Presque jaloux de Seve

Un de mes meilleurs souvenirs de 2016, c’est l’heure magnifique que nous avons passée en compagnie de Tom Watson dans une vieille auberge d’Augusta, trois jours avant le tournoi des Maîtres.

Entre autres choses, Watson nous a parlé de sa tristesse de vieillir et de ne plus être capable de frapper la balle comme avant. Comme j’ai exactement le même âge que lui, je n’avais aucun mal à comprendre sa frustration, mais disons que la comparaison s’arrête là!

Tom Watson: un très grand champion.

L’autre soir, j’ai revu Watson en entrevue avec le coloré David Feherty. La discussion avait lieu sur le ranch de Watson en banlieue de Kansas City et le quintuple champion du British Open a fait quelques déclarations intéressantes. Il a notamment parlé de sa quasi-victoire à Turnberry en 2009, de sa bataille avec l’alcool, de ses victoires contre Nicklaus et de son admiration pour le regretté Severiano Ballesteros.

«La première fois que j’ai joué en Écosse, je n’ai pas aimé ça du tout, avoue-t-il franchement. J’ai frappé ma première balle d’aplomb et en plein centre de l’allée. Pourtant, je n’arrivais pas à la trouver. Elle avait roulé 50 verges plus loin dans un «pot bunker». Il m’a fallu deux ou trois ans avant de comprendre que je ne pouvais pas me battre contre les parcours de type links. Il fallait que je les accepte tels qu’ils sont et que je joue en conséquence».

Il a si bien compris qu’il a gagné cinq fois ce que les gens du Royaume-Uni appellent The Open. Un tournoi pas comme les autres où il faut vaincre les éléments et éviter les nombreux pièges avant de mettre la main sur la fameuse Claret Jug.

Un magicien

À force de jouer en Écosse et en Angleterre, Watson a appris à connaître un des plus grands magiciens de l’histoire du golf et le favori de Mario Brisebois: l’Espagnol Severiano Ballesteros.

Seve Ballesteros: un magicien comme il ne s’en fait plus.

«Seve avait tellement de talent qu’il pouvait réussir un birdie depuis le terrain de stationnement. Il avait des trucs que les autres n’avaient pas. Il était aussi un beau grand jeune homme et le favori des dames. Il m’a servi d’inspiration par sa façon de «manoeuvrer» la balle».

32 ans plus tard

En 1977, Watson est devenu un des géants de son sport en battant Jack Nicklaus à deux reprises. D’abord à Augusta en avril, puis à Turnberry en juillet, dans ce qu’on a appelé «Le duel sous le soleil».

Au dernier trou, Nicklaus a calé un roulé d’une trentaine de pieds pour un birdie, puis il a levé les bras au ciel pour demander à la foule de garder silence pendant que Watson s’exécutait. Ce dernier a alors «enterré» le birdie de Nicklaus pour se sauver avec la victoire. Il n’y avait plus rien pour l’arrêter dans son ascension vers la gloire.

Trente-deux ans plus tard, Watson est retourné à Turnberry et il a bien failli gagner l’Open quelques semaines avant de fêter ses 60 ans, mais il a joué de malchance au 18e trou et il a finalement perdu contre Stewart Cink en prolongation.

«Tout le monde me parle encore de ce tournoi, de dire Watson. C’est à la fois la beauté et la tragédie du golf. Parfois, tu frappes bien la balle et elle aboutit au mauvais endroit. D’autres fois, tu rates ton coup et tu joues de chance. Tu ne peux rien contre les dieux du golf. Le pire, c’est que je me croyais parfaitement capable de gagner ce tournoi malgré mon âge avancé. Je jouais très bien et c’était mon sixième tournoi majeur à Turnberry. Je connaissais mieux le parcours que la majorité des autres joueurs».

L’élan parfait

Watson avait seulement 13 ans quand il a commencé à se frotter aux meilleurs joueurs du Kansas City Country Club où son père était membre. Au début des années, on lui a prêté 18 000$ pour qu’il tente sa chance sur le circuit de la PGA. Il était plutôt gêné, mais il possédait un tel talent qu’il n’a pas tardé à s’imposer.

Sam Snead: un élan à faire rêver.

