On se perd en hypothèses sur la nationalité de Jésus. En ce jour de la Nativité, voici quelques éléments de réponse:

1. Il y a deux preuves évidentes que Jésus était JUIF:

A) Il a repris l’entreprise de son père.

B) Il a vécu chez ses parents jusqu’à l’âge de 33 ans. Il croyait que sa mère était vierge et elle croyait qu’il était le Bon Dieu.

2. Il existe trois preuves que Jésus était MEXICAIN:
A) Son prénom était Jesus.
B) Il était parfaitement bilingue.
C) Il était continuellement persécuté par les autorités.

On se perd en conjectures sur la nationalité de Jésus.

3. Trois faits nous laissent croire qu’il était NOIR:
A) Il appelait tout le monde « Mon frère».
B) Il adorait le Gospel.
C) Il n’a jamais pu obtenir un procès juste et équitable.

4. Certains arguments nous font croire qu’il était ITALIEN:
A) Il parlait sans cesse avec ses mains.
B) Il buvait du vin à chaque repas.
C) Il travaillait dans le monde de la construction.

5. Trois faits nous indiquent clairement qu’il était CALIFORNIEN:
A) Il ne se coupait jamais les cheveux.
B) Il marchait pieds nus.
C) Il a lancé sa propre religion.

6. Trois autres arguments nous laissent croire qu’il était QUÉBÉCOIS:
A) Il ne s’est jamais marié.
B) Il racontait des histoires incroyables.
C) Jean-Baptiste était son meilleur pote.

7. Enfin, il y a des preuves irréfutables que Jésus était une FEMME:
A) À quelques minutes d’avis et sans aucune provision, il arrivait à nourrir toute une foule.
B) Il a longtemps essayé d’expliquer son message aux hommes qui, même s’ils semblaient remplis de bonne volonté, n’ont jamais rien compris.
C) Une fois mort, il s’est relevé parce qu’il restait du travail à faire!

Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle… Mon beau sapin… Les anges dans nos campagnes… Venez, divin Messie… Feliz Navidad… We wish you a Merry Christmas…Le Père Noël c’t’un Québécois… Vive le vent… White Christmas… Adeste Fideles… Noël c’est l’amour… Mille versions pour souligner un même événement.

À chacun sa démarche spirituelle et religieuse. Un droit inaliénable pour tous les hommes de la terre.

Si vous voulez mon avis, Noël est d’abord une invitation à prendre un temps d’arrêt, à réfléchir aux beautés et aux laideurs qui nous entourent 365 jours par année. C’est aussi l’occasion de partager quelques bons moments avec nos proches. Les cadeaux, sauf pour les plus petits, deviennent accessoires.

De nos jours, il est très facile d’être atteint de morosité. Si on se fie seulement à ce que nous offrent les bulletins de nouvelles, ça va mal en clisse, dirait le regretté Pierre Péladeau, fondateur de Quebecor.

Joyeux Noël à tous les hommes de bonne volonté.

Pauvreté, famine, guerres de toutes sortes, viols et meurtres crapuleux, escroqueries sur Internet, économie malade, bandits cravatés et pis quoi encore?

Difficile de rester optimiste dans un monde où l’individualisme partage la vedette avec le dieu argent.

Du temps où il était encore parmi nous, Jean Béliveau disait avec désolation: «Il y a deux valeurs qui se sont effritées durant les 50 ou 60 dernières années: la discipline et le respect». Il ne se trompait pas souvent, le Grand Jean.

La fête de l’espérance

Cela dit, tout n’est pas si noir en cette fête de la Nativité.

Je rencontre tous les jours des gens bons et généreux, des jeunes dynamiques et remplis d’espoir en l’avenir. Aznavour chante encore à 90 ans et Leonard Cohen à 80. On peut encore trouver des p’tits bonheurs un peu partout. Suffit d’ouvrir les yeux.

Nous avons tous le droit d’espérer des jours meilleurs et le devoir de prendre les moyens pour tenter d’améliorer la situation. C’était le message de John Kennedy il y a plus de 50 ans.

Chacun peut faire sa petite part pour la bonne cause. Ma très modeste contribution est de rester témoin de l’actualité, de communiquer et de partager mes opinions avec vous.

Pour Noël, je vous souhaite juste de bons moments avec vos proches. Il s’agit-là d’un cadeau d’une valeur inestimable. Je vous invite aussi à penser à ceux et celles qui vivent seuls, à ceux et celles qui sont hospitalisés, à ceux et celles qui nous ont quitté pour toujours.

Une fois rendu à un certain âge, on réalise bien des choses. On réalise surtout que la santé n’a pas de prix.

Si j’étais curé (vous me voyez en soutane?), je terminerais mon petit sermon en vous disant qu’il est préférable de croire en Dieu que de croire au Père Noël.

Ite, missa est. JOYEUX NOËL, tout le monde!

Qu’on le veuille ou non, un autre calendrier vit sur le respirateur artificiel. Il n’y a pas si longtemps, on nous prédisait la fin du monde. Pourtant, quinze hivers plus tard, nous sommes encore là à la recherche du bonheur.

