Rose et le vieux Phil entrent dans la danse

AUGUSTA, Géorgie— Le jeune Jordan Spieth était seul dans la course au veston vert jusqu’à ce qu’il commette un double-bogey au 17e trou en fin d’après-midi. Il a ainsi entrouvert la porte à Justin Rose et à Phil Mickelson et il en aura sans doute plein les mains en finale du Masters, dimache après-midi

Le brillant golfeur du Texas amorcera la dernière ronde avec quatre coups d’avance sur Rose et cinq sur Mickelson. Ce n’est pas une avance insurmontable sur un parcours aussi exigeant. L’an passé, à sa première participation au tournoi, il n’a pu résister aux attaques de Bubba Watson qui l’a finalement emporté par trois coups.

Justin Rose a réussi cinq birdies dans les six derniers trous pour s'approcher à seulement quatre coups du jeune Jordan Spieth.

Justin Rose a réussi cinq birdies dans les six derniers trous pour s’approcher à seulement quatre coups du jeune Jordan Spieth.

«J’étais frustré après mon double-bogey au 17e, a-t-il avoué. Je n’aurais pas dû utiliser mon bois-1 dans les circonstances et je me suis mis dans le trouble. Heureusement, j’ai pu sauver la normale au 18e après avoir envoyé ma balle à droite du vert. J’ai assez d’expérience pour réussir ce genre de «flip shot».

«Rose et Mickelson ont gagné des tournois majeurs. Ils vont attaquer et je devrai être prêt à répondre. J’ai réussi de nombreux coups roulés depuis le début du tournoi et ça me donne confiance. Je dois juste rester patient».

Spieth amorcera le dernier parcours en compagnie de Rose, champion du U.S. Open il y a deux ans. Ce dernier a réussi cinq birdies dans les six derniers trous pour se redonner vie. Spieth et Rose ont joué ensemble à Houston la semaine dernière et ils se connaissent bien.

«J’ai donné tout ce que j’avais sur le deuxième neuf et la chance m’a souri au 18e avec un roulé en pente descendante, a dit Rose. Augusta est un endroit qui m’inspire. J’ai de bons souvenirs ici, mais je n’ai jamais été capable d’aligner quatre bonnes rondes d’affilée. J’espère que ça va changer».

En quête d’un quatrième veston vert, Mickelson sera jumelé à Charley Hoffman, une surprise de taille depuis le début du tournoi. Lefty n’a rien fait qui vaille depuis un an, mais il est souvent à son mieux sur les terres de Bobby Jones. Il a réussi sept birdies samedi et il va tenter d’en faire autant en finale.

À noter que Tiger Woods jouera la dernière ronde avec le jeune Rory McIlroy. On peut donc s’attendre à quelques feux d’artifice et à un spectacle de grande qualité.

Tiger encore populaire

  • Si vous pensez que TIGER WOODS est moins populaire parce qu’il a eu des écarts de conduite dans sa vie privée, détrompez-vous. La foule lui courait après partout sur le terrain après l’avoir vu jouer 32 sur le premier neuf. L’ancien numéro un mondial aurait donné cher pour jouer 65 ou 66, mais il a commis un premier bogey au 14e trou et un autre au 18e. Il a finalement ramené une carte de 68, ce qui le laisse trop loin du meneur avant la ronde finale. Tiger n’a pas l’habitude de venir de l’arrière pour gagner.

    Tiger Woods a soulevé la foule durant une bonne partie de la journée, mais son 68 le laisse loin de la tête.

    Tiger Woods a soulevé la foule durant une bonne partie de la journée, mais son 68 le laisse loin de la tête.

  • RORY McILROY a commencé la journée en lion, mais il a commis deux bogeys dans les trois derniers trous et il a dû se contenter lui aussi d’une carte de 68. On sait qu’il lui manque une victoire à Augusta pour compléter le Grand Chelem. Ce sera pour une autre année.
  • DUSTIN JOHNSON s’est coupé les ailes avec un double au 12e trou. Le Golden Bell ne mesure que 155 verges, mais c’est le «trou du diable». Plusieurs champions y ont connu des moments douloureux, dont TOM WEISKOPF qui a déjà inscrit un score de 13 sur cette normale 3.
  • SERGIO GARCIA semble tout à fait incapable de bien jouer en compagnie de Tiger Woods. Comme s’il était intimidé. Son 71 le laisse très loin du sommet.
  • IAN POULTER a atteint les 17 premiers verts en coups réglementaires et il a joué sa meilleure ronde (67) de la semaine. L’Irlandais DARREN CLARKE ne se souvient pas de l’avoir vu mieux jouer.
  • PAUL CASEY, gagnant de 13 tournois sur le circuit européen, n’est pas très grand, mais il a les avant-bras de POPEYE.
  • C’était NOIR DE MONDE aux quatre coins du parcours. Il est de plus en plus difficile de se déplacer d’un endroit à l’autre pour suivre l’action.

