Si Gretzky était né au Québec…

Hier matin, je suis tombé par accident sur une vidéo de Newsworld concernant Wayne Gretzky, ancien joueur étoile des Oilers, des Kings et des Rangers.

Je suis de ceux qui pensent que le célèbre numéro 99 n’a pas toujours été reconnu à sa juste valeur au Québec en dépit de tous les trophées qu’il a amassés et de tous les records qu’il a éclipsés durant sa carrière de 21 ans chez les professionnels.

Wayne Gretzky n'a pas toujours été

En dépit de tous ses records, Wayne Gretzky n’a pas toujours été reconnu à sa juste valeur.

Aurait-il été plus populaire chez nous s’il était né à Verdun, Gatineau, Saint-Hyacinthe ou Sept-Iles? Pour toutes sortes de raisons, on lui préfère souvent Bobby Orr, Gordie Howe, Mario Lemieux, Jean Béliveau ou Guy Lafleur quand vient le temps de dresser la liste des meilleurs hockeyeurs de tous les temps.

De toute façon, le débat s’avère inutile. À quoi bon comparer des joueurs aux styles si différents? Les exploits du grand Bobby Orr n’enlèvent rien à ceux de Doug Harvey, Raymond Bourque ou Nicklas Lidstrom. Gordie Howe était certes un joueur plus complet, mais il n’avait pas le charisme et la magie du Rocket. À chacun son favori. Moi, c’est Orr.

Ce qui est absolument certain, c’est que Gretzky et Lemieux ont formé un duo inoubliable lorsqu’ils ont été réunis pour le tournoi de la Coupe Canada en 1987. On en parlera encore dans 50 ans.

Voici une autre certitude: Gretzky a marqué profondément sa génération et il avait sa place au firmament du hockey dès le jour il a décidé d’accrocher ses patins au clou de la retraite. Quand il s’installait dans son «bureau» derrière le but adverse, il était dans une classe à part. Il possédait une vision du jeu et un sens de l’anticipation tout à fait exceptionnels.

Parfois, il se servait de la baie vitrée pour repérer un coéquipier avant de lui servir une passe parfaite.

Pluie d’hommages

Voici ce que je retiens de la vidéo et de mes notes personnelles:

  1. Wayne Gretzky est quasiment né les patins aux pieds et son père Walter a vite compris qu’il avait un destin particulier à cause de son talent et de sa passion pour le hockey.
  2. Il était déjà si bon joueur à l’âge de 10 ou 12 ans qu’il suscitait la jalousie chez les parents de ses coéquipiers. À 14 ans, il a donc choisi de déménager à Toronto pour fuir les critiques acerbes et poursuivre son ascension vers la gloire.
  3. On le disait trop frêle pour faire sa marque chez les pros, mais il a vite fait mentir les experts par ses performances étincelantes.
  4. Super bien entouré, il n’a pas tardé à faire des Oilers une équipe championne (quatre coupes en cinq ans). Dans un monde idéal, il aurait terminé sa carrière à Edmonton et il aurait ajouté deux ou trois championnats à son résumé, mais Peter Pocklington en a décidé autrement.
  5. Gordie Howe, l’idole de son enfance, lui voue respect et admiration. «Wayne n’a jamais été le plus rapide, mais avez-vous déjà essayé de lui enlever la rondelle?», demande l’ancienne star des Red Wings.

    Denis Potvin compare

    Denis Potvin compare Wayne Gretzky à un joueur d’échecs.

  6. Denis Potvin ajoute: «J’avais souvent envie de le frapper, mais je n’arrivais pas à le rejoindre. Il était comme un champion du jeu d’échecs: toujours au bon endroit».
  7. Phil Esposito: «Personne n’a jamais passé la rondelle aussi bien que Wayne Gretzky».
  8. Son échange aux Kings de Los Angeles à l’été 1988 a ébranlé les colonnes du temps, bouleversé les partisans des Oilers et sauvé le hockey en Californie.
  9. Le «Great One» a songé sérieusement à la retraite après le revers des Kings contre le Canadien en 1993, mais son épouse Janet l’a convaincu de poursuivre l’aventure pendant encore quelques années.
  10. Son père Walter, victime d’un AVC en 1991, a oublié la majorité de ses exploits sur la patinoire. Il était cependant à ses côtés pour son dernier match dans l’uniforme des Rangers, en avril 1999.
  11. On se demande encore pourquoi Marc Crawford l’a ignoré en tirs de barrage aux Jeux olympiques de Nagano.
  12. Gretzky a fait du bon travail comme directeur général d’Équipe Canada. Il a gagné l’or à Salt Lake City et au championnat du monde. Par contre, il a échoué lamentablement derrière le banc des Coyotes de Phoenix. Les grands joueurs deviennent rarement de bons entraîneurs. C’est comme ça.

