Les anniversaires du lundi 18 avril

En passant

  • VALERI KAMENSKY, ancien des Nordiques, de l’Avalanche, des Rangers et de l’Armée Rouge, 50 ans.
  • MIGUEL CABRERA, supervedette des Tigers de Détroit, 33 ans.
  • FRANCIS PERRON, joueur étoile des Huskies, 20 ans.

    Valeri Kamensky a marqué exactement 200 buts dans la LNH.

    Valeri Kamensky a marqué exactement 200 buts dans la LNH.

  • PIERRE CHAMPOUX, juge de lignes, 53 ans.
  • SCOTT HARTNELL, des Blue Jackets, 34 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS LÉPINE, représentant du Québec en Chine, 67 ans.
  • OLEG PETROV, ancien du Tricolore, 45 ans.
  • STEVE BLASS, héros de la Série mondiale de 1971, 74 ans.
  • CLIFF PENNINGTON, ancien joueur des Canadiens de Hull-Ottawa, 76 ans.
  • CHARLIE BEAULIEU, de Golf Canada, 62 ans.
  • FRANÇOIS LEROUX, ex-défenseur des Penguins, 46 ans.
  • LUC GOSSELIN, ex-gardien de but des Cataractes, 48 ans.
  • ANDRÉ OUELLET, ténor.
  • ÉVELYNE MICHEL, as golfeuse de Victoriaville, 39 ans.
  • JEAN-JACQUES BEAUCHAMP, musicien de Sherbrooke.
  • FRANCINE LACHANCE, de la LHJMQ, 48 ans.
  • CHUCK TAYLOR, ex-lanceur des Expos, 74 ans.
  • DOUG FLYNN, ancien des Reds et des Expos, 65 ans.
  • AL SIMS, ex-défenseur des Bruins, 63 ans.
  • CONAN O’BRIEN, animateur de télévision, 53 ans.
  • RICHARD DUBREUIL, retraité de la SQ.
  • MARC SAUMIER, ex-hockeyeur de Gatineau
  • JEAN-PIERRE BOISVERT, de Drummondville.
  • JACQUES SIGOUIN, de Laval, 63 ans.
  • CLAUDE LABOSSIÈRE, de Terrebonne, 58 ans.
  • DANY DEBLOIS, de Sherbrooke, 53 ans.
  • CHRISTIAN CLOUTIER, de Black Lake.
  • FRANCIS LAFRENIÈRE, boxeur.
  • FRÉDÉRIC LECLERC, de Sainte-Anne-des-Monts.
  • DENNIS RASMUSSEN, ex-lanceur des Padres, 57 ans.
  • DAVID EDWARDS, vétéran de la PGA, 60 ans.
  • CLAUDE HERVIEUX, ami FB.
  • PIERRE BARBEAU, des JSH, 48 ans.

Week-End Express

En passant

  • À Los Angeles, les SHARKS DE SAN JOSE ont pris une avance de 2-0 dans la série en l’emportant 2-1 sur les Kings dans un match «pour hommes seulement». Le capitaine JOE PAVELSKI a réussi son troisième but de la série, puis LOGAN COUTURE a marqué ce qui allait devenir le but de la victoire. VINCENT LECAVALIER a inscrit le seul filet des Kings en fin de 3e période. C’était le premier but de son équipe en plus de 77 minutes de jeu. MARTIN JONES a été solide devant le filet des Sharks. À noter que c’était la 30e victoire des Sharks sur les patinoires étrangères cette saison. Il y a deux ans, ils ont pris une avance de 3-0 contre les Kings, mais ils ont perdu la série. La vengeance est douce…
  • Les CAPITALS DE WASHINGTON, parmi les favoris pour gagner la coupe Stanley, ont battu les Flyers 4-1 pour prendre une avance de 2-0 dans la ronde initiale. ALEX OVECHKIN a réussi son 37e but
    Braden Holtby connaît une saison du tonnerre devant le filet des Capitals.

    Braden Holtby connaît une saison du tonnerre devant le filet des Capitals.

    en carrière dans les séries éliminatoires et BRADEN HOLTBY a poursuivi son excellent travail devant le filet en repoussant 41 rondelles. NICKLAS BACKSTROM, Carlson et Chimera ont marqué les autres buts des Caps.