Le mot d’humour

Un homme était assis près du 16e trou à Augusta et il y avait toujours une chaise vide à ses côtés. Quand on lui a demandé pourquoi, il a répondu: «Je venais ici chaque année avec ma femme, mais elle n’a pu faire le voyage».

–  «Ne pouvais-tu pas trouver quelqu’un pour la remplacer parmi tes amis?»

– «Non, ils sont tous aux funérailles!»

Une vieille tête sur de jeunes épaules

AUGUSTA, Géorgie— Le nom de Jordan Spieth est sur toutes les lèvres depuis qu’il a retranché 14 coups à la normale en l’espace de 36 trous.

Non seulement a-t-il réussi 15 birdies et commis un seul bogey, mais il a épaté tout le monde par son talent, son sang-froid, son comportement en général et ses propos intelligents. Le jeune homme sait quoi faire avec un bâton de golf et il ne manque surtout pas d’ambition.

«Jordan est peut-être ce qui se fait de mieux au Texas comme professionnel de golf, a déclaré le vétéran chroniqueur Dan Jenkins. Il a le focus de Ben Hogan, il est aussi gentil que Byron Nelson et il manipule le putter à la Ben Crenshaw».

Le nom de Jordan Spieth est sur toutes les lèvres.

Le nom de Jordan Spieth est sur toutes les lèvres.

Jenkins sait de quoi il parle. Il était un ami intime de Ben Hogan et il couvre les championnats de la PGA depuis le début des années 1950.

Le grand Henrik Stenson, qui a joué les deux première rondes en compagnie de Spieth, en est un autre qui ne se fait pas prier pour vanter les mérites de son jeune adversaire.

«Une vieille tête sur de jeunes épaules, a-t-il dit. Jordan joue de façon stratégique et il est très mature pour un gars de 21 ans. Il fait très peu d’erreurs et il excelle avec son fer droit, une qualité première à Augusta. C’est son jeu sur les verts qui lui a permis de prendre une avance aussi confortable».

En deuxième ronde, Spieth n’a eu besoin que de 25 coups roulés. Il s’installe au-dessus de la balle avec une grande confiance. Quand un gars est «dans la slot», il peut réaliser de grandes choses.

Spieth a une autre qualité: celle de bien réfléchir. Au 15e trou, il avait envie d’atteindre le vert en deux avec son bâton hybride, mais c’était un coup risqué. Il a suivi le conseil de son cadet et il a joué à court du ruisseau. Il a ensuite frappé un excellent coup d’approche avant d’ajouter un autre birdie  à sa fiche. À Augusta, il faut savoir quand attaquer et quand redoubler de prudence.

Le record du Masters pour quatre rondes est de 270. Il appartient à Tiger Woods depuis 1997. À ce moment-là, Woods était lui aussi un golfeur de 21 ans avec un très grand désir de vaincre. À mi-chemin du tournoi, il n’avait que trois coups d’avance, mais il avait fini par l’emporter une main dans le dos, 12 coups devant Tom Kite.

Sous les grands pins

  •  Environ 200 parents et amis ont fait le voyage depuis Austin, Texas, pour assister au chant du cygne de BEN CRENSHAW. Parmi eux, il y avait les fameux GATLIN BROTHERS.
  • Champion en 1984 et 1995, Crenshaw a participé au tournoi durant 44 années consécutives. Il n’est devancé que par ARNOLD PALMER (50), Doug Ford (46) et Ray Floyd (45). Il ne jouera plus dans le tournoi, mais il sera de retour à Augusta tant et aussi longtemps qu’il sera en vie. C’est lui qui préside le dîner des Champions.
  • Crenshaw n’a pu faire mieux que 91 et 85 sur un parcours devenu trop long pour lui, mais il a grandement apprécié l’appui de la FOULE. «Les gens ici ont une grande affection pour les anciens champions. Je n’oublierai jamais cette journée», a-t-il dit.

    Dustin Johnson a réussi trois aigles en deuxième ronde. La moyenne de ses coups de départ atteint les 320 verges. Il est fort comme un cheval.

