- FELIX HERNANDEZ, lanceur étoile des Mariners, 29 ans.
- MARCO BARON, ex-gardien de but des Bruins, 56 ans.
- RICHARD DAVID, ancien joueur étoile des Ducs de Trois-Rivières, 57 ans.
- JOCELYN ROBICHAUD, champion de tennis, 37 ans.
- MARIE-ANNICK L’ALLIER, relationniste en sport amateur.
- JEAN-PAUL CHARLEBOIS, sportif de Rouyn-Noranda.
- JOHN NEWBERRY, ancien joueur du Canadien, 53 ans.
- SERGE ARSENAULT, président de Serdy Vidéo, 67 ans.
- ANDRÉ DURAND, sportif de la Rive-Sud.
- JOHN HAVLICEK, ex-vedette des Celtics, 75 ans.
- JOHN HILLER, ex-lanceur des Tigers, 72 ans.
- CLAUDE ROMPRÉ, employée de la LHJMQ.
- SERGE BUCHANAN, golfeur de Trois-Rivières, 59 ans.
- GAÉTAN DÉSY, ancien joueur des Citadelles de Québec, 79 ans.
- ANDRÉ SAVARD, frère de Denis Savard.
- KOFI ANNAN, ancien secrétaire général des Nations Unies, 77 ans.
- LISE BACHAND, de Windsor.
- ALAIN BARBE, de Montréal.
- MONIQUE DESROSIERS, des JSH.
Rory ne craint pas la pression
AUGUSTA, Géorgie— Premiers échos du Masters, mardi matin.
- En principe, RORY McILROY a beaucoup de pression sur les épaules cette semaine. Étant donné qu’il a gagné les deux derniers tournois majeurs, il se trouve en excellente position pour entrer dans la légende à l’âge de 25 ans. S’il gagne à Augusta, il aura dans son salon tous les trophées du Grand Chelem et son nom sera inscrit en lettres d’or à côté de ceux de BEN HOGAN, Gene Sarazen, Jack Nicklaus, Gary Player et Tiger Woods.
- Des golfeurs aussi extraordinaires que SAM SNEAD, Byron Nelson, Arnold Palmer, Tom Watson, Lee Trevino et Phil Mickelson n’ont pas réussi à rafler les quatre épreuves du Grand Chelem.
- McIlroy se dit prêt à faire face à la musique, mais il ne voit pas ce défi comme une question de VIE OU DE MORT. «Je suis à l’aise ici et je vais tout faire pour gagner, mais il n’y a pas urgence en la demeure, a-t-il déclaré. Je reviendrai encore souvent à Augusta».
Tiger fait jaser
- TIGER WOODS a joué 11 trous avec le vétéran MARK O’MEARA, lundi après-midi, et il a fait plaisir à ses milliers de partisans en frappant souvent la balle comme à ses beaux jours. Semble-t-il qu’il a travaillé très fort pour retrouver la touche durant les dernières semaines. À sa sortie du terrain, il a parlé de «progression constante dans son jeu».
- «Ne sous-estimez jamais un joueur comme Tiger, a dit O’Meara, champion ici en 1998. Il a une grande PASSION pour le golf. Je pense que sa confiance reviendra graduellement et qu’il a encore quelques bonnes années devant lui».
- NOTAH BEGAY prévoit un retour en force de son ami et confident. «Il sait quoi faire à Augusta», a-t-il ajouté.
- PADRAIG HARRINGTON, double champion du British Open, soutient que Tiger est encore dans une classe à part, mais il ajoute qu’il n’a jamais fait face à une aussi forte OPPOSITION.
- Nous en saurons plus MARDI APRÈS-MIDI alors que Tiger rencontrera les journalistes dans la salle de conférence du club Augusta National.
Plus encore
- ARNOLD PALMER considère McIlroy comme un «cadeau du ciel» pour l’industrie du golf.
- Il y a 80 ans cette semaine, JULES HUOT participait au tournoi des Maîtres pour la première fois. Le «petit Jules» a aussi joué à Augusta en 1936 et en 1940. Son meilleur résultat: une 33e place. Je vous invite à lire le livre d’ANDRÉ MALTAIS au sujet de son ancien patron à Laval-sur-le-Lac.
- Champion de l’Omnium des États-Unis en 2013, JUSTIN ROSE a l’habitude de bien jouer sur les terres de Bobby Jones. À 34 ans, il est à son apogée. «La clé ici, c’est de bien connaître les lieux et de réussir ses coups roulés», dit-il.
- JOHN DALY a encore sa roulotte près du Hooter’s sur Washington Road. Il vend ses produits, signe des autographes et discute avec les amateurs de golf. Dans deux ans, il pourra tenter sa chance sur le circuit des Champions. Daly est un fan de RORY McILROY. Il a assisté à ses deux victoires dans le Championnat de la PGA.
