Les anniversaires du jeudi 1er novembre

En passant

  • GARY PLAYER, vainqueur de tous les tournois du Grand Chelem, 77 ans.
  • ALGER ARBOUR, ex-entraîneur des Islanders, 80 ans.
  • FERNANDO VALENZUELA, ex-lanceur étoile des Dodgers, 52 ans.
  • PHIL MYRE, ex-gardien de but du Canadien et des Flames, 64 ans.
  • YVAN DUBOIS, ancien maire du Village olympique, 76 ans.
  • TIE DOMI, l’ancien dur-à-cuire des Maple Leafs, 43 ans.
  • COCO CRISP, voltigeur des Athletics d’Oakland, 33 ans.
  • ÉRIC PERRIN, ancien joueur du Lightning de Tampa Bay, 37 ans.
  • ANDRÉ SAMSON, ancien joueur des Vics de Granby, 74 ans.
  • FRANÇOIS CLÉROUX, trot et amble, 59 ans.
  • TOMY GEMMA, du club Laval-sur-le-Lac, 64 ans.
  • PIERRE PICHÉ, sportif de Montréal, 65 ans.
  • GARY REDUS, ex-voltigeur des Reds de Cincinnati, 56 ans.
  • RICH THOMPSON, ancien des Expos, 55 ans.
  • TED HENDRICKS, ex-joueur de la NFL, 65 ans.
  • LINETTE PROVENCHER, des JSH.

Lucian Bute a-t-il une bonne mâchoire?

Quelques mois après avoir goûté à la médecine de Carl Froch en Angleterre, Lucian Bute fait ce que tout bon boxeur qui se respecte a fait avant lui: il remonte dans le ring avec la ferme intention de prouver qu’il est encore le meilleur.

Lucian est un charmant garçon. Il a gagné l’admiration des Québécois par son talent, sa gentillesse et son ardeur au travail. Tout le monde souhaite le voir réussir.

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Tout le monde aime Lucian Bute et souhaite le voir réussir. La question est de savoir s’il a la mâchoire assez solide pour atteindre les plus hauts sommets.

À 32 ans, il est déjà à la croisée des chemins. Ou bien il se relève admirablement, ou bien sa carrière pique du nez. Ainsi va la vie dans le merveilleux monde du pugilat.

Bute a beau répéter qu’il est un boxeur «flambant neuf», il devra le prouver au centre de l’arène. Il a au moins l’intelligence de reconnaître qu’il n’est pas le plus dur cogneur et qu’il doit prendre d’autres moyens pour s’imposer.

Samedi soir, contre Denis Grachev, il entend donc garder ses distances, se servir de son jab et de sa rapidité. Pas question d’échanger coup pour coup comme il l’a fait à son dernier combat.

Une victoire contre Grachev lui vaudrait un combat revanche contre Carl Froch le printemps prochain. C’est le match que tout le monde attend avec impatience. Bute serait tellement heureux de venger le seul échec de sa carrière professionnelle, mais une question demeure: a-t-il la mâchoire suffisamment solide pour vaincre ses adversaires les plus coriaces.

La réponse ne tardera pas à venir.

Les anniversaires du mercredi 31 octobre

En passant

  • TOMAS PLEKANEC, joueur de centre du Canadien, 30 ans.
  • NICK FOLIGNO, des Blue Jackets de Columbus, 25 ans.
  • MATS NASLUND, le p’tit Viking, ex-compagnon de jeu de Pierre Mondou et de Mario Tremblay, 53 ans.
  • PHIL GOYETTE, ancien joueur de centre du Canadien, des Blues et des Rangers, 79 ans.
  • STÉPHANIE DUBOIS, championne de tennis, 26 ans.
  • CLAUDE NOËL, entraîneur des Jets de Winnipeg, 57 ans.
  • REGGIE CHARTRAND, grand amateur de boxe, quatre fois 20 ans.
  • ROGER BÉLISLE, président du club de golf Cowansville, 65 ans.
  • ERIC NESTERENKO, ancien joueur des Blackhawks, 79 ans.
  • FRED McGRIFF, ancien des Braves d’Atlanta, 49 ans.
  • MICHEL LANGEVIN, de TVA Sports, 42 ans.
  • PAUL CYR, ancien joueur du Canadien Junior, 49 ans.
  • JEAN-MARIE COSSETTE, ancien des As de Québec, 78 ans.
  • JOHANNE LABONTÉ, sportive de Montréal.
  • GAÉTAN RIVARD, de Trois-Rivières, 55 ans.
  • GÉRALD VARY, de Waterloo, 83 ans.
  • MATT NOKES, ancien des Yankees, 49 ans.
  • LORRAINE DAGENAIS et JORGE SANCHEZ, soccer.
  • PIERRETTE TROTTIER, conjointe de Bernard Trottier et membre du club Médaille d’Or.
  • RISTO SILTANEN, ancien des Nordiques, 54 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS GAGNON et STEVE AGUDELO, des JSH.

