Les échos du week-end

En passant

  • Le Canadien RYAN DEMPSTER est très fier d’avoir été embauché par les RED SOX de Boston, d’autant qu’ils lui verseront plus de 26M$ en salaire durant les deux prochaines années. Il se dit excité à l’idée de lancer devant plus de 37 000 spectateurs chaque fois qu’il se présentera au monticule à Fenway Park… Âgé de 35 ans, Dempster a l’habitude de lancer 200 manches par saison. Chez les Red Sox, il formera un quintette avec JON LESTER, Clay Buchholz, John Lackey et Felix Doubront. Une seule ombre au tableau: Dempster a toujours lancé dans la Ligue nationale, sauf l’an passé où il a connu des succès mitigés dans l’uniforme des Rangers du Texas.

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    Bob Martimbeault (à droite) s’est impliqué longtemps dans le baseball junior. Il pose ici avec Dan Warnholtz lors du Mondial junior de baseball présenté à Coaticook en 2002.

  • Jeudi après-midi, j’ai fait un saut à Magog pour rendre visite à mon vieux copain BOB MARTIMBEAULT, ex-propriétaire de l’Auberge Orford et ancien président de la Ligue de baseball Senior Élite du Québec. Bob éprouve des ennuis avec sa santé depuis quelques années. Il se déplace avec une canne, mais il ne se plaint jamais de son sort. Nous nous sommes rappelés quelques bons souvenirs: la belle époque du parc Jarry, nos soirées tumultueuses avec Jean-Claude Tremblay, Yvan Vanier et Jacques B. Côté, le Mondial de baseball junior à Coaticook, la Traversée du lac Memphrémagog, notre voyage en France et bien d’autres choses encore. Nous avons aussi parlé de son fils ROBERT qui passe Noël à Tahïti avant de rentrer au pays. Bob a une nouvelle princesse dans sa vie. Il s’agit de CHARLOTTE, la petite fille de cinq ans de son beau-fils Philippe Benoît. Bien sûr, il y a aussi THÉRÈSE, championne de scrabble, qui veille sur toute la famille.
  • Prompt rétablissement à RÉGIS LÉVESQUE et à GUY ÉMOND, deux vieilles branches qui prennent de l’âge.
  • CLAUDE H. DUMONTIER, un pionnier du ski dans les Laurentides, a fait un beau voyage à STEAMBOAT SPRING, au Colorado. Il a cherché Alexis Labranche dans quelques bars, mais ne l’a pas trouvé!
  • BOB PLANTE, un des meilleurs golfeurs du club Le Boisé à Lachenaie, a été opéré pour un anévrisme abdominal à la CITÉ DE LA SANTÉ de Laval. Ses amis golfeurs et ses copains du Club des 16 lui souhaitent un prompt rétablissement.
  • ADRIAN PETERSON, des Vikings du Minnesota, devra gagner 294 verges au sol à ses deux derniers matchs pour faire tomber la marque d’ERIC DICKERSON (2105). Ce sera très difficile car il joue ses deux dernières parties contre Green Bay et Houston. Le record de Dickerson a été établi en 1984.
  • L’EXPRESS DE SAINT-EUSTACHE: GABRIEL BARBE, un colosse de six pieds six pouces, 298 livres, est joueur de ligne pour les Bills de l’Université de BUFFALO. Il poursuit aussi ses études en finances et ses résultats scolaires sont les meilleures de l’équipe. Ancien joueur des Spartiates du Vieux-Montréal, il aimerait bien être repêché par les Alouettes ou par une équipe de la NFL… PIERRE PILON, ancien joueur du Canadien Junior, a perdu sa bataille contre le cancer. Il avait seulement 60 ans… Les sentiers de raquette et de ski de fond du comité Richard-Giroux attendent les adeptes du plein air… Prompt rétablissement à RAYNALD ROCHETTE, ancien joueur des Patriotes de Saint-Eustache. Il a subi plusieurs fractures lors d’une chute à cheval. On a également dû l’opérer pour lui enlever la rate.

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    Gabriel Barbe, un colosse de six pieds six pouces, 298 livres, porte les couleurs des Bills de l’Université de Buffalo. Il est aussi le meilleur étudiant de son équipe.

