Pedro, Bambino et Week-End Express

Pedro Martinez, un des meilleurs lanceurs de sa génération, portera la casquette des Red Sox le jour où il sera admis officiellement au Temple de la renommée du baseball. C’est ce qu’il a confié au magazine GQ.

Sa décision est facile à comprendre. C’est à Boston que Pedro a connu ses meilleurs moments, compilant un dossier incroyable de 117 victoires contre seulement 37 défaites. Il a aussi transformé les Red Sox en équipe championne et les a aidés à remporter leur première Série mondiale en 86 ans, à l’automne 2004.

Pedro Martinez a remporté 117 de ses 219 victoires dans l'uniforme de Red Sox.

Pedro Martinez a remporté 117 de ses 219 victoires dans l’uniforme de Red Sox de Boston.

Durant sa longue carrière dans les majeures, Martinez a aussi porté les couleurs des Dodgers, des Expos, des Mets et des Phillies. Sa fiche globale montre 219 victoires, 100 défaites et 3154 retraits sur des prises. Il a gagné le trophée Cy Young à trois reprises: deux fois à Boston et une fois à Montréal.

En 2001, Pedro a soulevé la controverse. Invité à parler de «la malédiction du Bambino», il a déclaré: «Réveillez Babe Ruth et amenez-le ici. Je vais le coucher avec une rapide à l’intérieur».

Quand on lui a rappelé cette déclaration, il a dit: «À l’époque, je voulais seulement que les journalistes me fichent la paix avec cette histoire. J’ai le plus grand respect pour Babe Ruth. Son nom est synonyme de baseball. La dernière chose que je voudrais faire, c’est lui manquer de respect».

Week-End Expres

  • Le CANADIEN bat l’Avalanche avec son club B en match préparatoire et on en fait tout un plat. Le fait reste que les gens de QUÉBEC auraient mérité de voir jouer P.K., Price et Galchenyuk. Non?
  • Au moment d’écrire ces lignes, les EUROPÉENS dominent la coupe Ryder par un petit point à GLENEAGLES. La journée de dimanche promet d’être captivante.
  • STÉPHANE OUELLET semble très heureux de remonter entre les câbles après 10 ans d’absence. Je souhaite seulement au poète de la boxe de ne pas se FAIRE BLESSER sérieusement.

    Alex Galchenyuk était parmi les absents au Colisée de Québec.

    Alex Galchenyuk était parmi les absents au Colisée de Québec.

  • GÉRALD JEANNETEAU, fondateur de RDS, a célébré les 25 ans de la station avec JACQUES BOUCHER, Carol-Anne Mazerolle, Kevin Dumouchel, Guy J. Létourneau, Jean Kittel et Lino Bramucci.
  • JARED TINORDI manque de confiance en lui, selon Benoît Brunet, Éric Fichaud et quelques autres.
  • Le 5 à 7: une vraie gang de malades!
  • MARIE-PIER VEILLEUX fera revivre la Brasserie Harricana à MONTRÉAL, plus précisément à l’angle des rues Jean-Talon et Saint-Urbain, à deux pas du célèbre marché Jean-Talon. Étudiante en économie à l’Université CONCORDIA, elle s’inspire de l’héritage de ses parents (Danielle et Jean-Paul) qui ont connu un succès monstre avec ce genre d’établissement au CHÂTEAU D’AMOS. L’ouverture officielle aura lieu le mois prochain.
  • Les Blue Sox de THETFORD-MINES sont champions de la Ligue de baseball Majeur du Québec pour une troisième année de suite. MATHIEU BEAUCHESNE a frappé un circuit de trois points dans le dernier match contre Sainte-Thérèse. D’autre part, le lanceur MICHEL SIMARD a mérité le titre de joueur par excellence des séries. Il a remporté cinq victoires, conservé une moyenne de 1,01 et il a passé 38 frappeurs dans la mitaine.
  • GASTON LEBLANC, son fils Gaston Jr. et ALAIN BALTHAZAR ont gagné le Pinegrove Open et beaucoup de billets verts.
  • DEREK JETER a fait les choses en grand en frappant le coup sûr de la victoire à son dernier match au YANKEE STADIUM. Il était très ému lorsque les 48 000 spectateurs lui a accordé une longue ovation. Natif du Michigan, Jeter appartient à l’histoire des Yankees au même titre que JOE DiMAGGIO, Mickey Mantle, Whitey Ford, Yogi Berra, Babe Ruth ou Roger Maris.

