Derrière Jackie, il y avait Rachel Robinson

Au début des années 1970, j’ai eu la chance de passer quelques minutes en compagnie de Jackie Robinson lors d’un banquet au centre-ville de Montréal. Malgré ses sérieux problèmes de santé, il avait accepté de venir faire un tour dans la ville où il a amorcé sa carrière professionnelle.

Si ma mémoire est fidèle, Robinson n’avait pas été très loquace. Qu’aurait-il pu ajouter de plus après avoir fait sauter la barrière raciale et avoir

Jackie Robinson s'est battu courageusement pour les gens de sa race.

Jackie Robinson s’est battu courageusement pour les gens de sa race.

milité si longtemps pour l’avancement des Afro-Américains? Il était d’abord à Montréal pour accorder son appui aux Expos qui en étaient à leurs premiers balbutiements dans le baseball majeur.

Jackie Robinson était un personnage plus grand que nature, un très grand héros du XXe siècle. Ce n’est pas un hasard si son numéro 42 a été retiré de la circulation il y a quelques années. Il a non seulement changé la face du baseball, mais il a changé le visage de l’Amérique toute entière. Il fut un temps où il était le plus gros nom aux États-Unis… après Bing Crosby.

Ken Burns, grand champion des documentaires au pays de l’Oncle Sam, a réalisé un petit bijou sur la vie et la carrière de l’ancien joueur étoile des Dodgers de Brooklyn. J’ai dévoré les deux épisodes du début à la fin.

Branch Rickey

Il faut d’abord savoir que Robinson n’aurait jamais pu ouvrir la porte aux athlètes de sa race si Branch Rickey, grand patron des Dodgers, n’avait pas tenu tête aux dirigeants des autres équipes qui s’opposaient farouchement à son projet d’intégration.

Rickey était convaincu que c’était la meilleure chose à faire pour l’avancement du baseball et il n’a pas lâché prise. Il a aussi fait promettre à son protégé de «présenter l’autre joue» si on le giflait. En dépit de son caractère bouillant, Jackie a accepté courageusement de jouer le jeu pour atteindre son objectif.

À ses débuts chez les Dodgers, il a eu droit aux pires insultes. Certains lanceurs lui visaient carrément la tête. Il devait aussi se méfier des crampons des joueurs adverses. Il a même été méprisé par certains de ses coéquipiers qui ne voulaient pas jouer avec un «Nègre». Il n’avait qu’une seule option: répliquer avec son coup de bâton et sa vitesse sur les sentiers.

Il l’a si bien fait qu’il a fini par gagner presque tout le monde à sa cause. Le point tournant est survenu quand il a reçu l’appui de son capitaine, Pee-Wee Reese, un Redneck du Kentucky. Un jour, Pee-Wee est allé à sa rencontre pendant une partie et il a placé son bras pour son épaule pour signifier à tout le monde qu’il faisait partie de l’équipe à part entière.

La pression était très lourde sur les épaules de Robinson. S’il ratait son coup, c’était la fin d’un grand rêve pour ses compatriotes. Il n’aurait pas réussi sans l’appui indéfectible de son épouse Rachel, une femme en or qu’il a rencontrée alors qu’il était étudiant dans le sud de la Californie.

Rachel Robinson: une femme extraordinaire.

Rachel Robinson: une femme extraordinaire.

Rachel était toujours là pour encourager son homme, l’écouter et lui remonter le moral. Elle aimait profondément Jackie et voulait l’aider à réussir sa mission. À 94 ans, elle parle encore de son ancien mari avec beaucoup de tendresse.

Maudits Yankees

Entre 1947 et 1956, Robinson a mené les «Boys of Summer» à six championnats de la Ligue nationale. Parmi ses compagnons d’armes, il y avait Duke Snider, Roy Campanella, Carl Erskine, Gil Hodges, Junior Gilliam, Pee-Wee Reese, Carl Furillo, Dixie Walker et Don Newcombe. Ebbets Field était un des endroits les plus courus en Amérique.

Les Yankees n’avaient aucun Noir dans leur clan et n’en voulaient pas non plus, mais ils finissaient toujours par battre leurs rivaux de Brooklyn, ce qui avait pour effet de mettre Robinson en rogne. Wait till next year, disait le slogan. Jusqu’en 1955. Cette année-là, Johnny Podres a blanchi les Yankees 2-0 dans le septième match pour donner aux Dodgers leur premier vrai championnat en 73 ans.

