FORT LAUDERDALE, Floride– Pour écrire ma dernière chronique sous les palmiers, je me suis installé face à la mer dans un petit café de Fort Lauderdale, à deux pas du Ritz. C’est la beauté des nouveaux moyens de communication.

Sans plus de préambule, voici donc mes dernières notes de voyage:

• En trois semaines, nous avons visité Key West, South Beach, City Place, Palm Beach et Las Olas, disputé 13 rondes de golf et assisté au match de football entre les Dolphins et les Patriots à Miami. Enwouèye par là!
• J’ai particulièrement aimé mon séjour à Key West. C’est pas mal loin, mais ça vaut la peine de se taper le trajet. Je peux comprendre l’affection de Michel Tremblay pour ce coin de paradis. J’aurais dû rester plus longtemps.
  

  J’ai beaucoup aimé mon séjour à Key West. La rue Duval est quelque chose à voir.

• Hypoluxo, Okeechobee, Gateway, Congress, Yamato, Atlantic, Military Trail, Glades, Palmetto, Commercial, Lantana, Jog, Sunrise, alouette! Tous ces noms bizarres résonnent dans ma tête. Ce sont quelques-unes des avenues qu’il faut emprunter pour visiter la vaste région de West Palm Beach, Boca Raton et Fort Lauderdale. J’adore la Floride, mais mon dieu que je déteste le trafic qu’on y retrouve. La 95, même à six voies, ne sera jamais trop large pour ces millions de voitures.
• C’était la première fois depuis 1990 que je passais trois semaines sous les palmiers. Cette année-là, si ma mémoire est fidèle, les Nordiques étaient en période de reconstruction. Ils avaient échangé Peter Stastny aux Devils et Michel Goulet aux Blackhawks. J’avais aussi 22 ans de moins…
• Il est relativement facile de jouer du bon golf en Floride. Il suffit de choisir une journée pas trop venteuse, d’éviter les lacs, les ruisseaux, les fosses de sable et les trois putts, puis le tour est joué. Le problème, c’est de faire tout ça la même journée. Lorsque les poules et les canards commencent à rire de ton élan, le temps est venu de boucler ta valise et de rentrer à la maison!
• Il y a une cinquantaine de parcours de golf dans la région de Boca Raton. Les clubs visités: Atlantis, Westchester, Palm Beach National, Boca Woods, Boca Greens, Boca Lago, Village Golf Club et The Links of Boynton Beach. Du plaisir partout.
• Ainsi donc, la LNH serait prête à accueillir deux équipes d’expansion pour renflouer ses coffres. Si cela se produit, on va créer 50 nouveaux emplois et diluer le produit encore une fois. Money talks. Pour Québec, c’est peut-être la seule façon – et la plus dispendieuse- d’obtenir une équipe.
• La jeunesse énerve la vieillesse, spécialement sur la bord de la plage.
  

  Le club de golf Atlantis, un des merveilleux parcours de la région de Boynton Beach. Quand le soleil se couche, c’est féérique.

• Selon Jean-Luc Caron, du club Woodlands, le vent du nord est plus fort… qu’il vienne de n’importe quel bord. Ma foi Dieu, on croirait entendre le Prof Caron!
• Le Slainté, un pub irlandais, est mon «spot» favori à Boynton Beach. On y fait le happy hour du matin au soir et la musique est excellente.
• Jamais vu autant de football à la télé. Ce sport est une véritable religion dans le sud de la Floride. Ça doit pas être facile de leur vendre du hockey, n’est-ce pas, M. Tallon?
• Depuis que Robert Kraft a acheté les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, leur fiche est de de 202 victoires et 98 défaites. À cause des Brady, Welker et Belichick.
• Les téléphones intelligents sont une très belle invention, mais les utilisateurs ne sont pas tous très intelligents.
• Dans un centre d’achats de Boynton Beach, j’ai vu Magic Mario et le «vrai» Père Noël. Il semblait s’ennuyer parce que les enfants étaient plutôt rares. La récession frappe encore fort au pays de l’Oncle Sam.
• Avant de rentrer au pays, un dernier verre chez Lulu, à Fort Lauderdale. Le mercure indique 80 degrés Farenheit et la mer est bleue turquoise. On resterait encore un peu, mais toute bonne chose a une fin, n’est-ce pas?
• Bonne journée, tout le monde. Je retourne demain avec vous dans la vraie vie.