Citations célèbres

Quelques citations célèbres dans le monde du sport:

  1. HARRY NEALE, ex-entraîneur des Canucks de Vancouver: «L’an passé, nous n’arrivions pas à gagner à domicile et nous étions pourris sur la route. J’ai donc failli comme entraîneur parce que je n’ai pas encore réussi à trouver un endroit où nous pourrions avoir du succès».
  2. TOMMY LASORDA, ancien gérant des Dodgers: «Je me suis rendu compte que ça ne me donne rien de parler des mes problèmes. 80 pour cent des gens s’en fichent et les autres 20% sont contents que je sois dans le trouble».

    Tom Lasorda: «Il ne sert à rien de se plaindre de son sort».

    Tom Lasorda: «Il ne sert à rien de se plaindre de son sort».

  3. REGGIE JACKSON au sujet de Tom Seaver: «Les aveugles vont au stade juste pour l’écouter lancer».
  4. DOUG SANDERS, ancien champion de la PGA: «Je travaille fort pour boucler mon budget au jour le jour, mais c’est très difficile. Si je pouvais mourir mardi soir, sur l’heure du souper, ça serait parfait».
  5. MICKEY LOLICH, ancien lanceur des Tigers de Détroit: «Les gars me regardent lancer à la télévision, puis ils disent à leur femme «Tu vois comment ce gros bonhomme a du succès au monticule. Apporte-moi donc une autre bière».
  6. MAX McGEE, ex-receveur de passes des Packers de Green Bay: «Au troisième essai avec 10 verges à franchir, tu peux faire confiance au buveur de lait, mais je préfère en tout temps ceux qui boivent du whiskey».
  7. E.J. HOLUB, ancien joueur de ligne des Chiefs de Kansas City: «À voir mes genoux, on dirait que j’ai perdu un combat à coups de couteau contre un midget».
  8. BILL WALTON, ancien joueur de la NBA: «J’ai finalement compris qu’une opération n’est mineure que si elle est pratiquée sur quelqu’un d’autre et pas sur toi».
  9. JIM FREY, ancien gérant des Royals de Kansas City: «Si j’avais un conseil à donner à George Brett comme frappeur, je lui dirais «C’est beau, mon George. Lâche pas!»

    Tommy John: une opération presque réussie.

    Tommy John: une opération presque réussie.

  10. TOMMY JOHN, ex-lanceur des Dodgers et des Yankees: «Quand ils m’ont opéré au coude, je leur ai demandé d’ajouter une balle rapide à la Koufax. Malheureusement pour moi, ils ont ajouté la rapide de madame Koufax».
  11. WALT GARRISON, ancien joueur des Cowboys de Dallas: «Est-ce que j’ai déjà vu rire Tom Landry? Je ne sais pas, j’ai passé seulement neuf ans avec l’équipe».
  12. AL HARBOSKY, ex-releveur des Cards de Saint-Louis: «Lorsque je joue à l’étranger, ma plus grande ambition est que les gens se lèvent tous en choeur pour me huer».
  13. BILL VEECK, ancien propriétaire des White Sox de Chicago: «Avec les années, j’ai découvert que les connaissances des amateurs de baseball sont inversement proportionnelles au prix du billet».
  14. PAUL HORNUNG, ancien joueur étoile des Packers: «Je me suis marié en avant-midi. J’avais peur que ça ne marche pas et je ne voulais pas rater toute la journée».
  15. LOU HOLTZ, ancien coach de football à l’Université Notre-Dame: «J’ai en poche un contrat à vie. Ça veut dire qu’ils peuvent me congédier au troisième quart même si nous sommes en avance dans le match».
  16. KNUTE ROCKNE, un autre ancien coach à Notre-Dame: «Je ne sais pas pourquoi nous avons perdu avant d’avoir visité mon barbier le lundi matin».

Les anniversaires du samedi 11 juillet

En passant

  • JEAN-GUY TALBOT, ex-défenseur du Canadien, 83 ans.
  • AL MacINNIS, ex-défenseur des Flames, 52 ans.
  • BILL BARBER, ancien joueur étoile des Flyers, 63 ans.
  • CAROLINE WOZNIACKI, championne de tennis, 25 ans.

    Samuel Giguère, ancien joueur des Tiger-Cats, fête ses 30 ans.

    Samuel Giguère, ancien joueur des Tiger-Cats, fête ses 30 ans.

