Madison Bumgarner: comme Gibson et Koufax

Les Giants de San Francisco sont champions de la Série mondiale pour la troisième fois en cinq ans à cause d’un seul homme: Madison Bumgarner.

Quelques heures après avoir encaissé un cuisant revers de 10-0, les Giants ont réussi à se forger une avance de 3-2 sur les Royals de Kansas City, puis le gérant Bruce Bochy a remis la balle à son as lanceur de 25 ans.

Madison Bumgarner: une des plus grandes performanches de toute l'histoire des Séries mondiales.

Madison Bumgarner: une des plus grandes performanches de toute l’histoire des Séries mondiales.

Affichant un calme olympien, Bumgarner s’est moqué de ses adversaires pendant cinq manches pour réussir un des plus grands faits d’armes de toute l’histoire des Séries mondiales. Une performance digne de celles de Sandy Koufax et de Bob Gibson durant les années 1960.

En fin de 9e manche, Bumgarner s’est retrouvé avec un coureur au troisième but suite à une erreur du voltigeur Gregor Blanco, mais il a conservé son sang-froid et il a forcé Salvador Perez à frapper une chandelle dans les mains du joueur de troisième but Pablo Sandoval pour mettre fin à la série devant une foule très déçue.

Bumgarner, qui était de retour au monticule après seulement deux jours de repos, a déclaré: «J’avoue que je suis un peu fatigué, mais comment pourrais-je me plaindre? Nous venons de gagner la Série mondiale. J’aurai tout l’hiver pour me reposer. Je n’avais pas d’objectif précis. Je voulais juste retirer mes adversaires un par un».

«J’espérais que Madison lance trois manches, mais il était tellement en forme qu’il a continué jusqu’à la fin. Ce qu’il vient d’accomplir est absolument incroyable», a déclaré le receveur Buster Posey.

«Ce troisième championnat (en cinq ans) a été le plus difficile à obtenir, a admis le gérant Bruce Bochy. Nous avons dû composer sans le voltigeur Angel Pagan et le lanceur Matt Cain. Tout le monde a fait sa part et Madison a été extraordinaire».

Il ne faudrait pas oublier de mentionner les noms de Pablo Sandoval, Joe Panik et Michael Morse. Le gros Pablo a obtenu trois coups sûrs dans le match décisif et il a croisé le marbre deux fois. Panik a amorcé un double-jeu très important en 3e manche. Quant à Morse, il a produit deux points, dont celui de la victoire, avec un simple et un ballon sacrifice.

Tim Lincecum, qui avait joué un rôle majeur dans les succès de son équipe en 2010 et 2012, est resté dans le «bullpen». Cette fois-ci, le sort des Giants reposait entre les mains de Bumgarner dont le nom est maintenant associé à ceux de Willie Mays, Willie McCovey, Barry Bonds, Juan Marichal, Christy Mathewson, Carl Hubbell et Mel Ott.

«I left my heart in San Francisco», dit la chanson. D’autres échos dans une prochaine chronique.

Java du jeudi

  • MARK HOWE et ses deux frères (Murray et Marty) se sont rendus dans une petite ville du Texas où leur célèbre papa tente de récupérer après avoir été victime d’un AVC très sévère. L’ancien joueur étoile des Red Wings est un TRÉSOR NATIONAL, au même titre que JEAN BÉLIVEAU ou MAURICE RICHARD.

    Gordie Howe tente de récupérer à la suite d'un AVC très sérieux. Il a 86 ans.

    Gordie Howe tente de récupérer à la suite d’un AVC très sévère. Il a 86 ans.

