De son propre aveu, la première saison de Maude-Aimée Leblanc sur le circuit de la LPGA a été un véritable fiasco et elle devra maintenant se battre avec acharnement pour récupérer sa carte de membre. Non, ce n’est pas drôle!
Je connais Maude depuis l’époque où elle faisait ses classes chez les Juniors en compagnie de mon fils Alexandre. Leur professeur était Pierre Lallier, de Sherbrooke. Par un beau dimanche de l’été 2005 ou 2006, je les ai vus offrir un spectacle du tonnerre lors d’un tournoi présenté à Joliette. Une journée que je n’oublierai jamais.
Alex a choisi de devenir professeur de golf, adjoint-pro, puis directeur de club dans la magnifique région de l’Outaouais. Dotée d’un talent exceptionnel, Maude a pris un autre chemin. Elle a décidé de tenter sa chance sur la scène internationale, avec tous les efforts et tous les risques que cela implique.
Je n’ai surtout pas l’intention de faire son procès, mais il me semble évident qu’elle n’a pas mis toutes les chances de son côté après avoir mérité sa carte de la LPGA. On l’a vue congédier son caddie, perdre son commanditaire majeur et changer d’entraîneur après quelques mois. On l’a aussi vue rater coupure après coupure pour finalement perdre confiance en ses moyens. C’est regrettable.
Dans une ligue aussi forte, il ne faut rien laisser au hasard. Si Maude désire vraiment réussir parmi les meilleures joueuses de la planète, elle devra prendre les bouchées doubles, travailler plus fort et mieux s’entourer. Si elle n’est pas d’accord, elle sait où me trouver. Moi, je ne souhaite que son succès.