En 1956, affligé par les blessures, Robinson a raté une cinquantaine de matchs, mais il a quand même aidé son équipe à atteindre encore une fois la finale contre les Yankees. Quelques semaines après la saison, contre toute attente, les Dodgers ont décidé d’échanger leur joueur-étoile aux Giants de New York. Finalement, Jackie ne s’est pas rapporté à sa nouvelle équipe, préférant mettre fin à sa carrière.

Avec Nixon et Rockefeller

Une fois à la retraite, Robinson a poursuivi de plus belle sa lutte contre la ségrégation raciale. Il a prononcé de nombreux discours et s’est impliqué en politique. Il a accordé son appui à Richard Nixon et à Nelson Rockefeller, ne s’est pas gêné pour attaquer John F. Kennedy, Barry Goldwater et Malcolm X. Bien sûr, il s’est fait plusieurs ennemis, spécialement chez les Démocrates. En politique, personne ne fait l’unanimité, pas même un athlète de son envergure.

Robinson s’est rendu en Alabama pour appuyer les gens de sa race et il a participé à la Marche sur Washington au printemps 1968. Il a participé activement à la bataille des droits civils, mais on a fini par le placer sur la voie d’évitement. Ses frères de sang préféraient écouter Muhammad Ali ou le footballeur Jim Brown.

Rongé par le diabète, Robinson a été très affecté par la mort de son fils Jackie Jr. dans un accident d’automobile. En 1972, on l’a invité à lancer la première balle avant la deuxième partie de la Série mondiale entre les Reds et les Athletics. Il en a profité pour dire qu’il rêvait de voir un gérant noir dans le baseball. Quelques mois plus tard, il s’est écroulé dans sa résidence du Connecticut, victime d’une crise cardiaque. Il avait seulement 53 ans.

«Je m’ennuie encore de lui, dit Rachel. Je m’ennuie de son amitié et de la façon dont il mettait son bras autour de moi. Jackie n’était pas un Noir enragé comme on a bien voulu le laisser entendre. Il était juste un athlète fier qui voulait gagner».

Aujourd’hui, on peut dire que le combat de Robinson n’a pas été vain même si le racisme est encore bien présent chez nos voisins du Sud. En tout cas, il a ouvert la voie à des centaines d’athlètes et il a marqué l’histoire de l’Amérique.

DÉBUT DES SÉRIES

  • Qui a PATRIC HORNQVIST dans son pool des séries? Le jeune homme a réussi le tour du chapeau pour mener les PENGUINS à une victoire de 5-2 sur les Rangers. JEFF ZATKOFF (35 arrêts) et SID THE KID (un but, deux passes) sont les deux autres étoiles de la rencontre.
  • À Saint-Louis, les BLUES ont pris les devants sur les Blackhawks. Le capitaine DAVID BACKES a inscrit le seul but du match, en prolongation, et BRIAN ELLIOTT a stoppé 35 rondelles. Cette série s’annonce très longue.
  • À Tampa, NIKITA KUCHEROV a marqué deux fois et le Lightning l’a emporté 3-2 sur les Red Wings. Kucherov est un ancien joueur des Huskies. Le but gagnant appartiennt à ALEX KILLORN.

 

 

 

 

 

Jacques Demers: au jour le jour

En passant

  • JACQUES DEMERS est toujours hospitalisé après avoir été victime d’un AVC, la semaine dernière, et personne ne sait combien il lui faudra de temps pour retrouver ses moyens. Pas même les médecins. «Jacques est encore en état de choc, me dit son frère Michel. On lui parle et il nous entend, mais il ne peut pas communiquer avec nous. Il faut prendre ça un jour à la fois. Ça pourrait aller mieux demain comme dans quatre mois».
  • Dimanche soir, RDS présentera un documentaire sur la carrière de JACQUES DEMERS dans le cadre de la série «25 ans d’émotion».

    Jacques Demers récupère très lentement de son accident vasculaire-cérébral à l'hôpital de l'Université McGill.

    Jacques Demers récupère très lentement de son accident vasculaire-cérébral à l’hôpital de l’Université McGill.

