Mardi Express

En passant

  • STÉPHANE WAITE, nouveau conseiller du gardien de but Carey Price, aurait aimé faire carrière comme joueur de hockey, mais il n’en avait pas le talent. C’est son frère JIMMY qui a eu cette chance, d’abord à Chicoutimi, puis à Chicago et en Europe. Stéphane avait plus de talent au baseball. Il a d’ailleurs été joueur-gérant des Ahtlétiques de Sherbrooke et du Big Bill de COATICOOK dans la Ligue Senior du Québec.

    Jarome Iginla a fait un petit détour par Pittsburgh avant d'aboutir à Boston.

    Jarome Iginla a fait un petit détour par Pittsburgh avant d’aboutir à Boston.

  • La vie fait drôlement les choses. Il n’y a pas si longtemps, les BRUINS étaient furieux parce que JAROME IGINLA avait choisi de poursuivre sa carrière à Pittsburgh. Quelques mois plus tard, Iginla devient joueur autonome et choisit d’aller jouer à Boston.
  • Le jeune RAOUL MÉNARD, de L’Ange-Gardien, a gagné le tournoi Alexandre de Tunis sur les allées du club ROYAL OTTAWA. Il tentera maintenant d’enlever les honneurs du tournoi DUC DE KENT au club Royal-Québec.
  • Les EXPOS DE SHERBROOKE (baseball senior) ont congédié le gérant STEVE OLESCHUK. C’est Issael Gonzalez qui assure l’intérim.
  • SERGE SAVARD s’est retrouvé sur le plancher de danse au tournoi de golf des ANCIENS CANADIENS à Louiseville. Faut croire que ses genoux ne le font plus souffrir. La journée était organisée par BOBBY ROUSSEAU et sa belle Huguette. Parmi les invités, il y avait PHIL GOYETTE, Marcel Bonin, Jean-Guy Talbot, Réjean Houle, Pierre Bouchard et Jean-Guy Gendron. Les succulentes queues de homard étaient une gracieuseté de CHRIS O’NEILL.
  • MAX SCHERZER, des Tigers de Détroit, est le cinquième lanceur à commencer la saison avec une fiche de 13-0. Avant lui, il y a eu ROGER CLEMENS (1986), Ron Guidry (1978), Rube Marquard (1912) et Joe McGuinnity (1904).
  • DANIEL ALFREDSSON prend la route de Détroit pour jouer avec son bon ami HENRIK ZETTERBERG. Il a aussi l’espoir de remporter sa première coupe Stanley.
  • JEAN LAFORCE vient de jouer deux bonnes rondes sur le circuit Senior Européen. Il a aussi réussi un TROU D’UN COUP en Suisse, son deuxième en l’espace de quelques mois. Il tentera maintenant de se classer pour l’Open Senior de Grande-Bretagne.
  • LAURENT LEMAIRE, de Cascades, a accepté la présidence du conseil d’administration de la station de ski MONT GLEASON, près de Victoriaville.
  • Si vous allez en OUTAOUAIS, ne manquez pas de visiter le club CHÂTEAU CARTIER. Le parcours a été redessiné par Graham Cooke et Pierre Charette et vous offre maintenant un tout nouveau défi. Les six derniers trous sont des normales 3 et des normales 5. À la boutique, vous serez accueillis par mon fils ALEXANDRE, membre de la PGA canadienne.
  • Avec un nouveau Colisée, la ville de TROIS-RIVIÈRES aurait de bonnes chances d’obtenir une concession de la LHJMQ malgré les objectifs de M. Mondou de Shawinigan.
  • Les TIGERS DE DÉTROIT auront six représentants au match des étoiles. Les Cards en auront cinq, les Pirates 4, San Francisco, Boston, Colorado, Cincinnati et Toronto trois chacun. Seulement deux joueurs des YANKEES seront de la fête: Robinson Cano et le vieux Mariano Rivera.
  • Le torchon brûle entre BRYCE HARPER, jeune joueur étoile des Nationals de Washington, et le gérant DAVEY JOHNSON.
  • SERGE CÔTÉ, annonceur-maison des Olympiques de Gatineau, fête ses 40 ans dans le monde de la radio. Il travaille pour Rouge FM.
  • BIG PAPI devancera bientôt Harold Baines pour le plus grand nombre de coups sûrs par un frappeur de choix.
  • LORIA RIDES AGAIN: Les Marlins de Miami ont échangé leur meilleur lanceur, RICKY NOLASCO, aux Dodgers en retour de trois jeunes joueurs.
  • Le stade municipal de QUÉBEC, domicile des Capitales, célèbre ses 75 ans.
  • NICK GOSSELIN, de Rogers, dirigera une équipe de hockey midget AAA à Ottawa l’hiver prochain. «The Goose is loose»!
  • Mon vieux copain ARMAND JUNEAU a épousé sa belle Mimi dans une église de Sherbrooke, samedi dernier. La fête (très réussie) a suivi au club Toque Rouge.
  • MATHIEU LAVOIE (Magog) et MARTIN CHARLAND (Sherbrooke) sont les héros de la semaine dans la Ligue Senior de crosse.
  • Saviez-vous que DANIEL BRIÈRE avait fait ses classes à Amos et à Drummondville avant de faire carrière chez les pros?
  • ANDRÉ ROUSSIN est le plus fier partisan des Blackhawks dans la région de Saint-Eustache.