  • À Pittsburgh, les RANGERS ont réussi trois buts en 4:14 minutes pour vaincre les Penguins 4-2. KEITH YANDLE, Derick Brassard et Mats Zuccarello ont tous marqué sur des passes de J.T. MILLER. Keith Kreider a complété le pointage. Le grand HENRIK LUNDQVIST a bloqué 29 des 31 rondelles dirigées vers lui. PHIL KESSEL a inscrit les deux buts des locaux.
  • À Dallas, les STARS ont pris une avance de 2-0 dans la série en disposant du Wild par la marque de 2-1. JAMIE BENN et ANTOINE ROUSSEL ont trouvé le fond du filet pendant que KARI LEHTONEN repoussait 25 tirs.
  • LUKE DONALD est en tête après trois rondes à HILTON HEAD. Ça faisait un bout qu’on n’avait pas eu de ses nouvelles.
  • Le Lightning de TAMPA BAY se défend plutôt bien en l’absence de STEVEN STAMKOS et du défenseur ANTON STRALMAN. Les protégés de JON COOPER ont pris une avance de deux parties sur les Red Wings en l’emportant 5-2, vendredi soir, devant leurs partisans. TYLER JOHNSON, de Spokane, a été la grande étoile du match avec deux buts et deux passes. NIKITA KUCHEROV a récolté son troisième but de la série et ALEX KILLORN son deuxième. À noter que Johnson a réussi seulement 14 buts durant le calendrier régulier.

    Roberto Luongo a repoussé 41 rondelles pour mener les Panthers à un victoire de 3-1 sur les Islanders. La série se transporte à Brooklyn.

    Roberto Luongo a repoussé 41 rondelles pour mener les Panthers à un victoire de 3-1 sur les Islanders. La série se transporte à Brooklyn.

  •  À Sunrise, ROBERTO LUONGO, du haut de ses 37 ans, a bloqué 41 rondelles dans une victoire de 3-1 sur les Islanders. La série est égale 1-1 et se transporte à Brooklyn. NICK BJUSTAD a réussi le but gagnant et REILLY SMITH, ancien des Bruins, a ajouté son troisième de la série. JOHN TAVARES a été le seule marqueur du côté des visiteurs.
  • À Saint-Louis, DUNCAN KEITH a trouvé le fond du filet à son retour au jeu et les BLACKHAWKS ont eu raison des Blues par le pointage de 3-1. ANDREW SHAW et le jeune ARTEM PANARIN ont réussi les autres buts des Hawks. Tarasenko et Shattenkirk ont répliqué pour les Blues. COREY CRAWFORD a repoussé 29 des 31 rondelles dirigées vers lui pour savourer la victoire.
  • À Anaheim, FILIP FORSBERG a marqué un but chanceux en milieu de troisième période et les Predators de NASHVILLE ont arraché une victoire de 3-2 aux Ducks. «Nous pouvons jouer beaucoup mieux que ça», a déclaré BRUCE BOUDREAU après la défaite de son équipe.

UNE JOURNÉE À AUGUSTA

  • Plusieurs lecteurs m’ont demandé comment se passe une journée au club Augusta National. En gros, voici comment ça se passe pour le vieux journaliste que je suis:
  • Avec mon chauffeur privé (!), j’arrive au club vers 8h.30 le matin. Une navette me conduit rapidement au centre de presse. Je jette d’abord un coup d’oeil rapide sur le journal local, puis je prends un bon déjeuner avec les copains avant d’écrire mes premières lignes. Vers 13h., je me rends sur le terrain pour voir à l’oeuvre les maîtres du golf.

    Le 13e trou à Amen Corner. Un des plus beaux endroits au monde.

    Le 13e trou à Amen Corner. Un des plus beaux endroits au monde.

