- ADAM GRAVES, ancien des Rangers, 47 ans.
- TOMAS JONSSON, ex-défenseur des Islanders, 55 ans.
- HÉLÈNE BÉLIVEAU, fille de Jean Béliveau.
- BOB GIRARD, ancien joueur des Capitals, 66 ans.
- DOUG MacLEAN, analyste à TSN, 61 ans.
- RON MacLEAN, de Hockey Night In Canada, 55 ans.
- NEAL FORT, ancien des Alouettes, 47 ans.
- JACQUES LAVOIE, ancien animateur à CHLT, 65 ans.
- NICOLE HÉROUX, du club de golf Dallaire.
- ROMAN HAMRLIK, ex-défenseur du Canadien, 41 ans.
- ANDY GARCIA, acteur cubain, 59 ans.
- BOB GUAY, de Beauharnois.
- RON LeBLANC, golfeur de l’Outaouais, 48 ans.
- DAVID LETTERMAN, animateur du Late Show à CBS, 68 ans.
- LINDA PARÉ, d’Hydro-Québec, 51 ans.
- STÉPHANE GUÉRARD, ancien des Nordiques, 49 ans.
- DONALD PILON, comédien, 74 ans.
- CHARLIE CIAMARRO, ancien boxeur, 90 ans.
- MICHEL LAFLEUR, des JSH.
Une vieille tête sur de jeunes épaules
AUGUSTA, Géorgie— Le nom de Jordan Spieth est sur toutes les lèvres depuis qu’il a retranché 14 coups à la normale en l’espace de 36 trous.
Non seulement a-t-il réussi 15 birdies et commis un seul bogey, mais il a épaté tout le monde par son talent, son sang-froid, son comportement en général et ses propos intelligents. Le jeune homme sait quoi faire avec un bâton de golf et il ne manque surtout pas d’ambition.
«Jordan est peut-être ce qui se fait de mieux au Texas comme professionnel de golf, a déclaré le vétéran chroniqueur Dan Jenkins. Il a le focus de Ben Hogan, il est aussi gentil que Byron Nelson et il manipule le putter à la Ben Crenshaw».
Jenkins sait de quoi il parle. Il était un ami intime de Ben Hogan et il couvre les championnats de la PGA depuis le début des années 1950.
Le grand Henrik Stenson, qui a joué les deux première rondes en compagnie de Spieth, en est un autre qui ne se fait pas prier pour vanter les mérites de son jeune adversaire.
«Une vieille tête sur de jeunes épaules, a-t-il dit. Jordan joue de façon stratégique et il est très mature pour un gars de 21 ans. Il fait très peu d’erreurs et il excelle avec son fer droit, une qualité première à Augusta. C’est son jeu sur les verts qui lui a permis de prendre une avance aussi confortable».
En deuxième ronde, Spieth n’a eu besoin que de 25 coups roulés. Il s’installe au-dessus de la balle avec une grande confiance. Quand un gars est «dans la slot», il peut réaliser de grandes choses.
Spieth a une autre qualité: celle de bien réfléchir. Au 15e trou, il avait envie d’atteindre le vert en deux avec son bâton hybride, mais c’était un coup risqué. Il a suivi le conseil de son cadet et il a joué à court du ruisseau. Il a ensuite frappé un excellent coup d’approche avant d’ajouter un autre birdie à sa fiche. À Augusta, il faut savoir quand attaquer et quand redoubler de prudence.
Le record du Masters pour quatre rondes est de 270. Il appartient à Tiger Woods depuis 1997. À ce moment-là, Woods était lui aussi un golfeur de 21 ans avec un très grand désir de vaincre. À mi-chemin du tournoi, il n’avait que trois coups d’avance, mais il avait fini par l’emporter une main dans le dos, 12 coups devant Tom Kite.
Sous les grands pins
- Environ 200 parents et amis ont fait le voyage depuis Austin, Texas, pour assister au chant du cygne de BEN CRENSHAW. Parmi eux, il y avait les fameux GATLIN BROTHERS.
- Champion en 1984 et 1995, Crenshaw a participé au tournoi durant 44 années consécutives. Il n’est devancé que par ARNOLD PALMER (50), Doug Ford (46) et Ray Floyd (45). Il ne jouera plus dans le tournoi, mais il sera de retour à Augusta tant et aussi longtemps qu’il sera en vie. C’est lui qui préside le dîner des Champions.
- Crenshaw n’a pu faire mieux que 91 et 85 sur un parcours devenu trop long pour lui, mais il a grandement apprécié l’appui de la FOULE. «Les gens ici ont une grande affection pour les anciens champions. Je n’oublierai jamais cette journée», a-t-il dit.