    Après avoir fait ses classes à Montréal, Walter Alston a mené les Dodgers à quatre conquêtes de la Série mondiale entre 1955 et 1965. Il a dirigé l'équipe pendant 23 ans avant de laisser sa place à Tom Lasorda, ex-lanceur des Royaux.

    Après avoir fait ses classes à Montréal, Walter Alston a mené les Dodgers à quatre conquêtes de la Série mondiale entre 1955 et 1965. Il a dirigé l’équipe pendant 23 ans avant de laisser sa place à Tom Lasorda, ex-lanceur des Royaux.

  • Mon ancien collègue de travail ROBERT CADIEUX est partisan des Dodgers depuis presque 60 ans. Durant sa jeunesse, il se tapait quatre heures de TRAMWAY entre Lachine et le stade Delorimier pour aller voir jouer les ROYAUX, club-école des Dodgers de Brooklyn. Plusieurs années plus tard, il a passé un mois à VERO BEACH et il a pu assister à plusieurs séances d’entraînement de son équipe préférée. Un jour, il a croisé le regretté WALTER ALSTON dans le terrain de stationnement. Lorsqu’il lui a dit qu’il travaillait pour JACQUES BEAUCHAMP au Journal de Montréal, il a eu droit au traitement royal: séance de photos avec les joueurs, bouffe et ronde de golf sur le parcours des Dodgers. Il faut savoir que M. Beauchamp a couvert les activités des Royaux à l’époque où Alston était gérant de la formation montréalaise. Le secrétaire de route était un certain ROCKY BRISEBOIS.
  • Les Royals de KANSAS CITY participeront aux séries de championnat pour la première fois en 29 ans, soit depuis la belle époque de GEORGE BRETT et de BRET SABERHAGEN.
  • DALTON POMPEY, une recrue, a frappé deux triples et un double dans la victoire des BLUE JAYS contre Baltimore, vendredi soir.
  • GUY THIBODEAU, le grand expert des conditions de ski au Québec, a passé une merveilleuse journée sur les allées du club VENISE en compagnie de MARIO BRISEBOIS, Marc Grenier et l’auteur de ces lignes. C’était la première fois qu’il mettait les pieds à Venise et il a réussi à ramener une carte de 82. Son ami Brisebois, ancien champion de Shawinigan-Sud, a fait encore mieux avec un pointage de 80. Le FESTIVAL DES COULEURS bat son plein en Estrie et le décor est magique.

    Guy Thibodeau est très habile avec un bâton de golf.

    Guy Thibodeau est très habile avec un bâton de golf.

  • Au 19e trou, Guy Thibodeau a pu discuter de golf et de ski avec ROGER H. LEGAULT, ex-gouverneur de Golf Canada, PAUL BROUILLARD et son fils Mario, JEAN-GUY FARRAH et son épouse. Cette dernière prédit qu’il y aura deux ou trois ÉTÉS DES INDIENS cet automne. Attaboy!
  • J’écoute SAMI AOUN parler du conflit israélo-palestinien et je ne comprends rien. Maudit que c’est compliqué cette affaire-là!
  • RICHARD GENDRON, grand sportif de la région de Saint-Eustache, vient de mourir à l’âge de 62 ans. Condoléances à la famille.
  • RÉJEAN TREMBLAY, de Sherbrooke, a réussi CINQ AS sur le 3e trou à Venise. Qui dit mieux?

Le mot d’humour

Jean Perron: «Il ne faut pas remettre à plus tard ce qui appartient à César».

Européens trop forts à Gleneagles

Les Européens ont poursuivi leur nette domination dans les matchs en coups alternatifs pour prendre une confortable avance de 10-6 sur les États-Unis avant le dernier segment de la coupe Ryder.

Encouragés par une foule partisane, les protégés de Paul McGinley ont été sans pitié pour les visiteurs. Comme la veille, ils ont arraché trois points et demi sur une possibilité de quatre pour se donner un joli coussin avant les 12 matchs en simple.