  • Habituellement, je grimpe en-haut de la côte pour voir atterrir les balles sur le vert numéro un, puis je fais un stop au 8e trou avant de bifurquer vers la droite en direction des trous 3, 4  et 5. J’aime beaucoup le no 4, une normale 3 très difficile, même pour les champions de la PGA qui doivent trimer dur pour sauver la normale. C’est un endroit très particulier.
  • Environ une heure plus tard, je descends à AMEN CORNER, plus précisément au trou no 13. On peut souvent y voir des birdies et même des aigles. C’est là que PHIL MICKELSON a frappé son fameux coup de fer 6 dans les aiguilles de pin en 2010. Il y a eu moins d’exploits cette année à cause du vent qui tourbillonnait dans toutes les directions. Je me dirige ensuite dans l’estrade du 16e trou où il est possible de suivre l’action au 15e et au 16e trou. C’est pour moi le plus bel endroit à Augusta. On se croirait au PARADIS!
  • En fin de journée, je rentre doucement vers la salle de presse. C’est une marche d’environ un mille. Lorsque le soleil se couche sur les grands pins de la Géorgie, c’est absolument féérique. J’ai parfois l’impression que BOBBY JONES marche à mes côtés. C’est mon plaisir solitaire!
  • Finalement, je m’installe dans la salle de presse pour surveiller les résultats au tableau principal, écouter les entrevues et écrire ma chronique. Vers 20h., direction Longhorn’s pour un petit repas bien arrosé, puis retour à Evans pour le dodo dans la maison de campagne de notre ami Frank Valentine. Le lendemain matin, ça recommence de plus belle. Voilà.
  • SOREL-JONQUIÈRE À LA LIMITE:  Dirigés par RICHARD MARTEL, les Marquis de Jonquière ont remporté une victoire de 2-1 au Colisée de Sorel pour niveler les chances 3-3 dans la série. Le gardien de but LOÏC LACASSE a mérité la première étoile. Le match décisif aura lieu à JONQUIÈRE dimanche après-midi.
  • SAINT-LÉONARD D’ASTON CHAMPION: Un but de Marc-André Laroche en fin de troisième période a permis au Bigfoot de Saint-Léonard d’Aston de vaincre Waterloo 5-4 et d’enlever le championnat de la Ligue Senior de la Mauricie pour la troisième fois en quatre ans. CHARLES-OLIVIER LEVASSEUR a également marqué un gros but pour les champions.
  • Guerre déplorable entre HOCKEY-QUÉBEC et le réseau de HOCKEY SCOLAIRE. Pour participer au pré-camp d’une équipe Midget AAA, un jeune joueur de la LHPS devra débourser 300$ de plus qu’un membre de la fédération. Scandaleux!
  • Le défenseur JÉRÉMY LAUZON, des Huskies, l’a échappé belle quad il a été atteint accidentellement par le patin d’YVAN MONGO, de l’Armada, vendredi soir. Les Huskies ont éliminé BB en cinq parties.
  • JOCELYN BOURQUE, ancien directeur des pages sportives du Journal de Québec a repris goût au hockey depuis le début des séries. Il parle de JEU ENLEVANT, d’effort continu, de passion, d’implication et de rapidité. Il a raison. LE HOCKEY DES SÉRIES, c’est pas pareil.

    Josée Pérusse retourne à l'enseignement avec son vieux copain Pierre Lallier.

    Josée Pérusse retourne à l’enseignement du golf avec son vieux copain Pierre Lallier.

  • JOSÉE PÉRUSSE quitte son poste de professionnelle au club ROYAL ESTRIE. Elle retourne à l’enseignement du golf avec son vieux copain PIERRE LALLIER au club Venise. On peut la joindre au numéro suivant: 819.437.3639.
  • MARC BERGEVIN a raison de dire que le monopole des années 1970 n’existe plus, mais ça ne l’empêche pas de redoubler d’ardeur pour bâtir une équipe gagnante.
  • C’est le divorce entre EUGÉNIE BOUCHARD et la firme IMG.
  • Je me demande ce que les les RED SOX vont faire de PABLO SANDOVAL après lui avoir accordé un contrat frisant les 100M$. L’ancien joueur étoile des Giants a frappé pour ,240 l’an passé et il s’est présenté au dernier camp d’entraînement dans un état physique lamentable.
  • MICHEL BEAUDRY a vu passer le drapeau du Canadien dans sa rue. Il était installé sur un CORBILLARD!
  • Le vétéran journaliste GILBERT LAVOIE soulève un bon point quand il écrit que la COMMISSION CHARBONNEAU a fait du bon travail au municipal, mais pas au niveau provincial.
  • Suite à la démission de son ami Jean-Luc Brassard, ISABELLE CHAREST fera équipe avec CURT HARNETT aux Jeux olympiques de RIO. Je lui souhaite bonne chance.

