Jacques Demers a bien connu Stan Musial

Comme tous les amateurs de sport, Jacques Demers a été ébranlé par les morts successives d’Earl Weaver, de Stan Musial et de Richard Garneau en l’espace de seulement 24 heures.

Du temps où il dirigeait les Blues de Saint-Louis, au début des années 1980, Jacques allait souvent manger au restaurant de Stan Musial en compagnie de l’inimitable Prof Caron.

Jacques Demers a souvent fréquenté le restaurant de Stan Musial à Saint-Louis.

Jacques Demers a souvent fréquenté le restaurant de Stan Musial à Saint-Louis.

«Le restaurant de Musial était situé tout près de l’aréna des Blues, rappelle-t-il. Étant donné que le Prof aimait le baseball autant que le hockey, sinon davantage, il adorait discuter avec l’ancien joueur étoile des Cards. Il lui sortait toutes sortes de statistiques, sans jamais oublier de lui parler de ses chers Yankees».

Demers profite de quelques semaines de repos à son condo d’Hallandale avec sa chère Debbie avant de retourner à Ottawa. Il précise que Stan Musial était un gentilhomme à la Jean Béliveau. «Il était poli et respectueux envers ses clients. Il y a des athlètes qui aiment jouer à la vedette, mais Musial n’était pas de ce genre même s’il a été un des plus fameux joueurs de toute l’histoire du baseball. Il était un dieu à Saint-Louis», ajoute-t-il.

Demers a dirigé les Blues pendant trois ans et les a menés à la finale de conférence contre Calgary en 1986. Il a ensuite pris le chemin de Détroit afin de toucher un salaire décent et il a remporté deux fois le trophée Jack Adams avec des équipes de cols bleus. Quelques années plus tard, il a gagné la coupe Stanley avec le Canadien, puis il a terminé sa carrière dans le hockey comme patron du Lightning de Tampa Bay.

Le Rapido de 16h.25

  • LARRY ROBINSON a été embauché par les Sharks de SAN JOSE pour aider les défenseurs et améliorer le rendement de l’équipe en désavantage numérique. Les Sharks ont été affreux dans ce domaine la saison dernière. Ils ont la meilleure fiche de la ligue depuis quatre ans (195-92-41), mais ils ne sont jamais venus près de gagner la coupe.

    Larry Robinson relève un nouveau défi à San Jose.

    Larry Robinson relève un nouveau défi chez les Sharks de San Jose.

  • TRAVIS ZAJAC n’est pas un vilain joueur, mais il est étonnant qu’il ait réussi à arracher un contrat de 46 millions pour huit ans à LOU LAMORIELLO.
  • EVGENI MALKIN démarre la saison en lion. Il est présentement en avance sur SIDNEY CROSBY pour la simple et bonne raison qu’il a joué beaucoup plus de matchs depuis deux ans.
  • On fait quoi avec ROBERTO LUONGO? On le garde à Vancouver ou on l’échange?
  • PAUL HOUDE au sujet du grand Richard Garneau: «Pour lui, le sport faisait partie de la culture d’un peuple. Il aimait aussi le cinéma, la littérature et la musique. Il était la référence pour tous les journalistes sportifs».
  • Selon un de mes espions, MARIAN HOSSA s’est présenté au camp des Blackhawks de Chicago dans une forme absolument resplendissante.
  • FRANÇOIS BESSETTE, de Boom FM, sera parrain d’honneur du DÉFI DE SKI au profit de Leucan, le 16 mars, à Bromont.
  • L’ancien collègue ROBERT CADIEUX est un partisan des Ravens de Baltimore. Il a particulièrement apprécié leur dernière victoire contre BILL BELICHICK et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre.

    Lors de son récent voyage au Mexique

    Lors de son récent voyage au Mexique, Jean-Guy Blanchette n’a eu besoin que d’un seul mot pour faire rire son ami Tony Rizzuto, du Marival: Trifecta!