P.S. Joyeuse Halloween tout le monde!

Le gros Raymond a parfaitement raison

Raymond Bourque, cinq fois gagnant du trophée Norris et meilleur défenseur de sa génération, n’est pas du genre à parler à travers son chapeau et encore moins à se mêler de ce qui ne le regarde pas.

Cette semaine, il a bien voulu donner son point de vue au confrère Jonathan Bernier en ce qui concerne le lock-out qui paralyse la LNH depuis bientôt 50 jours.

«C’est maintenant aux propriétaires de bouger, a-t-il déclaré. Les joueurs ont fait leur part. Ils ont démontré qu’ils étaient prêts à se rapprocher pour trouver un compromis».

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Raymond Bourque a raison. Les joueurs ont fait leur part. C’est maintenant aux propriétaires de bouger, mais auront-ils le courage de le faire?

Le gros Raymond a parfaitement raison. Les joueurs ont fait leur part en acceptant le principe du 50-50 dans le partage des revenus. Par contre, ils n’ont pas à céder davantage en ce qui concerne les contrats signés avant la fin de la dernière convention collective. Il faut aussi rappeler qu’ils ont perdu sur toute la ligne en 2005. Ils ont alors encaissé une perte de 24 pour cent sur leurs chèques de pays. Ils ont aussi dit oui au plafond salarial afin d’aider les propriétaires à mettre de l’ordre dans leurs finances, ce qu’ils n’ont visiblement pas réussi à faire.

Certains commentateurs qui croient avoir inventé les boutons à quatre trous se sont permis de critiquer Raymond Bourque. Ils se disent surpris de le voir se mêler du débat après avoir accepté durant toute sa carrière de toucher moins d’argent afin de poursuivre sa carrière à Boston.

Je leur répondrai que Bourque était un joueur loyal à son organisation et qu’il était pleinement satisfait des contrats offerts par Harry Sinden, sinon il ne les aurait pas signés. Ne vous inquiétez pas pour lui. Son compte de banque se porte beaucoup mieux que le vôtre!

Bettman partira-t-il?

Toujours est-il que ce lock-out est loin d’être terminé. On parle même d’annuler la Classique hivernale du 1er janvier, un événement qui devait attirer plus de 100 000 personnes au Michigan et donner beaucoup de visibilité à la Ligue nationale.

On a de plus en plus l’impression (pour ne pas dire la certitude) que Gary Bettman livre le «combat de sa vie» et qu’il n’a qu’une seule idée en tête: écraser et humilier le syndicat des joueurs. Il est aussi engagé dans une guerre ridicule avec son vis-à-vis Donald Fehr. Ces deux hommes ne s’entendront jamais sans l’intervention d’un médiateur quelconque.

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Gary Bettman est tellement détesté, tellement dictateur, qu’on en vient à s’ennuyer de Clarence Campbell!

Avec l’appui indéfectible de sept ou huit propriétaires, Bettman a entre les mains des «pouvoirs nettement exagérés». De toute ma vie, je ne me souviens pas d’avoir vu un homme aussi détesté. Tellement qu’on en vient à s’ennuyer de Clarence Campbell!

Pour ceux qui ne le sauraient pas, Campbell a été président de la ligue de 1946 à 1977 et c’est sa décision de suspendre le Rocket, en 1955, qui a entraîné l’émeute Maurice Richard.

Le jour où ce conflit sera enfin réglé – le plus tôt serait le mieux-, Bettman rendrait un grand service au hockey s’il décidait de rentrer à la maison avec une généreuse prime de départ. Il a déjà fait assez mal à notre sport national.