«Quand je suis arrivé chez les pros, il n’y avait pas quatre ou cinq conseillers pour chaque golfeur, précise-t-il. Je me débrouillais seul avec mon caddie. J’ai beaucoup appris en surveillant Sam Snead. Il possédait un tel élan et un tel rythme. C’est de cette façon que je voulais jouer au golf. J’ai aussi profité des précieux conseils de Byron Nelson».

Watson a terminé sa carrière avec 39 victoires sur le circuit de la PGA, dont 8 dans les tournois majeurs. Il a aussi gagné 6 tournois majeurs chez les Seniors. On se rappelle surtout de son coup miracle au 17e trou, à Pebble Beach, en 1982. Un coup qui lui a permis de vaincre son ami Nicklaus et d’enlever les honneurs du U.S Open.

C’est sur ce même trou que Nicklaus a réussi ce que Watson considère comme le meilleur coup de golf de tous les temps. C’était en 1972. Avec un vent de face, le Golden Bear a frappé son fer 1 à la perfection et la balle a donné contre la tige avant de s’immobiliser à un ou deux pouces du trou.

Personne ne pouvait frapper un fer 1 aussi bien que Nicklaus et la majorité des golfeurs n’en ont jamais eu un dans leur sac. Pas moi, en tout cas.

(Sources: Golf Channel et notes personnelles).

LES DERNIERS ÉCHOS DANS LE MONDE DU SPORT

  • Avec l’acquisition du puissant Edwin Encarnacion, les Indians de Cleveland sont déjà favoris pour atteindre la Série mondiale en 2017. Ils pourront aussi miser sur le retour en santé du voltigeur Michael Bradley et des lanceurs Carlos Carrasco et Danny Salazar. Ajoutez l’excellent Corey Kluber et l’arrêt-court Francisco Lindor et ça donne donne toute une équipe!

    P.K. Subban: les enfants de Nashville ont profité de sa générosité.

  • P.K. Subban avait de belles surprises pour les enfants malades de Nashville à l’occasion de la fête de Noël. Il les a invités dans la boutique des Predators et leur a dit de prendre tout ce qu’ils voulaient. Il a aussi impliqué ses jeunes amis de l’Hôpital pour enfants de Montréal dans cette activité. Personne ne doute que P.K. a grand coeur… et il ne déteste pas qu’on le sache!
  • Danny Geoffrion, fils du Boomer, a offert une Mercedes à sa reine pour Noël.
  • Il y a 97 ans cette semaine, plus précisément le 26 décembre 1919, Harry Frazee, propriétaire des Red Sox, vendait le lanceur-voltigeur Babe Ruth aux

    Babe Ruth: une vraie légende du baseball.

    Yankees pour la somme de 100 000$, une fortune à l’époque. Ainsi débutait la malédiction du Bambino. Durant les 15 années suivantes, Ruth a frappé pour ,349 avec 659 coups de circuit!

  • Le quart-arrière Derek Carr, des Raiders d’Oakland, ne reviendra pas au jeu avant six ou huit semaines. Ses chances de participer au Super Bowl sont presque nulles.

Le mot d’humour

Roger à son ami Jean-Claude: «J’ai passé Noël comme un cadeau».

-«Comment ça?»

-«Je me suis couché complètement saoul et je me suis réveillé sous le sapin!»

 

 

 

 

Publié dans PGA

Finchem s’en va la tête haute et les poches pleines

Le nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais le monsieur a joué un rôle majeur dans les succès de la PGA durant les 22 dernières années. Je veux parler de Tim Finchem qui quittera ses fonctions de commissaire, le mois prochain, pour céder le plancher à son ami Jay Monahan.

Tim Finchem a dirigé les destinées de la PGA pendant 22 ans.

Tim Finchem a dirigé les destinées de la PGA pendant 22 ans.

Malgré les insuccès de Tiger Woods durant les dernières années, le circuit de la PGA est aussi populaire que jamais avec de jeunes vedettes comme Jason Day, Jordan Spieth, Rory McIlroy, Dustin Johnson, Rickie Fowler et quelques autres.

C’est la grande roue du sport professionnel. Le golf a survécu aux départs de Sam Snead, Ben Hogan, Arnold Palmer et Seve Ballesteros et il continuera d’attirer les foules avec de nouveaux magiciens.