  • Je ne veux pas savoir si P.K. SUBBAN est le mieux habillé parmi les joueurs de hockey. Je veux savoir s’il est un bon joueur d’équipe et un gars responsable dans sa zone.
  • Le capitaine JOHN TAVARES a mené les Islanders à une victoire de 5-4 dans les premier match de la série contre les Panthers. Il a terminé la soirée avec un but et deux passes. REILLY SMITH a été le meilleur pour les Panthers avec deux buts.
  • À Washington, BRADEN HOLTBY a repoussé 19 rondelles pour blanchir les Flyers 2-0. La défaite fait doublement mal aux Flyers car SEAN COUTURIER a été blessé à l’épaule en encaissant une dure mise en échec d’ALEX OVECHKIN. On doute qu’il revienne au jeu cette saison. MARCUS JOHANSSON a participé aux deux buts des Capitals.
  • À Los Angeles, JOE PAVELSKI a marqué deux buts, dont celui de la victoire en début de troisième période. Les SHARKS, qui aimeraient bien venger leur échec de 2014, ont quitté les lieux avec un gain de 4-3. Cette série s’annonce très longue.
  • À Dallas, KARI LEHTONEN a blanchi le Wild du Minnesota 4-0. Jason Spezza et Jamie Benn ont trouvé le fond du filet.
  • GARY PLAYER est catégorique: «SAM SNEAD est le plus grand athlète à avoir joué sur le circuit de la PGA».
  • CHASE MARCHAND, jeune gardien de but des Huskies de Rouyn-Noranda, connaît une séquence exceptionnelle. Il a réussi CINQ JEUX BLANCS depuis le début des séries tout en maintenant un pourcentage d’efficacité de ,983. La quasi perfection. Il a aussi blanchi ses rivaux pendant plus de 200 minutes.
  • JEAN-LUC BRASSARD à RDI: «Cette expérience m’a ouvert les yeux sur la condition féminine. J’ai une admiration sans bornes pour la personne qui s’est levée debout pour dénoncer la situation. Me Aubut est à terre et ça ne me donne rien d’en rajouter».

    Jean-Luc Brassard: droit comme un chêne.

    Jean-Luc Brassard: droit comme un chêne.

  • Jean-Luc n’avait plus le force de poursuivre son travail de chef de mission dans le contexte actuel. Il était en conflit avec un haut dirigeant du COC et il a préféré s’en aller pour le bien des athlètes. C’est tout à son honneur. Maudite affaire de merde!
  • Il y a 47 ans hier, les EXPOS jouient leur première partie au petit stade de la rue JARRY. Victoire de 8-7 contre les Cards avec MACK JONES dans le rôle de héros.
  • KOBY BRYANT, des Lakers de Los Angeles, se retire de la NBA après avoir gagné plus de 300M$ en salaires.
  • La station de ski MONT SUTTON perd un de ses pionnniers en la personne de BENOÎT BOULANGER. Il aura conclu la vente de la station avant de mourir.
  • Excellent début de saison pour les CUBS, Washington et Baltimore. C’est beaucoup moins drôle pour MINNESOTA et Atlanta.
  • SERGE SAVARD continue d’appuyer la Corporation études-sports du VERT & OR de l’Université de Sherbrooke. En cinq ans, on a réussi à amasser UN MILLION de dollars pour le programme. Durant la prochaine année, près de 400 étudiants se partageront des bouses totalisant 200 000$. Le grand Serge a participé à la soirée «tailgate» avec DANIEL LEMAY (Mouvement Desjardins), SÉBASTIEN MORIN (Immex), Jean Pelchat et LUCE SAMOISETTE, rectrice de l’UdeS.

    Serge Savard supporte la corporation du Vert & Or.

    Serge Savard supporte la corporation du Vert & Or.