    Isabelle Charest sera adjointe du chef de mission Curt Harnett à Rio.

    Isabelle Charest sera adjointe du chef de mission Curt Harnett à Rio.

  • JOHN LACHAPELLE, ex-agent Labatt en Outaouais, sera responsable de la boutique au club de golf LE SORCIER. Les visiteurs ne s’ennuieront pas!
  • SOPHIE MAROIS, de Saint-Eustache, a fait belle figure aux épreuves de qualification des Jeux olympiques à Toronto. Elle a terminé troisième au 200m papillon. Elle n’ira cependant pas à RIO. Son prochain objectif est de participer aux championnats mondiaux universitaires.
  • Fraude présumée de 200M$ (U.S.) à JAY PEAK. Au banc des accusés: BILL STENGER et son associé ARIEL QUIROS.
  • L’organisation des FOREURS invite ses partisans à se ranger derrière les HUSKIES d’ici la fin des séries. L’inverse a été fait il y a deux ans.
  • XAVIER DOLAN foulera de nouveau le tapis rouge au Festival de CANNES. Ce jeune homme a du talent et beaucoup d’ambition.
  • Le hockeyeur OLIVIER LABELLE, de Mirabel, épousera sa belle Jennifer durant l’été. Les noces auront lieu aux États-Unis.
  • Les célèbres RÉGATES DE VALLEYFIELD auront lieu durant le week-end du 15 juillet.
  • Si Bernie Sanders était élu président des États-Unis, ça serait la première fois qu’une famille juive s’installerait dans un édifice public laissé vacant par des Noirs. Bien sûr, ça ne risque pas d’arriver.
  • Bon dimanche à tous.

UN COWBOY AU CIEL

Un cowboy se présente aux portes du paradis et Saint-Pierre lui demande ce qu’il a bien pu faire pour mériter un place au ciel.

– «J’étais dans les montagnes du Wyoming lorsque j’ai vu un groupe de motards qui voulaient s’en prendre à une femme sans défense, répond-il. Sans hésiter un seul instant, je suis allé voir le plus gros du groupe, celui qui avait les plus gros tatouages. Je lui ai donné un solide coup de poing sur la gueule, j’ai renversé sa  moto à coups de pied, puis j’ai arraché l’anneau qu’il avait dans le nez en menaçant ses compagnons de leur faire exactement la même chose».

– Impressioné, Saint-Pierre lui demande: «Quand est-ce que c’est arrivé?»

– «Oh, il y a environ deux minutes!»

Les anniversaires du dimanche 17 avril

En passant

  • PHIL GIROUX, ex-champion de la PGA du Québec, quatre fois 20 ans.
  • BORJE SALMING, ex-défenseur étoile des Maple Leafs, 65 ans.
  • MARQUIS GRISSOM, ancien voltigeur de centre des Expos, 49 ans.
  • BOOMER ESIASON, ancien quart-arrière des Bengals, 55 ans.
  • ERIC BREWER, ex-défenseur des Blues, 37 ans.

    Le Suédois Borje Salming a connu une grande carrière dans l'uniforme des Maple Leafs. Il a été élu au panthéon du hockey en 1996.

    Le Suédois Borje Salming a connu une grande carrière dans l’uniforme des Maple Leafs. Il a été élu au panthéon du hockey en 1996.