Avant de quitter son poste pour de bon, Finchem s’est confié à Jerry Tarde, de la revue Golf Digest. Les deux hommes sont des amis de longue date.

Âgé de 69 ans, Finchem se dit fier de ce qu’il a accompli pour la santé financière de sa ligue et il se réjouit d’avoir amélioré les relations entre le bureau de direction et les joueurs de la PGA. Il croit aussi que son successeur sera très compétent parce qu’il possède les connaissances nécessaires et qu’il sait comment négocier avec les gens.

«Jay est Irlandais comme moi, mais les gens l’aiment davantage, avoue-t-il. Il est dur en affaires, mais juste. Il possède tous les atouts pour être un excellent commissaire. De plus, il n’est pas égocentrique. Pour ma part, je m’ennuierai des gens qui m’entourent, mais c’est la vie. Le moment est venu de passer le flambeau».

Arnie, son idole

Durant les 22 dernières années, Finchem a côtoyé tous les champions de la PGA, les présidents des États-Unis et les grands seigneurs de la finance. Il a beaucoup aimé George Bush, le père, et il a un faible pour Arnold Palmer qui vient de nous quitter à l’âge de 86 ans.

Arnold Palmer a été un bon conseiller pour le commissaire Finchem.

Arnold Palmer a été un bon conseiller pour le commissaire Finchem.

«Je me rappelle de ses prouesses à Augusta au début des années 1960 et de sa façon de se comporter avec les gens. Il a été une source d’inspiration pour tout le monde. Au fil des ans, nous avons développé une amitié et il est devenu en quelque sorte mon confident. Je pouvais lui parler de n’importe quoi et je savais que ça resterait entre nous deux.

«Arnold avait beaucoup de flair et d’instinct. Il m’a beaucoup aidé dans mon travail. Il gardait toujours les deux pieds sur terre et il possédait un sens de l’humour extraordinaire».

Parmi les meilleurs souvenirs de Finchem, il y a aussi l’éclatante victoire de Tiger Woods à Pebble Beach en l’an 2000. Le nouveau roi du golf avait alors distancé son plus proche rival par 15 coups à l’Omnium des États-Unis. «Je pense que cette victoire a confirmé sa place parmi les deux ou trois meilleurs golfeurs de tous les temps», conclut-il.

Enfin, il faut dire que Finchem a été grassement payé pour ses services. Son salaire a grimpé jusqu’à 11M$ par année. De quoi rendre Jean Trudeau jaloux!

WEEK-END À NORANDA 

Me voici rendu à Rouyn-Noranda pour revoir mes copains de l’Abitibi et participer à l’hommage qui sera rendu à Dave Keon dans les prochaines heures. Tous les échos dans une prochaine chronique.

Le mot d’humour

Laurent Laflamme, de Rouyn-Noranda: «On m’a dit de boire avec Modération, mais je ne le vois jamais!»

Mille raisons d’aimer Arnold Palmer

Hier après-midi, j’ai pris une heure pour revoir les funérailles d’Arnold Palmer à Latrobe, la petite ville de Pennsylvanie qu’il aimait tant.

Je voulais entendre les témoignages de tous et chacun et je n’ai pas été déçu. La cérémonie a été à l’image du grand champion: simple et touchante. Voici les commentaires que je retiens:

JACK NICKLAUS, très ému: «J’avais seulement 12 ans lorsque j’ai vu Arnie pour la première fois. Il frappait des balles sous une pluie battante et je l’ai observé durant une bonne demi-heure. Quelques années plus tard, j’ai joué avec lui pour la première fois et nous sommes devenus de grands adversaires. Je me suis souvent battu contre son armée, mais jamais contre Arnold Palmer. J’ai eu le bonheur d’être son ami pendant plus de 60 ans et son départ me bouleverse. Aujourd’hui, nous célébrons ce qu’il a fait pour moi, pour le golf et pour notre pays. Oui, le golf a été bon pour lui, mais il le lui a remis au centuple. Arnie sera toujours le roi du golf. Comme le disait récemment Vin Scully: «Ne soyons pas tristes parce que c’est terminé. Soyons heureux de l’avoir vécu».