  • FÉLIX POTVIN ne détesterait pas tenter sa chance comme entraîneur dans la LHJMQ, mais il ne fera pas du porte-à-porte. «Ils savent où me trouver», dit-il.
  • La Corporation des fêtes entourant le 200e anniversaire de DRUMMONDVILLE affiche un surplus de 234 000$.
  • STÉPHANE JULIEN serait sur le point de signer un contrat de deux ans comme entraîneur du PHOENIX DE SHERBROOKE. Stéphane est un ancien coéquipier de JOCELYN THIBAULT chez les Faucons. Il a remplacé JUDES VALLÉE au mois de décembre.
  • ÉTIENNE PAPINEAU, du club Pinegrove, vient de compléter son cinquième camp d’entraînement sous les palmiers. Il remercie les responsables l’Académie de golf FRED COLGAN pour leur appui.
  • DAVIS LOVE était convaincu que TIGER WOODS participerait au dernier tournoi des Maîtres. Lorsque Tiger a annoncé qu’il serait absent, il a cru que c’était un poisson d’avril. Woods sera un de ses adjoints lors du prochain tournoi de la coupe Ryder.
  • L’ancienne skieuse GENEVIÈVE SIMARD est devenue pilote d’hélicoptère à SEPT-ILES. On peut la voir dans la série Hélico au canal D.

    L'ex-skieuse olympique est devenue pilote d'hélicoptère.

    L’ex-skieuse olympique est devenue pilote d’hélicoptère.

  • BRYSON DeCHAMBEAU, un jeune homme très intelligent, joue dans la Classique Heritage à HILTON HEAD, en fin de semaine. C’est son premier tournoi en tant que professionnel.
  • GERRY PLAMONDON, qui a aidé le Canadien à gagner la coupe Stanley en 1946, est le plus vieux joueur des Glorieux encore vivant. Âgé de 92 ans, Gerry collectionne les horloges et il en a plus de 75 dans sa résidence de SHERBROOKE.
  • DAVID ORTIZ, des Red Sox, prédit que son coéquipier MOOKIE BETTS deviendra un joueur étoile.
  • Les MAROONS DE WATERLOO feront face à l’élimination, vendredi soir, sur la patinoire de SAINT-LÉONARD D’ASTON.
  • Un fait saillant dans la carrière de JACKIE ROBINSON: grâce à sa rapidité et à son audace, il a VOLÉ LE MARBRE à 19 reprises.
  • ALEXANDRE MESSIER est le nouveau gérant des EXPOS DE SHERBROOKE (baseball senior). Il succède à ISSAEL GONZALEZ.
  • J’ai rêvé que mon ami ROGER H. LEGAULT participait au Masters avec Jordan Spieth, Jason Day et Rory McIlroy. Son caddie était RUSS PARSONS, du club Venise, et il en bavait un coup en grimpant la butte du 8e trou!
  • Le professionnel MICHEL TRUDEAU amorce sa 35e saison au club de golf CANDIAC.
  • Le vétéran journaliste ANDRÉ ROY a profité de son passage à Saint-Augustin (son village natal) pour renouer avec JEAN DAVID, Pierre-Paul Forget, Claude Stephenson et Serge Labrèche.
  • STEVE STRICKER et NICK PRICE agiront comme capitaines lors du tournoi de la COUPE DES PRÉSIDENTS en 2017. Price en sera à sa troisième expérience du genre.
  • GILLES PERRON, ancien animateur au Casa Loma et à l’hôtel Central de Chomedey, est devenu un champion des mots croisés.

Le mot d’humour

C’est l’histoire du Redneck qui arrive en retard à l’hôpital pour assister à l’accouchement de son épouse.

À son arrivée sur les lieux, l’infirmière lui dit: «Bravo, monsieur. Votre épouse vient de donner naissance à des quintuplets. Cinq beaux gros garçons».

– «Ça ne me surprend pas, dit-il fier comme un paon. J’ai le pénis de la grosseur d’une cheminée».

– «Si tel est le cas, vous devriez la faire nettoyer, monsieur. Les cinq bébés sont noirs!»

Faits saillants du Masters 2016

Finalement de retour à la maison, voici ce que je retiens du 80e tournoi des Maîtres:

  1. L’effondrement de JORDAN SPIETH à Amen Corner et sa grande classe dans la défaite.
  2. Une très belle rencontre avec TOM WATSON avant le début du tournoi lors d’une réception organisée par la compagnie IBM. À 66 ans, il se contentera maintenant de jouer avec les «p’tits vieux» sur le circuit des Champions.
  3. L’incapacité de JASON DAY et de Rory McIlroy de se mettre en marche. Très décevant.

