Et ça continue, encore et encore…

«Et ça continue, encore et encore…» C’est ce que chanterait Francis Cabrel en regardant jouer le Canadien.

L’équipe de Michel Therrien connaît un début de campagne tout à fait exceptionnel (27 points sur une possibilité de 32) grâce à la contribution d’un peu tout le monde.

David Desharnais a donné la victoire au Canadien avec son 5e but de la saison.

David Desharnais a donné la victoire au Canadien avec son cinquième but de la saison.

Samedi soir, c’est le petit David Desharnais qui a fait la différence dans un gain de 4-2 sur les Bruins. C’était non seulement le deuxième but du Canadien en avantage numérique, mais le sixième match de suite où il marque dans de telles circonstances. Méchante différence avec l’an passé.

Comme le répète si souvent l’entraîneur du Canadien: «Les gars compétitionnent. On a une structure à respecter et une bonne éthique de travail». So far, so good.

Les Bruins ont livré une très belle lutte, mais ils n’ont pas autant de mordant qu’il y a deux ou trois ans. Il suffit de penser au grand Chara qui a beaucoup ralenti à la ligne bleue. On se demande aussi pourquoi les Bruins ont laissé partir Dougie Hamilton. Enfin, c’est leur affaire.

Soirée des jeux blancs

  • MICHAEL NEURVITH, des Flyers, a blanchi les Jets 3-0 à Winnipeg.
  • JAKE ALLEN, des Blues, a passé un coup de pinceau sur les Predators à Nashville. 8e but d’ALEXANDER STEEN.
  • DEVAN DUBNYK s’est dressé devant le Lightning et le Wild a triomphé 1-0 au Minnesota.
  • ANTON KHUDOBIN, bien connu de ses parents, a blanchi les Sharks 1-0 à San Jose. COREY PERRY a marqué le seul but du match pour Anaheim.
  • Un but de JORDAN STAAL a permis aux Hurricanes de vaincre Ottawa 3-2.
  • Les RANGERS ont marqué trois buts sans riposte au deuxième tiers et ils ont quitté Glendale avec une victoire de 4-1. La troupe d’ALAIN VIGNEAULT connaît un excellent début de campagne.
  • Défaite de 5-2 des Penguins à CALGARY. Deux buts pour JOHNNY GAUDREAU et un autre pour Sam Bennett. Il se passe quoi avec Crosby?

    Alex Ovechkin a marqué en fusillade et les Capitals ont fini par battre les Maple Leafs à Toronto.

    Alex Ovechkin a marqué en fusillade et les Capitals ont fini par battre les Maple Leafs à Toronto.

  • RASMUS RISTOLAINEN (quel nom pour un joueur de hockey!) a marqué deux fois dans la victoire de 3-2 des Sabres contre Vancouver. RYAN MILLER a ainsi subi la défaite à son retour à Buffalo.
  • JEFF CARTER a inscrit son 7e but de la saison dans la victoire de 4-1 des Kings contre les Panthers.
  • Enfin, ALEX OVECHKIN a marqué une fois en temps régulier et une fois en fusillade pour donner un gain de 3-2 aux Capitals à TORONTO.
  • Qui a dit que la LNH n’était pas une ligue de gardiens de but?

Dimanche en bref

  • Les CARABINS de Danny Maciocia ont eu la frousse face au VERT & OR. Ils tenteront maintenant d’éliminer la grosse machine du ROUGE & OR une deuxième année de suite.
  • Le problème de L’ARBITRAGE reste entier dans la LNH. Ces gars-là sont durs à suivre!
  • RONALD BRISSON, ex-journaliste de Val-d’Or, s’en va visiter PÉKIN avec sa belle Line.
  • Un autre après-midi du tonnerre dans la NFL. Après avoir fini de ramasser les FEUILLES MORTES, je m’installe devant la télé pour ne rien manquer.
  • Mon ancien collègue PAUL VILLENEUVE part pour le Manitoba et le Labrador dans l’espoir d’acheter le billet gagnant dans la prochaine LOTTO-MAX!
Publié dans LNH

Guy Lafleur: un grand livre ouvert

Une soirée à Toronto avec le Démon Blond

TORONTO— Impossible d’être plus «entier» que Guy Lafleur. L’homme est fait d’un seul bloc et il n’a rien perdu de sa franchise. Comme Maurice Richard, il parle avec son coeur.