LE MOT D’HUMOUR

Le golf n’est pas une question de vie ou de mort. C’est bien plus important que ça!

Les anniversaires du mardi 9 juillet

En passant

  • RED KELLY, ancien joueur étoile des Red Wings et des Maple Leafs, 86 ans.
  • O.J. SIMPSON, ex-vedette des Bills de Buffalo, 66 ans.
  • ANDRÉ PRONOVOST, ancien joueur du Canadien, 77 ans.
  • JEAN GIROUX, du club de golf Saint-Hyacinthe, 82 ans.
  • MIKE ANDREWS, ancien joueur des Red Sox, 70 ans.
  • DENYS LABERGE, homme d’affaires de Terrebonne, 71 ans.
  • WILLIE WILSON, ex-voltigeur des Royals, 58 ans.
  • SCOTT VERPLANK, vétéran de la PGA, 49 ans.
  • DANIEL (Tiger) MARCOUX, de la firme Sun Life, 53 ans.
  • MARC-ANDRÉ FORTIN, baseball amateur, 40 ans.
  • JIM HARRISON, ex-défenseur des Maple Leafs, 66 ans.
  • BENOÎT MONETTE, de Saint-Eustache, 41 ans.
  • TIM LILLEY, du club de golf Summerlea, 63 ans.
  • LOUISE DARAÎCHE, sportive de la Rive-Sud.
  • LOUIS FRIGON, hockey, 64 ans.
  • LARRY FREDERICKS, de Montréal, 78 ans.

Charles Thiffault affligé par la tragédie de Lac-Mégantic

Consternation, stupeur, indignation, tristesse, colère… Les mots manquent pour décrire les sentiments qui habitent les gens de Lac-Mégantic.

Le «train de la mort» fait jaser aux quatre coins du pays et même à l’étranger. Une tragédie immense qui n’est pas sans nous rappeler celles qui sont survenues dans le passé à Saint-Jean-Vianney, à Eastman, à Chapais et aux Éboulements.

«J’ai vécu sur les rives du Lac Saint-François pendant 25 ans et j’allais très souvent à Lac-Mégantic pour faire mes courses ou aller m’asseoir sur la chaise du dentiste, rappelle Charles Thiffault, ex-entraîneur adjoint de Michel Bergeron, de Jacques Demers et de Pat Burns. De plus, je traversais régulièrement le centre-ville pour me rendre au club de golf (où il a été directeur général durant quelques années). J’ai plein d’amis dans la région et je ne peux que sympathiser avec les familles des victimes. Je pense à eux et j’en ai des frissons».

