- MAURY WILLS, ex-vedette des Dodgers, 80 ans.
- GLENN ANDERSON, ancien joueur étoile des Oilers, 52 ans.
- PHIL KESSEL, des Maple Leafs de Toronto, 25 ans.
- JOHN COOK, vétéran de la PGA, 55 ans.
- FRANÇOIS DUQUETTE, as golfeur du club Laval-sur-le-Lac, 57 ans.
- GLEN WESLEY, ex-défenseur des Bruins et des Hurricanes, 44 ans.
- THOMAS MUSTER, tennis, 45 ans.
- MARK RYPIEN, ancien des Redskins de Washington, 50 ans.
- DON LUCE, ancien des Sabres de Buffalo, 64 ans.
- PIERRE HOULE, sportif de Grand-Mère.
- WREN BLAIR, ancien patron des North Stars, 87 ans.
- BOB ROBERTSON, ancien joueur des Pirates, 66 ans.
- MICHEL GIGUÈRE, d’Excavation Giguère.
- STING, chanteur populaire, 61 ans.
- DOUG SCOTT, ancien des Alouettes, 56 ans.
- GORDIE ROBERTS, ancien des North Stars, 55 ans.
- ALAIN PARISIEN, sportif de Montréal.
- HAL KREBS, ancien des Alouettes, 75 ans.
- DONALD DUPUIS, des JSH.
- FRANÇOIS RAJOTTE, de Sorel, 94 ans.
Les Américains devront rajeunir leur équipe
Avec une avance aussi confortable avant les matchs en simple, les Américains n’avaient aucune raison de s’effondrer de la sorte, mais la coupe Ryder n’est pas un tournoi comme les autres. On en a eu une autre preuve éloquente dimanche après-midi.
Habilement dirigés par Jose Maria Olazabal, les Européens ont attaqué avec l’énergie du désespoir. Ils ont gagné les quatre premiers affrontements et exercé une pression constante sur leurs adversaires en multipliant les bons coups.

Martin Kaymer manifeste sa joie après avoir calé le coup roulé qui donnait la coupe Ryder aux Européens, dimanche, au club Medinah de Chicago.
Le point tournant est survenu lorsque Justin Rose a battu Phil Mickelson dans le sixième match au programme, créant ainsi l’égalité 11-11 dans le tournoi. On a alors senti que les Européens avaient le vent dans les voiles et qu’ils étaient en mission.
«Les deux putts les plus importants de ma carrière, a dit Rose en parlant de ses exploits au 17e et au 18e trou. Il n’y a rien de plus gros que la coupe Ryder».
Selon l’ex-capitaine Colin Montgomery, les Européens étaient moins forts que d’habitude dans les positions 7 à 12, mais ça ne les a pas empêché de récolter trois points et demi sur une possibilité de six. C’est tout ce que ça leur prenait pour conserver la coupe.
Bien sûr, l’histoire aurait été différente si Mickelson avait gagné son match, si Jim Furyk n’avait pas flanché en fin de partie et si Steve Stricker n’avait pas été aussi lamentable sur les verts.
«C’est le pire moment de ma carrière, a dit Furyk au bord des larmes. Heureusement, mes coéquipiers sont là derrière moi et ils comprennent ce qui m’arrive».
De toute évidence, l’équipe américaine est vieillissante et il faudra trouver du sang neuf pour rivaliser avec les Européens. À cela, il faut ajouter que Tiger Woods n’intimide plus ses adversaires comme il le faisait à ses belles années. Il y a aussi son fer droit qui le laisse tomber beaucoup trop souvent. Normalement, il aurait battu Francesco Molinari une main dans le dos, mais il a dû se contenter d’un demi point dans une cause perdue.
En bout de ligne, il faut saluer la très belle victoire des Européens. Ils ont affiché la détermination et le panache du grand Seve Ballesteros, celui qui a fait de la coupe Ryder le tournoi qu’il est aujourd’hui.
«Il fallait y croire et les gars y ont cru, a dit Olazabal. Nous avons commencé à mieux jouer sur les verts, les coups roulés se sont mis à tomber et vous connaissez le reste de l’histoire».
«Nous voulions effacer le mauvais souvenir de 1999 et nous voulions gagner pour Seve. C’est chose faite», a conclu Luke Donald.
SARA-MAUDE À LA LPGA
Sara-Maude Juneau, du Lac Saint-Joseph, est un bel exemple de détermination. La petite golfeuse de 24 ans a si bien fait à ses deux dernières épreuves sur le circuit Symetra Futures qu’elle a mérité sa place au sein de la LPGA en 2013.