    Dustin Johnson a réussi trois aigles en deuxième ronde. La moyenne de ses coups de départ atteint les 320 verges. Le gendre de Wayne Gretzky est fort comme un cheval.

  • DUSTIN JOHNSON a réussi trois eagles vendredi et il a joué 67. Il ne se souvient pas d’en avoir fait autant, même en jouant avec des amis. Johnson a maintenu une moyenne de 320 verges avec ses coups de départ depuis le début du tournoi. BUBBA WATSON est deuxième avec une moyenne de 299 verges.
  • Parmi les plus longs cogneurs, il y a aussi PATRICK REED, Louis Oosthuizen, Paul Casey, Phil Mickelson, Ernie Els, Rory McIlroy, Bill Haas, Jason Day et Jimmy Walker.
  • Il y a 40 ans, LEE ELDER est devenu le premier golfeur afro-américain à participer au tournoi des Maîtres. Cette semaine, il a eu droit au traitement royal avec sa famille et ses invités.
  • RORY McILROY rêvait de devenir le meilleur golfeur de la planète depuis sa tendre enfance en Irlande du Nord.
  • Il y a environ 500 000 habitants dans la grande région d’Augusta.
  • Le réseau CBS présente les rondes finales du Masters pour une 60e année consécutive. Leur première grande vedette a été ARNOLD PALMER. Il aimait la caméra et vice-versa. Comme JEAN PAGÉ et DANIEL MELANÇON!
  • Il n’est JAMAIS arrivé qu’un golfeur joue quatre rondes «dans les 60» à Augusta.
  • BUBBA WATSON amorce la troisième ronde en compagnie de RORY McILROY. D’autre duos à suveiller: TIGER WOODS et SERGIO GARCIA; Adam Scott et Jason Day; Louis Oosthuizen et Mark O’Meara; Ernie Els et Kevin Na; Paul Casey et Phil Mickelson; Justin Rose et Dustin Johnson; JORDAN SPIETH et CHARLEY HOFFMAN.
  • Après avoir joué 81, TOM WATSON a déclaré: «J’ai essayé de frapper trop loin avec mon bois-1 et j’ai tiré la balle à gauche. J’ai aussi été affreux sur les verts. Je tenterai de faire mieux l’an prochain».

Un gars chanceux

Favorisé par le tirage au sort, votre humble serviteur aura le privilège de fouler les allées mythiques du club Augusta National, lundi matin.

Cette fois, je n’aurai aucune excuse à offrir puisque j’aurai mes propres bâtons, ce qui n’avait pas été le cas en 2007. Souhaitez-moi bonne chance car j’en aurai besoin!

Réal Labbé, du journal Le Soleil, est lui aussi parmi les chanceux.

Spieth fait cavalier seul

AUGUSTA, Géorgie— On a beaucoup parlé de Rory McIlroy, Bubba Watson et Tiger Woods avant le début du tournoi des Maîtres. Peut-être qu’on aurait dû accorder plus d’importance à Jordan Spieth, le New kid on the block.

Le jeune golfeur du Texas est en train de répéter l’exploit de Raymond Floyd en 1976, soit celui de mener le Masters de bout en bout. Après une ronde initiale de 64, Speith est revenu à la charge avec un 66. Son total de 130 (un record après 36 trous) lui procure une avance de cinq coups sur Charley Hoffman, un golfeur de San Diego qui était très peu connu avant le début de la compétition.

Jordan Speith est comme un poisson dans l'eau sur les verts d'Augusta.

Jordan Speith est comme un poisson dans l’eau sur les verts d’Augusta.

On a beau dire que le Masters ne se gagne pas avant le dimanche après-midi, Spieth est drôlement bien placé pour prouver le contraire. S’il continue d’affiche un tel brio et une telle assurance, personne n’arrivera à le rattraper.

En après-midi, je me suis rendu à Amen Corner pour le voir jouer et je n’ai pas été déçu, bien au contraire. Je l’ai vu réussir des birdies faciles au 13e et au 15e trou avec des coups d’approche absolument parfaits. Il a ensuite joué la normale sur les trois derniers trous pour protéger son avance.

Rappelez-vous les paroles d’Ernie Els jeudi soir: «J’ai rarement vu un golfeur de 21 ans afficher autant de maturité et un tel désir de vaincre. Jordan Spieth a tout ce qu’il faut pour gagner plusieurs tournois majeurs».