- BUBBA WATSON croit être une meilleure personne depuis qu’il est père de deux enfants (adoptés). «Je ne veux pas seulement être un champion golfeur. Je veux aussi être un EXEMPLE à suivre pour mes enfants», déclare le double champion.
- JORDAN SPIETH donnerait tout ce qu’il possède pour effacer sa défaite de l’an passé aux mains de Bubba Watson. Il n’a que 21 ans et le talent lui sort par les oreilles.
- MARTIN KAYMER dit qu’il est frustrant de jouer au golf avec son compatriote BERNHARD LANGER parce que les années n’ont pas altéré son talent.
- DUSTIN JOHNSON, gendre de Wayne Gretzky, sera un autre joueur à surveiller. Il a gagné le championnat WGC à Miami, le mois passé. C’est la 6e fois qu’il participe au Masters. Son meilleur résultat est une égalité en 13e place. «Nous sommes tous capables de cogner la balle. Ça va se décider sur les verts», a dit le colosse de Myrtle Beach.
- CARL JACKSON sera le caddie de BEN CRENSHAW pour la 39e fois. Il a été honoré par le maire d’Augusta, lundi soir.
- DAVE PERKINS, du Toronto Star, a longtemps été mon voisin dans la salle de presse. Il se remet actuellement d’une crise de coeur.
- Il ne fait pas beau à Augusta ce matin, mais c’est quand même NOIR DE MONDE. Beau temps, mauvais temps, tout le monde veut voir la cathédrale du golf.
Ailleurs dans le sport
- ALEX RODRIGUEZ a été chaudement applaudi à son retour au stade des Yankees. Sa maman était parmi les spectateurs. Reste à voir si la lune de miel durera longtemps.
- DOLLARD SAINT-LAURENT était capitaine de l’équipe de golf junior du Québec en 1970. Parmi ses protégés, il y avait un certain DANIEL TALBOT.
- Les DODGERS amorcent la saison avec une budget de 230M$, le plus gros des ligues majeures. Ils ont quatre joueurs (Kershaw, Greinke, Crawford et A. Gonzalez) qui gagnent 20M$ et plus. Kershaw est le plus haut salarié à 31M$.
- Ce n’est pas tout. Les Dodgers doivent verser plus de 40M$ à des joueurs qui ne sont plus dans leur équipe, dont MATT KEMP, Dan Haren, Dee Gordon et Brian Wilson. Sancho, va chercher le fusil!
Les anniversaires du mardi 7 avril
En passant
- BILL STONEMAN, auteur de deux parties sans point ni coup sûr avec les Expos, 71 ans.
- CLARK GILLIES, ancien ailier gauche des Islanders, 61 ans.
- PASCAL DUPUIS, des Penguins de Pittsburgh, 36 ans.
- TED NOLAN, entraîneur des Sabres de Buffalo, 57 ans.
- ADRIAN BELTRE, des Rangers du Texas, 36 ans.
- MICHEL GERMAIN, de l’Océanic de Rimouski, 55 ans.
- MICHEL MARCOUX, de Ski-Québec, 64 ans.
- CAROLE BERGERON, du club La Tempête.
- BUSTER DOUGLAS, champion boxeur, 55 ans.
- ROCKY FARR, ex-gardien du Canadien Junior, 68 ans.
- RUSSELL CROWE, acteur américain, 51 ans.
- FRANCE CUSSON, as golfeuse de Drummondville.
- BOBBY DOERR, ancien des Red Sox, 97 ans.
- EMMANUELLE GIRARD, de Montréal.
- JULIA MAUGHAN, de la compagnie Nike.
- FRANCIS FORD COPPOLA, réalisateur du film Le Parrain, 76 ans.
- STEVE SALOIS, joyeux luron de Windsor.
- YVAN MARTINEAU, journaliste, 55 ans.
- DENIS COURVILLE, de Sorel, 61 ans.
- BOBBY DEL GRECO, ancien joueur des Royaux, 82 ans.
Bubba et Dollard
AUGUSTA, Géorgie— J’étais dans la salle de presse du club Augusta depuis environ une heure et demie lorsque j’ai appris le décès de Dollard Saint-Laurent, ex-défenseur du Canadien et des Blackhawks. Même si on si attend, ça demeure une mauvaise nouvelle.
J’ai bien connu Dollard à l’époque où il participait à la tournée des Anciens Canadiens avec son grand ami Phil Goyette, Jean-Guy Talbot, Maurice et Henri Richard, Gilles Marotte, Red Storey et quelques autres. Une fois la partie terminée, ces gars-là savaient s’amuser, prenez-en ma parole!

Dollard Saint-Laurent a gagné quatre coupes Stanley avec le Canadien et une autre avec les Blackhawks. Il est mort à Beloeil à l’âge de 85 ans.