  • Les CITADELLES de Rouyn-Noranda (20-0) se dirigent vers une saison parfaite. PIT LAFLAMME et André Parke tentent de conserver leur calme, mais on me dit que BERNARD DUCHESNEAU est déjà dans un état second!
  • Avant de partir à la retraite, RAYMOND TARDIF a été fêté par ses amis du journal LE SOLEIL. On lui a remis un cahier spécial sur sa carrière dans le journalisme écrit.
  • JASON SPEZZA, John Tavares, Sam Gagner et le «vieux» Ryan Smith participeront au tournoi de la coupe SPENGLER durant la période des Fêtes. Ce tournoi est une belle et vieille tradition à DAVOS.
  • TOM BRADY et les Patritos de la Nouvelle-Angleterre ont marqué 506 points depuis le début du calendrier. Denver est deuxième avec 409.
  • Le restaurateur PIERRE ELLYSON est le plus grand partisan des Red Sox dans la région de Sherbrooke. Il se réjouit de l’acquisition du vétéran lanceur RYAN DEMPSTER et il pense que le jeune WILL MIDDLEBROOKS continuera de s’affirmer au troisième coussin, mais il sait que son équipe favorite n’aura pas la vie facile dans une division aussi compétitive. Travailleur infatigable, l’ami Pierre remporte un succès fou avec sa TAVERNE ALEXANDRE et ses restos Chez Louis.

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    Le restaurateur Pierre Ellyson est le plus grand partisan des Red Sox dans la région de Sherbrooke. (Photo estrieplus.com)

  • ÉRIC VEILLEUX, entraîneur du Drakkar de Baie-Comeau, en était vendredi soir à son 500e match dans la LHJMQ. On sait qu’il a mené les Cataractes à la conquête de la coupe Memorial le printemps dernier.
  • ANNIE PELLETIER a reçu plus de 350 voeux de bonne fête. La jolie dame est plus populaire que jamais.
  • Une fois les STEELERS éliminés, les séries de championnat de la NFL ne seront plus pareilles.
  • Le jeune bijoutier GUILLAUME LEBLANC, de Windsor, a déjà vendu 1000 bagues à l’effigie du Canadien et il caresse un autre projet pour 2013.
  • Un certain JEF JOHNSON suggère qu’on place un professeur dans chaque magasin de fusils!
  • GEORGES ZAOR, Marc Grenier, Jean-Claude Gagné, Denis Messier et Roger H. Legault ont fêté Noël quelques jours à l’avance au East Side Mario’s de Sherbrooke. L’ami Denis roule dans une nouvelle Cruze et il pense déjà à son prochain voyage à Augusta.

Le mot d’humour

Grande primeur: On a finalement trouvé le fameux point G. Il se trouve à la fin du mot Shopping!

Les anniversaires du samedi 22 décembre

En passant

  • STEVE CARLTON, ex-lanceur étoile des Phillies, 68 ans.
  • MYRIAM BÉDARD, championne olympique en biathlon, 43 ans.
  • STEVE GARVEY, ancien joueur de premier but des Dodgers, 64 ans.
  • ANNIE PELLETIER, de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec, 39 ans.
  • JAN STEPHENSON, ex-vedette de la LPGA, 61 ans.
  • GARY CONNELLY, ex-défenseur du Canadien Junior, 62 ans.
  • MICHEL CORMIER, ancien joueur des Roadrunners de Phoenix et ex-directeur général du club Du Moulin à Trois-Rivières, 67 ans.
  • GILLES CARTIER, gagnant de la coupe Allan avec les Castors de Sherbrooke, 69 ans.
  • IAN TURNBULL, ex-défenseur des Maple Leafs, 59 ans.
  • GABRIEL GRÉGOIRE, ancien joueur des Alouettes, 59 ans.
  • RON GRESCHNER, ex-défenseur des Rangers, 58 ans.
  • KIRK MALTBY, ancien joueur des Red Wings, 40 ans.
  • CAROLINE OLIVIER, championne de ski acrobatique, 41 ans.
  • YVON MONTPETIT, retraité de la Brasserie Molson, 57 ans.
  • STEFAN PERSSON, ex-défenseur des Islanders, 58 ans.
  • RAY GUY ancien joueur des Raiders d’Oaklans, 63 ans.
  • PIERRE THIBAULT, ex-hockeyeur de Sorel, 69 ans.
  • RON ESTAY, ancien joueur des Eskimos, 64 ans.
  • DAVE KING, ex-entraîneur de l’équipe olympique du Canada et ex-employé du Canadien, 65 ans.
  • NORMAND GRATTON, ancien joueur du Canadien Junior, 62 ans.
  • LONNIE SMITH, ex-voltigeur des Braves, 57 ans.
  • ROGER CÔTÉ, ancien joueur des Indians de Springfield, 73 ans.
  • JOANNE LAPOINTE, de Gatineau.
  • LUCIEN BOUCHARD, ancien premier ministre du Québec, 74 ans.
  • PAUL FENTON, ancien joueur de la LHN, 53 ans.
  • LESTER HAYES, ancien des Raiders d’Oakland, 57 ans.

Avis aux survivants

La majorité des gens ont plus peur de la fin du mois que de la fin du monde. C’est mon cas.

Toujours est-il que la fin du monde, tant annoncée pour le 21 décembre, n’est pas venue. Pas plus qu’en l’an 2000 où le ciel devait nous tomber sur la tête. Décidément, il y a des petits rigolos qui en arrachent avec leurs prédictions. Ramenez-nous Nostradamus, ça presse!