«Mon fer droit fonctionne très bien, a dit Spieth après avoir poursuivi sa domination sur des verts un peu moins rapides que d’habitude. Je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’ici, mais il me reste beaucoup de travail à faire. Je dois garder la tête basse, rester patient et continuer d’atteindre les verts en coups réglementaires. Il peut arriver toutes sortes de choses sur un parcours comme celui-ci. Rien n’est gagné d’avance. Tout ce que je souhaite, c’est d’avoir l’opportunité de l’emporter dimanche après-midi».

Si Spieth l’emporte, il poursuivra une tradition d’excellence en ce qui concerne les golfeurs du Texas. Il suffit de penser à Byron Nelson, Ben Hogan, Jimmy Demaret, Charles Coody, Jack Burke Jr. et Ben Crenshaw, tous champions ici.

Au 19e trou

  • Le puissant DUSTIN JOHNSON a joué 67 malgré un double-bogey au premier trou. Il s’est racheté brillamment avec TROIS EAGLES, un exploit qui n’avait jamais été réussi dans la même ronde. Le gendre de WAYNE GRETZKY est à sept coups de la tête, sur un pied d’égalité avec Justin Rose et Paul Casey.
  • TIGER WOODS, de retour au jeu après deux mois d’absence, a ramené une carte de 69. C’est encourageant, mais il accuse quand même un retard de 12 coups sur le meneur.
  • PHIL MICKELSON a mieux joué sur le neuf de retour. Il s’est glissé parmi les meneurs à «moins 6».
  • RORY McILROY n’a pu faire mieux que 40 sur le premier neuf. Très décevant. Le numéro un mondial s’est racheté un peu avec un aigle au 13e, mais il demeure très loin du sommet. Il devra probablement attendre pour compléter son Grand Chelem.
  • ERNIE ELS a connu une journée en dents de scie et n’a pu faire mieux que 72, ce qui le laisse à neuf coups de Speith.

    Ben Crenshaw n'a pas très bien joué, mais il a été applaudi tout au long de la journée.

    Ben Crenshaw n’a pas très bien joué, mais il a été applaudi tout au long de la journée.

  • BEN CRENSHAW était éliminé avant même d’amorcer la deuxième ronde, mais il a été applaudi tout le long du parcours. À 63 ans, le temps est venu de se consacrer entièrement à l’architecture et à l’histoire du golf. Il a eu droit à l’accolade d’un peu tout le monde, y compris l’ancien champion NICK PRICE. Il a aussi salué plein d’admirateurs. Augusta est sa deuxième demeure.
  • MARK O’MEARA a rajeuni de 10 ans en ramenant une carte de 68. Il a gagné à Augusta en 1998. Il revendique aussi cinq victoires à PEBBLE BEACH. Il se dit très fier de participer aux rondes du week-end.
  • Le Canadien MIKE WEIR a joué 82 et 81 pour un total de 163. Tout simplement affreux.
  • Le jeune COREY CONNERS, un golfeur amateur de l’Ontario, s’est racheté avec un 69 après une première ronde de 80, mais il a raté la coupure.
  • TOM WATSON a manqué de jus. Une deuxième ronde de 81 a entraîné son élimination. À 65 ans, il ne faut lui en demander trop.
  • Le grand MATT KUCHAR est ce qu’on appelle un «cool cat». Rien ne semble le déranger. Peut-être est-il trop calme pour gagner ce genre d’épreuve.
  • Durant les deux prochaines années, la direction du club AUGUSTA NATIONAL dépensera une fortune pour réaménager le terrain de STATIONNEMENT et faciliter l’accès au parcours. Disons que les finances du club se portent assez bien!
  • DUSTIN JOHNSON est imprévisible. Il a commis un double-bogey au premier trou, puis il s’est racheté avec des AIGLES au 2e, 8e et 15e trou.
  • JASON DUFNER a fondu comme neige au soleil. Un lien avec son divorce?
  • Parmi les gros noms éliminés, il y a FRED COUPLES, Miguel Angel Jimenez, Victor Dubuisson, Padraig Harrington, Jim Furyk, Bernhard Langer, Luke Donald, Thomas Björn, Trevor Immelman, Sandy Lyle, Billy Horschel, Camilo Villegas et Jose Maria Olazabal.
  • À plus.

LNH à Augusta

AUGUSTA, Géorgie— Un gars peut très bien couvrir le tournoi des Maîtres et garder un oeil sur ce qui se passe dans la Ligue nationale de hockey. C’est dans mon ADN.