Dollard était un prince, un parfait gentilhomme. Bien des gens ne le savent pas, mais il a joué un rôle important dans la création du syndicat des joueurs de la Ligue nationale à la fin des années 1950. Plus tard, il s’est beaucoup dévoué pour le golf junior dans la région de Beloeil. J’offre mes plus sincères condoléances à son fils Michel et à toute la famille.
Bubba gonflé à bloc
Bubba Watson était à Augusta dimanche pour encourager les jeunes dans la compétition «Drive, chip and putt», une belle initiative des dirigeants du Masters pour la promotion du golf. Il y avait 80 jeunes d’un peu partout à travers le monde.
Le gaucher de 36 ans n’a joué dans aucun tournoi depuis celui de Doral au début du mois de mars, mais il se dit prêt à défendre de son titre.
«L’an passé, j’ai pris deux semaines de congé avant le tournoi et je me suis pas mal débrouillé, a-t-il confié à un représentant du USA Today en faisant allusion à sa victoire par trois coups. Je serai plus à l’aise qu’il y a deux ans pour défendre mon championnat. Je prendrai bien mon temps et je ménagerai mes énergies.
«De plus, je saurai à quoi m’en tenir si je suis parmi les meneurs dimanche après-midi. Lorsque je suis dans le bon état d’esprit, il n’y a pas un seul coup que je ne peux pas réussir. Quand je suis à mon mieux, aucun parcours ne peut me résister». C’est ce qu’on appelle avoir une certaine confiance en ses moyens.
Le parcours d’Augusta convient parfaitement à Bubba Watson. Ses très longs coups de départ lui permettent d’atteindre plusieurs verts avec des fers courts. Il peut aussi réussir des miracles avec son wedge, comme on l’a vu en 2012 lors de sa victoire aux dépens de Louis Oosthuizen.
Besoin de Tiger
Tout le monde ici a hâte de voir si Tiger Woods peut réussir son retour au jeu. Il n’a pris part à aucun tournoi depuis le 5 février (abandon à Torrey Pines). Il n’a même pas joué à Bay Hill, un endroit où il a remporté huit victoires.
Bernhard Langer et Nick Faldo sont de ceux qui croient que Tiger aura du mal à se faire justice après une si longue absence, d’autant qu’il a récemment connu de sérieux ennuis autour des verts.
Certains pensent que Tiger souffre des «chipping yips», une espèce de maladie nerveuse. «Si c’est le cas, il est foutu, a dit Gary Player. Si tu as les «yips», tu vas mourir avec. J’espère que ce n’est pas vrai parce que le golf a besoin d’un gars comme Tiger Woods. Nous avons besoin de lui pour attirer de plus grosses foules et faire grimper les cotes d’écoute. Il a le don de soulever la foule et je lui souhaite tout le succès possible».
Tiger n’a pas gagné le Masters depuis 10 ans et il n’a gagné aucun tournoi majeur depuis l’été 2008. Ce n’est pas une disette, mais une catastrophe!
Premiers échos du Masters
- Trois jours avant le début du tournoi, c’était «bumper à bumper» sur WASHINGTON ROAD, lundi matin, et les revendeurs étaient déjà à l’oeuvre avec leurs affiches «I need tickets».
- ARNOLD PALMER ne participera pas à la compétition Par 3 avec ses amis Nicklaus et Player, mercredi après-midi. Il sera remplacé par BEN CRENSHAW. «Little Ben» en sera à sa 44e et dernière participation au Masters.
- Mon collègue DENIS MESSIER, de Sherbrooke, assiste au tournoi pour la 20e fois. Il y a quelques semaines, le président BILL PAYNE lui a fait parvenir une lettre en bonne et due forme pour l’aviser qu’il avait droit à un invité. Après avoir bien réfléchi, Denis a jeté son dévolu sur son vieux copain MARC GRENIER, ancien patron du club Royal Québec. Méchant cadeau!
- JORDAN SPIETH est parmi les favoris après sa deuxième place au Shell Houston Open. C’est J.B. HOLMES qui l’a emporté en prolongation.
- L’Ontarien COREY CONNERS est parmi les 20 nouveaux invités. Il a terminé deuxième au championnat amateur des États-Unis, l’an passé. Il n’a que 23 ans.
- GRAHAM DeLAET, un autre Canadien, a fait couper sa barbe à la Bill Lee.
- TOM WATSON tente encore sa chance à 65 ans. Chez les inscrits, il y a aussi quelques vétérans dans la cinquantaine, dont FRED COUPLES, Mark O’Meara, Bernhard Langer, Larry Mize, Ian Woosnam, Sandy Lyle et le coloré Miguel Angel Jimenez.
- On prévoit du temps nuageux et quelques ORAGES cette semaine. Pour la finale, dimanche, on dit qu’il fera SOLEIL et que le mercure grimpera à 80 degrés Farenheit avec un vent de 10 ou 15 milles à l’heure.
- Miller Time!