    Danny Willett était fou de joie après sa victoire à Augusta. Il a célébré avec ses amis jusqu'à 6h. du matin.

    Danny Willett était fou de joie après sa victoire à Augusta. Il a célébré avec ses amis jusqu’à 6h. du matin.

  4. La surprenante tenue de BERNHARD LANGER pendant trois jours. Encore tout un golfeur à 58 ans.
  5. La VAGUE DE FROID et les vents qui ont balayé la région pendant toute la semaine. Cela a nui au spectacle.
  6. Les trois TROUS D’UN COUP au 16e, le dimanche après-midi. La foule était en délire.
  7. La joie sur le visage de DANNY WILLETT, venu de nulle part pour l’emporter. Le golfeur anglais, peu connu jusqu’ici, était si heureux qu’il a célébré jusqu’à 6h. du matin avec ses amis. J’aurais fait pareil. Pas vous?
  8. L’absence d’ARNOLD PALMER dans la salle d’entrevues. Le roi a pris un coup de vieux.
  9. Le trou d’un coup de GARY PLAYER durant la compétition Par 3. À 80 ans, Gary est encore fringant et pas mal jasant.
  10. L’accueil de ROLAND DAVEAU et de ses acolytes lors du steak party de Golf Canada.
  11. Les coups de canon de DUSTIN JOHNSON. «J’en apprends plus chaque fois. L’an prochain, ce sera mon tour», promet le gendre de Wayne Gretzky.
  12. La construction prochaine d’un nouveau CENTRE DE PRESSE ultra-moderne. Les dirigeants du club Augusta National ne font jamais les choses à moitié.
  13. La SOUPE aux fruits de mer et le vin rouge chez Longhorn’s.
  14. La gentillesse de MARTHA WALLACE et de son équipe dans la salle de presse.
  15. La CADILLAC de mon ami Réal et son curieux répertoire de chansons. First class or no class at all!
  16. Cette fichue GRIPPE qui me tenaille depuis deux semaines.

Rapido

  • J’apprends le décès d’ANDRÉ GUAY , fondateur du club de golf INTERNATIONAL 2000. Il avait 75 ans. La dépouille mortelle sera exposée au club de golf vendredi et samedi matin. Les funérailles suivront en l’église SAINT-BERNARD-DE-LACOLLE.
  • J’ai regardé avec beaucoup d’intérêt le film de KEN BURNS sur la vie et la carrière du grand JACKIE ROBINSON. Je vous en parle dans les prochaines heures.
  • VINCENT BLANCHETTE, de Saint-Jean-sur-Richelieu, a remporté sa première victoire sur le circuit de la NCAA avec des rondes de 68, 65 et 69 à Spartanburg (Caroline du Sud).
  • JEAN-LUC BRASSARD était en conflit avec certains dirigeants du Comité olympique canadien et il n’avait pas le goût de jouer au cheeleader. C’est ce qu’il a confié à Simon Drouin, de La Presse.

    Richard Martel sera derrière le banc des Marquis de Jonquière, vendredi soir.

    Richard Martel sera derrière le banc des Marquis de Jonquière, vendredi soir.

  • Les séries de la COUPE STANLEY débutent mercredi soir à Tampa Bay, Pittsburgh et Saint-Louis. Ça promet même si notre beau grand pays, ô scandale, n’est représenté par aucune équipe.
  • Le club de golf CORNWALL est à la recherche de commanditaires. Le club a perdu la moitié de ses membres depuis 2007.
  • CANDIAC accueillera ses premiers golfeurs jeudi. Le club ROYAL ESTRIE en fera autant vendredi.
  • JOSH DONALDSON connaît un solide début de campagne chez les Blue Jays. Déjà quatre longues balles.
  • Les ÉPERVIERS DE SOREL mènent 3-1 dans leur série contre Jonquière. Les Marquis ont congédié l’entraîneur FRANCIS BRAULT et c’est nul autre que RICHARD MARTEL qui dirigera l’équipe vendredi soir. C’est 2-2 entre LAVAL et Rivière-du-Loup.
  • Le métier de POLITICIEN est très ingrat. Parlez-en à THOMAS MULCAIR.
  • Les Tigres de VICTORIAVILLE ont congédié l’entraîneur BRUCE RICHARDSON. Comme si c’était sa faute…
  • À Ottawa, les SÉNATEURS ont eux aussi trouvé un coupable. DAVE CAMERON s’est vu montrer la porte même s’il présentait une fiche gagnante depuis sa nomination (70-50).