  • Quelle sera la vie chez les Red Wings après le départ de NICKLAS LIDSTROM?
  • GILLES LAPERRIÈRE, Monsieur Hockey à Rouyn-Noranda, est hospitalisé à Amos. Il souffre d’enflures aux jambes.
  • C’est une saison importante pour les jeunes joueurs des OILERS D’EDMONTON. Ils ont beaucoup de talent et ils doivent maintenant faire la preuve qu’ils sont capables de gagner tous ensemble.
  • RENALD NEPTON en est à sa 33e saison comme responsable de l’équipement chez les Saguenéens de Chicoutimi. Il a été le confident de centaines de jeunes joueurs.
  • Je préférais GÉRARD DEPARDIEU à l’époque où il incarnait Cyrano de Bergerac. Et vous?
  • Sept anciens joueurs des SAGUENÉENS ont leur chandail au plafond du Centre Georges-Vézina: GILBERT DELORME, Alain Côté, Normand Léveillé, Sylvain Locas, Marc Fortier, Guy Carbonneau et Félix Potvin.
  • Le drapeau FLEURDELYSÉ fête son 65e anniversaire.

Le mot d’humour

Il m’arrive de me parler à moi-même pour être certain que quelqu’un m’écoute!

Les anniversaires du mardi 22 janvier

En passant

  • SERGE SAVARD, ex-défenseur étoile du Canadien, 67 ans, et sa femme PAULETTE, née le même jour à Amqui.
  • MIKE BOSSY, ex-vedette des Islanders, 56 ans.
  • ELMER LACH, ancien membre de la Punch Line avec Toe Blake et le Rocket, 95 ans.
  • ÉLISE BÉLIVEAU, la charmante épouse du Grand Jean.
  • JAMEL RICHARDSON, des Alouettes, 31 ans.
  • GEORGE FOREMAN, ex-champion poids lourd, 65 ans.
  • MARC-ANDRÉ MOREAU, skieur acrobatique de Chambly, 31 ans.
  • PAT BRISSON, agent de joueurs de hockey pour la firme IMG, 48 ans.
  • IRVING LIVERMAN, homme d’affaires de Montréal, 90 ans.
  • CHRISTIAN SBROCCA, ex-vedette du Mission de Sorel, 39 ans.
  • DICK SARRAZIN, ancien joueur des As de Québec, 67 ans.
  • CHONE FIGGINS, voltigeur des Angels, 35 ans.
  • GEORGE SIEFERT, ancien coach des 49ers, 73 ans.
  • MIKE CALDWELL, ex-lanceur des Brewers, 64 ans.
  • JEAN-PIERRE BUREAU, ancien joueur des Papetiers de Windsor, 63 ans.
  • ISABEL L’ESPÉRANCE, étudiante au Collège LaSalle, 25 ans.
  • TONY DE MELO, Paul Larabie et Sam Essiambre, de Gatineau.
  • NICOLE ASSELIN, de Fabreville.
  • DIANE TROTTIER, de Trois-Rivières.
  • DOMINIC ZOTTI, des Étoiles de l’Est.
  • GREG GILBERT, ancien joueur de la LNH, 51 ans.
  • JEAN-MARC CÔTÉ, de Fleurimont.

Flacco, Brady, Markov et le grand Richard

GATINEAU— Chaque côté de la route 50, entre Lachute et Montebello, les rochers glacés et enneigés me font comprendre que l’hiver est loin d’être terminé et que je devrai m’armer de patience avant de boucler ma valise pour Augusta.

La froidure de janvier. Paraît-il qu’il faut vivre avec et tenter de l’apprivoiser, mais ça semble de plus en plus difficile avec les années. Heureusement, ce n’est pas l’action qui manque dans le monde du sport avec les finales de la NFL et le retour des patineurs millionnaires. Un, deux, trois, ready? Let’s go!

  • VICTOIRE IMPRESSIONNANTE DES RAVENS: Ceux qui doutaient de Joe Flacco doivent commencer à se poser des questions. En l’espace de quelques jours, le «Road Warrior» de Baltimore a eu raison de Peyton Manning et de Tom Brady et il aura maintenant le plaisir de se frotter à la recrue Colin Kaepernick dans le Super Bowl 47. C’était la sixième victoire de Flacco à l’étranger dans les séries de championnat, un record de la NFL. Bien sûr, il doit une fière chandelle à ses coéquipiers, en particulier à Antoine Boldin, un gars capable de sauter très haut dans les airs pour attraper le ballon. C’est un grand jour pour Ray Lewis qui complétera sa carrière sous les feux de la rampe. Décidément, les «Corbeaux» ont le vent dans les voiles et ils sont à prendre au sérieux.