On vous fera grâce d’une analyse exhaustive, mais le temps est venu de revoir les faits saillants des douze derniers mois. Voici donc les noms et les événements qui ont retenu mon attention en 2014:

1. La belle EUGÉNIE BOUCHARD vient en tête de liste avec ses demi-finales à Paris et à Melbourne et sa finale à Wimbledon. Après avoir rompu avec son ancien coach, elle doit maintenant franchir la prochaine étape. Le Canada tout entier est derrière elle, mais plus tu montes et plus la côte est abrupte.
   

   Eugénie Bouchard nous en a mis plein la vue en 2014.

2. La médaille d’or de notre équipe de hockey à SOTCHI. Rien de spectaculaire, mais du jeu méthodique et efficace sous la gouverne d’un entraîneur très compétent (Mike Babcock). CAREY PRICE n’a déçu personne, mais son ami P.K., jugé trop à risque dans sa zone, a dû prendre son mal en patience.
3. Inspiré par GINETTE RENO, le Canadien surprend tout le monde et son père et atteint la troisième ronde de séries avant de s’incliner devant les Rangers. Gonflés à bloc, leurs partisans en voudront davantage la prochaine fois.
4. Brillante victoire des ALLEMANDS en Coupe du Monde de soccer et effondrement total du Brésil en demi-finale. Rarement a-t-on vu un pays aussi attristé par une défaite sportive.
5. MADISON BUMGARNER se déguise en Sandy Koufax et mène les Giants de San Francisco à une troisième conquête de la Série mondiale en cinq ans. Il y a des lunes qu’on avait vu un lanceur aussi dominant. Sa performance était quelque chose à voir.
6. Décès de JEAN BÉLIVEAU, plus grand capitaine de l’histoire des Glorieux, à 83 ans. Peu de temps auparavant, CAROL VADNAIS, Gilles Tremblay, Pat Quinn, Jean-Pierre Roy, Viktor Tikhonov et Connie Dion nous quittaient eux aussi pour un monde supposément meilleur. On aurait dit un château de cartes qui s’écroulait sous nos yeux.
7. ALEXANDRE BILODEAU rafle l’or et son dauphin MIKAËL KINGSBURY l’argent au pays de Poutine.
   

   Madison Bumgarner a lancé comme un dieu pour mener les Giants à une troisième conquête de la Série mondiale en cinq ans.

8. Retour en force du Suisse ROGER FEDERER. À 33 ans, il joue encore de la raquette comme un grand champion.
9. Les CARABINS de l’Université de Montréal gagnent la coupe Vanier devant leurs partisans après avoir surpris le Rouge & Or dans un match très serré à l’Université Laval.
10. Entrés dans les séries par la porte arrière, les Kings de LOS ANGELES effacent un déficit de 0-3 contre San Jose, disposent des Blackhawks en sept parties, puis raflent leur deuxième coupe Stanley en trois ans en battant assez facilement les Rangers d’Alain Vigneault. Une belle équipe fort bien dirigée.
11. En position de force pour négocier, P.K. SUBBAN arrache un contrat de 72M$ au Canadien. Il doit maintenant prouver que cet investissement était justifié. Ça ne sera pas facile.
12. RORY McILROY enlève le British Open et le championnat de la PGA en plus d’aider l’équipe européenne à gagner la coupe Ryder. «Sky is the limit» pour le jeune Irlandais.
13. Saison très décevante pour les Alouettes suite au départ d’ANTHONY CALVILLO. Jim Popp pensait-il que son quart-arrière serait aussi difficile à remplacer?
    

    Rory McIlroy a raflé deux trophées majeurs en plus d’aider les Européens à gagner la coupe Ryder.

14. But gagnant de la Beauceronne MARIE-PHILIP POULIN en finale olympique.
15. Très belles prestations des soeurs DUFOUR-LAPOINTE en ski acrobatique et de DOMINIQUE MALTAIS en planche à neige.
16. Les Seahawks de SEATTLE gagnent le premier Super Bowl présenté en banlieue de New York en battant décisivement Peyton Manning et les Broncos de Denver.
17. RUSSELL MARTIN profite de son statut de joueur autonome pour faire sauter la banque et devient le nouvel espoir des Blue Jays de Toronto.
18. PABLO SANDOVAL fait la même chose et prend la route de Boston. Lourde perte pour les Giants.
19. Résurrection des ISLANDERS de New York avec John Tavares, Kyle Okposo et Jaroslav Halak comme chefs de file.
20. ALEX GALCHENYUK devient le joueur de centre numéro un du Canadien. Sa passion pour le hockey est belle à voir.
    

    À 42 ans, Martin Brodeur quitte le New Jersey pour aller finir sa carrière à Saint-Louis.

21. GARY BETTMAN permet une étude sur le marché de Las Vegas. Pendant ce temps, pas un mot sur Québec.
22. MARTIN BRODEUR attend patiemment son tour avant de signer un contrat avec les Blues de Saint-Louis à 42 ans.
23. Congédiements de JOHN TORTORELLA, Dan Bylsma, Kirk Muller, Barry Trotz,. Adam Oates et Dallas Eakins.
24. Les enfants pauvres de la LNH rêvent à CONNOR McDAVID.
25. La faillite du défenseur JACK JOHNSON, des Blue Jackets. Floué par sa propre famille!