  • Le gardien de but HENRIK LUNDQVIST, des Rangers, a confié ses projets de marketing à la firme TONY GODSICK, la même qui s’occupe du champion de tennis ROGER FEDERER.
  • JOHN MOORE, des Rangers, a été suspendu pour cinq matchs pour son coup de coude à la tête d’Erik Haula, du Wild du Minnesota. STÉPHANE QUINTAL semble déterminé à se montrer plus sévère que son prédécesseur.
  • SERGE SAVARD, Réjean Houle et Pierre Bouchard vont se réunir lundi pour tourner une vidéo en marge du retrait du chandail de leur ami GUY LAPOINTE, le samedi 8 novembre, au Centre Bell. Ils ne sont sûrement pas à court d’anecdotes en ce qui concerne leur ancien coéquipier.
  • L’ami ROBERT CADIEUX me rappelle que le regretté GERMAIN GAGNON, décédé du cancer dimanche dernier, a porté les couleurs des MAROONS DE LACHINE de 1958 à 1961 sous les ordres de PHIL DALGLEISH.
  • PABLO SANDOVAL, des Giants, est une version améliorée de CARLOS THORNE, ex-vedette de la Ligue Senior provinciale. Quel joueur de baseball!

    Pablo Sandoval joue un rôle majeur dans les succès des Giants. Il deviendra joueur autonome, la semaine prohaine.

    Pablo Sandoval joue un rôle majeur dans les succès des Giants. Il deviendra joueur autonome, la semaine prohaine.

  • ANTOINE L’ESTAGE, champion canadien des rallyes automobiles, vise un autre championnat dans le rallye ROCKY MOUNTAIN, en fin de semaine, en Colombie-Britannique. Il fera équipe avec le Torontois ALAN OCKWELL. Pendant ce temps, JACQUES L’ESTAGE, père d’Antoine, prépare le party annuel du GROUPE ROYAL (portes et fenêtres) à Toronto.
  • Les rumeurs envoient JOE MADDON à la barre des CUBS DE CHICAGO ou des Dodgers de Los Angeles. Âgé de 60 ans, Maddon a choisi récemment de quitter l’organisation des Rays de Tampa.
  • JEAN-MARC SARRAZIN, du club Venise, et son frère Conrad sont en deuil de leur maman. Elle avait presque 97 ans. Condoléances à toute la famille.
  • PIERRE BOUCHARD a été surpris d’apprendre le décès de GERMAIN GAGNON, son ex-coéquipier chez les Voyageurs de Montréal (Ligue américaine). Germain a été un des derniers joueurs à fumer dans le vestiaire entre les périodes.
  • J’ai cogné mes dernières balles de la saison sur le parcours détrempé de MILBY avec Pedro Brosseau, Bob Saint-Laurent et mon frère Bill. Entre deux longs coups de départ, Pedro m’a raconté qu’il avait joué une ronde de 62 au club GRANBY-SAINT-PAUL durant sa jeunesse. Il m’a aussi parlé de DON DOE, Robbie Jackson, Bert Cotterell et Arnold Baker. Coudon, Pedro doit commencer à être pas mal vieux!

Le mot d’humour

Yvan Vanier, de Mirabel: «Mieux vaut boire du rouge que broyer du noir».

Les anniversaires du jeudi 30 octobre

En passant

  • DIEGO MARADONA, ancien roi du ballon rond, 54 ans.
  • JIM PERRY, ex-lanceur des Twins, 78 ans.
  • MICKEY RIVERS, ex-voltigeur de centre des Yankees, 66 ans.
  • GUY DAOUST, de Radio-Canada, 55 ans.
  • DREW STAFFORD, des Sabres de Buffalo, 29 ans.

    Guy Daoust fait carrière à Radio-Canada depuis 1993 après avoir été un pionnier à RDS.

    Guy Daoust fait carrière à Radio-Canada depuis 1993 après avoir été un pionnier à RDS.