    Joe Flacco a battu tour à tour Peyton Manning et Tom Brady.

    Joe Flacco a battu tour à tour Peyton Manning et Tom Brady.

  • AMÈRE DÉFAITE POUR BRADY ET BELICHICK: Tom Brady rêve de gagner une quatrième bague de championnat pour rejoindre Joe Montana et Terry Bradshaw, mais ça risque d’être de plus en plus difficile. «Magic Tom», qui n’avait jamais perdu devant ses fans (67-0) après avoir été en avance à la mi-temps, n’a pas bien paru contre Baltimore. Il n’a complété que 29 de ses 54 passes et il a refusé de courir pour gagner un premier essai. À sa décharge, il faut dire les blessures subies par Gronkowski, Ridley et Talib n’ont pas aidé la cause des Patriots. Pour ce qui est de Bill Belichick, l’entraîneur le plus mal vêtu de la NFL, il lui faudra quelques semaines pour avaler cette cuisante défaite.
  • MARKOV PEUT-IL REBONDIR? Il ne faut pas se fier à un seul match pour juger Andrei Markov. Par contre, je suis de ceux qui croient qu’il ne sera plus jamais le joueur qu’il était avant sa blessure au genou. Le talent est encore là, mais le temps a fait son oeuvre et ses adversaires le savent. Tant mieux si je me trompe. Chose certaine, le défenseur de 34 ans aurait pas mal moins de pression sur les épaules si Marc Bergevin pouvait s’entendre avec Don Meehan au sujet du beau P.K.

    Andrei Markov peut-il recevenir le joueur qu'il était avant sa blessure?

    Andrei Markov peut-il recevenir le joueur qu’il était avant sa blessure?

  • LES FALCONS NE MÉRITAIENT PAS MIEUX: Quand une équipe n’est pas capable de préserver une avance de 17 points devant ses partisans, elle ne mérite pas de participer au Super Bowl. Les Falcons se sont effondrés comme un château de cartes en deuxième demie. Cela dit, ils avaient affaire à une équipe gonflée à bloc. Les 49ers ont tous les éléments d’une équipe championne et les Ravens en auront plein les mains.
  • LE ROI RICHARD: Comme il fallait s’y attendre, Richard Garneau a eu droit à un concert d’éloges après son décès. Tous ces hommages sont parfaitement mérités. Son ancien collègue Pierre Nadeau a bien résumé la situation quand il a écrit: «Richard avait tous les atouts d’un grand communicateur: la voix, la diction parfaite, une grande culture et la capacité d’improviser». J’ajouterai qu’il était à l’aise devant la caméra parce qu’il était toujours bien préparé. Il était à la fois compétent, discret, voire timide, et passionné pour son métier. Il serait le premier à dire: «Maudit qu’on est fin quand on est mort!»

Le mot d’humour

Si la méchanceté n’existait pas, quel mérite aurions-nous à être gentil?

Stan The Man Musial: le parfait soldat

«Vous avez ici le parfait soldat du baseball, le parfait chevalier», peut-on lire sur la statue grandeur nature de Stan Musial devant le stade Busch.

Les mots sont de Ford Frick, ex-journaliste sportif et ancien commissaire du baseball majeur.

L’ancien joueur étoile des Cards de Saint-Louis, décédé samedi à l’âge de 92 ans, était un héros, une icône, au même titre que John Wayne, Elvis Presley, Bob Hope ou Ted Williams. Le président Barack Obama lui a d’ailleurs décerné la médaille de la Liberté en 2011 pour souligner l’excellence de son oeuvre et sa contribution à la société américaine.

Stan Musial, sept fois champion frappeur de la Ligue nationale.

Stan «The Man» Musial, sept fois champion frappeur de la Ligue nationale.

Peu de gens le savent, mais Musial était lanceur gaucher quand il a fait ses débuts dans l’organisation des Cards en 1938. Il a même connu une saison de 18 victoires (et cinq défaites) avec le club-école de Daytona Beach. Il a cependant subi une blessure à l’épaule en patrouillant le champ extérieur et le gérant Dickie Kerr a décidé de le transformer en voltigeur. Ce fut là sa meilleure décision.