Une photo que je conserve précieusement: Arnold Palmer, le roi du golf, avec Denis Messier, Réal Labbé et votre humble serviteur.

Une photo que je conserve précieusement: Arnold Palmer, le roi du golf, avec Denis Messier, Réal Labbé et votre humble serviteur sur la terrasse du club Augusta National. C’était en 2011.

TIM FINCHEM, commissaire de la PGA: «Je suis allé frapper 18 balles en sa mémoire. Je refuse de croire qu’il nous a quittés pour de bon. Son héritage est enraciné dans nos coeurs. Il a révolutionné le golf et en fait le sport qu’il est aujourd’hui. Il avait un amour profond pour sa profession. Quand il a commencé à jouer, il y avait cinq millions de golfeurs aux États-Unis. Lorsqu’il a pris sa retraite du circuit régulier, il y en avait 30 millions. Non seulement était-il un fameux joueur, mais il avait le don de communiquer avec les gens et de les mettre à l’aise».

SAM SAUNDERS, son petit fils: «Dans la famille, tout le monde l’appelait Dumpy. C’était son surnom. Nous l’aimions autant que vous pouviez l’aimer quand il était à la télévision. Une fois, je lui ai téléphoné alors qu’il se trouvait dans le bureau du président des États-Unis. Je ne voulais surtout pas le déranger. Pourquoi a-t-il pris la peine de répondre? Tout simplement parce qu’il avait envie de me parler. C’était ça, Arnold Palmer. Je vais tout faire pour essayer de suivre ses traces».

PETER DAWSON, ex-président de la Royal & Ancient à Saint.Andrews: «Arnold a participé pour la première fois à l’Open de Grande-Bretagne en 1960. Il a bien joué, mais il a terminé deuxième, un coup derrière l’Australien Kel Nagle. Il était déçu, mais ça n’a fait que le stimuler. Il est revenu plus fort l’année suivante et il a gagné le tournoi deux fois de suite. Il avait une telle présence et un tel charisme qu’il a relancé notre tournoi vers de nouveaux sommets. Par la suite, sa popularité n’a jamais cessé de grandir».

CHARLIE MECHEM, un ami de longue date: «Quand une armée perd son commandant, on dit qu’elle devient plus forte. J’espère que ce sera vrai dans son cas. Celui qui a dit que tout homme se remplace ne connaissait pas Arnold Palmer».

Jim Nantz a pris la parole aux funérailles d'Arnold Palmer.

Jim Nantz a pris la parole aux funérailles d’Arnold Palmer.

JIM NANTZ, commentateur à CBS: «Une fois, la reine d’Angleterre lui a demandé avec combien de personnes il avait joué au golf dans sa vie. Il ne savait pas trop quoi répondre, d’autant qu’il était dur de la feuille. Quand elle a lancé le chiffre 500 000, il a fait signe que oui en levant le pouce. Plus tard, je lui expliqué que c’était impossible. Pour arriver à un tel chiffre, il aurait fallu qu’il vive jusqu’à 500 ans!»

MILLE RAISONS

Il y avait mille et une raisons pour aimer Arnold Palmer. En voici quelques-unes:

  • Il ne voulait pas qu’on l’appelle Monsieur Palmer. Il insistait pour qu’on l’appelle Arnold.
  • Il a signé des millions d’autographes pour ses admirateurs, toujours avec grand soin pour que son nom soit bien lisible.

    John F. Kennedy s'adressait à Arnold Palmer pour lui demander de corriger son élan.

    John F. Kennedy s’adressait à Arnold Palmer pour lui demander de corriger son élan.