Les duos McDowell-Dubuisson et McIlroy-Garcia ont été particulièrement impressionnants. «C’est facile de jouer avec Victor, a dit McDowell. Il a tellement de talent qu’il deviendra une super vedette». Les deux hommes l’ont emporté 5 et 4 contre Rickie Fowler et Jimmy Walker.

Garcia et McIlroy ont vaincu le duo Furyk-Mahan 3 et 2. Lee Westwood et Jamie Donaldson ont eu la vie plus difficle contre Zach Johnson et Matt Kuchar, mais ils ont fini par l’emporter 2 et 1. Finalement, Justin Rose et Martin Kaymer ont joué de chance au 18e trou pour arracher un gros demi-point aux jeunes Jordan Spieth et Patrick Reed.

Jumelé à Graeme McDowell, le Français Victor Dubuisson a gagné ses deux premiers matchs en coupe Ryder.

Jumelé à Graeme McDowell, le Français Victor Dubuisson a gagné ses deux premiers matchs en coupe Ryder.

Fier de ses joueurs, Paul McGinley a déclaré: «Nous avons effacé un déficit semblable pour gagner à Medinah en 2012. Il n’est donc pas question de nous reposer sur nos lauriers. Nous serons prêts à faire feu dimanche matin».

Très conscient de l’immense défi qui attend son équipe, Tom Watson a déclaré: «Nous avons très bien joué dans les matchs «deux balles, meilleure balle», mais ils ont fait encore mieux dans les rencontres en coups alternatifs. Tout n’est pas perdu. Voyons voir ce qui arrivera dimanche».

Il est à noter que Watson a ignoré Phil Mickelson et Keegan Bradley pour les matchs de samedi. Les deux hommes avaient compilé une fiche de 1-1 en première journée.

Comme dirait Boom-Boom Geoffrion, les Américains sont «accumulés au pied du mur». Ça prendrait un miracle pour qu’ils quittent Gleneagles avec le trophée. Pour ce faire, ils devront gagner neuf des 12 matchs en simple contre une équipe très aguerrie. Les États-Unis n’ont pas gagné en sol européen depuis 1993 et ils sont menacés de subir une huitième défaite dans les 10 derniers tournois.

De toute évidence, le vent souffle vers l’est depuis le jour (1979) où Jack Nicklaus a insisté pour que tous les pays d’Europe soient impliqués dans la compétition. En tout cas, le tournoi est plus populaire que jamais. On vient de partout à travers le monde pour assister à la compétition et l’auditoire télé est estimé à 600 millions de personnes.

Les anniversaires du dimanche 28 septembre

En passant

  • SANDRA SASSINE, championne d’escrime, 35 ans.
  • GRANT FUHR, ex-gardien de but des Oilers, 52 ans.
  • RYAN ZIMMERMAN, solide cogneur des Nationals de Washington, 30 ans.
  • MARCO ANGRIGNON, as golfeur de Valleyfield.
  • SE RI PAK, ancienne reine de la LPGA, 37 ans.
  • DUSTIN PENNER, des Kings de Los Angeles, 32 ans.
  • GHISLAIN ARSENAULT, le Gaspésien le plus connu du Village olympique, 79 ans.
  • BRIAN RAFALSKI, ex-défenseur des Devils et des Red Wings, 41 ans.
  • DON EDWARDS, ex-gardien de but des Sabres, 59 ans.

    Brigitte Bardot a fait rêver les hommes du monde entier.

    Brigitte Bardot a fait rêver les hommes du monde entier.