- DUSTIN JOHNSON a réussi trois eagles vendredi et il a joué 67. Il ne se souvient pas d’en avoir fait autant, même en jouant avec des amis. Johnson a maintenu une moyenne de 320 verges avec ses coups de départ depuis le début du tournoi. BUBBA WATSON est deuxième avec une moyenne de 299 verges.
- Parmi les plus longs cogneurs, il y a aussi PATRICK REED, Louis Oosthuizen, Paul Casey, Phil Mickelson, Ernie Els, Rory McIlroy, Bill Haas, Jason Day et Jimmy Walker.
- Il y a 40 ans, LEE ELDER est devenu le premier golfeur afro-américain à participer au tournoi des Maîtres. Cette semaine, il a eu droit au traitement royal avec sa famille et ses invités.
- RORY McILROY rêvait de devenir le meilleur golfeur de la planète depuis sa tendre enfance en Irlande du Nord.
- Il y a environ 500 000 habitants dans la grande région d’Augusta.
- Le réseau CBS présente les rondes finales du Masters pour une 60e année consécutive. Leur première grande vedette a été ARNOLD PALMER. Il aimait la caméra et vice-versa. Comme JEAN PAGÉ et DANIEL MELANÇON!
- Il n’est JAMAIS arrivé qu’un golfeur joue quatre rondes «dans les 60» à Augusta.
- BUBBA WATSON amorce la troisième ronde en compagnie de RORY McILROY. D’autre duos à suveiller: TIGER WOODS et SERGIO GARCIA; Adam Scott et Jason Day; Louis Oosthuizen et Mark O’Meara; Ernie Els et Kevin Na; Paul Casey et Phil Mickelson; Justin Rose et Dustin Johnson; JORDAN SPIETH et CHARLEY HOFFMAN.
- Après avoir joué 81, TOM WATSON a déclaré: «J’ai essayé de frapper trop loin avec mon bois-1 et j’ai tiré la balle à gauche. J’ai aussi été affreux sur les verts. Je tenterai de faire mieux l’an prochain».
Un gars chanceux
Favorisé par le tirage au sort, votre humble serviteur aura le privilège de fouler les allées mythiques du club Augusta National, lundi matin.
Cette fois, je n’aurai aucune excuse à offrir puisque j’aurai mes propres bâtons, ce qui n’avait pas été le cas en 2007. Souhaitez-moi bonne chance car j’en aurai besoin!
Réal Labbé, du journal Le Soleil, est lui aussi parmi les chanceux.
Spieth fait cavalier seul
AUGUSTA, Géorgie— On a beaucoup parlé de Rory McIlroy, Bubba Watson et Tiger Woods avant le début du tournoi des Maîtres. Peut-être qu’on aurait dû accorder plus d’importance à Jordan Spieth, le New kid on the block.
Le jeune golfeur du Texas est en train de répéter l’exploit de Raymond Floyd en 1976, soit celui de mener le Masters de bout en bout. Après une ronde initiale de 64, Speith est revenu à la charge avec un 66. Son total de 130 (un record après 36 trous) lui procure une avance de cinq coups sur Charley Hoffman, un golfeur de San Diego qui était très peu connu avant le début de la compétition.
On a beau dire que le Masters ne se gagne pas avant le dimanche après-midi, Spieth est drôlement bien placé pour prouver le contraire. S’il continue d’affiche un tel brio et une telle assurance, personne n’arrivera à le rattraper.
En après-midi, je me suis rendu à Amen Corner pour le voir jouer et je n’ai pas été déçu, bien au contraire. Je l’ai vu réussir des birdies faciles au 13e et au 15e trou avec des coups d’approche absolument parfaits. Il a ensuite joué la normale sur les trois derniers trous pour protéger son avance.
Rappelez-vous les paroles d’Ernie Els jeudi soir: «J’ai rarement vu un golfeur de 21 ans afficher autant de maturité et un tel désir de vaincre. Jordan Spieth a tout ce qu’il faut pour gagner plusieurs tournois majeurs».
«Mon fer droit fonctionne très bien, a dit Spieth après avoir poursuivi sa domination sur des verts un peu moins rapides que d’habitude. Je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’ici, mais il me reste beaucoup de travail à faire. Je dois garder la tête basse, rester patient et continuer d’atteindre les verts en coups réglementaires. Il peut arriver toutes sortes de choses sur un parcours comme celui-ci. Rien n’est gagné d’avance. Tout ce que je souhaite, c’est d’avoir l’opportunité de l’emporter dimanche après-midi».