  • Il avait du style et une façon unique de retrousser son pantalon.
  • Il n’a jamais renié ses origines et était fier de dire qu’il était natif de Latrobe. Il y retournait d’ailleurs chaque été.
  • John F. Kennedy s’adressait à lui pour corriger son élan.
  • Dwight Eisenhower était un ami personnel.
  • Il a été soldat dans la Marine pendant trois ans avant de connaître la gloire.
  • Il a profité de son tournoi de golf à Orlando pour faire construire un pital pour les enfants malades.
  • Il est devenu pilote d’avion pour combattre sa peur de l’avion et il a fait le tour du monde dans son propre Learjet en 57 heures, 25 minutes et 42 secondes.
  • Il a dessiné plus de 300 parcours à travers le monde.
  • Son chien s’appelait Mulligan.
  • Il est devenu le premier golfeur millionnaire et il lui a fallu 13 ans pour y arriver.
  • Il a remporté les victoires les plus électrisantes et il a encaissé les échecs les plus cruels.
  • Il a participé 50 fois au Masters.
  • Il était ami avec Frank Sinatra, Bob Hope, Bing Crosby et tous les grands noms du showbusiness.
  • Il a fait preuve de volonté pour cesser de fumer.
  • Il vendait de l’huile Penzoil sur le vieux tracteur de son père.
  • Il regardait toujours les gens dans les yeux.
  • Richard Nixon lui a demandé son avis sur la façon de mettre fin à la guerre du Vietnam.
  • Il a vaincu le cancer de la prostate.
  • Il était le même homme en présence d’un quidam ou des plus grands de ce monde.
  • Repose en paix, champion!

(Sources: Golf Channel, Google et notes personnelles).

TORONTO ET CLEVELAND EN AVANCE

  • Début des séries de championnat du baseball majeur. À Arlington, Troy Tulowitzki, Jose Bautista et Marco Estrada ont mené les Blue Jays à un gain facile de 10-1 sur les Rangers. Tulo a produit trois points avec un triple opportun. Bautista, qui est «persona non grata» au Texas, a cogné un circuit de trois points et il a terminé la partie avec 4 pp. Il a frappé 4 circuits dans ses 8 dernières visites au bâton en match de championnat. Quant à Estrada, il a limité les Rangers à quatre petits coups sûrs en 8 manches et un tiers. Cole Hamels a encaissé la défaite.

    Rick Porcello a accordé trois circuits dans la même manche et les Red Sox ont encaissé un revers de 5-4 à Cleveland.

    Rick Porcello a accordé trois circuits dans la même manche et les Red Sox ont encaissé un revers de 5-4 à Cleveland.

  • À Cleveland, Rick Porcello (22-4 en saison régulière) a accordé trois circuits aux Indians en fin de 3e manche et ces derniers se sont accrochés pour vaincre les Red Sox 5-4. Le gérant Terry Francona a eu la main heureuse en faisant appel au grand Andrew Miller en 5e manche. L’ex-lanceur des Yankees a joué un rôle majeur dans la victoire de son équipe. Il a été parfait en deux manches de travail, puis Cody Allen est venu fermer les livres. Holt, Leon et le jeune Andrew Benintendi ont frappé la longue balle pour Boston. Lindor, Kipnis et Roberto Perez ont fait de même pour les Indians.
  • Au Centre Bell, le Canadien a mis fin à son calendrier pré-saison en battant les Maple Leafs 6-1. Carey Price et le défenseur Shea Weber en étaient à leur premier match depuis le tournoi de la Coupe du Monde. Weber a obtenu 7 tirs au but. Andrew Shaw a mené l’attaque avec deux buts. Il semble très content de faire équipe avec David DesharnaisJeff Petry s’est blessé à un genou. On en saura plus dans les prochaines heures.
  • Tom Brady revient au jeu dimanche à Cleveland. Il affrontera une équipe qui a une fiche de 0-4.
  • Je partais ce matin pour Myrtle Beach, mais l’ouragan Matthew en a décidé autrement. Partie remise.

Le mot d’humour

Arnold Palmer: «Bill Clinton peut frapper la balle très loin, mais tu ne sais jamais dans quel code régional elle va aterrir!»

 

Publié dans PGA

Les Américains triomphent avec panache

Forts d’une avance de trois points avant la ronde finale, les portégés de Davis Love n’ont jamais ralenti la cadence et ils ont fini par battre les Européens 17-11 pour remporter leur première coupe Ryder depuis leur victoire au Kentucky en 2008.

Impossible de réaliser un tel exploit sans la contribution d’un peu tout le monde, mais il faut souligner les efforts de Patrick Reed et du vétéran Phil Mickelson lors de l’épreuve finale (matchs en simple).

Phil Mickelson a réussi 10 birdies pour arracher un match nul à Sergio Garcia. Un des plus beaux duels de l'histoire de la coupe Ryder.