Cela dit, n’allez surtout pas croire que vous allez vous en sortir aussi facilement. Puisque vous êtes toujours de ce monde, vous devrez accepter vos conditions de vie actuelles. C’est ainsi que:

  1. Vous aurez encore des taxes à payer et une hypothèque à effacer… sans compter les maudites cartes de crédit.
  2. Vous devrez vous serrer la ceinture en janvier, février et mars pour payer vos cadeaux de Noël.
  3. Vous devrez continuer d’écouter les balivernes de Gary Bettman et de Donald Fehr durant encore quelques semaines.
  4. Vous devrez vivre avec les commentaires de Claude Poirier, Ron Fournier, Michel Villeneuve, Dave Morissette, Jean Lapierre et Réjean Tremblay!
  5. Vous aurez encore le plaisir de circuler dans les rues trouées et embouteillées de Montréal et des environs.
  6. Vous devrez retourner au Centre Bell et payer le gros prix pour applaudir une équipe en reconstruction.
  7. Le printemps revenu, vous recommencerez à blasphémer en multipliant les bogeys et les double-bogeys.
  8. Vous devrez pelleter de la neige à en avoir mal partout.
  9. Vous aurez le privilège de vivre dans «le plus meilleur pays» avec ses deux solitudes.
  10. Vous devrez «pitonner» sans arrêt pour éviter les trop nombreuses pauses publicitaires.

Plusieurs autres choses encore que nous passerons sous silence. Franchement, vous seriez aussi bien morts!

Palmer, Nicklaus, Player et Trevino se racontent

Arnold Palmer, Jack Nickalus, Gary Player et Lee Trevino, quatre des plus grands noms de l’histoire du golf, étaient les invités de Rich Lerner à Golf Channel, cette semaine.

Comme prévu, Trevino a été le plus volubile, mais ils avaient tous des choses intéressantes à raconter.

Quand on leur a demandé quel était le tournoi majeur le plus difficile à gagner, les réponses ont différé. Selon Player, c’est l’Open de Grande-Bretagne à cause de la météo capricieuse, peu importe l’endroit où le tournoi est présenté. Palmer croit que le Masters est le plus dur à gagner à cause de la précision exigée sur chaque coup. Nicklaus et Trevino choisissent plutôt l’Omnium des Etats-Unis. «À cause de l’herbe longue et de la difficulté du parcours», précise le Golden Bear.

À noter que Nicklaus (18), Player (9), Palmer (7) et Trevino (6) totalisent pas moins de 40 victoires dans les tournois majeurs.

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Gary Player (9), Arnold Palmer (7), Jack Nicklaus (18) et Lee Trevino (6) ont remporté 40 victoires dans les tournois majeurs. Ils sont aussi devenus de très grands amis.

Voici les autres commentaires de nos quatre valeureux champions:

JACK NICKLAUS: «Mon plus bel accomplissement dans la vie, ce sont mes cinq enfants et mes 22 petits-enfants. Le golf est un jeu. La famille, à mes yeux, est ce qu’il y a de plus valorisant».

ARNOLD PALMER: «Mon père a été mon seul professeur. Il m’a tout enseigné. Il me disait: «Si tu ne réussis pas, tu pourras toujours revenir à la maison (Latrobe) et conduire le tracteur pour couper le gazon. Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir gagné sous les yeux de mon père. Je conserve aussi un précieux souvenir de ma première victoire à Augusta en 1958».

GARY PLAYER: «Je n’ai jamais joué dans les rangs amateurs. Selon moi, l’élan importe peu. Ce qui compte, c’est le putting. Nous en sommes la preuve vivante. Nous avions des styles et des personnalités différentes, mais le même objectif. Je m’entraîne à tous les jours depuis 62 ans. C’est une promesse que j’avais faite à mon frère qui partait pour la guerre. J’y ai pris goût et je n’ai jamais abandonné».

LEE TREVINO: «Jack est celui qui m’a prodigué le plus de conseils à mes débuts dans le grand circuit. Ma plus belle victoire, je l’ai remportée à l’Open des Etats-Unis de 1968 à Rochester. C’était mon premier titre majeur et il a véritablement lancé ma carrière. Après une ronde, il m’arrivait souvent de courir trois milles et Gary était souvent à mes côtés».

Palmer, Nicklaus et Trevino ont voyagé dans une roulotte et couché dans des petits motels à 25 piastres au début de leur carrière. Ils ont dû bucher pour réussir. Quant à Player, il s’est tapé d’interminables voyages entre Johannesbourg et tous les coins de la planète pour gagner sa croûte.

Le mot de la fin appartient à Nicklaus: «Nous étions tous de fiers compétiteurs désireux de l’emporter, mais nous étions aussi des amis et nous le sommes encore aujourd’hui».

Le respect et l’amitié, ça bat tous les trophées.