Jeudi soir, j’étais avec lui au Temple de la renommée du hockey dans le cadre de la fête annuelle organisée par le Groupe Royal. Nous avons visité le vestiaire du Canadien et les différents coins du musée, puis Guy s’est installé sur le podium pour répondre aux questions des amateurs de hockey. Voici, en gros, ce qu’il avait à raconter:

  • LE RETOUR DES NORDIQUES: «J’y crois. Cependant, il ne faudrait pas que Québecor paye 500 millions pour un club d’expansion. Il serait préférable d’acheter une équipe déjà existante, comme les Coyotes, les Panthers ou les Hurricanes. Je suis convaincu que Québec peut faire vivre un club de la Ligue nationale dans des conditions gagnantes».

    Guy Lafleur rend visite à sa maman chaque fois qu'elle le peut. Pierrette est encore solide à 84 ans.

    Guy Lafleur rend visite à sa maman chaque fois qu’il le peut. Pierrette est encore solide à 84 ans et elle corde son bois pour l’hiver!

  • SCOTTY ET LES ANNÉES 70: «Scotty Bowman a été mon meilleur entraîneur et celui que j’ai détesté le plus. Il faisait tout pour se faire haïr par ses joueurs et nous, les «tatas», on embarquait dans son jeu. Une fois, Pierre Bouchard l’a saisi au collet pour lui expliquer qu’on en avait assez. On formait une excellente équipe et on avait autant de plaisir sur la patinoire qu’à l’extérieur. On savait comment faire la fête, mais on travaillait fort quand on chaussait les patins».
  • SA GRANDE CRÉATIVITÉ: «Je n’ai jamais été capable de me fondre dans un système de jeu. J’écoutais plus ou moins les consignes et je me faisais taquiner par mes coéquipiers à ce sujet. Lorsque j’avais la rondelle, je m’arrangeais pour la garder, pas pour la donner à l’adversaire! Avec Lemaire comme entraîneur, ça n’a pas marché. Il voulait que je lance la rondelle au fond de la zone, comme les autres joueurs. Il n’en était pas question. Ce n’est pas comme ça que j’ai appris à jouer au hockey. Ils m’a assez écoeuré que j’ai été forcé de prendre ma retraite. J’aurais aimé aller joueur ailleurs, mais Serge et Ronald ne voulaient pas m’échanger».
  • GILBERT PERREAULT: «Un joueur extraordinaire. J’aurais donc aimé l’avoir comme coéquipier. Avec lui au centre, j’aurais marqué 100 buts!» (Comme dirait le Moose, c’est des goals en tabarnak!)
  • LE CH SUR LE COEUR: «J’ai été vacciné avec le CH. J’aimais tellement le hockey que j’arrivais à l’aréna cinq ou six heures avant la partie. Lors des séances d’entraînement, je sautais sur la glace une heure avant les autres. J’étais heureux. Dans mon coeur, le vieux Forum n’a jamais été remplacé».
  • DON MARCOTTE: «De tous les joueurs que j’ai affrontés, Don Marcotte est celui qui m’a causé le plus d’ennuis. Il ne me quittait pas d’un pouce. Il était quasiment dans mes culottes. J’allais me coucher en pensant à lui. Dans le fond, je ne ne lui en voulais pas. Il faisait le travail qu’on lui demandait, comme Claude Provost quand il couvrait Bobby Hul».
  • SON MEILLEUR TRIO: «Avec Steve Shutt et Jacques Lemaire. On se complétait à merveille. Une fois, Lemaire s’est rendu à 45 buts. On lui refilait sans cesse la rondelle, mais il lançait volontairement à côté du filet. Il ne voulait pas se rendre à 50 buts et avoir plus de pression la saison suivante».
  • LA COUPE STANLEY: «À mes débuts avec le Canadien, j’ai demandé à Henri Richard c’était quoi le feeling de gagner la coupe. Il m’a répondu qu’il fallait le vivre pour le comprendre. Il avait bien raison».
  • LE HOCKEY D’AUJOURD’HUI: «Je regarde de moins en moins les parties. Je trouve que toutes les équipes (ou presque) jouent de la même manière. Je n’aime pas les voir se débarrasser de la rondelle. Les gars sont rapides, mais les belles pièces de jeu sont plutôt rares. Avec tous le millions qu’on leur donne, ils pourraient aussi verser plus d’argent dans le fonds de pension des Anciens».
  • VLADISLAV TRETIAK: «Il était incroyable devant le filet. On aurait dû battre les Russes le soir du 31 décembre (1975), mais il a permis à son club d’annuler en multipliant les miracles. Je peux aussi vous dire que Tretiak n’avait pas peur d’une bouteille de vodka!»
  • CANADIEN-NORDIQUES: «Cette rivalité a été créée par les journalistes et les amateurs. Les joueurs n’avaient pas le choix de suivre».
  • SA MAMAN: «Je lui rends visite à Thurso chaque fois que je peux. Elle est encore solide à 84 ans. Elle adore aller à la pêche et elle vient de corder ses 10 cordes de bois pour l’hiver».