  • DEAN CHYNOWETH, ex-espoir des Islanders, 46 ans.
  • JIM RAY HART, ancien joueur des Giants, 73 ans.
  • CLAUDE LELOUCH, cinéaste français, 77 ans.
  • SERGE PAQUIN, échevin de Sherbrooke.
  • SCOTT GARRELTS, ex-lanceur des Giants, 53 ans.
  • TOM POQUETTE, ancien joueur des Royals, 63 ans.
  • DICK VERMEIL, ancien coach des Rams et des Eagles, 78 ans.
  • BRUCE ABRAN, musicien de Windsor, 51 ans.
  • VÉRONIQUE DROLET, de l’Ile-Perrot, 37 ans.
  • YVAN DALLAIRE, sportif du Lac Saint-Louis.

KC gagne 10-0 et pousse la série à la limite

De retour devant leurs bruyants partisans, les Royals de Kansas City ont marqué sept points contre Jake Peavy et le releveur Yusmeiro Petit en fin de deuxième manche pour filer vers une victoire facile de 10-0 et forcer la présentation du match ultime mercredi soir.

Avec une telle avance, le jeune droitier Yordano Ventura n’a eu aucun mal à se moquer des frappeurs des Giants pendant sept manches avec des tirs variant entre 95 et 98 milles à l’heure. On le compare déjà à Felix Hernandez, as lanceur des Mariners de Seattle. Le droitier de 23 ans portait une inscription sur sa casquette pour souligner la mort récente de son ami Oscar Taveras dans un accident de la route en République Dominicaine.

Yordano Ventura a blanchi les Giants pendant sept manches pour mener les Royals à une victoire facile. Le match décisif sera présenté mercredi soir à Kansas City.

Yordano Ventura a blanchi les Giants pendant sept manches pour mener les Royals à une victoire facile. Le match décisif sera présenté mercredi soir à Kansas City.

Lorenzo Cain et Eric Hosmer ont causé les plus gros dégâts en 2e manche, produisant deux points chacun avec des coups sûrs opportuns. En fin de match, Mike Moutakas a fermé les livres avec un long circuit contre Hunter Strickland. C’était la sixième longue balle accordée par Strickland depuis le début des séries.

Les Giants ont menacé une seule fois, en fin de 3e manche. Buster Posey a alors frappé dans un double-jeu avec les buts tous occupés. Fin des émissions.

Tim Hudson et Jeremy Guthrie seront les artilleurs partants mercredi soir, mais tous les lanceurs seront disponibles dans un match sans lendemain, y compris l’excellent Madison Bumgarner, des Giants.

Pot-pourri du mercredi

  • L’illustre GORDIE HOWE a été victime d’un AVC en fin de semaine dernière au Texas. Son état de santé est aussi préoccupant que celui de son ancien rival JEAN BÉLIVEAU, encore alité à sa résidence de Longueuil.
  • CAREY PRICE a bloqué 37 rondelles sur 38 et P.A. PARENTEAU a marqué en tirs de barrage, mardi soir, pour donner au Canadien sa première victoire à CALGARY depuis janvier 2002. La dernier fois, JOSÉ THÉODORE était devant le filet et DOUG GILMOUR avait marqué le but gagnant. Après la partie, BOB HARTLEY avait raison d’invoquer «les dieux du hockey».
  • CAREY PRICE n’a pas besoin d’une lettre sur son uniforme pour être un formidable LEADER. Il suffit de prendre la parole de deux anciens coéquipiers: JOSH GORGES et BRIAN GIONTA. Faudrait pas le perdre celui-là!

    Germain Gagnon, de Chicoutimi, a connu sa meilleure saison dans la LNH dans l'uniforme des Blackhawks.

    Germain Gagnon, de Chicoutimi, a connu sa meilleure saison dans la LNH dans l’uniforme des Blackhawks de Chicago.