  • SAMUEL GIGUÈRE, des Alouettes, 30 ans.
  • JOE PAVELSKI, des Sharks de San Jose, 31 ans.
  • DANIEL TARTRE, long cogneur du club Islesmere, 58 ans.
  • SERGE DESLONGCHAMPS, ex-journaliste sportif, 60 ans.
  • LEON SPINKS, champion boxeur, 62 ans.
  • PHILIPPE LAGÜE, chroniqueur automobile.
  • SEAN O’HAIR, golfeur de la PGA, 33 ans.
  • PAUL HARNEY, ancien golfeur de la PGA, 86 ans.
  • JEAN-GILLES CORBEIL, ex-hockeyeur, 73 ans.
  • ED OTT, ex-receveur des Pirates, 64 ans.
  • JEAN-CLAUDE PELLETIER, sportif de Sorel, 82 ans.
  • LISA GREENLAND, de Sherbrooke.
  • MARC BEAUDET, caricaturiste, 44 ans.
  • MICHEL ROY, directeur général du Carrefour de l’Estrie.
  • MIKE DONALD, vétéran de la PGA, 60 ans.
  • ANTONIO BOUCHARD, des JSH, 88 ans.

Chapeau, Marcel!

SAINTE-JULIE— Tel que prévu, Marcel Aubut et ses acolytes ont fait un grand succès de l’inauguration officielle de la Maison olympique à Montréal.

Comme le dit si bien Jean-Luc Brassard, l’ancien président des Nordiques est un bulldozer. Quand il a quelque chose dans la tête, il s’organise pour que ça marche, quitte à bousculer bien du monde. On ne résiste pas facilement au Kid de la Grande-Allée!

Marcel Aubut: un vrai bulldozer.

Marcel Aubut: un vrai bulldozer.

Grâce à la collaboration de Thomas Bach, président du CIO, les cinq anneaux olympiques sont maintenant visibles au sommet de la tour du 500, rue René-Lévesques ouest. Chapeau!

Le maire Denis Coderre, qui ne déteste pas l’avant-scène, en a profité pour vanter les mérites de sa ville. «Il n’y a rien de plus rassembleur que le sport pour une ville, a-t-il dit. C’est un outil économique et un outil de citoyenneté».

M. Coderre rêve de ramener les Expos pour donner plus de visibilité à sa métropole, mais ça, c’est une autre paire de manches. Ça va prendre un général à la Charles Bronfman.

Et à Québec…

Pendant ce temps, les Michel Goulet, Patrick Roy, Marc Tardif et cie participaient au tournoi de golf des Anciens Nordiques à Lorette. La journée a permis d’amasser 75 000$ pour la Fondation Maurice Tanguay.

Michel Goulet, qui a connu beaucoup de succès dans le chandail des Fleurdelysés, croit au retour des Nordiques même si la facture sera très salée (500 millions). Semble-t-il que ce soit le prix à payer, en 2015, pour avoir un club d’expansion ou, mieux encore, obtenir une concession déjà existante.

Recruteur pour les Flames de Calgary, Goulet a confié à Carl Tardif (Le Soleil) qu’il fallait faire confiance à Gary Bettman et qu’on pourrait voir une équipe aboutir à Québec d’ici deux ou trois ans.

Marc Tardif, qui a aussi connu la gloire dans la Vieille capitale, pense que Québec est capable de faire vivre une équipe de la Ligue nationale. Comme disent les Anglais, «Time will tell».

Gilles Dubé a connu l’esclavage et le légendaire Tony Demers

SHERBROOKE— Mes excuses à ceux et celles qui ne l’ont pas connu, mais la carrière de Gilles Dubé mérite d’être racontée.

Ancien joueur étoile de la Ligue Senior du Québec à Sherbrooke et à Shawinigan, Gilles a failli crever ce printemps, mais le Seigneur n’était pas encore prêt à l’accueilir et il remonte graduellement la pente. Mercredi, il a frappé ses premières balles de la saison sur le parcours de Milby où il est membre depuis 1964. Du haut de ses 88 ans, il était heureux comme un enfant à qui on vient d’acheter un premier vélo.

Gilles Dubé a aidé les Red Wings à gagner la coupe Stanley en 1954.

Gilles Dubé a aidé les Red Wings à gagner la coupe Stanley en 1954.

Normalement, Gilles aurait fait carrière dans la Ligue nationale, mais le Canadien et les Red Wings ne lui ont jamais fourni l’occasion d’afficher son talent. C’était l’époque où le joueurs de hockey gagnaient des salaires ridicules (environ 100 piastres par partie) et n’avaient aucun recours face aux riches et puissants propriétaires du circuit Campbell. Il a quand même aidé les Red Wings à gagner la coupe Stanley au printemps 1954 et il a reçu sa bague… 55 ans plus tard!