P.S. De retour de Toronto, j’ai foncé au Centre Bell pour assister au match Canadien-Islanders. Tous les échos dans une prochaine chronique.

Les anniversaires du dimanche 8 novembre

En passant

  • JOHNNY BOWER, une légende chez les Maple Leafs, 90 ans.
  • FRANCESCO MOLINARI, golfeur de la PGA, 33 ans.
  • ED KRANEPOOL, ancien joueur des Mets, 71 ans.
  • ANNE DORVAL, une de nos meilleures comédiennes, 55 ans.

    Johnny Bower a gagné quatre coupes Stanley devant le filet des Maple Leafs.

    Johnny Bower a gagné quatre coupes Stanley devant le filet des Maple Leafs.

  • MIKE SOLES, ancien joueur des Alouettes, 49 ans.
  • HENRY RODRIGUEZ, ancien voltigeur des Expos, 48 ans.
  • ALAIN SEAR, président des Olympiques de Gatineau.
  • JOHN DENNY, ex-vainqueur du trophée Cy Young, 63 ans.
  • CHRISTIAN GAUTHIER, présentateur.
  • ALAIN DELON, acteur français, quatre fois 20 ans.
  • JERRY REMY, ancien des Red Sox, 63 ans.
  • SYLVAIN ALLAIRE, professeur de golf à Sherbrooke, 54 ans.
  • MIKE PELUSO, ancien des Devils, 50 ans.
  • RÉJEAN LANDRY, ancien joueur des Vics de Granby, 79 ans.
  • LUC LAVIGNE, de Laval.
  • TONY ACCURSO, ancien joueur de football, 64 ans.
  • GARY LUCAS, ancien des Expos, 61 ans.
  • LISE WATIER, femme d’affaires avertie, 73 ans.
  • NICOLE LEGAULT, de Châteauguay, 59 ans.
  • ANGEL CORDERO Jr., jockey, 73 ans.
  • JEFF BLAUSER, ancien des Braves, 50 ans.
  • LOUIS-PHILIPPE NEVEU, de TVA Sports, 34 ans.
  • BRIGITTE NAULT, de Windsor.
  • GHYSLAIN MASSICOTTE, conjointe de Tony Marrocco.
  • JOSE OFFERMAN, ancien des Red Sox, 47 ans.
  • LARRY MOORE, ancien chanteur, 92 ans.
  • AMÉLIE BEAUDOIN et ENRIC TASSI-SAINT-JEAN, des JSH.

Foi, espérance et charité

Sept petits sujets de réflexion:

  1.  Un jour, les villageois ont décidé de se réunir et de prier pour avoir de la pluie. Ils étaient tous là, sauf un vieux monsieur qui était assis en retrait avec son parapluie. C’est ça, avoir la FOI.
  2. Lorsque vous lancez un bébé en l’air, il rit parce qu’il sait que vous allez l’attraper. C’est ce qu’on appelle la CONFIANCE.
  3. Le soir quand on va se coucher, on n’a aucune assurance d’être en vie le lendemain matin. Pourtant, on règle quand même l’alarme pour le réveil. Ça, c’est de L’ESPÉRANCE.
  4. Nous prévoyons de belles et grandes choses pour l’avenir sans vraiment savoir de quoi sera fait cet avenir. Ça s’appelle avoir de L’ESPOIR.
  5. Nous voyons partout des gens qui souffrent, mais ça ne nous empêche pas de nous marier et d’avoir des enfants. Ça, c’est de L’AMOUR.
  6. Sur ma vieille chemise, on peut lire: «Je n’ai pas 60 ans. Je suis un jeune de 16 ans avec 44 ans d’expérience». Ça, c’est de L’ATTIDUDE.
  7. Ton ami vient de rater deux coups roulés sur une courte distance et tu lui donnes le troisième. Ça, c’est de la CHARITÉ.

Toujours choisir le bon mot

Le gars fait ses débuts sur Internet. Il est assis devant l’ordinateur et sa femme lui dit: «Il est important de toujours avoir le bon mot de passe. Choisis donc un mot que tu pourras retenir facilement».

Pour faire son smatte, le gars choisit le mot PÉNIS.

Quelques instants plus tard, la machine lui répond: «Trop court. Non valide».

La madame n’a jamais ri aussi fort.

Allez, bon dimanche!