Thiffault, qui vit maintenant à Sherbrooke, a reçu plein d’appels durant les deux dernières journées et il est presque assuré d’avoir perdu un ami proche dans l’incendie qui a détruit le centre-ville de Lac-Mégantic.

«Dans un village de 6000 habitants, tout le monde se connaît. J’imagine le climat qui sévit après une telle tragédie. Je comprends l’indignation des citoyens. Un train de pétrole qui file à toute vitesse en plein coeur de la ville, c’est un peu comme une bombe à retardement», conclut-il.

Comme tout le monde, Charlie attend la suite des choses et se pose plein de questions.

DEMERS: «Je n’avais pas le droit de perdre contre les Nordiques»

Jacques Demers est un peu comme un vieux boxeur qui se promène de ville en ville avec sa ceinture de champion.

On le reconnaît comme sénateur à Ottawa et ancien analyste à RDS, mais d’abord et avant tout comme le dernier homme à avoir mené le Canadien à la conquête de la coupe Stanley. Partout où il passe, on lui parle de cette «coupe inattendue» avec 10 victoires de suite en prolongation.

Jacques Demers: «J'avais le meilleur gardien de but et un excellent capitaine».

Jacques Demers: «J’avais le meilleur gardien de but et un excellent capitaine».

«En 1993, j’en étais à ma première saison à Montréal, mais j’étais habité par une grande confiance, dit-il. J’avais le meilleur gardien de but de la ligue en Patrick Roy, un excellent capitaine en Guy Carbonneau et un groupe de joueurs avec beaucoup de caractère. Des gars comme Mike Keane, Kirk Muller, Éric Desjardins et Jean-Jacques Daigneault n’acceptaient pas facilement la défaite».

Demers se souvient surtout de la première série contre les Nordiques alors que son équipe tirait de l’arrière 0-2. «Je n’avais pas le droit de perdre contre les Nordiques. Il y avait beaucoup de pression sur moi et sur ma famille. En déficit de deux parties, j’ai dit à mes joueurs: «Nous avons les Nordiques exactement là où nous voulons les avoir». Ce n’était pas des paroles en l’air. Je pensais réellement que nous pouvions les battre et c’est ce que nous avons fait».

En finale, le Canadien a fait encore mieux en liquidant les Wayne Gretzky et les Kings de Los Angeles en cinq parties. «On respectait les Kings et on savait très bien ce que Wayne pouvait faire sur la patinoire, ajoute Demers. Carbo est venu me voir pour me dire qu’il voulait s’occuper de Gretzky. J’ai accepté et il a rempli son rôle à merveille. Pour ce qui est du bâton illégal de Marty McSorley, je n’ai fait que mon devoir. J’avais été informé par une couple de joueurs et j’ai attendu le moment propice pour m’adresser à l’arbitre».

DE RETOUR À OTTAWA?

Après avoir fait du sport toute sa vie, Demers a décidé, malgré son peu de scolarité, de servir son pays comme sénateur il y a bientôt quatre ans.

«À mon arrivée à Ottawa, j’ai été aussi impressionné par le tapis rouge du Sénat canadien que par le tapis rouge dans le vestiaire du Canadien, dit-il. Je n’y connaissais rien, mais Frank Mahovlich m’a servi de professeur dans les différents dossiers. Je pense qu’il est plus important d’avoir un bon jugement que des diplômes à perte de vue. Les gens ont beaucoup de respect pour ceux qui ont fait leur marque dans le monde du sport.

«Je ne suis pas content des scandales qui ont éclaboussé récemment la Chambre des sénateurs. On met tout le monde dans le même panier même s’il n’y a que trois ou quatre personnes fautives. Je n’oserais jamais fouiller dans les poches des contribuables pour améliorer mon sort. Il y aura une réunion de tous les sénateurs au début de septembre et j’ai la ferme intention de mettre cartes sur table. Je déciderai ensuite si je reste ou si je m’en vais».

Cette entrevue a été réalisée dans le cadre du tournoi de golf du Parc Domaine Vert, à Mirabel. Jacques a le même défaut que moi sur un terrain de golf: il est trop proche de sa balle… après l’avoir frappée!