Si Spieth l’emporte, il poursuivra une tradition d’excellence en ce qui concerne les golfeurs du Texas. Il suffit de penser à Byron Nelson, Ben Hogan, Jimmy Demaret, Charles Coody, Jack Burke Jr. et Ben Crenshaw, tous champions ici.
Au 19e trou
- Le puissant DUSTIN JOHNSON a joué 67 malgré un double-bogey au premier trou. Il s’est racheté brillamment avec TROIS EAGLES, un exploit qui n’avait jamais été réussi dans la même ronde. Le gendre de WAYNE GRETZKY est à sept coups de la tête, sur un pied d’égalité avec Justin Rose et Paul Casey.
- TIGER WOODS, de retour au jeu après deux mois d’absence, a ramené une carte de 69. C’est encourageant, mais il accuse quand même un retard de 12 coups sur le meneur.
- PHIL MICKELSON a mieux joué sur le neuf de retour. Il s’est glissé parmi les meneurs à «moins 6».
- RORY McILROY n’a pu faire mieux que 40 sur le premier neuf. Très décevant. Le numéro un mondial s’est racheté un peu avec un aigle au 13e, mais il demeure très loin du sommet. Il devra probablement attendre pour compléter son Grand Chelem.
- ERNIE ELS a connu une journée en dents de scie et n’a pu faire mieux que 72, ce qui le laisse à neuf coups de Speith.
- BEN CRENSHAW était éliminé avant même d’amorcer la deuxième ronde, mais il a été applaudi tout le long du parcours. À 63 ans, le temps est venu de se consacrer entièrement à l’architecture et à l’histoire du golf. Il a eu droit à l’accolade d’un peu tout le monde, y compris l’ancien champion NICK PRICE. Il a aussi salué plein d’admirateurs. Augusta est sa deuxième demeure.
- MARK O’MEARA a rajeuni de 10 ans en ramenant une carte de 68. Il a gagné à Augusta en 1998. Il revendique aussi cinq victoires à PEBBLE BEACH. Il se dit très fier de participer aux rondes du week-end.
- Le Canadien MIKE WEIR a joué 82 et 81 pour un total de 163. Tout simplement affreux.
- Le jeune COREY CONNERS, un golfeur amateur de l’Ontario, s’est racheté avec un 69 après une première ronde de 80, mais il a raté la coupure.
- TOM WATSON a manqué de jus. Une deuxième ronde de 81 a entraîné son élimination. À 65 ans, il ne faut lui en demander trop.
- Le grand MATT KUCHAR est ce qu’on appelle un «cool cat». Rien ne semble le déranger. Peut-être est-il trop calme pour gagner ce genre d’épreuve.
- Durant les deux prochaines années, la direction du club AUGUSTA NATIONAL dépensera une fortune pour réaménager le terrain de STATIONNEMENT et faciliter l’accès au parcours. Disons que les finances du club se portent assez bien!
- DUSTIN JOHNSON est imprévisible. Il a commis un double-bogey au premier trou, puis il s’est racheté avec des AIGLES au 2e, 8e et 15e trou.
- JASON DUFNER a fondu comme neige au soleil. Un lien avec son divorce?
- Parmi les gros noms éliminés, il y a FRED COUPLES, Miguel Angel Jimenez, Victor Dubuisson, Padraig Harrington, Jim Furyk, Bernhard Langer, Luke Donald, Thomas Björn, Trevor Immelman, Sandy Lyle, Billy Horschel, Camilo Villegas et Jose Maria Olazabal.
- À plus.
Les anniversaires du samedi 11 avril
En passant
- BRET SABERHAGEN, ex-lanceur étoile des Royals, 51 ans.
- RICHARD SÉVIGNY, ex-gardien de but du Canadien et des Nordiques, 58 ans.
- TREVOR LINDEN, président des Canucks, 45 ans.
- JENNIFER HEIL, championne de ski acrobatique, 32 ans.
- PIERRE LACROIX, ex-défenseur des Nordiques, 56 ans.
- MARK TEIXEIRA, des Yankees, 35 ans.
- JASON VARITEK, ex-capitaine des Red Sox, 43 ans.
- ALEX BURROWS, des Canucks, 34 ans.
- JEAN-LOUIS LOOF, sportif de la Rive-Sud.
- ANDRÉ BURNS, professionnel de golf, 75 ans.
- CHRIS PRIDHAM, tennis, 50 ans.
- KELVIM ESCOBAR, ex-lanceur des Angels, 39 ans.
- BERTRAND GOSSELIN, journaliste et musicien de Sherbrooke.
- SYLVIE PION, du journal La Tribune.
- ANGEL COSTELLO, de Montréal-Concordia.
- GUY LAPIERRE, des Jeunes Sportifs Hochelaga.








