par manquer de gâteau!

    Le Français Thomas Levet a fondé une école de golf à Palm Beach Gardens.

  • Thomas Levet, vice-champion du British Open en 2002, a fondé une Académie de golf à Palm Beach Gardens. Il vit en Floride depuis une douzaine d’années. On l’a croisé dans la salle de presse et il nous a invités à lui rendre visite à Paris pour le tournoi de la coupe Ryder 2018.
  • Ernie Els avoue qu’il était très nerveux avant le début du tournoi. Au premier trou, il a exorcisé ses démons avec deux bons coups roulés.
  • Gary Player, triple champion du Masters, fête ses 60 ans à Augusta. Il a encore plein d’anecdotes à raconter. Disons qu’il n’a pas peur de mettre de la moutarde sur son hot-dog!

    Gene Sarazen: une des premières légendes du Masters.

  • Thomas Pieters est un nom à retenir. Le Belge de 25 ans a compilé un dossier de 4-1 en coupe Ryder l’automne passé.
  • Il y a 82 ans aujourd’hui, Gene Sarazen secouait le monde du golf avec un albatros au 15e trou. Un coup de bois-4 sur une distance de 235 verges. Le lendemain, Sarazen a vaincu Craig Wood dans une prolongation de 36 trous pour gagner le 2e tournoi des Maîtres. Il a joué 144 contre 149 pour son adversaire.
  • Don Rickles, qui vient de mourir à l’âge de 90 ans, a fait rire les Américains pendant plus de 6 décennies. Il a participé au show de Johnny Carson une centaine de fois. Il était le roi l’insulte.

INTERMÈDE

  • Je prends quelques minutes pour oublier le golf et je constate que si le séries de la COUPE STANLEY débutaient aujourd’hui, les «match-ups» en première ronde seraient les suivants:
  • CANADIEN-RANGERS
  • OTTAWA-BOSTON
  • WASHINGTON-TORONTO
  • PITTSBURGH-COLUMBUS
  • CHICAGO-NASHVILLE
  • MINNESOTA-SAINT-LOUIS
  • ANAHEIM-CALGARY
  • EDMONTON-SAN JOSE

On s’en parle en début de semaine.

Les anniversaires du 8 avril

  • FELIX HERNANDEZ, lanceur étoile des Mariners de Seattle, 31 ans.
  • SERGE ARSENAULT, producteur télé, 69 ans.
  • JOCELYN ROBICHAUD, champion de tennis, 39 ans.
  • RICHARD DAVID, ex-vedette des Ducs de Trois-Rivières, 59 ans.
  • JOHN HILLER, ex-lanceur des Tigers, 74 ans.
  • ANDRÉ SAVARD, frère de Denis Savard.
  • KOFI ANNAN, ex-secrétaire des Nations Unies, 79 ans.
  • MARIE-ANNICK L’ALLIER, grande amie du sport amateur.
  • CLAUDE ROMPRÉ, de la LHJMQ, 48 ans.
  • GAÉTAN DÉSY, ancien des Citadelles de Québec, 81 ans.
  • SERGE BUCHANAN, de Trois-Rivières, 61 ans.
  • MARCO BARON, ex-gardien des Bruins, 58 ans.
  • JOHN HAVLICEK, ancien des Celtics, 77 ans.
  • JEAN-PAUL CHARLEBOIS, de Rouyn-Noranda, 76 ans.
  • ALAIN BARBE, de Montréal.
  • LISE BACHAND, de Windsor.