  • SKIP DION, vétéran golfeur de Sherbrooke, 70 ans.
  • DARY LAFLAMME, président de Boscus et grand ami de Guy Carbonneau, 63 ans.
  • JIMMY MANN, ancien dur-à-cuire des Castors Juniors et des Jets de Winnipeg, 57 ans.
  • PENNY et VICKY VILAGOS, nage synchro, 53 ans.
  • CHUCK KOBASEW, ancien des Bruins, 34 ans.
  • BOB CREVIER, pionnier de la Ligue Dépression, 83 ans.
  • PETER McLEOD, le «p’tit comique» de Lac-Drolet, 47 ans.
  • MARCEL-ÉMILE CHAGNON, de Bromptonville, 77 ans.
  • ANDRÉ BLAIS, ancien adepte du kick-boxing, 48 ans.
  • BOB PELLERIN, de Longer Construction à Sherbrooke.
  • KEN DANEYKO, ex-défenseur des Devils, 52 ans.
  • TOM RUNNELS, ancien gérant des Expos, 61 ans.
  • BRAD BOYES, ancien des Blues et des Panthers, 34 ans.
  • LÉON McNICOLL, retraité de Domtar-Windsor, 84 ans.
  • DENNIS HEXTALL, ancien des Red Wings, 73 ans.
  • GENTLEMAN JIM KELLY, ancien lutteur, 86 ans.
  • MICHELLE GENDRON, de Sports-Québec.
  • RÉAL FORCIER, des JSH, 83 ans.

Derrière Jackie, il y avait Rachel Robinson

Au début des années 1970, j’ai eu la chance de passer quelques minutes en compagnie de Jackie Robinson lors d’un banquet au centre-ville de Montréal. Malgré ses sérieux problèmes de santé, il avait accepté de venir faire un tour dans la ville où il a amorcé sa carrière professionnelle.

Si ma mémoire est fidèle, Robinson n’avait pas été très loquace. Qu’aurait-il pu ajouter de plus après avoir fait sauter la barrière raciale et avoir

Jackie Robinson s'est battu courageusement pour les gens de sa race.

Jackie Robinson s’est battu courageusement pour les gens de sa race.

milité si longtemps pour l’avancement des Afro-Américains? Il était d’abord à Montréal pour accorder son appui aux Expos qui en étaient à leurs premiers balbutiements dans le baseball majeur.

Jackie Robinson était un personnage plus grand que nature, un très grand héros du XXe siècle. Ce n’est pas un hasard si son numéro 42 a été retiré de la circulation il y a quelques années. Il a non seulement changé la face du baseball, mais il a changé le visage de l’Amérique toute entière. Il fut un temps où il était le plus gros nom aux États-Unis… après Bing Crosby.

Ken Burns, grand champion des documentaires au pays de l’Oncle Sam, a réalisé un petit bijou sur la vie et la carrière de l’ancien joueur étoile des Dodgers de Brooklyn. J’ai dévoré les deux épisodes du début à la fin.

Branch Rickey

Il faut d’abord savoir que Robinson n’aurait jamais pu ouvrir la porte aux athlètes de sa race si Branch Rickey, grand patron des Dodgers, n’avait pas tenu tête aux dirigeants des autres équipes qui s’opposaient farouchement à son projet d’intégration.

Rickey était convaincu que c’était la meilleure chose à faire pour l’avancement du baseball et il n’a pas lâché prise. Il a aussi fait promettre à son protégé de «présenter l’autre joue» si on le giflait. En dépit de son caractère bouillant, Jackie a accepté courageusement de jouer le jeu pour atteindre son objectif.

À ses débuts chez les Dodgers, il a eu droit aux pires insultes. Certains lanceurs lui visaient carrément la tête. Il devait aussi se méfier des crampons des joueurs adverses. Il a même été méprisé par certains de ses coéquipiers qui ne voulaient pas jouer avec un «Nègre». Il n’avait qu’une seule option: répliquer avec son coup de bâton et sa vitesse sur les sentiers.

Il l’a si bien fait qu’il a fini par gagner presque tout le monde à sa cause. Le point tournant est survenu quand il a reçu l’appui de son capitaine, Pee-Wee Reese, un Redneck du Kentucky. Un jour, Pee-Wee est allé à sa rencontre pendant une partie et il a placé son bras pour son épaule pour signifier à tout le monde qu’il faisait partie de l’équipe à part entière.

La pression était très lourde sur les épaules de Robinson. S’il ratait son coup, c’était la fin d’un grand rêve pour ses compatriotes. Il n’aurait pas réussi sans l’appui indéfectible de son épouse Rachel, une femme en or qu’il a rencontrée alors qu’il était étudiant dans le sud de la Californie.

Rachel Robinson: une femme extraordinaire.

Rachel Robinson: une femme extraordinaire.