  • GERMAIN GAGNON, ancien joueur du Canadien, des Islanders, des Blackhawks et des Scouts de Kansas City, est mort dimanche à la suite d’une longue maladie. Il avait 71 ans. Natif de CHICOUTIMI, il a connu sa meilleure saison à Chicago (16 buts et 35 passes en 80 parties). Il a aussi porté les couleurs du Canadien Junior et des VOYAGEURS de Montréal, alors dirigés par le PROF CARON. Condoléances à la famille.
  • Au cas où vous l’auriez oublié, les GIANTS et les ROYALS ont atteint les séries de championnat en tant que «meilleurs deuxièmes».
  • GILLES COURTEAU défend avec énergie l’encadrement des hockeyeurs juniors majeurs. Le commissaire de la LHJMQ a raison de dire que les propriétaires font de leur mieux pour répondre aux BESOINS de leurs jeunes patineurs en ce qui concerne l’hébergement, la nourriture et les études.
  • STÉPHANE QUINTAL n’est pas le premier Montréalais à occuper le poste de préfet de discipline de la Ligue nationale. BRIAN O’NEILL a rempli cette fonction de 1977 à 1992. Maintenant âgé de 85 ans, O’Neill est fidéicommissaire de la COUPE STANLEY, une tâche qu’il remplit depuis 1987.

    Joe Maddon a été un excellent gérant à Tampa Bay. Il ne sera pas facile à remplacer.

    Joe Maddon a été un excellent gérant à Tampa Bay. Il ne sera pas facile à remplacer.

  • JOE MADDON a décidé de quitter la gérance des RAYS DE TAMPA pour étudier d’autres options. Il s’agit d’une lourde perte pour les Rays. Sous sa gouverne, ils ont participé quatre fois aux séries de championnat en neuf ans et ils ont gagné le championnat de la Ligue américaine en 2008. Maddon était particulièrement bon pour gérer son personnel de lanceurs. J’ai hâte de voir où il va aboutir.
  • JEAN DÉSAUTELS, l’ancienne voix des courses à Blue Bonnets, a réussi son premier TROU D’UN COUP au club Milby. Un excellent coup de fer 9 sur une distance de 130 verges. Il peut maintenant mourir en paix!
  • À 61 ans, après de multiples fractures et un cancer de l’estomac, JACQUES VILLENEUVE veut encore s’élancer sur la piste avec sa motoneige. C’est quoi son problème?
  • Le directeur général JOHN MOZELIAK et le gérant MIKE MATHENY représentaient les Cards de Saint-Louis aux funérailles du jeune OSCAR TAVERAS à Sosua. Ce dernier était le plus bel espoir des Cards. Il a fait compter 80 points à sa première saison dans les majeures. Il a vécu à Montréal de 12 à 16 ans. Il a joué pour les MARQUIS de Montréal (Midget AAA) et il a participé au programme sport-études de l’école ÉDOUARD-MONTPETIT. Taveras et sa petite amie ont perdu la vie dans un accident de la route près de PUERTO PLATA, un endroit bien connu des Québécois.
  • Analysez ça comme vous voulez, la conclusion reste la même: la saison 2014 de L’IMPACT DE MONTRÉAL est un véritable fiasco. Mauvais bureau de direction? Mauvais choix de joueurs? Qui doit partir et qui doit rester? Bonne chance, Joey!

    Joey Saputo n'est pas au bout de ses peines avec la saison que vient de connaître l'Impact de Montréal.

    Joey Saputo n’est pas au bout de ses peines avec la saison que vient de connaître l’Impact de Montréal.

  • Connaissiez-vous ce JIAN GHOMESHI, populaire animateur de radio de la CBC? Pas moi. On l’a congédié pour une histoire de moeurs sordide et il revient à la charge avec une poursuite de 50M$ contre son employeur. Une très grosse affaire au CANADA ANGLAIS.
  • P.A. PARENTEAU a le mérite d’avoir mangé son PAIN NOIR dans la Ligue américaine avant de pouvoir se faire valoir dans la grande ligue. Deux personnes l’ont encouragé à ne pas lâcher prise: JIM SCHOENFELD et JEAN-JACQUES DAIGNEAULT.
  • Très bon reportage sur GINO ODJICK sur les ondes de RDS. J’ignorais qu’il avait été le meilleur ami de PAVEL BURE à Vancouver. J’ai aussi compris qu’il n’avait pas une très bonne opinion de MARK MESSIER. Selon Odjick, Messier voulait la tête de PAT QUINN quand il a mis les pieds sur la Côte du Pacifique.
  • Le changement d’entraîneur semble très profitable aux Predators de NASHVILLE jusqu’ici. Sans rien lui enlever, BARRY TROTZ était là depuis trop longtemps tandis que PETER LAVIOLETTE arrive avec un nouveau discours. Il y a aussi le retour en force du gardien PEKKA RINNE qui pèse lourd dans la balance.