Avec courage et détermination, la Québécoise Sara-Maude Juneau a mérité sa place au sein de la LPGA.
Sara-Maude a terminé troisième et quatrième à ses deux derniers tournois en Georgie et à Daytona Beach. Elle termine ainsi la saison parmi les dix premières au classement général avec des gains de 37 632$.
Parmi ses commanditaires pour faire le grand saut, il y aura les organisateurs du tournoi Houle-Dubuc à Berthier. Ils lui remettront une bourse de 5000$ pour l’aider à défrayer ses dépenses. Il lui en faudra évidemment davantage pour vivre la grande aventure. Aux gens de Québec de se lever debout!
Les anniversaires du lundi 1er octobre
En passant
- JACQUES MARTIN, ex-entraîneur du Canadien et des Sénateurs d’Ottawa, 60 ans.
- ROD CAREW, ancien joueur étoile des Twins du Minnesota, 67 ans.
- JEFF REARDON, ex-releveur des Expos, 57 ans.
- MIKE PRINGLE, ancien joueur étoile des Alouettes, 45 ans.
- MARK McGWIRE, ex-puissant frappeur des Cards et des Athletics, 49 ans.
- GUY FAUCHER, professionnel de golf à Milby, 52 ans.
- DENIS GAUTHIER, ex-défenseur des Flames de Calgary, 36 ans.
- YVES LOCAS, ex-hockeyeur de Saint-Jérôme, 74 ans.
- MICHEL DE VILLEMURE, restaurateur de Coteau-du-Lac, 66 ans.
- GUYLAINE CLOUTIER, ex-championne de natation, 41 ans.
- PAUL OHL, historien du sport, 72 ans.
- ALEXEI ZHAMNOV, ancien des Blackhawks, 42 ans.
- MARC GRENIER, ancien patron du club Royal Québec, 65 ans.
- PAUL PAGEAU, ancien joueur des Cataractes, 53 ans.
- MICHEL CARON, ex-président du club Ki-8-Eb, 62 ans.
- VANCE LAW, ancien joueur des Expos, 56 ans.
- GUY BÉLISLE, du club Islesmère, 75 ans.
- TONY ARNONE, vétéran golfeur, 65 ans.
- CLIFF KOROLL, ancien des Blackhawks, 66 ans.
- JIMMY CARTER, ex-président des Etats-Unis, 88 ans.
- PETE FALCONE, ex-lanceur des Mets, 59 ans.
- JEAN-PIERRE MONDION, retraité de TVA, 68 ans.
- ANGEL HERMOSO, ancien des Expos, 66 ans.
- RICHARD RACINE, sportif de Laval, 53 ans.
- IGOR ULANOV, ancien du Tricolore, 43 ans.
- ROBERTO KELLY, baseball, 48 ans.
- SCOTT YOUNG, ancien des Mighty Ducks, 45 ans.
- GILLES THIBAULT, ex-hockeyeur, 79 ans.
Victoire miracle des Européens à Chicago
The Chicago Collapse ou la déroute de Chicago. C’est probablement ainsi qu’on parlera du 39e tournoi de la coupe Ryder dans les années futures.
Jouant de façon inspirée, les Européens ont gagné six des huit premiers matchs en simple et ils ont finalement battu les Américains par la marque de 14,5 points à 13,5 points au club Medinah pour conserver le précieux trophée. C’était leur septième triomphe dans les neuf derniers tournois.

Les déboires de Tiger Woods et de Steve Stricker ont joué un rôle majeur dans la défaite des Américains en coupe Ryder. Ils ont terminé la semaine avec un demi-point sur une possibilité de huit: celui de Tiger contre Francesco Molinari dans une cause perdue.
L’Allemand Martin Kaymer a eu l’honneur d’inscrire le point victorieux quand il a eu raison de Steve Stricker sur le 18e vert. Le match suivant entre Tiger Woods et l’Italien Francesco Molinari n’avait plus aucune importance.
«Je sais maintenant ce que c’est que de participer à ce tournoi et de le gagner», a dit Kaymer, ému, après avoir vengé l’échec de son compatriote Bernhard Langer dans une situation semblable il y a 21 ans, à Kiawah Island.
Plusieurs joueurs ont contribué à cette victoire aussi spectaculaire qu’inattendue. Luke Donald, Paul Lawrie, Rory McIlroy et Ian Poulter ont d’abord gagné les quatre premiers matchs au programme pour créer l’égalité 10-10. Justin Rose, Lee Westwood et Sergio Garcia ont ensuite disposé de Phil Mickelson, Matt Kuchar et Jim Furyk dans des duels chaudement disputés, puis Kaymer a scellé l’issue du tournoi de brillante façon.
C’est un revers très dur à avaler pour les Américains. Bon prince, le capitaine Davis Love a déclaré devant la caméra: «Nous avons eu une très belle semaine, mais nous nous venons de subir une cinglante défaite. Je dois donner aux vainqueurs tout le mérite qui leur revient. Ils ont profité du momentum qui était en leur faveur après leurs deux victoires en fin de journée, samedi. Chapeau, ils ont très bien joué».
Les Européens ont été particulièrement efficaces sur les deux derniers trous, là où ça compte vraiment. À un certain moment, ils menaient 8-0 au 17e et au 18e trou.
Davis Love se fiait sur Jason Dufner, Steve Stricker et Tiger Woods pour «fermer la porte», mais la stratégie s’est retournée contre lui. Dufner a gagné son match contre Peter Hanson, mais Stricker et Woods ont failli à la tâche. Stricker a terminé le tournoi avec un dossier de 0-4. Quant à Tiger, moins efficace avec le fer droit, il a dû se contenter d’un demi-point en quatre matchs. Il avait l’air vraiment triste quand il a quitté le parcours.
Pour ce qui est de Jose Maria Olazabal, capitaine des Européens, il a dédié la victoire au regretté Seve Ballesteros, l’homme qui a fait de ce tournoi ce qu’il est aujourd’hui.
À suivre.