Rachel était toujours là pour encourager son homme, l’écouter et lui remonter le moral. Elle aimait profondément Jackie et voulait l’aider à réussir sa mission. À 94 ans, elle parle encore de son ancien mari avec beaucoup de tendresse.

Maudits Yankees

Entre 1947 et 1956, Robinson a mené les «Boys of Summer» à six championnats de la Ligue nationale. Parmi ses compagnons d’armes, il y avait Duke Snider, Roy Campanella, Carl Erskine, Gil Hodges, Junior Gilliam, Pee-Wee Reese, Carl Furillo, Dixie Walker et Don Newcombe. Ebbets Field était un des endroits les plus courus en Amérique.

Les Yankees n’avaient aucun Noir dans leur clan et n’en voulaient pas non plus, mais ils finissaient toujours par battre leurs rivaux de Brooklyn, ce qui avait pour effet de mettre Robinson en rogne. Wait till next year, disait le slogan. Jusqu’en 1955. Cette année-là, Johnny Podres a blanchi les Yankees 2-0 dans le septième match pour donner aux Dodgers leur premier vrai championnat en 73 ans.

En 1956, affligé par les blessures, Robinson a raté une cinquantaine de matchs, mais il a quand même aidé son équipe à atteindre encore une fois la finale contre les Yankees. Quelques semaines après la saison, contre toute attente, les Dodgers ont décidé d’échanger leur joueur-étoile aux Giants de New York. Finalement, Jackie ne s’est pas rapporté à sa nouvelle équipe, préférant mettre fin à sa carrière.

Avec Nixon et Rockefeller

Une fois à la retraite, Robinson a poursuivi de plus belle sa lutte contre la ségrégation raciale. Il a prononcé de nombreux discours et s’est impliqué en politique. Il a accordé son appui à Richard Nixon et à Nelson Rockefeller, ne s’est pas gêné pour attaquer John F. Kennedy, Barry Goldwater et Malcolm X. Bien sûr, il s’est fait plusieurs ennemis, spécialement chez les Démocrates. En politique, personne ne fait l’unanimité, pas même un athlète de son envergure.

Robinson s’est rendu en Alabama pour appuyer les gens de sa race et il a participé à la Marche sur Washington au printemps 1968. Il a participé activement à la bataille des droits civils, mais on a fini par le placer sur la voie d’évitement. Ses frères de sang préféraient écouter Muhammad Ali ou le footballeur Jim Brown.

Rongé par le diabète, Robinson a été très affecté par la mort de son fils Jackie Jr. dans un accident d’automobile. En 1972, on l’a invité à lancer la première balle avant la deuxième partie de la Série mondiale entre les Reds et les Athletics. Il en a profité pour dire qu’il rêvait de voir un gérant noir dans le baseball. Quelques mois plus tard, il s’est écroulé dans sa résidence du Connecticut, victime d’une crise cardiaque. Il avait seulement 53 ans.

«Je m’ennuie encore de lui, dit Rachel. Je m’ennuie de son amitié et de la façon dont il mettait son bras autour de moi. Jackie n’était pas un Noir enragé comme on a bien voulu le laisser entendre. Il était juste un athlète fier qui voulait gagner».

Aujourd’hui, on peut dire que le combat de Robinson n’a pas été vain même si le racisme est encore bien présent chez nos voisins du Sud. En tout cas, il a ouvert la voie à des centaines d’athlètes et il a marqué l’histoire de l’Amérique.

DÉBUT DES SÉRIES

  • Qui a PATRIC HORNQVIST dans son pool des séries? Le jeune homme a réussi le tour du chapeau pour mener les PENGUINS à une victoire de 5-2 sur les Rangers. JEFF ZATKOFF (35 arrêts) et SID THE KID (un but, deux passes) sont les deux autres étoiles de la rencontre.
  • À Saint-Louis, les BLUES ont pris les devants sur les Blackhawks. Le capitaine DAVID BACKES a inscrit le seul but du match, en prolongation, et BRIAN ELLIOTT a stoppé 35 rondelles. Cette série s’annonce très longue.
  • À Tampa, NIKITA KUCHEROV a marqué deux fois et le Lightning l’a emporté 3-2 sur les Red Wings. Kucherov est un ancien joueur des Huskies. Le but gagnant appartiennt à ALEX KILLORN.