    Peter Laviolette fait du bon boulot depuis son arrivée dans la capitale du country.

    Peter Laviolette fait du bon boulot depuis son arrivée dans la capitale du country.

  • La ville de VERKHOYANSK, en Sibérie, est la plus froide au monde. Le mercure chute jusqu’à -45 degrés Celsisu. Inutile de vous dire que cette ville ne figure pas dans mes plans de voyage!

Le mot d’humour

Sur un banc public, un homme visiblement malheureux dit à son voisin: «La semaine dernière, je possédais tout. Un cuisinier préparait mes repas. Ma chambre était propre, mes vêtements frais lavés et pressés. J’avais un toît sur la tête».

– «Mais que s’est-il passé? La drogue? Les femmes? La boisson? Le gambling?»

– «Non, non. Je suis sorti de prison».

 

Feuilles mortes et souvenirs de la Série mondiale

Maintenant que les feuilles mortes sont presque toutes dans le panier (les maudites!), je peux m’installer devant un bon café chaud et mettre un peu d’ordre dans mes notes sur le baseball.

  • Lorsqu’arrive la fin octobre, c’est un plaisir renouvelé que de surveiller la SÉRIE MONDIALE. Depuis 1957, je n’en ai pas raté une seule même si, pour toutes sortes de raisons, les matchs s’étirent parfois un peu trop tard dans la nuit. Le commissaire a promis d’y voir, mais ce n’est pas si simple avec les exigeances des réseaux de télévision et les lanceurs un peu trop prudents.
  • Toujours est-il que mes premiers héros, en noir et blanc, s’appelaient MICKEY MANTLE, Yogi Berra, Moose Skowron, Elston Howard, Tony Kubek, Bob Turley et Whitey Ford. Les Yankees des années 1950, descendants directs de Babe Ruth et de Joe DiMaggio, avaient du panache sous la gouverne de CASEY STENGEL, un personnage venu d’une autre planète. La crème de la crème. La fierté d’une métropole qui dominait alors le monde entier.

    Mickey Mantle, plus grand frappeur ambidextre de toute l'histoire du baseball.

    Mickey Mantle, plus grand frappeur ambidextre de toute l’histoire du baseball. 18 circuits en Série mondiale. Le Mick était unique!

  • Les années 1960 appartiennent indiscutablement à SANDY KOUFAX et à BOB GIBSON, deux artilleurs exceptionnels. Il y en a eu de très bons par la suite, mais ces deux-là demeurent dans une classe à part tellement ils étaient dominants. Frapper contre eux, c’était comme essayer de manger du jello avec une fourchette.
  • Avant d’aller plus loin, il ne faudrait pas passer sous silence le fameux circuit gagnant de BILL MAZEROSKI, des Pirates, dans le septième match contre les Yankees, en 1960. Ces derniers ont perdu la série après avoir battu leurs adversaires 12-0, 10-0 et 16-3. Quasiment surréel.
  • Lorsque les Orioles de Baltimore ont pris le plancher au milieu des années 1960, ils misaient sur quatre lanceurs capables de gagner 20 parties. Il y avait aussi FRANK ROBINSON dans la droite, Boog Powell au premier coussin, Paul Blair au centre, Brooks Robinson et Mark Belanger du côté gauche de l’avant-champ. Une équipe quasiment parfaite.
  • Comment oublier le «one man show» de BROOKS ROBINSON en 1970 et celui de ROBERTO CLEMENTE l’automne suivant?