Le mot d’humour

Sergio Garcia: «J’ai parfois l’impression que le parcours du club Augusta National est injuste. Ça fait 18 ans que je viens ici. Si je reviens encore 18 fois, peut-être que je finirai par comprendre ce qu’il faut faire!»

Spieth va rebondir

NEWBURGH, New York— Comme l’a si bien dit un journaliste d’Augusta, Jordan Spieth aurait été aussi à l’aise sur une chaise électrique pendant la cérémonie de clôture du 80e tournoi des Maîtres. Il avait hâte que ça finisse!

En expédiant deux balles à l’eau à Amen Corner pour offrir la victoire à Danny Willett sur un plateau d’argent, le jeune Texan a vécu une expérience traumatisante qui, on l’espère, ne l’arrêtera pas dans sa marche vers la gloire.

Jordan Spieth a trop de talent et de détermination pour ne pas rebondir.

Jordan Spieth a trop de talent et de détermination pour ne pas rebondir.

Le nom de Spieth est présentement associé à ceux de Greg Norman et de Jean Vande Velde. Sa catastrophe au Golden Bell occupera une place de choix dans le grand livre des tragédies sportives. Il ne peut plus rien y changer.

Personne n’aurait pu imaginer un tel scénario après l’avoir vu réussir quatre birdies d’affilée à la fin du premier neuf. Il était alors en plein contrôle. C’est ce qui fait la beauté du club Augusta National. Tout est possible sur le deuxième neuf, le dimanche après-midi.

Une heure ou deux auparavant, Spieth se voyait entrer dans la légende avec Nicklaus, Faldo et Tiger. Il a suffi de deux mauvais élans pour tout gâcher.

Spieth peut se consoler en pensant que Tom Watson a gagné cinq autres tournois majeurs après avoir perdu une avance de cinq coups dans le championnat de la PGA, en 1978. Arnold Palmer en est un autre qui est revenu plus fort après avoir échappé la victoire à Augusta en 1959 et en 1961.

Au risque de me répéter, les dieux du golf ont des raisons que la raison ne connaît pas. Et c’est particulièrement vrai à Augusta.

Jordan Spieth n’est pas seulement un excellent joueur de golf. Il est très intelligent et il possède une détermination à tout épreuve. Il est dans la lignée des grands champions du Texas avec Byron Nelson, Jimmy Demaret, Ben Hogan, Lee Trevino, Ben Crenshaw et quelques autres.

Il lui faudra quelques semaines pour avaler cette couleuvre, mais il s’en remettra. Il n’a rien d’un feu de paille et il continuera de nous en mettre plein la vue.

En bref

  • GEOFF MOLSON fait confiance à ses hommes de hockey et parle de STABILITÉ. C’est son droit. En tout cas, ça va prendre des changements dans ce club-là. Se fier uniquement à CAREY PRICE est tout à fait ridicule.

    Marc Bergevin est «bon patineur» devant les journalistes.

    Marc Bergevin est «bon patineur» devant les journalistes.

  • Il y avait deux journalistes au pied carré lors de la conférence de presse, mais on n’a pas appris grand-chose de nouveau. Selon moi, la grosse question est la suivante: THERRIEN, MAX et P.K. peuvent-ils travailler ensemble et avoir du succès?
  • JEAN-LUC BRASSARD a sans doute des raisons valables pour quitter son poste de chef de mission de l’équipe canadienne olympique.
  • RORY McILROY a fini le Masters à six coups de la tête en dépit d’un 77 en troisième parcours. Pour une raison ou une autre, il semble incapable de se faire justice à Augusta. «L’an prochain, je serai moins conservateur, plus agressif», promet-il.
  • Les séries de championnat de la Ligue nationale de hockey se poursuivront jusqu’au mois de JUIN sans une seule équipe canadienne. Je vous en parlerai dans une prochaine chronique.

Le mot d’humour

David Feherty: «La dernière fois qu’on a vu un enfant aussi gentil que Jordan Spieth, il y avait près de lui un âne et trois rois mages!»