«On se faisait humilier et on n’avait pas le droit de réplique, dit-il la gorge serrée. Nous étions un peu comme des esclaves. Frank Selke a respecté mon contrat, mais DICK IRVIN ne m’a pas donné la chance de me faire valoir. Il préférait les joueurs de l’Ouest canadien même s’ils avaient moins de talent que les Québécois. Je ne suis pas le seul à avoir subi un tel traitement. Il y en a eu d’autres avant et après moi. C’est pourquoi j’ai tellement de respect pour MAURICE RICHARD et son frère Henri. Ils ont mangé leur pain noir et ils ont trimé dur pour se faire un nom dans un tel contexte».

À Détroit, Dubé a mérité la confiance de l’entraîneur Tommy Ivan. Il a même participé au jeu de puissance dans le 7e match de la série finale et il est venu à un cheveu de marquer le but gagnant, mais son séjour dans la ville de l’automobile a été de courte durée. Comme tant d’autres, il a dû rebrousser chemin et faire carrière dans une ligue inférieure.

Avec Tony Demers

À Shawinigan, Dubé a remporté le championnat des marqueurs en suivant le conseils du joueur-entraîneur ROGER LÉGER. Ancien défenseur du Canadien, Léger était une force de la nature et connaissait son hockey sur le bout des doigts. «Le meilleur coach que j’ai eu dans ma vie», dit-il.

Tony Demers a été un grande vedette de la Ligue Senior provinciale à la fin des années 1940.

Tony Demers a été une grande vedette de la Ligue Senior provinciale à la fin des années 1940.

Avec le Saint-François de Sherbrooke, il a formé un trio du tonnerre avec Adjutor Côté, de Québec, et le légendaire TONY DEMERS, ancien coéquipier du Rocket. Une année, ils ont marqué pas moins de 130 buts.

«Tony était si fort qu’il ne connaissait pas sa force, rappelle Dubé. Il était aussi un joueur de hockey fantastique. Son tir puissant et précis faisait frémir les gardiens de but partout à travers la ligue. Un soir, il a marqué cinq buts de façons différentes contre Gerry McNeil, du Royal Senior. Je l’ai aussi vu battre Ottawa à lui tout seul après avoir célébré toute la nuit. Tony était un parfait gentilhomme en dehors de la glace, sauf s’il prenait un verre de trop. Ça lui a causé de sérieux ennuis».

À l’automne 1949, Demers a été condamné à 15 ans d’emprisonnement pour homicide involontaire après une dispute avec son amie de coeur dans la région de Coaticook. Il a purgé six ans de prison, puis il a gagné sa vie avec la compagnie de sel Sifto. J’ai eu la chance de lui parler deux ou trois ans avant sa mort dans le salon des Anciens Canadiens. Je n’oublierai jamais à quel point Maurice Richard était content de le revoir.

Au milieu des années 1960, Gilles Dubé avait rangé ses patins pour de bon lorsqu’il a décidé d’effectuer un retour au jeu avec son bon ami Robert «Bob) Bédard, champion canadien de tennis. Ensemble, ils en ont fait la pluie et le beau temps contre les meilleures équipes intermédiaires de la région. Il a ensuite fait carrière comme aubergiste dans le secteur de Fleurimont.

Bob Bédard excellait dans tous les sports qu'il pratiquait.

Bob Bédard excellait dans tous les sports qu’il pratiquait.

Bob Bédard excellait dans tous les sports. Je me souviens de l’avoir vu à l’oeuvre dans un match de fastball à Asbestos. Il a frappé la balle si loin qu’on la cherche encore!

Du jeu créatif

«Je peux difficilement parler de hockey avec les jeunes d’aujourd’hui, avoue Dubé. Le jeu a changé, l’équipement aussi. La vie n’est plus la même. Les gardiens de but sont plus gros, plus grands et beaucoup mieux protégés que dans mon temps. Il n’y a presque plus d’espace pour trouver le fond du filet.

«À mon humble avis, il y a trop d’équipes qui préconisent un style de jeu défensif et ennuyant. J’aime les clubs qui contrôlent la rondelle et font preuve d’imagination, comme les Blackhawks et Tampa Bay».

Durant sa jeunesse, Gilles Dubé a aussi joué au baseball dans la Ligue Senior provinciale à l’époque des Sal Maglie, Max Lanier, Vic Power, Danny Gardella, Quincy Trouppe, Roland Gladu et Stan Bréard. Il connaît ce sport quasiment aussi bien que le hockey.

Que c’est donc plaisant de discuter avec un homme qui possède autant de vécu!