Comme tout le monde, je suis étonné de voir que les Kings de Los Angeles ne seront pas des séries après avoir gagné deux coupes Stanley en trois ans. Anze Kopitar a bien expliqué la catastrophe quand il a déclaré: «Nous n’avons tout simplement pas assez bien joué. Nous

Anze Kopitar a bien expliqué l'élimination des Kings de Los Angeles.

Anze Kopitar a bien expliqué l’élimination des Kings de Los Angeles.

avons connu des séquences de quatre ou cinq défaites, puis nous avons été forcés de jouer du hockey de rattrapage. Ce n’est jamais facile à faire».

Je suppose que les Sharks de San Jose pourraient tenir un discours semblable.

Si les Kings n’ont qu’eux-mêmes à blâmer, il faut applaudir les efforts des Flames de Calgary et des Jets de Winnipeg qui auront le plaisir de participer à la danse printanière. Bob Hartley a réalisé des petits miracles en Alberta et Paul Maurice en a fait autant au Manitoba.

Il y a aussi le dossier des Bruins de Boston qui sont sérieusement menacés de ne pas participer aux séries. Les protégés de Claude Julien ont connu une campagne en dents de scie et ils ne s’attendaient sûrement pas à voir les Sénateurs d’Ottawa rebondir de la sorte grâce à la tenue extraordinaire du gardien Andrew Hammond.

Si les Bruins ratent leur coup, ils devront faire leur «mea culpa» et envisager de sérieux changements.

Finalement, bravo à Carey Price pour sa 43e victoire de la saison, laquelle lui permet d’éclipser la marque de Jacques Plante et de Ken Dryden. Il deviendra un véritable dieu à Montréal s’il parvient à répéter ses exploits dans les séries.

Sous les grands pins

  • TOM WATSON a qualifié de «petit miracle» son 71 en première ronde. «J’ai joué un peu au-dessus de ma tête, a avoué le golfeur de 65 ans. J’ai fini par piler sur mon orgueil et accepter le fait que je ne pouvais plus jouer ici comme je le faisais il y a 20 ou 30 ans. Je connais ce terrain par coeur et je sais où viser pour éviter les erreurs graves».
  • LAURA BAUGH, recrue de l’année sur le circuit de la LPGA en 1973, a ouvert une école de golf au club JONES CREEK, en banlieue d’Augusta. Elle aura 60 ans le mois prochain, de quoi faire grisonner mon ami MARIO BRISEBOIS!

    Le nom de Jordan Spieth est sur toutes les lèvres à Augusta.

    Le nom de Jordan Spieth est sur toutes les lèvres à Augusta.

  • BILLY HORSCHEL a été le premier à féliciter JORDAN SPIETH après sa ronde de 64. «Il possède un talent rare pour un jeune de 21 ans, a-t-il dit. On dirait un vétéran de 10 ou 15 ans sur le circuit de la PGA. J’aurais eu besoin d’une enregistreuse pour lui répéter: «Beau coup, Jordan!»
  • Grâce à la présence de TIGER WOODS, la compétition Par 3 a attiré presque 1,1 million de téléspectateurs à ESPN.
  • GARY PLAYER a frappé la meilleure balle lors de la cérémonie protocolaire jeudi matin et il ne s’est pas gêné pour taquiner ses amis Palmer et Nicklaus. Pour lui fermer la trappe, Palmer lui a dit: «Tu ne donnerais pas à boire aux canards même si tu étais propriétaire du lac OKEECHOBEE!» Palmer, Nicklaus et Player sont des amis et des adversaires depuis plus de 50 ans.
  • Les trois amigos ont apprécié la visite de RICKIE FOWLER, Bubba Watson et Keegan Bradley à 7h.30 le matin.
  • ARNOLD PALMER s’amuse à dire qu’il frappe la balle plus loin qu’il ne peut la voir tomber!
  • ERNIE ELS s’est fait longtemps du mauvais sang à cause de ses insuccès à Augusta. Il avait le sentiment d’être dans les mêmes souliers que GREG NORMAN, Tom Weiskopf et Johnny Miller. En 2010, il a même eu envie de tout lâcher. Cinq ans plus tard, il a changé son fusil d’épaule. Il réalise que sa carrière tire à sa fin et il veut profiter de chaque moment au Masters.
  • JORDAN SPIETH a gagné un tournoi et il a terminé 2e à deux reprises avant de se présenter à Augusta. Ça ne nuit pas à la confiance.
  • CARL JACKSON est blessé aux côtes et il n’a pu servir de cadet à son ami BEN CRENSHAW tel que prévu.
  • À plus.