Les anniversaires du samedi 16 février

En passant

  • JOHN McENROE, l’enfant terrible du tennis, 54 ans.
  • LANNY McDONALD, ancien joueur étoile des Leafs et des Flames, 60 ans.
  • DUKE DOUCET, du club de golf Summerlea, 66 ans.
  • ANDRÉ SAINT-LAURENT, ancien joueur des Kings de Los Angeles, 60 ans.
  • MARCEL DION, du club de golf LongChamp, 69 ans.
  • ROBERT LABELLE, d’Importations Activin et gouverneur du club Médaille d’Or, 62 ans.
  • KEITH GRETZKY, frère de Wayne, 46 ans.
  • ANDY VAN HELLEMOND, ex-arbitre de la LNH, 65 ans.
  • SAM SAINT-LAURENT, ex-gardien des Red Wings, 54 ans.
  • BARRY FOOTE, ex-receveur des Expos, 61 ans.
  • DARCY ROTA, ancien des Blackhawks, 60 ans.
  • JACQUES DINEL, de la Fraternité des policiers de Montréal.
  • TERRY CROWLEY, ex-voltigeur des Orioles, 66 ans.
  • MARTINE SARAULT, fille de Jean-Paul Sarault.
  • STEVE BOIVIN, de SQ-Estrie, 45 ans.
  • GILLES GIRARD, des Classels, 71 ans.
  • JOHN CIARELLI, du quartier Ahuntsic, 41 ans.
  • GUILLAUME ROBERT, de Boisbriand, 33 ans.
  • ONORINO ZANAGA, des JSH, 85 ans.

12 Québécois dans les camps du baseball majeur

Les Expos sont morts et enterrés depuis huit ans et demi, mais il y a encore des Québécois qui trouvent le moyen de s’affirmer sur la scène du baseball.

La plus belle preuve, c’est que nous avons une douzaine de représentants dans les différents camps d’entraînement du baseball majeur. Le plus connu est évidemment le receveur Russell Martin qui a choisi de quitter les Yankees et de poursuivre sa carrière dans l’uniforme des Pirates de Pittsburgh.

Philippe Aumont espère mériter un poste régulier dans le personnel de lanceurs des Phillies.

Philippe Aumont, le gentil géant de Gatineau, espère mériter un poste régulier dans le personnel de lanceurs des Phillies de Philadelphie. (Photo Jacques Lanciault)

Il y a aussi le gentil géant, Philippe Aumont, de Gatineau, qui se bat pour conserver son poste de releveur chez les Phillies de Philadelphie. Il a participé à 18 matchs la saison dernière et il a maintenu une respectable moyenne de points mérités de 3,68. Il vient d’avoir 24 ans.

Les autres candidats de chez nous sont: Chris Leroux et Pierre-Alexandre Valiquette (Pittsburgh), Luke Carlin (Cleveland), Oscar Taveras (Saint-Louis), Michael Blanke (White Sox de Chicago), Jean-Luc Blaquière (New York Mets), Jesen Dygestile-Therrien (Phillies), Jonathan Jones (San Francisco) François Lafrenière (Atlanta) et Ismael Pena (Arizona).

À cela il faut ajouter trois Franco-Ontariens: Erik Bedard (Houston), Chris Bisson (San Diego) et Alexandre Roy (Seattle).

Bien sûr, la marche est haute pour atteindre les ligues majeures. Ils ne réussiront pas tous, mais ils ont le mérite de se battre avec acharnement contre les meilleurs joueurs des Etats-Unis et d’Amérique latine. (Merci à Jacques Lanciault pour les infos).

CH: 4 points en Floride

  • Les 40 premières minutes du match Canadien-Panthers étaient d’un ENNUI MORTEL. Rien pour écrire à sa mère! En prolongation, le jeune ALEX GALCHENYUK a su profiter du manque de vigilance du défenseur Dmitry Kulikov pour refiler la rondelle à RENÉ BOURQUE qui a inscrit le but de la victoire. JOSÉ THÉODORE a été brillant dans la défaite de son équipe et CAREY PRICE a tenu le fort en troisième période. C’était son 17e jeu blanc en carrière.
  • Le Canadien a donc quitté la Floride avec quatre points sur une possibilité de quatre. Il ne fait aucun doute que le jour n’est pas loin où Galchenyuk deviendra l’attaquant NUMÉRO UN du Tricolore. Il a tout pour réussir.

    Alex Galchenyuk ne tardera pas à devenir

    Alex Galchenyuk ne tardera pas à devenir le meilleur attaquand du Canadien.