Musial a porté fièrement l’uniforme des Cards de 1941 à 1963, remportant sept championnats des frappeurs et méritant trois fois le titre de joueur par excellence de la Ligue nationale. Il a aussi mené  son équipe à deux conquêtes de la Série mondiale (1944 et 1946) et il a été choisi 24 fois dans l’équipe d’étoiles. Il faut préciser qu’il fut un temps où on présentait deux parties d’étoiles durant la même saison.

L’ancien numéro 6 avait tellement le compas dans l’oeil qu’il a failli remporter le championnat des frappeurs à l’âge de 41 ans avant de s’incliner devant Tommy Davis, des Dodgers. Il a terminé sa carrière avec une moyenne au bâton de ,331, un total de 475 circuits et 1949 points produits. Il jouait avec passion et il possédait une personnalité attachante.

En 1948, il a conservé une moyenne au bâton de ,376 et il a bien failli remporter la Triple Couronne. Il manquait seulement un circuit.

Musial a obtenu tellement de succès contre les lanceurs des Dodgers à Ebbets Field que les spectateurs se sont mis à l’appeler «The Man». Le sobriquet a collé et l’a suivi jusqu’à sa mort.

On l’a vu pour la dernière fois durant la série de championnat entre les Cards et les Giants, l’automne dernier.

Le Rapido du lundi

  • MICHEL BERGERON va mourir dans une fosse de sable, le 7 février, dans le cadre de l’émission «Prière de ne pas envoyer de fleurs» à Radio-Canada. Cela a failli lui arriver pour vrai lors de son récent voyage en Floride!

    Red Berenson: 29 ans derrière le banc des Wolverines.

    Red Berenson: 29 ans derrière le banc des Wolverines.

  • RED BERENSON, ancien joueur de centre du Canadien, des Blues et des Red Wings, n’a rien perdu de sa passion pour le hockey. Il en est à sa 29e saison comme entraîneur des WOLVERINES de l’Université du Michigan. Il revendique deux championnats de la NCAA et son équipe a fait partie 11 fois du carré d’as. On se souviendra que Berenson a déjà connu un match de SIX BUTS sur la patinoire des Flyers, le 7 novembre 1968. Il a connu deux saisons de 30 buts dans l’uniforme des Blues. Il a aussi aidé les McFarlands de BELLEVILLE à gagner le championnat du monde en 1959. Le monsieur a du vécu.
  • Le nouveau look de RÉJEAN HOULE est une réalisation de son ami Ménick. Réjean accomplit une besogne admirable en tant que président des ANCIENS CANADIENS.
  • GAÉTAN LEFEBVRE, ancien soigneur du Canadien, a assisté au match inaugural avec sa fille. Il y avait aussi NORMAN CHERBAKA, célèbre bijoutier de la rue Lajeunesse, DANIEL MARCOUX et MICHEL FARMER, de la Sun Life.
  • Tous les défenseurs du Canadien sont gauchers, sauf P.K. Subban, Raphael Diaz et Yannick Weber.
  • GUY MARCHAND n’a pas oublié les exploits des MARTIN SAINT-AMOUR, Vincent Damphousse, Sean McKenna et Michael O’Micioli au tournoi Mousquiri. Des dizaines d’autres joueurs sont passés par RICHMOND avant de gravir les échelons du hockey professionnel, dont PATRICK ROY, Martin Brodeur, Yanic Perreault, Félix Potvin, Marc Fortier, Serge Boisvert, Patrick Lalime, Marc-André Fleury, Mathieu Perreault et David Perron. On fêtera le 50e anniversaire du tournoi du 4 au 17 février.
  • JANIK FORTIN, de l’Ile-des-Soeurs, est une grande fan du Canadien. Elle a longtemps été la maquilleuse de VÉRONIQUE CLOUTIER.
  • ROGER RICARD, de Cowansville, et son ami BILL BRAZEAU, de Saint-Hilaire, sont nés tous les deux à l’hôpital de Saint-Hyacinthe, mais la comparaison s’arrête là!

Le mot d’humour

Earl Weaver refusait toujours de participer à la séance de prière dominicale. Quand on lui offrait de marcher avec le Seigneur, il répondait: «Je préfère marcher avec trois hommes sur les buts!»