Phil Mickelson a réussi 10 birdies pour arracher un match nul à Sergio Garcia. Un des plus beaux duels de l’histoire de la coupe Ryder.

Encouragé par une foule très partisane, Mad Dog a joué comme un champion et il a gagné le plus gros match de sa carrière face à Rory McIlroy. Il s’est même permis un dernier birdie au dernier trou pour enlever tout espoir à son rival. Il a maintenant un dossier de 6-1-2 en coupe Ryder. Quant à Mickelson, 46 ans bien sonnés, il a réussi pas moins de 10 birdies pour arracher un demi-point à Sergio Garcia dans un match très enlevant. El Nino a été tout aussi brillant avec neuf oiselets. Très certainement un des plus beaux duels de l’histoire de la coupe Ryder.

«Je savais ce que je devais faire pour gagner, mais Patrick (Reed) a très bien joué et j’ai manqué de temps à la fin, a avoué McIlroy. Il y avait beaucoup d’émotion dans l’air, particulièrement sur le premier neuf, mais le match s’est déroulé dans un bon esprit sportif. Je l’ai félicité pour ses bons coups et il a fait la même chose».

«Sergio et moi nous sommes livrés un dur combat, a déclaré Mickelson. Je savais que nous avions une équipe formidable et qu’il suffisait d’avoir le bon environnement. Ce tournoi restera gravé dans nos mémoires jusqu’à la fin de nos jours».

Durant les derniers mois, Mickelson ne s’est pas gêné pour critiquer Tom Watson, capitaine de l’équipe en 2014. Il a aussi lancé des flèches à Hal Sutton pour sa sélection de joueurs à Oakland Hills en 2004. Il semble avoir la mémoire longue, le vieux Phil. En tout cas, il est capable de vivre avec ses déclarations et de performer sous pression.

Un nom à retenir

Il serait trop long d’énumérer les exploits réussis par les joueurs des deux équipes. Nous avons eu droit à un excellent spectacle pendant trois jours et avons assisté à une avalanche de coups gagnants. «These guys are good»… des deux côtés de la mer!

C’est Ryan Moore, un choix du capitaine, qui a eu l’honneur de marquer le point qui confirmait la victoire des Américains. Il a réussi un aigle au 16e et un birdie au 17e pour disposer du vétéran Lee Westwood.

Du côté des Européens, il faut souligner la performance du grand Thomas Pieters, un Belge de 24 ans. Il a joué comme un dieu pour amasser quatre points sur une possibilité de cinq. Retenez bien ce nom. Johnny Miller ne serait pas surpris s’il devenait un jour le numéro un mondial. Il y a aussi l’Espagnol Rafa Cabrera-Bello qui n’est pas piqué des vers.

Vive la coupe Ryder et vive la formule match-play!

GIANTS-METS et BALTIMORE-TORONTO

  • Les Giants ont vaincu les Dodgers 7-1 pour balayer la série de trois parties et s’assurer le droit de participer au match suicide contre les Mets. Les vainqueurs de cette rencontre auront le «plaisir» de se frotter aux Cubs de Chicago en première ronde. Matt Moore a brillé au monticule et Buster Posey a produit 3 points. C’était le dernier match de Vin Scully au micro des Dodgers.

    Buster Posey et les Giants ont connu une saison difficile, mais ils participeront aux séries éliminatoires.

    Buster Posey et les Giants ont connu une saison difficile, mais ils participeront au match suicide contre les Mets.