  • NOÉMI LEBEL, de Gatineau, 23 ans.
  • STEVE KASPER, ancien des Bruins, 53 ans.
  • BRUCE CRAMPTON, ex-champion de la PGA, 79 ans.
  • TODD WORRELL, ex-lanceur des Dodgers, 55 ans.
  • DENIS FORTIER, golfeur de Princeville, 56 ans.
  • STÉPHANE DION, ancien chef du Parti Libéral, 59 ans.
  • GHISLAIN ARSENAULT Jr., président de Truck & Roll, 53 ans.
  • BRIGITTEE BARDOT, ancienne actrice et sex symbol, quatre fois 20 ans.
  • DENIS VOYER, sportif de Yamaska.
  • ÉRIC LAPOINTE, chanteur rock, 45 ans.
  • JOHANNE BARRIÈRE, de Sherbrooke.
  • CHARLIE KERFELD, ex-lanceur des Astros, 51 ans.
  • DANIEL CHAMPAGNE, de Vaudreuil, 53 ans.
  • GARY DAIGNEAULT, de Saint-Hyacinthe, 57 ans.
  • MARIELLE GOÏTSCHEL, championne de ski alpin, 69 ans.
  • LAURIE RINKER, ex-golfeuse de la LPGA, 53 ans.
  • GRANT JACKSON, ex-lanceur des Phillies, 72 ans.
  • DONALD DUPONT, trot et amble, 63 ans.
  • WILLIE JARJOUR, de Montréal, 62 ans.
  • BERNARD PELLETIER, de Gatineau.
  • CLAUDE LALONDE, de Saint-Sauveur, 78 ans.
  • SYLVIE TREMBLAY, de Montréal, 50 ans.

Citations célèbres

  • ARNOLD PALMER: «Je n’ai jamais abandonné, même quand les chances étaient contre moi. J’ai toujours cru que je pouvais y arriver»
  • RÉGIS LÉVESQUE: «Un bon coup de poing sur la gueule n’a jamais fait mal à personne!»
  • GEORGE ORWELL: «Le sport comporte son lot de haine, de jalousie, de non-respect des règlements, d’orgueil et de vantardise. En d’autres mots, c’est la guerre… moins les fusils».
  • MAURICE RICHARD: «J’ai été exploité à 200%».

    Maurice Richard a joué pour des salaires ridicules même s'il faisait salle comble partout où il passait.

    Maurice Richard a joué pour des salaires ridicules même s’il faisait salle comble partout où il passait.

  • CLAUDE RUEL: «Y’en aura pas de facile».
  • SAM POLLOCK: «J’adorais Bobby Orr, sauf quand il jouait contre nous. Il me faisait peur».
  • BABE RUTH: «C’est dur de battre quelqu’un qui n’abandonne jamais. On se souvient des héros, mais les légendes ne meurent jamais».
  • PAT BURNS: «Corson? Qu’y mange de la marde!»
  • BOB FELLER: «Chaque journée est une nouvelle opportunité de réussir quelque chose».
  • WAYNE GRETZKY: «Un bon joueur de hockey suit la rondelle. Un grand joueur va se placer là où ira la rondelle».
  • DAVE BARRY: «J’adore les Jeux olympiques. On réunit des athlètes de partout à travers le monde, peu importe leurs différences culturelles et politiques. Ils peuvent ensuite s’accuser entre eux d’être des tricheurs!»
  • LARRY BIRD: «Si tu donnes toujours 100%, ça va finir par marcher».
  • GORDIE HOWE: «Je m’ennuie de l’époque où je pouvais me servir de mes coudes».
  • VINCE LOMBARDI: «Ce n’est pas grave de tomber. L’important, c’est de se relever».
  • JEAN PERRON: «Il ne faudrait pas mettre la peau de l’ours devant la charrue».

    Jean Perron n'a pas son égal pour les déclarations farfelues.

    Jean Perron n’a pas son égal pour les déclarations farfelues.

  • CHARLES BARKLEY: «Si tu as peur de rater ton coup, tu ne mérites pas de réussir».
  • PELE: «Tous les jeunes rêvent de jouer au soccer comme moi. Ma responsabilité, c’est de leur montrer aussi comment agir en homme».
  • RODNEY DANGERFIELD: «L’autre soir, je suis allé à la boxe et une partie de hockey a éclaté».
  • MICHAEL JORDAN: «J’ai raté des centaines de tirs, parfois quand j’avais la victoire au bout des doigts, et j’ai perdu presque 300 parties durant ma carrière. C’est pour ça que j’ai réussi».
  • MUHAMMAD ALI: «Le mot «impossible» n’existe pas. C’est juste une opinion pour les gens qui se complaisent dans leur petite vie au lieu d’utiliser leur force pour changer le monde. Impossible n’est pas une certitude, seulement une menace temporaire. Ça ne veut rien dire».
  • LEE TREVINO: «Si l’orage éclate, saisissez un fer 1. Même le Bon Dieu n’est pas capable de frapper un fer 1».