  • JONATHAN HUBERDEAU, des Panthers, en est un autre qui a un très bel avenir devant lui. Encore faudra-t-il lui trouver de meilleurs coéquipiers.
  • Triste fin de carrière que celle de MATHIEU DARCHE. Il aurait mérité un bien meilleur sort. On lui souhaite tout le succès possible dans sa prochaine aventure.
  • Qui va dire à MAX PACIORETTY que la saison est commencée? À mois qu’il soit revenu au jeu trop rapidement?
  • ANDREW BRUNETTE, qui vient de prendre sa retraite à l’âge de 39 ans, est un bel exemple de persévérance. Il a joué plus de 1100 matchs dans la LNH même s’il a été un choix de septième ronde en 1993. Natif de Sudbury, il termine sa carrière avec 268 buts. Il a connu ses meilleures saisons à Atlanta, à Denver et au Minnesota.
  • Ça joue du coude entre GARY BETTMAN et RENÉ FASEL concernant la participation des joueurs de la Ligue nationale de hockey aux Jeux olympiques de SOTCHI. Encore une histoire d’argent et de pouvoir. Pour toutes sortes de bonnes raisons, il faut que les meilleurs joueurs de la LNH soient de la fête.
  • Félix Potvin: le même message que Bobby Orr.

    Félix Potvin: le même message que Bobby Orr.

  • De passage à RICHMOND dans le cadre du 50e tournoi Mousquiri, FÉLIX POTVIN a rejoint les propos de l’illustre Bobby Orr quand il a dit aux jeunes: «Profitez pleinement de chaque moment et AMUSEZ-VOUS sur la patinoire. À votre âge, c’est tout ce qui compte».
  • L’OCÉANIC DE RIMOUSKI accueillera ce soir son 3 000 000e spectateur. L’équipe s’est installée dans le Bas-Saint-Laurent en 1995 et elle est vite devenue un des fleurons du circuit Courteau.
  • On dit le plus grand bien de JARMO KEKALAINEN, nouveau directeur général des Blue Jackets de Columbus. Il a beaucoup de FLAIR pour repêcher de bons jeunes joueurs et il en aura grandement besoin avec une équipe qui croupit dans les bas-fonds de la Ligue nationale depuis 12 ou 13 ans.
  • YANIC PERREAULT, ancien joueur du Canadien et des Maple Leafs, participe au tournoi Pee-Wee de QUÉBEC avec ses deux enfants, Liliane et Jacob, qui portent les couleurs du Phoenix de Sherbrooke. En plus d’être entraîneur de l’équipe, Yanic s’implique beaucoup dans le hockey mineur à MAGOG. Il a une bonne raison: ses quatre enfants jouent au hockey.
  • Seulement huit personnes ont leur plaque à Cooperstown et au Panthéon du baseball canadien: GARY CARTER, Andre Dawson, Roberto Alomar, Ferguson Jenkins, Pat Gillick, Tom Lasorda, Sparky Anderson et JACKIE ROBINSON.
  • Un mauvais cocktail: ENFANTS ROIS et gouvernement trop généreux.

Le mot d’humour

Une secrétaire est hospitalisée pour une appendicite aigüe lorsqu’elle reçoit la visite de sa consoeur de travail. Elle en profite pour demander comment ça se passe au bureau en son absence et son amie lui répond: «Tout le monde fait sa part pour te remplacer adéquatement. Louise fait le café, Josée lit tes magazines et Chantal couche avec le patron!»

Les anniversaires du vendredi 15 février

En passant

  • JAROMIR JAGR, des Stars de Dallas, 41 ans.
  • RON CEY, ancien joueur de 3e but des Dodgers, 65 ans.
  • BRIAN PROPP, ancien joueur des Flyers, 54 ans.
  • SÉBASTIEN BORDELEAU, ancien du Tricolore, 38 ans.
  • ROB BOYD, ski alpin, 47 ans.
  • KEN ANDERSON, ex-vedette des Bengals de Cincinnati, 64 ans.
  • GORDIE HAWORTH, un Grand du sport à Drummondville, 81 ans.
  • TONY McKEGNEY, ancien joueur des Sabres et des Nordiques, 55 ans.
  • RÉJEAN CLOUTIER, ex-défenseur des Castors et des Red Wings, 53 ans.
  • GILLES BOISVERT, ancien gardien de but de la Ligue américaine, 80 ans.
  • LUC DESROSIERS, sportif de Windsor, 52 ans.
  • JOE HESKETH, ex-lanceur des Expos, 54 ans.
  • BRUCE BELL, ex-défenseur des Nordiques, 48 ans.
  • MYLÈNE ROY, petite-fille de Jean Béliveau, 29 ans.
  • JONATHAN PARÉ, employé du Centre Bell, 30 ans.
  • DANIEL POUDRIER, ancien des Nordiques, 49 ans.
  • MARC-ANDRÉ DUSSAULT, golfeur de Sherbrooke, 82 ans.
  • BARRY JONES, ancien des Expos, 50 ans.
  • ROLAND SARRAZIN, du club de golf L’Épiphanie, 81 ans.
  • MAURICE AUDET, ancien gérant de l’Auberge des Cantons, 78 ans.