    Carlton Fisk: on parle encore de son circuit dramatique dans la Série mondiale de 1975.

    Carlton Fisk: on parle encore de son circuit dramatique dans la Série mondiale de 1975.

  • Puis, on a vu arriver la BIG RED MACHINE avec Johnny Bench, Pete Rose, Little Joe Morgan, Tony Perez et Capitaine Crochet (Sparky Anderson). Un soir, ils se sont présentés au stade Jarry avec huit frappeurs de ,300. Leur série contre Boston en 1975 a probablement été la plus palpitante de toute l’histoire du baseball. Les Red Sox avaient eux aussi de joyeux personnages: LUIS TIANT, Carl Yastrzkemski, Jim Rice, Bill Lee, Fred Lynn, Carlton Fisk…
  • Les MIRACLE METS de Gil Hodges ont frappé l’imaginaire parce qu’ils étaient la première équipe d’expansion à tout balayer sur leur passage. Donn Clendenon, Tommie Agee, Ron Swoboda, Tom Seaver, Jerry Koosman et Tug McGraw, ça vous dit quelque chose? You gotta believe!

    Reggie Jackson: ses exploits à Oakland et à New York lui ont valu le sobriquet de Monsieur Octobre.

    Reggie Jackson: ses exploits à Oakland et à New York lui ont valu le sobriquet de Monsieur Octobre.

  • Les ATHLETICS d’Oakland, champions trois fois de suite, regorgaient de joueurs talentueux: REGGIE JACKSON, Sal Bando, Bert Campaneris, Catfish Hunter, Vida Blue, Gene Tenace, Joe Rudi et Rollie Fingers. Les moustachus de DICK WILLIAMS se chamaillaient dans le vestiaire, mais devenaient imbattables une fois rendus entre les lignes blanches. Ils avaient aussi un propriétaire excentrique: CHARLIE O. FINLEY.
  • À l’automne 1977, REGGIE s’est transformé en Babe Ruth et il est entré dans la légende en cognant trois circuits contre trois lanceurs différents pour permettre au Yankees d’éliminer les Dodgers. Un spectacle digne de Broadway.
  • Durant les années 1980, aucune équipe n’a vraiment dominé, mais nous avons vu arriver de nouveaux héros: GEORGE BRETT, Ozzie Smith, Kirk Gibson, Jack Morris, Dave Stewart, Orel Hershiser et j’en passe.
  • Les années 1990, après deux triomphes inattendus des Blue Jays de Toronto, appartiennent aux Yankees de JOE TORRE avec quatre grands leaders: DEREK JETER, Bernie Williams, Paul O’Neill et Mariano Rivera. Cette décennie est aussi celle des BRAVES D’ATLANTA. Grâce à un formidable trio de lanceurs (Maddux, Glavine et Smoltz), ils ont participé cinq fois à la Série mondiale, mais n’en ont gagné qu’une seule (1995). Il faut croire que les tomahawks n’étaient pas assez aiguisés.
  • En 2004, les RED SOX ont balayé les Cards pour rafler leur première Série mondiale en 86 ans, mais c’est leur incroyable remontée contre les Yankees après avoir tiré de l’arrière 0-3 qui a fait la manchette et soulevé l’Amérique. En vedette: BIG PAPI, Pedro, Schilling, Cabrera, Derek Lowe et un certain Johnny Damon.

    David Ortiz a mené les Red Sox à trois championnats depuis 2003.

    David Ortiz a mené les Red Sox à trois championnats depuis 2003.

  • Comme si ça ne suffisait pas pour guérir les plaies de leurs partisans, les Red Sox ont enlevé deux autres championnats (2007 et 2013) avec de nouveaux héros et un même leader: DAVID ORTIZ.
  • Je pourrais continuer pendant des heures, mais je m’arrête ici. Je me garde un peu d’espace pour vous parler des GIANTS.