  • Les Orioles ont arraché une victoire 5-2 au Yankee Stadium et ils affronteront les Blue Jays dans un match suicide, mardi soir, à Toronto. Les gagnants de cette partie se mesureront aux Rangers du Texas au premier tour. Matt Wieters a frappé un circuit de chaque côté du marbre pour Baltimore. C’était aussi le dernier match de Mark Teixeira dans l’uniforme des Yankees.
  • Les Blue Jays ont battu les Red Sox 2-1 à Boston. Le jeune Aaron Sanchez a été impeccable pour remporter sa 15e victoire et le vétéran Troy Tulowitzki a produit le point gagnant avec un simple en 8e manche. 30e circuit d’Hanley Ramirez dans une cause perdante. Les Red Sox devront maintenant se rendre à Cleveland pour amorcer les séries.
  • À Atlanta, Julio Teheran (12 K) a gagné son duel contre Justin Verlander pour éliminer les Tigers. Freddie Freeman a produit le seul point du match avec un ballon sacrifice en première manche. Greg Maddux, Tom Glavine, John Smoltz et leur ancien gérant Bobby Cox étaient parmi les spectateurs.
  • Les Cards ont battu les Pirates de façon décisive (10-4), mais ils ratent quand même les séries.
  • Les Cubs ont gagné 7-4 à Cincinnati et terminent le calendrier avec 103 victoires.
  • À Washington, Max Scherzer a accordé cinq points aux Marlins en autant de manches, mais il a aidé sa cause avec 4 points produits et il a finalement récolté sa 20e victoire de la saison. Les Nationals affronteront les Dodgers en première ronde des séries.
  • Les Royals de Kansas City, champions en titre, rentrent à la maison avec une fiche de ,500.

Rapido du lundi

  • Très belle victoire de Jacques Chapdelaine à son premier match
    Jacques Chapdelaine a mené les Alouettes à une victoire de 38-11 sur les Argonauts.

    Jacques Chapdelaine a mené les Alouettes à une victoire de 38-11 sur les Argonauts.

    à la barre des Alouettes. Et que dire des performances de Rakeem Cato (4 passes de touché), Samuel Giguère et Kenny Stafford? L’espoir renaît chez les partisans. Le propriétaire Bob Wetenhall s’est même rendu dans le vestiaire pour féliciter Chapdelaine après la partie. Pourquoi Jim Popp a-t-il attendu si longemps pour lui confier l’équipe?

  • Les Blue Sox de Thetford-Mines sont champions de la LBMQ pour une cinquième année de suite. Ils ont vaincu Saint-Jean 6-3 devant plus de 600 partisans, dimanche après-midi. Stéphane Pouliot a frappé un circuit de deux points et Renaud Desjardins a terminé la partie avec 3 points produits. Brian Bardis a été le lanceur gagnant.
  • Stéphane Pouliot partage le titre de joueur par excellence des séries avec Dany Deschamps, des Pirates de Saint-Jean.
  • Les funérailles d’Arnold Palmer auront lieu mardi à Latrobe (Pennsylvanie). Je me demande comment on fera pour accueillir autant de visiteurs dans la petite ville de la Pennsylvanie.

    Les funérailles d'Arnold Palmer auront lieu mardi à Latrobe.

    Les funérailles d’Arnold Palmer auront lieu mardi à Latrobe.

  • Bubba Watson n’a pas été sélectionné pour participer au tournoi de la coupe Ryder, mais il a tenu à être sur place pour encourager ses amis. «C’est la plus belle chose que j’ai faite dans toute ma vie», a déclaré le double champion du Masters.
  • Ça faisait drôle de voir Tiger Woods dans le rôle de capitaine-adjoint.
  • Les Américains n’avaient pas gagné par une marge aussi forte depuis 1981.
  • Les Patriots ont été blanchis par les Bills à Foxboro, mais ce n’est pas grave. Ils ont compilé un dossier de 3-1 en l’absence de Tom Brady, ce qui est excellent.
  • Le docteur Sylvain Boutet, médecin des Remparts, est mort subitement à l’âge de 55 ans.
  • Ligue Senior de la Mauricie: Les équipes de La Tuque et de Cap-de-la-Madeleine ont ouvert la saison avec deux victoires. En vedette: Michaël Gagnon et Nicola Lévesque, auteurs d’un tour du chapeau… Aussi: victoire de Louiseville contre Waterloo. Charles Lachance a compté deux buts et Joël Quirion a stoppé 43 rondelles.
  • Marc-Édouard Vlasic, qui a aidé le Canada à gagner la Coupe du Monde, a fait un saut à Cap-Rouge avant de retourner à San Jose.
  • Il y a 20 ans, Robert Bourassa nous quittait pour un autre monde. Il avait seulement 63 ans.
  • Réal Massé a mis fin à la saison de pêche à sa pourvoirie de Saint-Zénon. L’hiver s’en vient doucement.

Le mot d’humour

Alphonse Allais: «Dans un asile, la seule différence entre les internes et les internés, c’est un accent aigu».